1012 résultats pour "disaient"
-
À cette réflexion, Gandalf se redressa
davantage de savoir et de sagesse que vous ne l’imaginez. » « Quelle est donc cette sagesse ? » demanda Gandalf. « Elle est suffisante pour percevoir qu’il est deux folies à éviter. L’usage de cet objet est dangereux. À l’heure présente, l’en voyer aux mains d’un Semi -Homme sans intelligence dans le pays de l’ennemi lui - même, comme vous l’avez fait, vous et ce fils à moi, est pure folie. » « Et le Seigneur Denethor, qu’aurait -il fait ? » « Ni l’une ni l’autre de ces deux ch...
-
Candide, Voltaire - Chapitre 19
maître devenu son ami intime ; mais le plaisir de lui être utile l'emporta sur la douleur de le quitter. Ils s'embrassèrent en versantdes larmes : Candide lui recommanda de ne point oublier la bonne vieille. Cacambo partit dès le jour même : c'était un très bonhomme que ce Cacambo. Candide resta encore quelque temps à Surinam, et attendit qu'un autre patron voulût le mener en Italie lui et les deux moutons quilui restaient. Il prit des domestiques, et acheta tout ce qui lui était nécessaire pou...
-
Le mot "objection" dans l'oeuvre de DESCARTES
MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS, Axiomes ou Notions communes, PROPOSITION PREMIERE. Et ce syllogisme est le même dont je me suis servi en ma réponse au sixième article de ces objections ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION VIIe, REPONSE. S'il y a une idée de Dieu (comme il est manifeste qu'il y en a une), toute cette objection est renversée ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION XIIe, REPO...
-
Présentation de Jean de La Fontaine + Anthologie de textes
Tout l'été,Se trouva fort dépourvueQuand la bise fut venue :Pas un seul petit morceauDe mouche ou de vermisseau.Elle alla crier famineChez la Fourmi sa voisine,La priant de lui prêterQuelque grain pour subsisterJusqu'à la saison nouvelle."Je vous paierai, lui dit-elle,Avant l'Oût, foi d'animal,Intérêt et principal. "La Fourmi n'est pas prêteuse :C'est là son moindre défaut.Que faisiez-vous au temps chaud ?Dit-elle à cette emprunteuse.- Nuit et jour à tout venantJe chantais, ne vous déplaise.- Vo...
-
Fiche de lecture : Les Femmes Savantes
études et de son admiration pour Trissotin,un poète et artiste trés important pour Philaminte. Elle annonce qu’elle a choisi Trissotincomme futur époux d‘Henriette. Chrysale ne sait plus quoi répondre. Il prend alors la ferme résolution de ne plus se laisser dominer par sa femme. Acte 3 Trissotin vante son soi -disant art devant Philominte ,Bélise,Armande et Henriette . Henriette veut s'écarter, mais Philaminte la retient tandis que Trissotin entame la lecture de s...
-
Le mot "volonté" de l'oeuvre de DESCARTES
LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XIII, De la lumière. Et pour cela il faut savoir que lorsque je dis qu'un corps tend vers quelque côté, je ne veux pas pour cela qu'on s'imagine qu'il aiten soi une pensée ou une volonté qui l'y porte, mais seulement qu'il est disposé à se mouvoir vers là, soit que véritablement il s'ymeuve, soit plutôt que quelque autre corps l'en empêche ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS, RAISONS QUI...
-
Définition du terme:
CUL, substantif masculin.
qui met nos saintes écritures cul par-dessus tête, sous prétexte de les mieux entendre ainsi (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, La Rôtisserie de la Reine Pédauque 1893, page 74 ). Tout allait cul par dessus tête (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1925, page 88 ). · Le cul entre deux chaises/selles (s'asseoir, être, se trouver,...). Dans une situation indécise. J'ai écrit aux Bichons que je dînerais avec eux (...). Mais lesdits Bichons peuvent avoir un engagement? Dans ce cas-là,...
-
Le terme "dessein" dans l'oeuvre de DESCARTES
mathématiques, et voyant qu'encore que leurs objets soient différents, elles ne laissent pas de s'accorder toutes, en ce qu'elles n'yconsidèrent autre chose que les divers rapports ou proportions qui s'y trouvent, je pensai qu'il valait mieux que j'examinasseseulement ces proportions en général, et sans les supposer que dans les sujets qui serviraient à m'en rendre la connaissance plusaisée ; DISCOURS DE LA METHODE, Troisième partie. Non que je désapprouvasse les lois qui, pour remédier à l'...
