669 résultats pour "ignorerait"
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Suis-je responsable de mon inconscience ?
Selon beaucoup de philosophes, comme par exemple Sigmund Freud, père de la psychanalyse, la part inconsciented'un sujet pensant est bien pus grande que sa part consciente. Cet état de fait pose un problème majeur et à laphilosophie et à la société. En effet, un individu inconscient de ses actes peut donc nier qu'il en est responsable,puisqu'il ne sait même pas qu'il les a commis. En ce cas, il est important de savoir si, pour un individu, l'inconsciencede quelque chose est une condition suffis...
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Rousseau: De l'origine de nos erreurs ?
susceptibles de commettre des erreurs. Cependant, l'auteur avoue lui même, de manière implicite, que cetteconduite est impossible, notamment par l'emploi du conditionnel dans la dernière phrase du texte. Dans ce texte, le problème central posé est donc la recherche de la vérité, et plus particulièrement qu'est-ce quiest à l'origine de nos erreurs. On cherche à résoudre e problème dans le but d'atteindre le bonheur. On doit donctrouver une conduite à adopter. ROUSSEAU n'a été ni le premier,...
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Suis-je l'auteur de mon existence ?
forme d'une liberté et d'une responsabilité. ▪ Dans les Méditations métaphysiques, Descartes, ne met en lumière qu'une seule certitude, une fois la méthode du doute appliquée,l'existence du moi. La certitude 1 ère et immédiate du sujet est le je suis, j'existe, et plus particulièrement le fameux « je pense donc jesuis ». La conscience est donc la connaissance immédiate par le sujet deson existence. Autrement dit, selon Descartes, la conscience est cetopérateur...
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L'inconscience a-t-elle valeur d'excuse ?
Introduction Il est fréquent, en justice, de voir des prévenus et leurs défenseurs invoquer des motifs psychologiques ou mêmepsychanalytiques au titre de circonstances atténuantes. Le libellé, qui demande si pareil recours peut aller jusqu'àl'excuse, n'échappe pas à cette tonalité judiciaire. L'inconscient peut-il me disculper, m'ôter toute responsabilité ? Sila question se pose, c'est qu'en recourant à l'inconscient on recourt à une théorie déterministe, qui nie la liberté dela pensée et de l'a...
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ment nous dit qu'il ne faut pas s'empresser sur-le-champ de
1. DANGER DE LA PHILOSOPHIE [CALLICLÈS] - La philosophie est assurément, Socrate, une chose plaisante si on s'y adonne avec mesure quand on est jeune; mais si on s'y attarde plus qu'il ne faut, c'est la ruine de l'homme. Car si bien doué qu'il soit, s'il continue à philosopher en avançant en âge, il est inévitable qu'il soit ignorant de tout ce qu'il faut savoir pour devenir un homme accompli et bien consi déré. Il est de fait...
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Accroître sa connaissance est-ce accroître sa souffrance ?
Rationalisé et modélisé, le monde perd sa beauté. • Accroître sa connaissance, c'est également prendre la mesure de son ignorance. Plus nous connaissons, plus noussommes conscient des choses que nous ne comprendrons jamais. Cette conscience de notre finitude est souffre desouffrance. • Accroître sa connaissance, c'est également accroître son savoir de la condition malheureuse de l'homme et desmisères du monde, tandis que ce que nous ignorons ne nous fait pas souffrir. On peut évoquer ici le m...
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Un homme peut il se satisfaire de vivre?
Mais le principe de tout philosophe est, selon Descartes, de préférer vivre triste et cultivé, plutôt que de vivre heureux et ignorant des causes qui l'entourent. Aussi, quel intérêt de vivre si l'on ne vit que d'un bonheur éphémère? Ainsi, n'y a-t-il pas un bonheur autre que le matériel? Est-ce que se satisfaire de vivre nécessite forcément l'ignorance? Ne pouvons-nous pas jouir de la connaissance des causes qui font que nous sommes ce que nous sommes? Y a-t-il une joie éternelle? Si oui, se tr...
