8651 résultats pour "chose"
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Thomas HOBBES
oppose ainsi « universel » à « singulier » en subsumant le second au premier. Ainsi, Pierre et Jean sont des êtressinguliers mais se rangent tout deux sous la dénomination universelle « homme ». Il y a donc dans le langage destermes généraux utilisés pour permettre à l'esprit de penser des généralités, c'est-à-dire pour regrouper sous unmême nom des particularités de manière à établir une certaine communauté de nature entre ces individualités.-Hobbes constate qu'il résulte de ce procédé langagie...
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les stoïciens
- Les choses qui dépendent exclusivement de nous , ce qui aboutit à la raison (seules choses qui dépendent de nous). - Le reste : · les choses qui dépendent partiellement de nous (santé, amis) · les choses qui ne dépendent pas du tout de nous (fortune, sentiments)
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MERLEAU-PONTY et la liberté
IV - UNE DEMARCHE POSSIBLE A - Les deux "vues" qui se contredisent et s'entre-détruisent sont en effet le MATERIALISME et le SPIRITUALISME. Elles ont quelque chose en commun : toutes deux font d'une composante relative ou d'une moitié de la conditionhumaine un ABSOLU, le tout de cette condition. Le matérialisme considère l'homme comme un être entièrement absorbé dans les choses, voire comme une chose lui-même. C'est le règne des "influences". L'homme est déterminé par les choses : autrement dit,...
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TEXTE: MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Troisième. DESCARTES
différence ou inégalité, et toutes me semblent procéder de moi d'une même façon ; Et cette vérité n'est pas seulement claire et évidente dans les effets qui ont cette réalité que les philosophes appellent actuelle ouformelle, mais aussi dans les idées où l'on considère seulement la réalité qu'ils nomment objective : Mais encore, outre cela, l'idée de la chaleur, ou de la pierre, ne peut pas être en moi, si elle n'y a été mise par quelque cause, quicontienne en soi pour le moins autant de réalité...
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Peut-on apprendre à juger de la beauté ?
très bien ne pas donner son approbation en affirmant à l'inverse que l'oeuvre est ratée ou laide. Or ce n'est pas cequi se passe. Au contraire, le critique va susciter une discussion en faisant référence à un ensemble de critèresobjectifs de l'oeuvre qui lui permettrons de fonder son jugement. Il dira par exemple que telle peinture est belleparce que les proportions des corps y sont respectées à la perfection, parce que la palette de couleur participe àmerveille de l'ambiance générale de la scè...
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Comment la raison peut-elle nous aider à decouvrir la verité ?
II. La raison peut-être nous permettre de découvrir la vérité à condition que l'on en fasse un bon usage, ce qui exige de la méthode Au début du Discours de la méthode , Descartes définit la raison comme faculté de bien juger, c'est-à-dire de distinguer le vrai du faux. Orcette faculté est selon Descartes « la chose du monde la mieux partagée »,ce qui signifie que tous les hommes en sont pourvus. Mais alors commentexpliquer que les hommes puissent se tromper ? Parce que cette rai...
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Quelle différence faites-vous entre la beauté d'une oeuvre d'art et la beauté de la nature ?
permanence. La beauté de l'art est la même chose que la beautéde la nature et réside dans de belles proportions. b) Pour Platon le beau est une idée. La beautédes choses naturelles, des réalités sensibles, un beau corps, unbeau visage réside dans la manifestation de l'idée dans ceschoses. Elles ne sont que des copies dégradées d'un modèle purde la beauté. A ce titre, les arts imitatifs ne sont que des copiesde copies, leur beauté réside toujours dans l'idée de beau en soi...
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Représenter est-ce rendre présent ?
que rendre présent la chose représentée, car la représentation ne nous donne jamais la chose dans le présent qui aété le sien, ne la fait pas ré advenir à l'être telle qu'elle a été. Pour le dire autrement, la représentation n'a pas unrôle résurrecteur de la chose représente. Elle instaure une temporalité singulière, un présent mêlé d'absence et depasse, sur la nature de laquelle nous allons à présent nous pencher. III. La représentation est l'action de rendre présent une chose irrémédiablement...