-
-
Définition du terme:
COURONNE, substantif féminin.
En disant ces paroles, il posa sur ma tête la couronne de laurier (STÉPHANIE FÉLICITÉ DUCREST DE SAINT-AUBIN, COMTESSE DE GENLIS, Les Chevaliers du Cygne, tome 2, 1795, page 229 ). SYNTAXE : Couronne civique. Couronne de chêne vert offerte à celui qui, dans un combat, avait sauvé la vie d'un citoyen. Quand par le salut de quelque frère il a droit à la couronne civique (...) qu'il s'asseoie alors parmi les conquérants, et qu'il attende avec confiance le prix de sa valeur (SAINT- MARTIN, Homme dés...
-
Dictionnaire en ligne:
DONNÉ, -ÉE, participe passé, adjectif et substantif.
retrouver en face d'une édition des oeuvres de Joubert assumée cette fois par Champion... CHARLES DU BOS, Journal, 1924, page 136. III.— Emploi comme substantif. A.— Substantif masculin singulier (avec valeur de neutre) Donné. " Ce qui est immédiatement présenté à l'esprit avant que celui-ci y applique ses procédés d'élaboration " (Vocabulaire technique et critique de la philosophie (ANDRÉ LALANDE)). Synonyme : donnée (voir ce mot C). Le donné s'oppose au construit (LE VOCABULAIRE INTELLECTUEL...
-
Dictionnaire en ligne:
DONNER, verbe.
son coeur à quelqu'un. Donne toute ta tendresse à ton oncle Dufour, il en est digne (RENÉ-CHARLES GUILBERT DE PIXÉRÉCOURT. Coelina ou l'Enfant du mystère, 1801, I, 2, page 7 ). Je serais bien attrapé si elle me prenait au mot et me donnait son coeur (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Lucien Leuwen, tome 3, 1835, page 284) : Ø 3. Elle pourrait m'abandonner tout son être et même me donner son coeur sans m'arracher à ce désespoir qui grandit à mesure que je l'approche. JOE BOUSQUET, Traduit du silence,...
-
Dictionnaire en ligne:
DONNANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
de la Justice? (PAUL CLAUDEL, L'Annonce faite à Marie, 1912, page 18) : Ø 2. — Je mangerais bien mon bonbon... Mais je m'en passerai, tiens, je te donne mon bonbon, prends-le, c'est pour toi. Et, sournoisement, elle guigne le bon effet de sa générosité. LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904. page 221. Donner pour. Le duc lui donna pour étrenne autant de napoléons que Lairel espérait de francs (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Lamiel, 1842, page 151 ). Donner en. À l'époque du jour de l'an, il donna en...
-
Dictionnaire en ligne:
DONNE, substantif féminin.
de la Justice? (PAUL CLAUDEL, L'Annonce faite à Marie, 1912, page 18) : Ø 2. — Je mangerais bien mon bonbon... Mais je m'en passerai, tiens, je te donne mon bonbon, prends-le, c'est pour toi. Et, sournoisement, elle guigne le bon effet de sa générosité. LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904. page 221. Donner pour. Le duc lui donna pour étrenne autant de napoléons que Lairel espérait de francs (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Lamiel, 1842, page 151 ). Donner en. À l'époque du jour de l'an, il donna en...
-
Dictionnaire en ligne:
DONNÉE, substantif féminin.
quelqu'un ait quelque chose. 1. Céder gratuitement et volontairement la propriété d'une chose. a) DROIT. Faire une donation. La femme (...) ne peut donner, aliéner, hypothéquer, acquérir, à titre gratuit ou onéreux, sans le concours du mari (Code civil des Français (ou Code Napoléon) 1804, article 217, page 41 ). La reine d'Angleterre venait précisément de vous donner les biens de Jane Talbot (VICTOR HUGO, Marie Tudor, 1833, I, 6, page 53) : Ø 1. — Avant tout, dit le père de Cécile à Schwab, com...
-
César-Preisträger.