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Décrire le personnage de Jeanne dans Une vie
tendresses simples des animaux, des lois sereines de la vie. (Maupassant, 1999 :11) En faisant cela il ne l'a pas préparé pour la vie. Elle en savait seulement ce qu'elle a lu dans ses livres ou ce qu'elle imaginait dans ses rêves pendant le temps passé au couvent. De sa sortir du couvent elle découvre la beauté de la nature comme son père voulait. Elle est heureuse et avec ses parents. Dans toutes les choses elle voit la beauté. Quand elle est arrivé aux Peuples le meuble, le tapiserie, son l...
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Voltaire – Le Mondain Commentaire composé
LE MONDAIN Regrettera qui veut le bon vieux temps, Et l’âge d’or, et le règne d’Astrée, Et les beaux jours de Saturne et de Rhée, Et le jardin de nos premiers parents; Moi, je rends grâce à la nature sage Qui, pour mon bien, m’a fait naître en cet âge Tant décrié par nos tristes frondeurs : Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs. H’aime le luxe, et même la mollesse, Tou s les plaisirs, les arts de toute espèce, La propreté, le goût, les orneme...
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Voltaire – Le Mondain Commentaire composé
LE MONDAIN Regrettera qui veut le bon vieux temps, Et l’âge d’or, et le règne d’Astrée, Et les beaux jours de Saturne et de Rhée, Et le jardin de nos premiers parents; Moi, je rends grâce à la nature sage Qui, pour mon bien, m’a fait naître en cet âge Tant décrié par nos tristes frondeurs : Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs. H’aime le luxe, et même la mollesse, Tous les plaisirs, les arts de toute espèc e, La propreté, le goût, les ornemen...
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Définition:
CAMELOTE, substantif féminin.
sommes (...) ? part ?a, c'est de la bonne camelote (JEAN GIONO, Les Grands chemins, 1951, page 51 ). ? Par m?taphore. Grosse camelote. Personne rude, mal d?grossie?: ? 3.... il faut me fourrer dans l'esprit que j'ai affaire ? ? la cr?me de M?nilmontant ?, que ces enfants sont ? de la grosse camelote ?. Personne, ici, n'a de pr?tention ? la suavit?. L?ON FRAPI?, La Maternelle, 1904, page 61. ? En particulier. a) Argot militaire. ?quipement du soldat, mat?riel militaire?: ? 4.... chacu...
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Est-il préférable de se connaitre ?
représentation a parfaitement mis à jour le processus psychologique qui conduit à prendre une fiction pour une réalité. Il y a en effet intégration de cette fiction dans une suite d'évènements passés. Ce processus consiste àremplacer un évènement réel souvent éprouvé comme insupportable par un évènement entièrement feint,susceptible néanmoins de s'accorder avec le cours de sa vie passée : « On comble alors artificiellement la lacuneainsi produite ». Il s'agit de masquer une action ou un...
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A quoi tient la force des religions ?
Ce que je sens, j'ai du mal à le mettre en doute. Je suis traversé par le sentiment, il m'accompagne et se fortifie demon acceptation. L'intime conviction d'être dans le vrai se passe aisément de preuves. Tel est le sentimentreligieux, d'autant plus acceptable, croit-on, qu'il est sensé fonder un amour du prochain. Le sentiment religieux prend la forme d'une évidence, d'une certitude sensible, si sûre d'elle qu'elle se moque de sejustifier. On sait que cette assurance a donné lieu à un co...
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Philosopher nous rend-il malheureux ?
notre malheur. En effet loin d'être un obstacle à notre bonheur elle en est la condition. Cependant si le fait dephilosopher permet à l'homme de se réaliser et de s'épanouir, il reste qu'il est une épreuve douloureuse. Deuxième partie : La philosophie : épreuve douloureuse du non-savoir. 2.1 Philosopher c'est prendre conscience d'un manque. Philosopher vient de « philein » en grec qui signifie aimer. Or l'amour, comme le définit Diotime dans le Banquet de Platon, a ceci de commun a...
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DESCARTES: Savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables...