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Le langage trahit-il la pensée?
n'être finalement plus qu'un « réflexe », et cependant il n'en a pas toujours été ainsi. En effet, le langage dans son état originel était capable de renvoyer aux choses sans les voiler ou les étiqueter. « Le langage même [...] est fait pour désigner des choses et rien que des choses : c'est seulement parce que le mot est mobile, parce qu'il chemined'une chose à une autre, que l'intelligence devait tôt ou tard le prendre en chemin ». Le langage est à l'origine fait pour les choses, ce qui v...
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vice caché (cours de droit civil).
aussi est présumé le connaître. Le vendeur n’est alors pas tenu du vice. Mais, à la différence du vendeur, la présomption qui pèse sur l’acheteur professionnel n’est pasirréfragable. Ainsi, elle cède dans deux cas : d’abord, si le vendeur s’est rendu coupable d’un dol en masquant le vice ; ensuite, si le vice est indécelable, c’est-à-dire s’il nepeut être découvert qu’en démontant la chose. Dans d’autres hypothèses, en cas de dommages corporels notamment, l’exonération n’est que partielle. 3.3 L...
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prétends qu'il n'y a pas enseignement, mais réminiscence, afin de me mettre d'emblée en évidente contradiction avec moi-même !
lA CONCEPTION DU SAVOIR 159 que je sois convaincu; je n'en serais pas moins inté ressé à entendre comment toi, tu as engagé l'argumen tation. -Socr. De la façon que voici : nous sommes bien d'accord que pour avoir ressouvenir de quelque chose, il faut auparavant l'avoir su? -Sim. Tout à fait. -Socr. D'accord aussi qu'il y a ressouvenir quand l'acquisition de la connaissance se fait dans les conditions suivantes : quelqu'un a vu...
- Expliquer ce jugement d'André Chénier sur le XVIIIe siècle : « Parmi nous au milieu de ces plaintes que tout est dit et qu'on ne peut rien écrire de nouveau, il a paru plusieurs écrits pleins de choses grandes et neuves. »
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Situation du texte dans L'Etre et le Néant - 1re partie, chapitre II - Sartre (commentaire)
La conscience existe en s'opposant au ~onde des choses De quoi est faite cette conscience ? Quelle est sa compo sition, sa substance ? Sartre.pense avec Husserl (le fon dateur de la phénoménologie) que la conscience précisé ment n'est pas une substance, c'est-à-dire une chose ayant sa consistance et sa permanence données dans l'espace et dans le temps. Une chose, en effet, est fermée sur elle-même, munie à tout instant d'u...
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Qu'est l'artiste ?
1 ) Quelle est l'idée principale du texte ? Dégagez les étapes de l'argumentation.2 ) A qui s'applique le nom de créateur ?3 ) En quoi, "celui qui se contente de savoir beaucoup de choses" est-il moins méritant que le créateur ?4 ) Les créateurs ne doivent-ils leurs inventions qu'à eux seuls ? 1 ) Quelle est l'idée principale du texte ? Dégagez les étapes de l'argumentation.La thèse de ce texte est que le génie est une forme de talent, c'est-à-dire de don naturel, par laquelle ceux qui ensont d...
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Les choses étant ainsi, que l'on juge de ce que le docteur dut éprouver, quand, le 20 août, une
dépêche de son agent arriva au Stadthaus par le fil de Malte à Antékirtta.
et deux soutiers ; pouréquipage, trentemarins, dontunmaître etdeux quartiers-maîtres ; pour le service deschambres etde lacuisine, deuxchefs ettrois saïsfaisant officededomestiques, – en tout quatre officiers etquarante-trois hommes,telétait lepersonnel dubord. Pendant cespremières heures,lasortie dugolfe delaSidre s’accomplit dansd’assez bonnes conditions. Bienquelevent fûtcontraire –une brise denord-ouest assezfraîche –le capitaine pût imprimer au Ferrato une remarquable vitesse ;maisillui fût...
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Qu'est-ce qu'un artiste ?
longues années, les techniques de leur art. Pensez à Michel-Ange peignant le plafond de la chapelle Sixtine, audébut du xvie siècle : une commande du pape Jules II. A notre époque, pensez à Chagall peignant le plafond del'Opéra de Paris : une commande d'André Malraux, ministre de la Culture du général de Gaulle.• L'artiste porte aussi un intérêt aux oeuvres de ses prédécesseurs avant de trouver son propre style : «Un peintren'est pas d'abord un homme qui aime les figures et les paysages. C'...
