7106 résultats pour "natura"
-
L'homme a-t-il besoin d'être dominé ?
d'autre part comme celui qui est « un instrument en vue de l'action », la différence entre l'esclave etl'outil étant alors que le premier est un instrument animé.La question posée est de savoir si l'esclavage est « par nature » ou « contre nature ». Aristote répondque l'esclavage est naturel, en ce sens qu'il est raisonnable (« la raison le montre... ») et juste — lajustice se définissant pour Aristote non comme le respect de droits individuels, mais comme une justerépartition des fonctions à l'...
-
Peut-on n'obéir à aucune loi ?
préserve les intérêts individuels et limite la liberté entendue comme l'expression sauvage de l'instinct. Troisième partie : Alors, quelle loi ? On comprend donc que n'obéir à aucune loi est difficile à l'échelle collective, il vaut donc mieux réfléchir à quellesorte de loi : « L'impulsion du seul appétit est esclave, et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. »,Rousseau. D'ailleurs, la loi n'est pas seulement système institutionnel, elle est aussi la norme à laquelle on soumetn...
- Texte de Freud extrait de Malaise dans la civilisation: Le progrès technique et le travail
-
Suffit-il de changer pour avoir une histoire ?
éléments d'explication Dans le Discours sur l'inégalité, Rousseau fait l'hypothèse d'un état de nature dans lequel l'homme aurait vécu avantl'institution de la société. Cette hypothèse doit lui permettre de mieux comprendre l'état présent, celui de l'hommecivilisé et malheureux.L'homme naturel selon Rousseau est presque un animal : « un animal moins fort que les uns, moins agile que lesautres, mais à tout prendre organisé le plus avantageusement de tous ». Il n'est pourtant pas totalement un ani...
-
David HUME: Faiblesse de l'homme et sociabilité
efficace des moyens de chacun. La faiblesse de l'homme est-elle la cause ou la conséquence de l'organisation sociale ? Si on peut observer d'un côté que les individus sont en effet incapables par nature de subvenir par eux-mêmes àtous leurs besoins et de l'autre que la vie sociale en tant qu'elle est organisée en vue essentiellement d'assurer àchacun les moyens de vivre, on peut se demander lequel de ses deux faits est la cause de l'autre. L'homme est-ilfaible parce qu'il vit en société ou bien...
-
La maîtrise du feu relève-t-elle de la culture ?
Il est possible d'aller encore plus loin en reprenant la conception hégélienne de la culture pour montrer à quel point la maîtrise du feu en faitcomplètement partie. Pour Hegel, l'homme imprime sa marque au monde parson activité, sans se satisfaire de l'immédiatement donné. Ainsi, la culture estpour lui un processus historique au cours duquel l'homme apprend à connaîtreet à dominer la réalité, ce qui semble s'être passé dans le cas ducheminement qui a mené à la maîtrise du feu. Ce mou...
-
« se sentir libre» et « être libre »
++ +4+••+•++•+++++•+•++••• REPÉRER,LÉ MOUVEMENT,DUTÊXTE' ' ' La logique du texte est celle de la réfutation : contrairement à la logique démonstrative où l'on affirme une idée que l'on explique ensuite, Nietzsche énonce d'abord l'idée qu'il entend critiquer (nous nous croyons libres lorsque nous ne sentons pas de dépendance), puis le grief (c'est un sophisme). Il explique alors cette critique (par l'idée d'habitude) pour for mu...
-
Ne sommes-nous justes que par intérêt ?
Dans ce passage de La République, Glaucon, ami de Socrate prend la parole pour tenter de définir la justice. ContreThrasymaque qui vient de soutenir que la justice est naturelle et se confond avec la loi du plus fort, Glaucon pense,au contraire, que la justice résulte d'une convention. « Glaucon : - Ecoute ce que je me suis chargé d'exposer d'abord, c'est-à-dire quelle est la nature etl'origine de la justice.On dit que, suivant la nature, commettre l'injustice est un bien, la subir un mal, mais...