- Une opinion commune affirme en effet que l'ignorant est plus heureux que celui qui sait. Sophocle affirmait ainsidans Ajax que « ne pas penser est le charme de la vie ». De même l'Ecclésiaste de L'ancien testament déclare que « là où il a beaucoup de sagesse, il a beaucoup de douleurs » Longtemps après( au XIXème siècle), Schopenhauerreprendra le thème en affirmant que le génie, ayant vu la vérité et possédant une vision plus pénétrante et plusclaire du monde, souffrira d'autant plus. - De...
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ÂNE, substantif masculin.
? Donner le coup de pied de l'?ne. Attaquer l?chement quelqu'un qui est hors d'?tat de se d?fendre?: ? 5. Savez-vous pourquoi les hommes sont si impitoyables au suicide manqu?, au suicide truqu?? Ils se vengent, C'est le coup de pied de l'?ne au h?ros vaincu, la hu?e du supporter au champion malheureux. JULIEN GRACQ, Un beau t?n?breux, 1945, page 198. ? B?te, stupide comme un ?ne; ent?t?, t?tu comme un ?ne; m?chant, sournois comme un ?ne; brailler, crier comme un ?ne; ?tre charg? comme...
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Han d'Islande
--Eh bien, dit Spiagudry, remarquez ces profondes déchirures produites par des ongles longs et tranchants sur
le corps de ce malheureux.
Enfin il dit d'un ton sévère, mais calme: Vieillard, soyez véridique. Ayez-vous trouvé des papiers sur cet officier? Aucun, sur mon honneur. Savez-vous si Han d'Islande en a trouvé? Je vous jure par saint Hospice que je l'ignore. Vous l'ignorez? savez-vous où se cache ce Han d'Islande? Il ne se cache jamais, il erre toujours. Soit; mais enfin quelles sont ses retraites? Ce païen, répondit le vieillard à voix basse, a autant de retraites que l'île de Hitteren a de récifs, que l'étoile Sir...
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Corrigé
disponible
Pensez-vous comme Molière que l'essentiel du plaisir théâtral réside dans
l'ignorance de l'intrigue et de son dénouement ?...
Corrigé disponible Pensez-vous comme Molière que l'essentiel du plaisir théâtral réside dans l'ignorance de l'intrigue et de son dénouement ? Très souvent au théâtre, les genres sont codifiés : le spectateur de la comédie sait que cela se finira bien et le spectateur de tragédie sait que cela se finira forcément mal. De plus, très souvent, on retourne au théâtre voir la même pièce. => D’où vient le plaisir du spectateur ? I- Ignorance de l’intrigue en question A- Intérêts • Il est vrai qu’il es...
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Faire voir que la science humaine est nécessairement un mélange de connaissances solidement démontrées et d'ignorances reconnues invincibles ?
poètes, qui parlent à l'imagination, répondent à cette question; mais la philosophie, qui s'adresse à la seule raison etne se rend qu'à l'évidence, avoue que son ignorance est complète sur ce sujet. Troisième partie. — Dans la science qui s'occupe de Dieu nous trouvons également des choses solidementdémontrées et des problèmes insolubles. Ainsi l'existence de Dieu peut être l'objet d'une excellente démonstration,soit par les preuves physiques, c'est-à-dire par la contingence de la matièr...
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Liaisons dangereuses : Lettre 1
L'auteur critique et confirme l'absence de l'éducation au couvent puisque Cécile est dépourvue d'un esprit critique.Elle ne sait pas jugé par elle-même. Le caractère n'est pas formé alors qu'elle atteint l'âge adulte. Sa grande naïvetéet le passage trop brusque à la liberté conduira le personnage à sa perte. La jeune fille est maintenue ignorante detout jusqu'au mariage, dépendante du couvent et de ses parents. Elle sait qu'elle est fiancé mais n'a jamais vu sonprétendant, elle n'a aucun choix...
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L'École des femmes de Molière (résumé & analyse)
Au XVIIe siècle, les jeunes filles devaient accepter le prétendant choisi par leurs parents, quand elles n'étaient pasvouées dès l'enfance à la vie religieuse cloîtrée si leurs parents voulaient réserver tout le patrimoine aux rejetonsmâles.Pour répondre aux violentes attaques dont il fut l'objet, Molière crée le 1er juin 1663 une courte pièce intitulée LaCritique de L'École des femmes. Un vieux célibataire aimant se jouer des cocus décide d'épouser une ignorante afin d'en faire une femme fidèle...