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aujourd'hui, de décrire un de mes voisins qui vivait en face de chez moi, il y a quarante ans, je
ne serais pas sûr de pouvoir dire autre chose que Il était ingénieur, Ils étaient très gentils.
Jack nous araconté unehistoire drôle. Je n'étais paslepremier garçon,a-t-ilexpliqué. Ilyavait untype quiavait unande plus que moi, ilallait àl'école àStryj, luiaussi, etilsortait avecelle.Munzio Artman. C'étaitungarçon très religieux etiln'allait pasàl'école àStryj, lesamedi – ilyallait levendredi etyrestait le week-end, cequi fait qu'il nerentrait paslesamedi. Ilm'avait doncdit:« Écoute, occupe-toi d'elle, lesamedi. » Ceque j'aifait ! Ças'est refroidi entreeuxetjeme suis retrouvé avecelle. J'av...
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L'art exprime-t-il des idées ?
voit la beauté. Alors, et alors seulement, elle vient à l'existence. A présent, les gens voient desbrouillards, non parce qu'il y en a, mais parce que des poètes et des peintres leur ont enseigné lamystérieuse beauté de ces effets. Des brouillards ont pu exister pendant des siècles à Londres. J'osemême dire qu'il y en eut. Mais personne ne les a vus et, ainsi, nous ne savons rien d'eux. Ilsn'existèrent qu'au jour où l'art les inventa. Maintenant, il faut l'avouer, nous en avons...
- Demander, dans un État libre, des gens hardis dans la guerre et timides dans la paix, c'est vouloir des choses impossibles, et, pour règle générale, toutes les fois qu'on verra tout le monde tranquille dans un État qui se donne le nom de république, on peut être assuré que la liberté n'y est pas.
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Peut-on assigner des limites à notre connaissance du réel?
miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il a été recueilli ; sa couleur, safigure, sa grandeur sont apparentes : il est dur, il est froid, on le touche, et si vous le frappez, il rendra quelqueson. Enfin toutes les choses qui peuvent distinctement faire connaître un corps se rencontrent en celui-ci.Mais voici que cependant que je parle on l'approche du feu, ce qui y restait de saveur s'exhale, l'odeur s'évanouit,sa couleur se change, sa figure se perd, sa...
- Rousseau écrit dans une lettre du 4 novembre 1764 : « On ne peut être heureux sur la terre qu'à proportion qu'on s'éloigne des choses et qu'on se rapproche de soi. » Vous expliquerez et vous apprécierez, en prenant quelques appuis précis sur ses oeuvres, cette solution apportée par J.-J. Rousseau au problème du bonheur.
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Un mathématicien et homme d’esprit du XVIIIe siècle se serait écrié, après avoir vu une tragédie de Racine : « Qu’est-ce que cela prouve ? » A la lumière de cette boutade, vous vous demanderez si une œuvre littéraire doit «prouver » quelque chose pour retenir l’attention.
1. La littérature ne « prouve » pas ... • de plus, elle est inutile volontairement, car l'utilité n' est pas son but. Cf Théophile Gautier : «I l n'y a vrai ment de beau que ce qui ne peut servir à rien. » • Attitude commune du public et de beaucoup d'artistes. • L'opinion publique a tendance à penser que poète, music ien, peintr e... sont dans un monde à part, loin des contingences, conservant et servant la pureté désincarnée de l'Art; • ... que...
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être libre, est-ce faire ce que l'on veut?
2 L'indifférence est-elle la condition d'un véritable choix ?3 Pourquoi la liberté selon Descartes est-elle liée à la volonté ? Réponses: 1 - Celle du libre arbitre, c'est-à-dire de la liberté de choix.2 - L'indifférence est l'état où nous sommes quand aucune raison ne nous éclaire sur le choix à faire. En ce cas,nous sommes sans doute libres de dire oui ou non à ce qui nous est proposé, mais nous le restons aussi quand nousne sommes pas indifférents, et par conséquent cet état n'est nullement n...
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Est-ce qu'on peut se sacrifier pour quelque chose qui vaut plus que notre vie ou bien se sacrifie-t-on tou¬jours parce que la vie conduit parfois à accorder plus de valeur à la mort qu'au fait de vivre ?