1976 Philippe Noiret Le Vieux fusil Das alte Gewehr 1977 Michel Galabru Le Juge et l'assassin Der Richter und der Mörder 1978 Jean Rochefort Le Crabe-tambour Der Haudegen 1979 Michel Serrault La Cage aux folles Ein Käfig voller Narren 1980 Claude Brasseur La Guerre des polices Der Polizeikrieg 1981 Gérard Depardieu Le Dernier métro Die letzte Metro 1982 Michel Serrault Garde à vue Das Verhör 1983 Philippe Léotard La Balance Der Verrat 1984 Coluche Tchao, pantin! Am Rande der Nacht 1985 Alain Del...
-
Que signifie l'expression: mon corps ?
LE MONDE, L'HOMME, DIEU 277 " mère possessives "• par exemple -qui nous aideront à pren dre une conscience plus nette de la diversité des sens du " possessif » mon. A. Est dite " possessive» la mère qui, inconsciemment et sous le couvert de la tendresse, tend à faire de son enfant le moyen de satisfaire ses propres besoins affectifs, le considé rant en somme comme sa chose. Dans ce cas, le " mon » de " mon enfant » présente à peu...
-
-
CASANOVA : Histoire de ma vie
ger à me dire son nom, je lui dis le mien en me qualifiant de secrétaire du cardinal Acquaviva. - Je m'appelle, me dit-il, Sancio Pico, je suis castillan, et provéditeur de l'arméedes S.M.e., dont le comte de Gages a le commandement sous les ordres du généralissime duc de Modène. Ayant admiré l'appétit avec lequel j'ai mangé tout ce qu'on m'a servi, il me demanda si j'avais dîné ; et il me parut content quand je lui ai...
-
La scène est un lieu physique. Antonin Artaud
«Le dialogue- chose écrite et parlée -n'appartient pas spécifiquement à la scène, il appartient au livre; et la preuve, c'est que l'on réserve dans les manuels d'histoire littéraire une place au théâtre considéré comme une branche accessoire de l'histoire au langage articulé. » Un autre langage est donc à inventer pour la scène qui ne soit pas seulement le langage des mots et qu'Artaud définit ainsi : «Je dis que la scène est un lieu physiqu...
-
Jean-Michel Ribes Tragédie, dans Théâtre sans animaux - Sujet non corrigé
THÉÂTRE • SUJET 1 LOUISE. - C'est bien pour ça que je ne te demande pas de lui dire «merci», là d'accord, «merci» ça pourrait avoir un petit côté hypocrite surtout si tu t'es beaucoup ennuyé, mais« bravo», franchement! [ ... ] 30 JEAN-CLAUDE. -Si tu dois continuer, dis-le-moi tout de suite, parce que je te préviens, avec toi ce ne sera pas comme avec Simone, je sors, je fous le camp de ce théâtre et je ne reviens pas, tu...
-
Commentaire Composé : Samuel Beckett, En attendant Godot, 1953, Acte II
ne sais pas ». Un Estragon donc, incapable de répondre aux questions posées par un Vladimir anxieux : « Où as-tuété ? Je t'ai cru parti pour toujours » qui rentre crédulement dans la fantaisie de son camarade et, n'en pouvantdéjà plus du retour de l'ennui et l'attente, pense triomphalement que Godot arrive enfin ! Il passe d'un étatdysphorique à un état euphorique : « C'est Godot ! enfin ! » ;« Il embrasse Estragon avec effusion » ; «Gogo ! c'estGodot ! Nous sommes sauvés ! Allons à sa re...
-
Monsieur Parent
--Mais quelques-unes?
Mais, au contraire, c'est à cause de leur métier qu'elles sont propres. Oh! fi! Quand on songe que la veille elles faisaient ça avec un autre! C'est ignoble! Ce n'est pas plus ignoble que de boire dans ce verre où a bu je ne sais qui, ce matin, et qu'on a bien moins lavé, sois-en certaine, que.... Oh! tais-toi, tu me révoltes.... Mais alors pourquoi me demandes-tu si j'ai eu des maîtresses? Dis donc, tes maîtresses, c'étaient des filles, toutes?... Toutes les cent?... Mais non, mais non.....