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Suffit-il de se sentir libre pour etre libre
libre arbitre sinon par la démonstration d'un acte sans motif décelable, sans aucune détermination ni intérieure ni extérieure qui puisse en expliquer la production ? Tel est le raisonnement tenu par Lafcadio, un des personnages des Caves du Vatican d'André Gide, qui possédé par l'incertitude de sa liberté, décide de commettre un acte totalement gratuit. Lafcadio se trouve être dans un train, la nuit, et un vieillard être face à lui, ne se doutant pas de l'expérimentation insensée dont il va fai...
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Article de presse: Pie XII : un doux autoritaire
n'est peut-être pas apparue dans toute son ampleur. Elle est pourtant appelée dans un avenir plus ou moins proche à avoird'importantes conséquences, soit pour l'élection des papes, soit pour l'administration générale de l'Eglise. Il est à remarquer, par exemple, que l'élection d'un pape étranger est maintenant possible. Elle ne l'était pratiquement pas en1939. Sur la mémoire de Pie XII pèse un malaise. Posons tout de suite et en clair une question que beaucoup de personnes danstoutes les n...
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L’insuffisance du monde selon Platon
philosophique, mais le fait d’avoir une connaissance efficace et de penser qu’il n’y en a pas d’autres (donc s’étonner de rien). Il y a alors 2 attitudes face au savoir: -l’attitude de l’homme de métier, il agit par expérience, par routine, il a appris à bien manipuler ce qu’il sait faire; -celui qui face au savoir, s’aperçoit que tout n’est pas dit. C’est là que se place l’étonnement : quelque chose qu’on ignore. L’origine de la philosophie commence par une prise de conscience de l’ignorance...
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Les Index Noires
Années ?
disques électriques; mais, dans l'obscurité, son regard possédait une extraordinaire acuité, et sa pupille, largement dilatée, lui permettait de voir au milieu des plus profondes ténèbres. Il fut aussi constant que son cerveau n'avait jamais reçu les impressions du monde extérieur, que nul autre horizon que celui de la houillère ne s'était développé à ses yeux, que l'humanité tout entière avait tenu pour elle dans cette sombre crypte. Savait-elle, cette pauvre fille, qu'il y eût un soleil et des...
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Monsieur Bergeret a Paris
Les Pères, qui possédaient dans le quartier une chapelle et d'immenses immeubles, se gardèrent d'intervenir
dans une affaire électorale.
poésie qui lui est propre, et un idéal de beauté sensible au petit commerce. Joseph Lacrisse ignorait absolument toutes les questions d'édilité et jusqu'aux attributions des Conseils municipaux. Cette ignorance le servait. Son éloquence en était tout affranchie et soulevée. Anselme Raimondin, au contraire, se perdait dans les détails. Il avait pris le pli des affaires, l'habitude de la discussion technique, le goût des chiffres, la manie du dossier. Et, bien qu'il connût son public, il se faisai...
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Van gogh et Mirbeau
2 Introduction Mirbeau, dont le regard scrutateur fut d’une grande acuité, fit de sa passion pour la peinture un acte de foi, de sa critique un sacerdoce. Doté d’un flair quasiment infaillible - Gustave Geffroy parle de «prescience» et Frantz Jourdain d’une «certitude un peu divinatrice» - il pose sur l’art qui l’entoure un regard lucide. S’érigeant en chantre de l’impressionnisme, il souffle dans les trom pettes de...
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Claude LEVI-STRAUSS : Race et histoire
certaines laisseront trace dans l'évolution. Ceci n'est pas le privilège d'une civilisation ou d'une période de l'histoire. Chap. 6 Histoire stationnaire et histoire cumulative Toute observation est relative à la position et aux référents de l'observateur (ethnocentrisme). L'histoire d'une culture nous paraît donc cumulative ou progressive lorsque sesavancées se développent dans un sens comparable au nôtre et sont porteuses de signification et d'intérêts pournous. A l'inverse, elle nous semble...