PLAN Introduction 0 La vocation de l'homme est-elle de vivre 7 A- Le sacrifice peut être réclamé par la vie B- La vraie valeur transcende la vie 0 Croire en des valeurs supérieures à la vie, c'est déjà renoncer à elle A- L'idéal, symptôme d'une volonté de mort B - Le cas Socrate 0 L'existence humaine peut donner sens et valeur à la mort A- Vivre et exister B- La vie n'a de valeur que si elle a du sens Conclusion 0 Corrigé (...
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que, on peut faire un essai du même genre au sujet de l'intuition des objets.
Le Criticisme atteindre les choses en soi, ce qui explique le succès des mathéma tiques et de la physique, et l'échec de la métaphysique dogmatique. 7. Puissance et limites de la raison. Cette tentative (1) réussit à souhait et elle promet la marche assurée d'une science à la première partie de la métaphysique, à celle où l'on n'a affaire qu'à des concepts a priori, dont les objets correspondants peuvent être donnés dans une expérience confo...
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Est-ce que respecter l'humanité, c'est respecter ce qui est propre à l'homme ?
Comme l'a montré Pascal (Cf. Second discours sur la condition des grands, éd.Brunschvicg, p. 236), il existe deux sortes de respects, correspondant auxdeux sortes de valeurs que nous respectons en autrui, à savoir d'une part des«grandeurs d'établissement» (comme la noblesse), qui sont des grandeurssociales artificielles et conventionnelles en ce sens qu'elles dépendent de lavolonté des hommes et que cette volonté des hommes ne se fonde pas surdes raisons objectives; d'autre part des «gra...
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TEXTE: MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS. DESCARTES
Or, qu'il y ait en nous quelque idée d'un être souverainement puissant et parfait, et aussi que la réalité objective de cette idée nese trouve point en nous, ni formellement, ni éminemment, cela deviendra manifeste à ceux qui y penseront sérieusement, et quivoudront avec moi prendre la peine d'y méditer ; Et toutefois, en faveur de ceux dont la lumière naturelle est si faible qu'ils ne voient pas que c'est une première notion que toute laperfection qui est objectivement flans une idée doit être...
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Saint Augustin et le mensonge
- Si mentir c'est ne pas être sincère, alors on ne peut pas savoir si l'autre nous ment. Peut-on encore le juger ? - Dire la vérité, est-ce dire ce qui est vrai ou ce que l'on pense être vrai ? Qu'est-ce réellement que le vérité ? Copie Réponse 1 Alors qu'il cherche à définir ce qu'est le mensonge, Saint Augustin construit cet extrait, en quatre points. Tout d'abord il remarque dans les deux premières lignes que mentir ne consiste pas à dire quelque chose de faux,c'est-à-...
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La vérité est-elle différente de la réalité ?
même au péril de ma vie, m'empêcher de penser que la neige est blanche, et el feu, chaud. Vous certes, qui, parneige, et feu, entendez certaines substances extérieures, non perçues et non percevantes, vous avez le droitdénier que la blancheur et la chaleur soient des qualités inhérentes ) ces substances. Mais moi, que entends parceces mots les choses que je vois et touches, je suis obligé de penser comme les autres hommes. et, tout commeje ne suis pas sceptique sur la nature des choses, ne ne...
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Hobbes et le nominalisme
l'approfondissement de la thèse.Durant le passage allant de « Etant donné […] » à « […] noms différents », Thomas Hobbes nous fait comprendreque les noms ont pour origine notre représentation des choses. En d'autres termes, les choses n'ont pas un nomnaturel, tout nom est une convention, une étiquette que nous posons artificiellement sur les choses. Hobbes semontre alors ici résolument nominaliste, et s'oppose ainsi aux réaliste comme Platon (Le Cratyle) pour qui les nomsrévèlent la réalité de l...
- Est moral, peut-on dire, tout ce qui est source de solidarité, tout ce qui force l'homme à compter avec autrui, à régler ses mouvements sur autre chose que les impulsions de son égoïsme, et la moralité est d'autant plus solide que ces liens sont plus nombreux et plus forts.
- Quand je dis que nous avons le sentiment intérieur de notre liberté, je ne prétends pas soutenir que nous ayons le sentiment intérieur d'un pouvoir de nous déterminer à vouloir quelque chose sans aucun motif physique (1) ; pouvoir que quelques gens appellent indifférence pure.