-
George SAND, La Petite Fadette
Créteil ventre , et pour ma part, je n'ai jamais ajouté foi entière à tous ces accidents- là, non plus que je n' accorde grande croyance à ce qu'on disait d'elle, qu'elle pouvait faire passer le lait d'une bonne vache dans le corps d'une 15 mauvaise , tant vieille et mal nourrie fût-elle. Mais pour ce qui est des bons remèdes qu'elle connais sait et qu'elle appliquait au refro idissement du corps ; pour les emplâtres souverains qu'elle mettait sur l...
-
hypothèse.
E. lA SCIENCE DES FORMES 1. LE PROGRAMME IDÉAL D'UNE SCIENCE DES FORMES [SOCRATE] Mais dis-moi, Zénon, ne penses-tu pas qu'il y a une Forme en soi de la Ressemblance, et qu'à une telle Forme s'en oppose une autre qui lui est contraire : l'essence du Dissemblable? et qu'à ces deux êtres, toi, moi et tout le reste que nous appelons Multiple, nous avons participation ? et que ce qui participe au Sem blable devient, de ce fait et dan...
-
Obéir me dégage-t-il de toute responsabilité ?
individualité par les actes que je fais : ‘Dis-moi comment tu agis, je te dirais qui tu es'. Ainsi, l'homme qui agit, maisne s'approprie pas ses actions en disant qu'il n'a fait qu'obéir, se déshumanise lui-même. Il s'ôte lui-même la libertéet se considère comme une machine. En effet, une machine n'a pas le choix : on appuis sur un bouton et elle réaliseimmédiatement ce que nous lui avons demandé ; et ceci, car elle n'a pas de conscience. L'homme qui sedéresponsabilise n'est donc plus un...
-
-
Acte I, scène 1 - Le début de Dom Juan: éloge du tabac par Sganarelle - Molière
Tout d'abord, il fait un éloge du tabac, lequel a un rapport à la tabatière qu'il tient à la main, mais n'en a aucunavec les renseignements que Gusman attend de lui. Cette partie s'étend jusqu'à la phrase par laquelle il faitsemblant de prendre conscience de l'impatience rentrée de Gusman : «Mais c'est assez de cette matière. Reprenons un peu notre discours.» Il paraphrase alors le discours que Gusman vient de lui tenir, ce qui est, pour l'auteur, une manière habiled'informer le spectate...
-
sujet d'invention
Je montais dans ma chambre pensant au cri que nous avions entendu dans la forêt je ne voulais pas que Maria soit plus effrayer que elle ne l’est d éjà j’y retournerai, oui cela est certain, mais cette fois ci sans Maria. Je ne l’avais jamais vu dans un tel état. Sur ces derni ère pens ées je m’endormie. Le lendemain matin, à l’aube je me r éveillai, fis mon sac et pr épare toute mes affaires pour cette « balade » en for êt. Je descendis les escaliers a pas de souris en essayent...
-
Faut-il toujours lever les masques ?
que par aucun des autres sens. Tout homme peut voir ; mais il est donné à très peu d'hommes de savoir rectifierles erreurs qu'ils commettent par les yeux. On voit aisément ce qu'un homme paraît être, mais non ce qu'il estréellement ; et ce petit nombre d'esprits pénétrants n'ose contredire la multitude, qui d'ailleurs a pour elle l'éclatet la force du gouvernement. Or, quand il s'agit de juger l'intérieur des hommes, et surtout celui des princes,comme on ne peut avoir recours aux tribunaux, il n...
-
Le beau n'est pas l'agréable d'E. KANT
culier. Cela reviendrait à dire qu'il n'y a point de goût, c'est-à-dire qu'il n'y a point de jugement esthétique qui puisse légitimement réclamer l'assentiment universel. Emmanuel KANT, Critique de la/acuité de juger, (1790), § 7, in Analytique du beau, trad J. Bami revue par O. Hansen-1...j!Jve, coll. «Profil Textes philosophiques», Hatier,1983, p. 65. POUR MIEUX COMPRENDRE LE TEX E Dire qu'un objet est beau, c'est exprimer un jugemen...
-
L'homme Qui Rit
Le docteur, après une pause, ajouta;
La voilà qui vient.