-
- Cours le liberalisme
-
Jean-Baptiste Chardin
d'une poire, entre tel profil humain et tel meuble, rappels non encore discernés, toujours nouveaux. Cependant samatière est, en général, plutôt ténue, d'une gamme unie, bien que riche en dégradés. C'est au moyen de légèreshachures et de menus empâtements, rares à cette époque, de traits fort déliés mais peu appuyés, souventestompés au contraire, qu'il crée ses accords harmoniques les plus délicats, avec une grâce qui n'exclut jamais lafermeté et la précision. Et sur les teintes et les d...
-
L'art est-il étranger à la morale ?
qu'une œuvre d'art est belle c'est parce qu'elle participe de la beauté. Or telle est bien la thèse que développePlaton dans le Phèdre notamment. Or qu'est-ce que cela signifie ? La Beauté est une idée au sens plein du terme c'est-à-dire qu'elle a une existence séparée du monde des hommes, elle vit dans un monde des formes ou des idées,donc intelligible. Pour qu'une chose soit belle il faut donc nécessairement que l'objet en question puisse nousrenvoyer à cette idée. Il n'y a pas iden...
-
L'homme est-il capable de rendre le monde meilleur ?
L'âme humaine est définitivement corrompuPour le christianisme, il n'existe aucun salut ici-bas. Le péché originel a fait de l'homme un être déchu. Il n'estdonc pas surprenant que le mal l'emporte sur le bien. Ce n'est qu'à la fin des temps, à l'heure du jugementdernier, du retour de Dieu parmi les hommes, que le monde sera enfin à l'image de son Créateur, c'est-à-direparfait. Rêver d'une humanité éclairée est une pure utopieLes philosophes des Lumières, qui avaient une fois indéfectible dans le...
- nouvelle heloise
-
Historique de intuitif, adjectif
Étymologie
De intuit(ion) et -if ; du latin médiéval intuitio, 'action de se représenter par la
pensée' ; du latin classique intuitus signifiant 'représenté par la pensée',
participe passé de intueri, 'se représenter par la pensée'.
Du jugement, et de la connoissance intuïtive . — Jean-Baptiste Robinet , De la nature XIX e intuitif La scolastique avait admis, comme Locke, l’évidence intuitive et l’évidence démonstrative… — Victor Cousin ,Cours d’histoire de la philosophie morale au dix-huitième siècle... Présent à lui-même par la vision intuitive , il découvrait par la vision idéale les choses qu’il devait un jour créer. — Henri Lacordaire , Conférences de Notre-Dame de Paris XX e C’est par les recherches d...
- Grand cours: L'ART (VIII de X)
-
Sommes nous dans le temps comme nous sommes dans l'espace ?
Depuis Kant, il est avéré que le temps et l'espace sont des notions de l'esprithumain, nécessaires pour donner sens au monde que je vois. => forme a prioride la sensibilité. Le temps et l'espace sont pensées comme des milieux homogènes, des formespures qu'il est impossible de retrancher. "Le temps est un donné a priori. Sanslui, toute réalité des phénomènes est impossible." ( Critique de la raison pure ). Le temps n'est pas un concept qui dérive de l'expérience. Nous ne pourrionsen effet sai...
-
-
Tandis que l'humanité a fait des progrès constants - FREUD
Ce serait l'âge d'or, mais il est douteux qu'un état pareil soit réalisab le. Il semble plutôt que toute civilisation doive s'édif er sur la contrainte et le renoncement aux instincts , il ne paraît pas même certain qu'avec la cessation de la contrainte, la majorité des individus fût prête à se soumettre aux labeurs nécessaires à l'acquisition de nouvelles ressources vitales. Il faut, je pense, compter avec le fait que chez tout homme existent des...
-
Rousseau - Les Confessions - Commentaire composé: « Je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge »
Commentaire composé Présentation du texte Les Confessions s'ouvrent sur une déclaration d'intentions proférée sur un ton extrêmement péremptoire. En quelques lignes très assurées, qui peuvent être perçues, immédiatement, comme l'expression d'un incommensurable orgueil, Rousseau définit la nature de son « entrepr ise » puis précise son contenu et ses objectifs. Cette démarche préliminaire lui permet, simultanément, de se définir lui -même, de...