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Claude LEVI-STRAUSS Race et histoire
Chap. 3 L'ethnocentrismeLa diversité culturelle est un phénomène naturel pourtant rarement considéré comme tel par leshommes : l'attitude la plus courante consiste en un rejet des manières de vivre, de croire ou de penser quinous sont étrangères. Il est à noter que cette posture est probablement réciproque de part et d'autre del'interaction observateur/observé.La notion d'humanité, englobant sans distinction de race ou de civilisation toutes les formes del'espèce humaine, est assez récente et pa...
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mes raisons propres et pas pour les vôtres.
se trouve dansl’espace normal ! Enfait... jepeux même vousapprendre autrechose. Regardez ça ! » Trevize virevolta versl’ordinateur, effleurantlespoignées decommande avecl’aisance etlagrâce d’une longue pratique. Quandsesmains entrèrent encontact aveclescommandes, ilaccueillit avecplaisir leurtiède étreinte. Comme toujours, ilsentit aussitôt unfragment desavolonté propres’épancher versl’extérieur. Il expliqua : « Voicilacarte delaGalaxie établieparl’ordinateur, tellequ’elle existait danssesbanque...
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Explication linéaire princesse de Clèves : « Elle avait ignoré jusqu’alors »
Explication linéaire 7 : Princesse de Clèves : « Elle avait ignoré jusqu’alors » INTRODUCTION : En 1678 est publié de façon anonyme La Princesse de Clèves. Si l’action se passe sous le règne de Henri II, c’est bien la cour fastueuse de son temps, la cour de Louis XIV que peint Mme de Lafayette. Cependant ce n’est pas le cadre historique qui retient l’attention du lecteur mais le récit introspectif et minutieux d’une passion de ses débuts jusqu’à sa fin pessimiste. Ce roman d’analyse inte...
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A-t-on raison d'accuser la technique ?
jamais été aussi élevés qu'aujourd'hui (dans les pays techniquement avancés) et il est évident que ces avantagessont dus au progrès technique. Ainsi, l'idée que la nature (ou que les dieux) nous puniraient parce que nous voulonstransformer l'ordre originel est tout simplement une idée fausse et démentie par l'histoire. De plus, cette supposition serait en quelque sorte insultante vis-à-vis de la nature ou des dieux. Elle supposerait eneffet une nature ou des dieux mesquins. On peut démontrer pa...
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La passion est-elle une erreur ? une faute ? un pêché ?
Dissertations 61 ou l'ambition pourraient être en eux-mêmes plus déraisonnables qu'une grippe, qui n'est pas une erreur mais un fait. C'est pourquoi il paraît nécessaire de se demander si la passion est vraiment une erreur. I - Passion et ignorance a) L'homme en proie à une passion est amené à se comporter partialement à l'égard de lui-même. Il ne prend en compte qu'une partie de ses désirs et sacrifie la plupart d'entre eux sur l'autel...
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HUMANISME & LITTERATURE
------- -- -----· -- · ·- ce qui le concerne lui-même et dans ce qu'il effectue. Les hommes, parce qu'ils sont hommes, trouvaient inté ressant d'étudier des hommes en tant qu'hommes ». Les pionniers : l'humanisme stylistique Quoi qu' i 1 en soit, un.e telle interprétation, qui jette le discrédit sur le Moyen Age, temps d'exil de l'esprit loin de lui-même, a été préparée par ceux-là même qu'on appelait les humanistes. C'est un lieu commun chez eux. d...
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LA MORTE
sombres.Et j'attendis, cramponné au tronc comme un naufragé sur une épave.Quand la nuit fut noire, très noire, je quittai mon refuge et me mis à marcher doucement, à pas lents, à pas sourds,sur cette terre pleine de morts.J'errai longtemps, longtemps, longtemps. Je ne la retrouvais pas. Les bras étendus, les yeux ouverts, heurtant destombes avec mes mains, avec mes pieds, avec mes genoux, avec ma poitrine, avec ma tête elle-même, j'allais sansla trouver. Je touchais, je palpais comme un aveugle...