\24Cette nuit, nous sonderons. \24Pour sonder, il faut s'arrêter, et tu ne pourras. \24Pourquoi? \24Parce que le vent. \24Nous essaierons. \24La bourrasque est une épée aux reins. \24Nous sonderons, seigneur docteur. \24Tu ne pourras pas seulement mettre côté à travers. \24Foi en Dieu. \24Prudence dans les paroles. Ne prononce pas légèrement le nom irritable. \24Je sonderai, vous dis-je. \24Sois modeste. Tout à l'heure tu vas être souffleté par le vent. \24Je veux dire que je tâcherai de sonder....
-
Historique de têtu, adjectif.
XVIII e têtu Cela n’était pas difficile à l’égard de Bertrand, mais Georget est un-peu têtu … — Nicolas Restif de La Bretonne , la Paysane pervertie XIX e Elle aurait tenu tête au têtu ! — Jules Verne , Kéraban-le-Têtu , vol. I Eh bien, oui, tout simplement il avait fait son têtu (comme Sylvestre disait jadis), et c’était tout. — Pierre Loti , Pêcheur d’Islande Je suis têtu , je ne suis pas Breton pour rien, et je n’ai pas encore jeté ma langue aux chiens. — Émile Gaboriau , l’A...
-
CALIGULA
Eh bien, parle-nous de ta femme.
SCÈNE VI Mucius faitmine deselever. CAESONIA, aimablement . Oh ! Mucius, jereprendrais biendecet excellent vin. Mucius,dompté, lasert ensilence. Moment degêne. Lessièges craquent. Ledialogue qui suit estunpeu compassé. CAESONIA Eh bien ! Cherea. Situ me disais maintenant pourquoivousvousbattiez toutàl'heure ? CHEREA,froidement . Tout estvenu, chère Caesonia, deceque nous discutions surlepoint desavoir sila poésie doitêtre meurtrière ounon. CAESONIA C'est fortintéressant...
-
Montrez comment l'auteur réussit à intéresser le spec-tateur sans l'attacher à une action dramatique déterminée, et dites quelle poésie originale se dégage du dialogue et des mots eux-mêmes.
BECKETT VLADIMIR. ,- Elles bruissent. ESTRAGON. - Elles murmurent. Silence VLADIMIR. - Que disent-elles ? ESTRAGON. - Elles parlent de leur vie. VLADIMIR. - Il ne leur suffit pas d'avoir vécu. ESTRAGON. - Il faut qu'elles en parlent. VLADIMIR. - Il ne leur suffit pas d'être mortes. ESTRAGON. - Ce n'est pas assez. Silence VLADIMIR. - Ça fait comme un bruit de plumes. ESTRAGON. - De feuilles. VLADIMIR. - De cendres. ESTRAGON. - De feuilles. Long si...
-
-
Apprentissage et Intelligence
Les exercices que l'on peut proposer aux jeunes enfants font intervenir toutes sortes de capacités. Dans ce jeu, qui est extrait d'un livre destiné à l'apprentissage du calcul, l'enfant est invité à regarder la première image de chaque série. Il doit ensuite la cacher avant d'entourer le dessin qui est identique à cette image. Dans cet exercice, c'est la mémoire visuelle qui est avant tout sollicitée. De façon générale, les exercices que l'on propose aux enfants...
-
berenice 1 et 2
Lorsqu'il vient à la reine expliquer son amour. De son appartement cette porte est prochaine, Et cette autre conduit dans celui de la reine. Va chez elle : dis-lui qu'importun à regret J'ose lui demander un entretien secret. ARSACE Vous, Seigneur, importun ? Vous, cet ami fidèle Qu'un soin si généreux intéresse pour elle ? Vous, cet Antiochus, son amant autrefois ? Vous, que l'Orient compte entre ses plus grands rois ? Quoi ? Déjà de Titus épouse en espérance, Ce rang entre elle et vous met-il...
-
Peut-on nous reprocher une faute de goût ?
Conclusion Le goût, capacité de sentir des saveurs, semble largement déterminé par la culture, Rousseau le notait déjà. Onpeut cependant, avec Kant, introduire une distinction entre deux usages du goût : Le goût qui différencie les saveurs (par exemple : est-ce amer ou sucré ?) ; dans ce cas, selon Kant, « le goûtpeut permettre un accord général sur la désignation à donner à certaines matières » (Anthropologie du point de vuepragmatique, Vrin, p. 100). Cet « accord général » pourrait être in...