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- "Le thème de tout roman, c'est le conflit d'un personnage romanesque avec des choses et des hommes qu'il découvre en perspective à mesure qu'il avance, qu'il connaît d'abord mal et qu'il ne comprend jamais tout à fait." Alain nous offre une recette permettant de fabriquer des romans.
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Le langage est-il au service de la réalité ?
des choses s'offre au travail de la parole qui les fait paraître ainsi ou autrement. Ainsi, le sophiste déjoue touteidentité et en récuse même le principe : on peut dire une chose et son contraire selon l'opportunité du moment. Débat et enjeu Le langage, un grand tyran ? L'opposition des philosophes aux sophistes tient aux rapports entre l'être et le logos (raison, discours). Pour les premiers, le logos n'est pas le discours livré à lui-même, mais il permet d'accéder à la réalité. Pour le...
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cours sur la vérité
LA VERITE On distingue plusieurs types de vérités : les vérités de faits qui se rapportent à un événement ou à un fait particulier (il pleut) ; les vérités mathématiques qui sont de type conventionnel (3 + 4 = 7) ou démonstratif, les vérités logiques, etc. On peut donc dire que la notion de vérité varie selon la nature des disciplines concernées. La vérité dans les sciences de la nature (physique, astronomie) est ainsi différente de la vérité à laquelle on accède dans les sciences de l’hom...
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ARISTOTE: Nautre et Physique
principe de leur mouvement et de leur repos, c'est déclarer que la nature comme puissance n'est pas séparée de lanature comme ensemble des choses naturelles, mais que la première est immanente à la seconde. La nature commepuissance est immédiatement présente au sein de toutes les choses naturelles qui composent la nature au sensplat, superficiel du terme. Ce qui en retour permet de préciser ce qu'il faut entendre par puissance d'engendrement :elle est puissance d'engendrement du mouvement et du...
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Peut-on donner un sens a tout ?
mauvais chemins. Pour cela, il faudrait tourner notre désir de connaissance vers le phénomène, et non vers la choseen soi. Transition : Le projet kantien soulève toutefois un autre problème : en se murant derrière les limites de la raison, ne s'occupant plus que du « phénomène », cette philosophie ne cantonnerait-elle pas la réflexion sur le réel à uneréflexion sur soi-même, une réflexion en système clos ? Le sens qu'on donne au phénomène est-il encore réel s'il sedésintéresse de la chose en s...
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La vérité est-elle différente de la réalité ?
même au péril de ma vie, m'empêcher de penser que la neige est blanche, et el feu, chaud. Vous certes, qui, parneige, et feu, entendez certaines substances extérieures, non perçues et non percevantes, vous avez le droitdénier que la blancheur et la chaleur soient des qualités inhérentes ) ces substances. Mais moi, que entends parceces mots les choses que je vois et touches, je suis obligé de penser comme les autres hommes. et, tout comme jene suis pas sceptique sur la nature des choses, ne...
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10. L'INTELLIGIBLE,
OBJET PROPRE DE L'INTELLIGENCE
[SOCRATE-SIMMIAS]
— Socr. Affirmons-nous l'existence de quelque
210 PLATON PAR LUI-MÊME 11. IL N'EST DE SCIENCE QUE DES FORMES [SOCRA TE-CÉBÈS] - S. En me mettant à t'exposer quelle espèce de cause faisait l'objet de mes préoccupations, voici que j'en reviens à ce que j'ai maintes fois ressassé et que j'en fais mon point de départ, en posant l'existence en soi du beau, du bien, du grand, etc. Examine si tu tombes d'accord avec moi sur les conséquences qui s'ensuivent. Il est évide...
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Y a-t-il plusieurs façons de connaître ?
La connaissance véritable est l'intuition rationnelle ·~[·]~1 L'idée vraie indique par elle-même qu'elle est vraie. Sa valeur de vérité ne dépend d'aucun signe extérieur que l'esprit devrait préalablement connaître. Elle est vraie en se suffisant à elle-même. L'expérience n'offre pas de véritables connaissances D ans la «connais sance» du prem ier genre, ce n'est pas l'en tendement qui construit •L8 chose est perçue par uuule .......