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MARIVAUX, Pierre Carlet de Chamblain de : sa vie et son oeuvre
précis de l'histoire littéraire et de l'histoire des idées, des articles comme les « Pensées sur différents sujets » ou des journaux comme le Spe ctateur français, dans les quels Marivaux défend et illustre sa conception des devoirs de l'écrivain en laissant deviner toute sa passion pour la littérature. Les premiers succès En 1 717, Mari vaux se marie, et des problèmes maté riels, qu'il semble avoir ignorés jusque-là, se posent sou dain à lui. Lorsqu...
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L'angoisse est-elle liée à l'ignorance ?
Sujet : L'angoisse est-elle liée à l'ignorance ? [L'essence de l'angoisse est à comprendre à partir du péché originel. Avec la connaissance, l'hommea la liberté de choisir. Cette liberté, qui donne un sens à son existence, est aussi source d'angoisse.] La tentation est au sein de l'innocenceAdam et Ève ne peuvent pas comprendre l'interdit divin: «De l'arbre de la connaissance du bien et du mal tune mangeras pas, car, le jour où tu mangeras, tu mourras certainement» (Genèse, 1,2,17), a...
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Un tyran est-il méchant volontairement ?
Dans la morale traditionnelle, Bien et Mal se définissent comme ce qui est conforme ou contraire, à la loi morale. LeBien, c'est le devoir. Dans cette perspective, il est trop clair que l'on peut faire le mal volontairement, c'est-à-direagir sciemment à l'encontre de la loi. Mais, chez PLATON, ces termes sont pris au sens absolu. Le Bien, ce n'est passeulement ce qui est légitime : c'est le Souverain Bien et l'unique réalité, à la fois vérité, splendeur, justice. Et leMal, ce n'est pas seulement...
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Pourquoi Socrate juge qu'un tyran n'est pas méchant volontairement ?
agir sciemment à l'encontre de la loi. Mais, chez PLATON, ces termes sont pris au sens absolu. Le Bien, ce n'est passeulement ce qui est légitime : c'est le Souverain Bien et l'unique réalité, à la fois vérité, splendeur, justice. Et leMal, ce n'est pas seulement l'interdit :: il est mensonge, misère, laideur, il est finalement, néant et absurdité.Ainsi, celui qui a la connaissance du Bien ne peut que s'y porter du mouvement le plus spontané, le plus naturel. Etsi l'on accomplit le mal, c'est en...
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« FAUT-IL DESIRER l'IMPOSSIBLE ? »
Grand qui entend conquérir la totalité de l'Orient et de l'Occident (désir mégalomane), du passionné en général. Onpouvait aussi évoquer la figure de Don juan (cf. Cours sur le désir) : Don juan désire l'impossible sous la forme del'éternel féminin ; ce qu'il aime, c'est la chasse et non la prise ; Don Juan se repaît plus du désir que de sasatisfaction ; seul un objet infini peut raviver sa flamme et entretenir sa soif, de sorte que la séduction du beausexe n'est que la figure particul...
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Sommes nous maitres de nos affections ?
liberté provient de l'ignorance des vraies causes qui la déterminent à son insu : « les hommes se croient librespour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sontdéterminés » ( Ethique , II, 2, Scolie) Ainsi, l'homme a seulement conscience des fins de son action. Or, c'est un préjugé finaliste car il est déterminéà agir comme toutes les choses de l'univers. Cette thèse nous présente donc comme impuissants face à nosaffections, car ignora...
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La conscience comme effet ?
qu'on entende les parties qui composent ce tout, c'est-à-dire les bruits de chaque vague, quoique chacun de cespetits bruits ne se fasse connaître que dans l'assemblage confus de tous les autres ensemble, c'est-à-dire dans cemugissement même, et ne se remarquerait pas si cette vague qui le fait était seule." Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain 2. L'inconscientDe l'inconscient on peut dire qu'il existe parce qu'il se manifeste (au travers des lapsus et des actes manqués) : jepuis ê...