-
Le droit à la différence est-il un droit sans limite ?
Première partie : La différence n'existe pas comme « droit » dans la nature. Le droit à la différence peut-il être considéré comme un « droit naturel » ? A partir de ce texte de Hegel, onconstatera que l'état de nature est l'expression de la nature humaine dans ce qu'elle a d'inégal. Dans l'état naturel,la différence produit l'inégalité et l'injustice. HEGEL, Propédeutique philosophique . « L'état de nature est l'état de rudesse, de violence et d'injustice. Il faut que les hommes sorte...
-
Aristote, Éthique à Nicomaque (Traduction Tricot, Vrin)
désir serait futile et vain), il est clair que cette fin-là ne saurait être que le bien, le Souverain Bien. N'est-il pas vrai dès lors que, pour la conduite de la vie, la connais sance de ce bien est d'un grand poids, et que, semblables à des archers qui ont une cible sous les yeux, nous pourrons plus aisément atteindre le but qui convient? S'il en est ainsi, nous devons essayer d'embrasser, tout au moins dans ses grandes lignes, la n...
- Spinoza, Baruch - philosophie.
-
L'ART (terminales technologiques)
Kant définit les Beaux-Arts comme les « arts du génie ». Le génie est une disposition innée de l'esprit par laquelle la nature donne des règles à l'art. Mais l'art n'est pas la nature . La nature n'a pas d'intentions, contrairement au génie. De plus, le génie doit posséder originalité, exemplarité, incapa cité à « indiquer scientifiquement comment il réalise son œuvre ». Le génie doit donc être à l'origine d'une école, mais d'une école sans règ...
-
Qu'est-ce qu'une volonté universelle ?
Tant mieux, après tout, si l'honnête homme fait son devoir avec plaisir, mais il importe de souligner que ce n'est pas la recherche de ce plaisir qui qualifie son acte comme comporte ment moral. Ce n'est pas le plaisir pris comme but qui fonde l'action morale de l'honnête homme. 3° LE LOGICISME DE KANT L'action morale est pour Kant celle qui n'a d'autre souci que de respecter la forme même de la raison. Et nos devoirs peuvent se déduire a priori de la structure formelle de la raison. Ainsi l...
-
Créer, est-ce conjurer la mort ?
Il en est de même pour l'ingénieur, l'artisan : en effet, des procédés découverts il y a des siècles existent encore et semblent ainsi être inscrits dans l'éternité. C'est ce que Marx explique : une fois fabriqué, l'objet connaît une existence propre, complètement indépendante de celle de son créateur et donc intemporelle/éternelle. b) La conjuration de la mort au niveau du créateur La création permet souvent au créateur de mieux surmonter sa condition d'êtr e mortel. Malraux disait ainsi q...
-
- Confrontation texte de Rousseau
-
Travail et liberté ?
soumet pour être libre. Le travail ne se contente donc pas de satisfaire mon besoin, il me libère du domaine dubesoin. C'est ce qui fait qu'on peut dire que le travail ne s'entend pas seulement du travailleur sur la nature, maisaussi du travailleur sur le travailleur : en d'autres termes, il y a un « choc en retour » du travail sur le travailleur. Si le travail constitue une relation médiate et d'enjeu éminemment culturel, c'est grâce à la médiation de la technique. Ceci n'est pas sans cons...
-
Je ne crois que ce que je vois. Peut-on en rester à ce principe ?
2. Supposons donc qu'au commencement l'âme est ce qu'on appelle une table rase, vide de tous caractères,sans aucune idée, quelle qu'elle soit. Comment vient-elle à recevoir des idées ? [...1 D'où puise-t-elle tousces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonnements et de toutes ses connaissances ? À cela jeréponds en un mot, de l'Expérience : c'est là le fondement de toutes nos connaissances, et c'est de làqu'elles tiennent leur première origine. Les observations que nous fais...