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Le phénomène
Comment être sûre que nous ne sommes pas dans un rêve permanent et que tous ce qui nous entoure n’est qu’illusion ? Descartes fait alors une analogie entre le rêve et la peinture ; il y a des choses réelles dans la peinture comme il y en a dans le rêve. En effet, il est possible de peindre quelque chose d’irréelle mais les formes, les couleurs, elles, seront toujours réelle. De même, nous pouvons rêver de quelque chose d’irréelle mais les formes, elles existeront t...
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KANT: invention et découverte
était un imitateur, on ne voit pas comment il serait possible de parler de création, c'est-à-dire de la productiond'une œuvre sans équivalent antérieur dans le temps. Mais cela implique nécessairement que le créateur ne doiverien à personne puisqu'il n'imite rien ni personne en produisant son œuvre. Comment Kant rend-il compte de cela ?En parlant de génie : le génie est le don, le talent par lequel l'artiste est capable de créer une œuvre qui n'imite rienni personne, mais qui en retour sera imit...
- Ne supposes pas, si quelque chose t'est difficile, que cette chose soit impossible à l'homme. Mais, si une chose est possible et naturelle à l'homme, pense qu'elle est aussi à ta portée. Marc Aurèle. Commentez cette citation.
- Ne supposes pas, si quelque chose t'est difficile, que cette chose soit impossible à l'homme. Mais, si une chose est possible et naturelle à l'homme, pense qu'elle est aussi à ta portée. [ ] Marc Aurèle. Commentez cette citation.
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Peut-on se fier à l'intuition ?
clarté. Une idée neuve peut être claire parce qu'elle nous présente, simplement arrangés dans un nouvel ordre, desidées élémentaires que nous possédions déjà. Notre intelligence, ne trouvant alors dans le nouveau que de l'ancien,se sent en pays de connaissance ; elle est à son aise ; elle « comprend Telle est la clarté que nous désirons, quenous recherchons, et dont nous savons gré à celui qui nous l'apporte. Il en est une autre, que nous subissons, etqui ne s'impose d'ailleurs qu'à la longue. C...
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Baruch Spinoza : LETTRE LVIII À SCHULLER
Je passe maintenant à cette définition de la liberté que votre ami dit être la mienne 1. Je ne sais d'où il l'a tirée. J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi Dieu se connaît lui-même et connaît toutes chos...
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Louis-Ferdinand Céline
par Jean-Pierre Richard
A l'origine du génie littéraire de Céline, il nous faut découvrir une nausée :
c'est l'intuition, à la fois vertigineuse et écoeurante, que l'univers manque
d'assurance, que les choses n'arrivent pas à se tenir.
par Jean-Pierre Richard
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PEUT-ON APPRENDRE A JUGER LA BEAUTÉ ?
l'expression d'une approbation personnelle, alors le critique d'art ne sert à rien. Celui qui écoute sa critique pourratrès bien ne pas donner son approbation en affirmant à l'inverse que l'oeuvre est ratée ou laide. Or ce n'est pas cequi se passe. Au contraire, le critique va susciter une discussion en faisant référence à un ensemble de critèresobjectifs de l'oeuvre qui lui permettrons de fonder son jugement. Il dira par exemple que telle peinture est belleparce que les proportions des corps y...
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La sensation fonde-t-elle toute la perception ?
Cependant je ne saurais trop m'étonner, quand je considère combien mon esprit a de faiblesse, et de pente qui le porte insensiblement dans l'erreur. Car encore que sans parler je considère tout cela en moi-même, les paroles toutefois n'arrêtent, et je suis presque trompé par les termes du langage ordinaire; car nous disons que nous voyons la même cire, si on nous la présente, et non pas que nous jugeons que c'est la même, de ce qu'ell...
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Définition:
ESSENCE1, substantif féminin.
elle [Claire] ne peut cesser de faire le bien qu'en cessant de vivre (MADAME COTTIN, Claire d'Albe, 1799, page 201) : Ø 5. Clément était d'essence aérienne. Il ne savait pas marcher; il avançait par petits bonds, en se jetant de côté, et semblait le jouet des vents. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Petit Pierre, 1918, page 257. SYNTAXE : Il est de (dans) l'essence de quelque chose ou quelqu'un, de + infinitif, que; l'essence de quelque chose est dans + substantif, de + infini...