2082 résultats pour "conceptions"
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Le bonheur, un idéal de l'imagination ?
L'objet de la « Dialectique » de la raison pure pratique, c'est le souverain bien , défini comme l'accord de la vertu et du bonheur, dont nous avons besoin en tant qu'êtres doués d'une sensibilité. La vertu et le bonheur sont liésdans le concept du souverain bien. Par suite, il faut déterminer la nature de cette liaison, de cette unité. Ou bienelle est analytique et il faut affirmer l'identité de la vertu et du bonheur ; ou bien elle est synthétique et il faut direalors que la vertu engendre l...
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Alchimie du verbe
poétique, comme le laisse entendre la force de son titre avec le nom « enfer ». 3) Présentation : extrait (contenu, genre, forme de discours dominante, autre spécificité) : - Titre : « Alchimie du verbe », « verbe » : au sens biblique : la parole, et par extension la langue, le langage, « alchimie » : science occulte, secrète, qui veut transformer des métaux en or. Le texte semble annoncer la recherche d'un langage nouveau, mais cette quête appartient déjà à une période passée et révolue pour le...
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L'idée d'une liberté totale a-t-elle un sens ?
« Dostoïevsky avait écrit : « Si Dieu n'existait pas,tout serait permis ». C'est là le point de départ del'existentialisme [...]. Autrement dit, il n'y a pas dedéterminisme, l'homme est libre, l'homme est libéré. Si,d'autre part, Dieu n'existe pas, nous ne trouvons pasen face de nous des valeurs ou des ordres quilégitimeront notre conduite. Ainsi, nous n'avons nidevant nous, ni derrière nous, dans le domainelumineux des valeurs, des justifications ou desexcuses. Nous...
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Vocabulaire:
CONCEPTUEL, -ELLE, adjectif.
2. Qui concerne tout mode de pens?e abstraite. L'activit?, l'intelligence, la pens?e conceptuelle. Antonymes?: concret, intuitif, perceptif, pratique. Parler d'intelligence? Oui, au sens d'entendement, de connaissance conceptuelle et rationnelle (LUCIEN FEBVRE, Combats pour l'histoire, 1906-52, page 290 ). ? Par ellipse. Le conceptuel par opposition ? l'empirique. La connaissance perceptive du monde ext?rieur, o? le sp?culatif pr?domine sur le positif, de m?me que le r?flexif et le conceptuel...
- « Par intuition j'entends, non pas le témoignage changeant des sens ou le jugement trompeur d'une imagination qui compose mal son objet, mais la conception d'un esprit pur et attentif, conception si facile et si distincte qu'aucun doute ne reste sur ce que nous comprenons. » Descartes, Règles pour la direction de l'esprit, 1701 (posth.). Commentez cette citation.
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Le passé a-t-il plus de réalité que le futur ?
donc donné a priori. En lui seul est possible toute réalité des phénomènes. Ceux-ci peuvent bien disparaître tousensemble, mais le temps lui-même (comme condition générale de leur possibilité) ne peut être supprimé. Sur cettenécessité a priori se fonde aussi la possibilité de principes apodictiques [démontrés] concernant les rapports dutemps ou d'axiomes du temps en général. Le temps n'a qu'une dimension : des temps différents ne sont passimultanés mais successifs (de même des espac...
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NIETZSCHE: Cause et effet
Il faudra expliquer ce texte en ayant le souci à la fois d'interroger la démarche particulière de Nietzsche – il part eneffet de deux concepts limités, cause et effet, pour finalement décrire très largement la psychologie de l'homme quicherche à connaître le réel, et critiquer cette psychologie scientifique en en montrant les erreurs – et de mettre envaleur la portée critique du texte – puisque celui-ci contient les bases d'une invalidation complète de la pratiquescientifique. Pistes pour un...
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Qu'est-ce que le réel ?
THÈMES DE RÉFLEXION • Indications lorsqu'on tente de définir la notion de « réalité ».Le terme réalité se dédouble de la façon la plus simple en « réalité sensible » (matrice de l'apparence, du fictif, del'imaginaire) et en « réalité intelligible » (lieu de la « vraie » réalité, de la certitude). Que l'homme se débarrasse dunégatif de l'erreur qui le séduit ou par lequel il se séduit lui-même, qu'il renonce à ce qui lui semble son intérêt, maisqui n'est que le désir de la partie non raisonnable...
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Comment différencier amour et amitié ?
s'alimente et se renforce contre toute rupture à la source de toute jeunesse et de toute vie. Ce commun amourd'un bien qui ne s'amoindrit pas de son partage est l'étoile fixe des amitiés indestructibles. De plus, la relation d'amitié implique la réciprocité et l'autre est aimé pour lui-même non pour les avantages qu'ilme procure. L'amitié est respect de l'altérité tandis que l'amour cherche la fusion, la possession de l'être aimé.Freud illustre cette conception de l'amour à travers son analyse...