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Philosophie - Antiquité vers Epoque Contemporaine
( ousiai ). Les idées ne peuvent être perçues que par l’intelligence, c’est pourquoi Platon les qualifie d’ « intelligibles » ( noèta ) et soutient qu’il n’y a de connaissance que de l’intelligible, tandis que relativement au sensible, il n’y a pa connaissance, mais seulement opinion ( doxa ). Livre VI de la République ligne coupée en deux sections inégales, l’une correspondant au visible (sensible en général) l’autre...
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Montaigne : chapitre XI du livre III (Essais) - Commentaire
La connaissance des causes appartient seulement à celui qui a la conduite des choses, non à nous qui avons seulement à lessubir, et qui en avant l'usage parfaitement plein, selon notre nature, sans en pénétrer l'origine et la nature profonde. Montaigne veut nous montrer ici que l'homme face a la connaissance des causes reste passif, car la raison humaine estincapable d'atteindre les causes ultimes des choses. Ainsi l'homme croit savoir alors que toute science est impossible.« L'origine et la nat...
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Peut-on résister à la vérité ? Et si oui, pourquoi ?
!' CORRIGÉ24 met en cause notre capacité à éviter le vrai ou à lui résister. La vérité est massivement admise comme une valeur positive, et il paraît surprenant que l'esprit ne soit pas automatiquement fasciné par sa révélation. Peut-on résister à la vérité ? Et si oui, pourquoi ? [I. le quotidien et le mensonge] Je sais bien, et depuis longtemps, que l'expression «le soleil se lève» ou « se couche » ne correspond pas à la...
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Un homme injuste peut-il être heureux ?
dont jouit un tyran : les désirs de celui-ci ne sont jamais empêchés. Mais Socrate rétorque alors à Polos que le tyran ne peut être heureux en ce qu'il ignore où est son vrai bien . Or Socrate affirme ceci parce que la conception du bonheur présentée par le sophiste repose sur une confusion entre le plaisir et le bien : on peut faire ce qui nous plaît sans faire pour autant ce que l'on veut. Car qu'est-ce que vouloir ? Comme on l'a posé avec Aristote, lavolonté nous porte à agir en vue...
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Pourquoi voulons nous savoir ?
de faire des découvertes qui vont lui servir à créer des choses nouvelles car l'Homme découvre des principes physiques universels qui ne sont pas directement perceptibles par ses sens. C'est une motivation à notre "soif" de connaissance. L'homme veut savoir parce que cela dépend de sa condition. La nature ne l'a pourvu d'aucune défense naturelle ni d'aucun outil naturel c'est pour cela qu'il va chercher à s'en fabriquer, d'où l'apparition de la technique. Et le fait est qu'il a des ma...
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Faut-il considérer le corps comme le malheur de la conscience ?
les barreaux de la prison ») — et qui échoue totalement puisqu'il ne débouche que sur l'ignorance (« [l'âme] sevautrait dans une ignorance absolue »). Un mode véritable de connaître, qui exclut le corps, où l'âme,autonome, agit « par ses propres moyens », et « à travers elle-même ». L'immatérialité de l'âme suppose satransparence. Se regardant, elle est claire à elle-même, sans avoir dès lors à souffrir de l'opacité du corps, quiobscurcit inévitablement toute connaissance.Cette opposition...
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LA SCIENCE DEVANT LES IDÉES DE DESTIN ET DE HASARD ?
de coups les conditions variables avec chaque expérience (position de la pièce au départ, angle avec le sol àl'arrivée) s'annulent et le pourcentage des résultats ne dépend plus que de ce qui est constant dans toutes lesexpériences, à savoir le nombre de faces de la pièce. Au jeu de pile ou face j'ai une probabilité de 1 /2 de gagner (laprobabilité étant par définition le rapport du nombre de cas « favorables » au nombre de cas « possibles »). Cedéterminisme statistique ne serait pas obse...
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Aristote: La philosophie commence avec l'étonnement
1. Aristote commence par démontrer que l'étonnement et la reconnaissance de son ignorance constituent la basemême de la philosophie. « Ce fut l'étonnement qui poussa […] les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. » « […] s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance » Pour Aristote la philosophie s'explique donc par un étonnement qui cache et qui est du à une ignorancecertaine ; les philosophes poursuivraient finalement, en faisant de la philosophie, le but de l...