-
Baruch SPINOZA: la constitution naturelle des hommes
concernant l'application de celle-ci ; nous verrons enfin combien Spinoza se montre prudent dans les charges qu'ilfaut confier au pouvoir souverain. Dans une première partie, Spinoza justifie la nécessité de réfléchir à l'organisation de la Cité. Si il fautpenser une constitution politique, si l'organisation de la Cité est un problème, c'est que la société des hommes estanimée de conflits internes et que sa gestion ne peut, naturellement, trouver une cohérence, sinon celle régiss...
-
Commentaire Karl MARX, Capital Livre I
simplement, sans plus, transformer la nature (aspect physique), c'est aussi conjointement et surtout faire œuvre créatrice et délibérée, réclamant le concours detoutes les capacités psychologiques dont l'homme est doté. Ce qui, exprimé par Marx, qui a pour effet d'éclairer aux yeux du lecteur le passage antérieur surl'auto-transformation du travailleur par son travail. L'homme se représente ce qu'il veut obtenir, s'assignant ainsi à lui-même son propre but et sa tâche. Resteà exécuter ce qui n'e...
-
MARX: Atome et liberté
immédiatement. L'exemple apporte une précision importante sur ce qu'il faut entendre par se rapporter. Unhomme singulier se rapporte à un autre homme singulier, non à une existence différente, par exemple un animalou un végétal. Dès lors son existence n'est pas relative (exister par autre chose), mais déjà conforme à son concept d'homme (exister par le même). Cependant, la réalisation de son humanité comme telle seraitimpossible s'il en venait à se rapporter à l'autre comme à un être n...
-
Le travail est-il servitude ou libération ?
présente sous un double aspect, que Marx caractérise brièvement comme suit : « 1. Le rapport entre l'ouvrier et les produits du travail comme objet étranger et comme objet qui le domine. Ce rapport est en même temps son lien avec le monde environnant sensible,avec les objets de la nature, monde sensible hostile à l'ouvrier. 2. Le rapport du travail avec l'acte de production à l'intérieur du travail. C'est la relation de l'ouvrier avec son activité propre comme avec une activité étrangère, q...
-
Hobbes: Langage et passions
C'est la thèse du texte. Les noms ont une signification différente selon les individus qui jugent en fonction de lamanière dont ils sont affectés par les choses. 2) "Etant donné [...] passions" Justification et approfondissement de la thèse.- "Etant donné [...] noms différents" : Les noms ont pour origine notre représentation des choses. En d'autrestermes, les choses n'ont pas un nom naturel, tout nom est une convention, une étiquette que nous posonsartificiellement sur les choses.-...
-
-
L'art, à quoi bon?
Qu'est ce que l'art ? Peut-on lui donner une définition ? Il semble difficile de répondre à ces deux questions quisoulèvent bien des débats. Néanmoins, on ne peut contester la nécessité de l'art. Les hommes ont besoin dedécharger leurs pulsions, leur imaginaire dans des formes, dans des créations. L'art permet d'apaiser les maux deshommes, de les distraire, de leur faire éprouver la plénitude par la contemplation de la beauté. Mais, surtout, l'artest le moyen par lequel les hommes peuven...
-
Pourquoi l’homme seul est-il sujet à devenir imbécile? Rousseau
82. / Perfectibilité Rousseau la nomme perfectibilité. Mais là où l'opti misme des Lumières célébrait la grandeur de l'homme et la valeur positive du progrès, Rousseau insiste sur l'aspect négatif de cette faculté: ce qli'.on peut acqué rir, on peut le perdre. « L'homme reperdant par la vieillesse ou d'autres acci dents tout ce que sa perfectibili~é lui avait fait acqué- rir, retombe plus bas que la bête même. » · Cette faculté « le rend à la l...
-
Epicure: Abondance et opulence
§ C'est bien cette maîtrise qui est alors dans le texte, au sens où bonheur plaisir et désir sont reliés dansl'homme, et ce au moyen de cette maîtrise qui permet de faire du désir un désir raisonné et du plaisirun véritable bonheur. § Comment Epicure parvient-il à intégrer le désir dans le processus même du bonheur, parvenant dumême coup à redéfinir la plaisir comme le vrai but de la vie et comme état ce que possède la sage parexcellence ? PROPOSITION DE PLAN. I) Une mo...