-
Tout ce qui est vrai doit-il être prouvé?
dynamique. Elle « instruit la raison » car la raison ne s'apparaît à elle même telle qu'elle est et telle qu'elle devient,que dans son activité réelle, actuelle, qui est l'activité scientifique. Le problème est alors de savoir quellephilosophie de la connaissance la science peut suggérer. A l'époque où écrit Bachelard les avis divergent. ÉmileMeyerson pense que la science accrédite avant tout un réalisme : « Les concepts créés par la science tels l'atome,la masse ou l'énergie... son...
-
PLATON: Tous au fond de la Caverne !
nous incline à la croire sans réserve. Elle n'est, en réalité, qu'une « représentation », un « simulacre » de la vérité.Les hommes sont, comme ces prisonniers, contraints par cette nature illusoire à ne voir que « les ombres qui se projettent, sous l'effet du feu, sur la paroi de la grotte en face d'eux ». Les ombres projetées sur la paroi de la caverne symbolisent les objets du monde sensible, simples copies des objets vrais. La caverne est le symbole denotre nature corporelle, obscure et sou...
-
Autobiographie, chapitre dix de Jacques Roubaud (fiche de lecture)
1932), publiés à Paris chez Gallimard en 1977. En 3 17 paragraphes numérotés, qui corres pondent à la pagination de « cahiers » ma nuscrits, mais coupent dans le livre l'unité tradi tionnelle du texte, voire de la phrase, en leur milieu, jacques Roubaud compose une ironique autobiographie impossible des dix-huit années qui précédèrent sa naissance. La variété fonmelle, la multiplicité des plans de lecture -le lecteur étant réveillé parfois p...
-
Plaidoyer de l'avocat l'étranger de Camus
L'après-midi, les grands ventilateurs brassaient toujours l'air épais de la salle et les petits éventails multicolores des jurés s'agitaient tous dans le même sens. La plaidoirie de mon avocat me semblait ne devoir jamais finir. À un moment donné, cependant, je l'ai écouté parce qu'il disait : « Il est vrai que j'ai tué. » Puis il a continué sur ce ton, disant « je » chaque fois qu'il parlait de moi. J'étais très étonné. Je me suis penché vers un gendarme et je lui ai demandé pourquoi. Il m'a di...
-
Victor HUGO, L'Homme qui rit: Gwynplaine à la chambre des Lords
lui a mis au cœur un cloaque de colère et de douleur, et sur la face un masque de contentement. Où s'était posé le doigt de Dieu, s'est appuyée la griffe du roi. Monstrueuse superposition . Évêques, pairs et princes, le peuple c'est le souffrant profond qui rit à la surface. Mylords, je vous le dis, le peuple, c'est moi. Aujourd'hui vous l'opprimez, aujourd'hui vous me huez. Mais l'avenir, c'est le dégel sombre. Ce qui était pierre devient flot...
-
-
LE ROMAN AU XIXe siècle
i056 LE NATURALISME. Il sc disait romantique, et il l'était par son éducation, par ses admirations littéraires: Hugo était son Dieu. Il avait des préjugés, des manies de romantique échevelé : cet excellent homme pro fessait candidement, avec une féroce truculence de paroles, la haine du bourgeois, de la vie et de la morale bourgeoises; il avait soif d'étrangeté, d'énormité, d'exotisme. On le sent tout voisin de . Gautier et de Baudelaire. Pu...
-
Le subconscient
Communiquez avec votre subconscient, parlez avec lui, c'est déjà réaliser un énorme changement dans sa vie. C'est soudainement comprendre que nous ne sommes pas seul au monde, que dans les instants de solitude, il est là, à nos côtés, il nous est si proche que nous ne savons même pas qu'il est là, qu'il veille comme une mère poule sur son poussin ! Lorsque j'étais incarcéré, j'ai réalisé, ô combien il était si proche de moi ! J'ai réalisé comment il me consolait, et ce, depuis t...
-
Électre (Acte II, scène 8) - Giraudoux
présenté comme un être ordinaire, remarquable par ses défauts physiques ou moraux, son tic (le petit doigt levé),voire ses tares (la barbe rebelle, le bégaiement). Comme si la démythification ne suffisait pas, Clytemnestre y jointla désacralisation. En faisant immoler « le bélier le plus bouclé », elle immole la virilité et le pouvoir d'Agamemnon.Avouant qu'elle s'est emparée du sceptre royal et qu'elle a occupé sa place sur le trône, elle exprime clairement ladépossession de sa souveraineté. Un...
-
story
journée 1) J'ai casé le bras de se maudis Jeff...il le méritait donc pas grave 2) J'ai commis un vol à l'étalage... ça c'est pas de ma faute par contre ma mère me donne plus d'argent de poche 3) J'ai casé le vélo du voisin.... Je lui ai rendu service il était hideux à en mourir J'aurais pu rester des heures et des heures à me remémorer mes bêtises mais madame me coupa de mes pensées -pourquoi souris tu bêtement comme ça t'es fière de toi ? 3 /20 en math c'est inadmissible !!! Tu peux...
-
peut on apprendre de nos erreurs ?
faudrait-il déterminer de quel enseignement il pourrait bien s'agir ; en d'autres termes, la question également se pose de savoir ce que nous pouvons bien apprendre de nos erreurs, quand nous en apprenons quelque chose. L'erreur est humaine : tous nous pouvons nous tromper. Mais si l'expérience la plus quotidienne nous montre que nul n'est infaillible, elle atteste aussi qu'il ne suffit pas d'avoir été dans le faux pour retrouver comme par magie le chemin de la vérité. Car qui l'erreur ins...
-
L'homme est-il un être naturellement sociable ?
«L'homme est un animal politique.» Aristote, Les Politiques (Ive siècle avantJ.-C.). • La célèbre formule d'Aristote va plus loin que la simple affirmation d'unesociabilité de l'homme. Il ne suffit pas de dire que l'homme aime la compagniede ses semblables, ou qu'il en a besoin pour repousser les bêtes sauvages.Pour Aristote, l'organisation en «cité» (État) est le te/os de l'homme, son butnaturel. C'est pourquoi Aristote va jusqu'à dire que la cité est «antérieure à lafamille et à chacun d...
-
Les hommes sont-ils naturellement sociables ?
«L'homme est un animal politique.» Aristote, Les Politiques (Ive siècle avantJ.-C.). • La célèbre formule d'Aristote va plus loin que la simple affirmation d'unesociabilité de l'homme. Il ne suffit pas de dire que l'homme aime la compagniede ses semblables, ou qu'il en a besoin pour repousser les bêtes sauvages.Pour Aristote, l'organisation en «cité» (État) est le te/os de l'homme, son butnaturel. C'est pourquoi Aristote va jusqu'à dire que la cité est «antérieure à lafamille et à chacun d...
-
Définition:
AUTOMATE, adjectif et substantif.
1. Substantif. Personne qui agit m?caniquement, soit d'une mani?re inconsciente, soit sous l'impulsion d'une volont? ext?rieure?: ? 4. Dans cette vie commune o? tout est r?gl? par pr?vision, o? le cerveau, taill? comme un jardin ? la fran?aise, voit ?brancher toute id?e qui sort de la r?gularit? d'une harmonie pr?con?ue, l'homme dispara?t et devient, pour ainsi dire, un automate dont les ressorts mont?s d'avance le font fonctionner sans qu'il ait conscience de soi. MAXIME DU CAMP, En Hollande...
-
-
ARISTOTE: Chacun peut-il avoir sa vérité ?
136 LA VÉRITÉ • connaissance sensible : ce sont les enseignements que nous délivrent les cinq sens : l'ouïe, 1' odorat, le goût, la vue et le toucher. On affirme en général que cette connaissance est trompeuse, parce qu'elle varie selon les moments et les individus (un bâton dans l'eau apparaît courbe, alors qu'il est droit). Une des originalités du texte consiste à s'appuyer sur elle pour montrer qu'elle délivre à tous la même vérité. • Intér...
-
La Suggestibilite
.
D.Comment cette conviction vous est-elle venue? R.(Embarras) D.D'où vient qu'ayant cette conviction vous avez fait des lignes inégales? R.Parce qu'il y avait des lignes un peu moins épaisses; c'est peut-être ce qui les faisait paraître moins longues. D.Ma parole influait-elle sur vous? R.Oui. D.Avez-vous cru réellement que les lignes étaient tantôt plus grandes, tantôt plus courtes? R.Dès le début, j'ai cru: mais vers le milieu, je me suis aperçu que pour quelques-unes elles étaient plus...