-
Ecouter la voix de sa conscience, est-ce écouter celle de sa raison ?
Comment dans ces conditions Rousseau peut-il soutenir l'infaillibilité de ce sentiment ? Parce qu'unsentiment anime le cœur des hommes et caractérise l'humanité : la pitié, sentiment qui le conduit àsouffrir au spectacle de la souffrance de l'autre. Pourtant, de nombreux événements dans la viecourante et dans l'histoire nous montrent que ce sentiment n'est pas toujours présent chez leshommes. En effet, si on affirme que l'homme est animé par ce sentiment, que sa conscience le g...
-
La justice selon Pascal (Lecture des Pensées)
Frag 294 : « Plaisante justice qu'une rivière borne ! Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au -delà ». • La cité est entièrement corrompue ; l'idée est à l'origine de Saint Augustin. Dans la cité de Dieu, il distingue la cité terrestre (corrompue à cause du péché) et la cité céleste/divine. → La cité terrestre, c'est le pouvoir temporel → La cité céleste et divine, c'est le pouvoir spirituel Il est alors question de donner le pouvoir temporel au pouvoir spirituel → donner le pouvoir...
-
Aristote - La politique: Maître et Esclave
d'ailleurs le propre de l'esclave; celui qui ne s'appartient pas à lui même, mais est la "chose" de quelqu'un. Mais Aristote se pose lui aussi la question : existe t'il vraiment des esclaves ? L'esclavage est il contre nature ? Parl'analyse de nos origine et de la nature, Aristote nous réponds que non. L'esclavage n'est pas contre nature, carc'est la nature elle même qui fait une séparation, dès notre naissance, l'autorité et la subordination sont doncnécessaires, et utiles. Il existe des...
-
Les Confessions, Livre I, p. 33-34. Lecture méthodique (Rousseau)
--· INTRODUCTION Situation du passage Ce texte constitue le début des Confessions: il précède immé diatement, dans le Livre 1, le récit de la vie de Rousseau. Dans cette première page célèbre, qu'on nomme traditionnellement le« préambule>>, l'auteur présente logiquement son projet et ses intentions, pour éclairer le lecteur, mais aussi pour l'entraî ner et le convaincre du bien-fondé de son entreprise. Il faut cependant rappeler ici qu...
- La Recherche De L'égalité Est Elle Toujours Juste?
-
-
Sixième partie du DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES (commentaire)
mêmes dont il se sert montrent qu'il songe non pas à quelque opération magique mais à une recherche rationnelle,se faisant ainsi le précurseur des Voronoff et des Bogomoletz. Quant à lui, il devait déclarer : Au lieu de trouver lesmoyens de conserver la vie, j'en ai trouvé un autre bien plus aisé et plus sûr qui est de ne pas craindre la mort.C'est le dernier mot du sage. Songeant au développement de la physique, Descartes ne se dissimule nullement l'ampleur de la tâche. Il y faudraitla coordina...
-
l'art
peintre, il trompera les enfants et les gens qui n’ont pas toutes leurs facultés (…) parce que ce dessin leur semblera le menuisier r éel. » Platon situe ainsi l’art du c ôté du « non savoir » car il s’agit d’une imitation du r éel ; l’imitation est immanquablement d éfectueuse, et l’œuvre qui en ressort, n’est que la repr ésentation d’une imitation d éfectueuse : elle ne peut donc nous offrir aucune connaissances. Ainsi, dans « La R épublique » Platon souhaite interdire l’acc ès à l...
-
Questions Plotin, traité 10, chap. V
interne), ne peut pas ne pas faire émerger de chaleur (à l’extérieur de lui : chaleur externe). De même, la neige produit du froid, qui est à son image et qu’elle ne garde pas en elle -même : ainsi, quelque chose é mane de la neige à proportion de son état initial. Plotin dit pour appuyer cela que « toutes les choses qui sont, tant qu’elles subsistent, produisent nécessairement grâce à leur réalité propre et en vertu de la puissance qui est présente en elles, une réa lité indépendante »...
-
L'homme est-il naturellement artiste ?
Parmi toutes les productions humaines, l'art occupe une place singulière. S'il comporte une part de technique, il nese réduit pas à un artisanat puisque sa vocation n'est pas utilitaire. Il est le libre témoignage de l'esprit humain, deses interrogations, de ses croyances, de sa manière de déchiffrer le monde. L'art n'est donc pas naturel, ni au sensoù il aurait pour vocation d'imiter la nature, ni au sens où sa dynamique relèverait d'un élan inné, d'une spontanéitéétrangère à l'acquis culturel....
-
Sans rapport a autrui, y aurait-il des passions ?
comme les autres une altérité sans conscience, sans raison, sans fins propres. Transition : Le rapport passionnel à autrui ne se réduit-il pas au rapport à l'objet ? 2 . Les passions en tant qu'elles sont excessives, nient la particularité du rapport à autrui. a) Pour l'homme passionné, autrui n'est bien souvent que le moyen de l'assouvissement de sa passion. C'est évidentdans le cas du désir sexuel par exemple. Mais il en va également ainsi pour les autres passions dont la satisfactiondépend...
-
L'Etat doit-il limiter son pouvoir ?
? Qui doit trancher ? eber : Mais qu'est-ce donc qu'un groupement politique du point de vue du sociologue ? Qu'est-ce qu'un État ? Lui non plus ne se laisse pas définir sociologiquement par le contenu de ce qu'il fait. Il n'existe en effetpresque aucune tâche dont ne se soit pas occupé un jour un groupement politique quelconque ; d'un autrecôté il n'existe pas non plus de tâches dont on puisse dire qu'elles aient de tout temps, du moinsexclusivement, appartenu en propre aux groupements...
-
Anthologie poétique : Langage
envahissent le domaine de la pensée, et semblent atteindre jusqu'aux limites de l'infini? Voit-on rien de semblable dans les jeux de hasard? Les institutions humaines, si parfaites qu'elles soient, ont-elles jamais cette marche progressive d'agrandissement et de force? Quel est l'ouvrage mécanique qui, sorti de la main des hommes, puisse se comparer à cet orme altier dont le tronc, sur chargé maintenant de rameaux, dormait naguère enseveli...
-
Peut-on vivre sans passion ?
La passion est donc une disharmonie à l'intérieur de l'homme. Le renversement des rapports hiérarchiquesqu'entretiennent l'âme et le corps introduit «le tumulte, la lutte, les sueurs» dont parlait Platon dans sa descriptionde l'âme, à travers le mythe de l'attelage ailé, quand par son impéritie le cocher ne peut plus maîtriser ses chevaux(cf.. Phèdre). Ce mouvement, en effet, est «humiliant» pour l'esprit (cf.. Alain, Propos, éd. de la Pléiade, p. 1145).Devenue esclave, l'âme s'insurge co...
-
-
B. LE POINT DE DÉPART
1. L'ÉTONNEMENT, PRINCIPE
DE LA PHILOSOPHIE
[THÉÉTÈTE-SOCRATE]
— T.
DU DIALOGUE A lA DIALECTIQUE 2. QUESTION INITIALE ET QUESTION PRÉALABLE [MÉNON-SOCRATE] 117 - M. Peux-tu me dire, Socrate, si la vertu peut être enseignée? ou bien si c'est par la pratique et non par l'enseignement qu'elle s'acquiert? ou encore si ce n'est ni par la pratique, ni par l'enseignement, mais par la nature ou encore par quelque autre voie qu'elle vient aux hommes?- S. [ ... ] Si tu t'avises de poser cette questi...
-
Qu'est-ce qui constitue l'unité spécifique de l'humanité ?
- Mais si la politique est spécifique à l'humanité, au sens à la fois d'espèce humaine et de civilité, elle porte aussi enelle la guerre et la division. Carl Schmitt fait ainsi de la discrimination entre l'ami et l'ennemi le critère du politique (inLa notion de politique ). L'unité spécifique de l'humanité ne peut donc être trouvée ni dans l'unité biologique de l'espèce humaine (avérée), ni dans le politique en tant que tel, qui est aussi bien facteur d'unité que de division (cf.aussi Mauri...
}})