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La morale doit-elle se soucier d'être utile ?
nécessaires. Pourtant, le devoir idéal de la raison pure et une valeur a priori. Il commande absolument et ne peutpas être relatif à une maxime hétéronomique, c'est-à-dire d'un mouvement pathologique de la volonté soumises auxpassions extérieurs ou à l'intérêt, même commun. Le devoir commande absolument. Cette exigence ne découle pasde l'empirie. Si nous voulions fonder la morale sur l'utile, elle serait rapidement ruinée. Le devoir, loin d'être uneréalité, représente une norme de la raison, v...
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Le bonheur est-il inaccessible à l'homme ?
pénibles. Mais, au moins, une fois que cet homme a rempli ses tonneaux, il n'aplus à y reverser quoi que ce soit ni à s'occuper d'eux ; au contraire, quand ilpense à ses tonneaux, il est tranquille. L'autre homme, quant à lui, serait aussicapable de se procurer ce genre de denrées, même si elles sont difficiles àrecueillir, mais comme ses récipients sont percés et fêlés, il serait forcé de lesremplir sans cesse, jour et nuit, en s'infligeant les plus pénibles peines. Alors,regarde bien,...
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Les variations de la conscience morale fournissent-elles un argument
contre le caractère absolu du devoir ?
III. — LES SOLUTIONS. A. A cette question ou à cette difficulté on fait parfois des réponses montrant, sans doute, que les variations de la conscience ne nousautorisent pas à conclure au scepticisme moral, mais qui ne suffisent £as pour écarter la difficulté pratique posée par ces variations. a) Les variations de la conscience morale, dit-on souvent, s'expliquent par l'influence des passions et des intérêts personnels oucollectifs qui donnent un relief particulier aux choses qui nous sont a...
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Les règles de la logique limite-t-elle la liberté de l'esprit ?
semblent d'aucun usage", est trop dépendante des règles et des chiffres pour ne pas être parfois confuse etobscure. Il suffit de tirer de ces trois disciplines un petit nombre de règles pour établir une méthodeuniverselle de la vérité qui servira en tous les cas, à la condition qu'on s'attache à les respecterscrupuleusement. La première règle est celle de l'évidence : "ne recevoir jamais aucune chose pour vraie queje ne la connusse évidemment être telle". Pour cela il faut...
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L’esthétique kantienne
[L’ESTHETIQUE KANTIEN NE – COURS SUR L’ART ] 24 avril 2015 règles a priori du beau (#esthétique classique) . Il n’y a de concept de beau ( Platon ) pouvant donner lieu à une démonstration de la beauté. Lorsque je dis « c’est beau », je m’adresse au « sens commun » esthétique que je postule présent chez autrui, non démontrable empiriquement. L’œuvre d’art vraiment belle a une valeur universelle – elle est reconnue comme telle par tous les hommes dont le gout a été éduqué. Ell...
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Y a t-il quelque chose que le langage ne puisse dire ?
I. Il y a quelque chose que le langage ne peut dire (on reprendra à son compte la conceptionbergsonienne de l'ineffable en la formulant en fonction du libellé du sujet. On évoquera aussi le divin, letranscendant). Bergson et le mot-étiquette. Le langage n'est-il qu'une médiation, un obstacle, entre langage et pensée, langage & réalité, ou peut-il se comporter en intermédiaire fidèle ?N ‘arrivons-nous à penser qu'en dépit des mots, que malgré le langage ? Bergson est un remarquable...
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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Cyclothymie à Destinée)
chez Platon, sorte de Dieu qui organise et crée un ordre dans l'univers, sans toutefois le créer. Démocratie : type d'organisation politique où la souveraineté vient du peuple, c'est-à-dire des citoyens. La première démocratiefut l'athénienne. On distingue la démocratie directe, où les citoyens exercent leur pouvoir directement enassemblée, et la démocratie parlementaire ou représentative, où ils délèguent leur pouvoir. Démonstration : principalement utilisée en - mathématique, la dém...
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L'art peut-il se passer d'une maîtrise technique ? (Bac 2010 - Série Technologique)
s'aperçoit que nous ne disposons avec cette définition de rien d'autre que d'une définition de l'artisanat, ou (enparticulier avec Vinci) d'une définition de l'une des modalités de la science. Ø Or si le romantique s'oppose à la logique rationnelle, n'est-ce pas pour faire valoir une conception authentique,c'est-à-dire spécifique (propre) de l'art ? Car s'il suffit de patience et de rigueur pour être artiste, comment expliquer que tout le monde ne le soit pas ? N'y a-t-il pas une « sens...
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Défendre ses droits, ses intérêts, ses privilèges est-ce la même chose ?
notions seraient donc, selon Calliclès, identifiées dans le stratagème d'édification d'une loi contre-nature. C'est lanotion même de « défense » qui permettra d'identifier ces trois notions (droit, intérêt, privilège). Nietzsche réutilisera cette conception calliclèsienne du droit naturel en y apportant toutefois une rectificationintéresante. Les « forts » sont certes ceux dont la nature à conféré un droit de domination. Leur intérêt est doncde faire valoir ce privilège naturel. Mais selo...
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stade.
leur valeur symbolique. Le stade phallique apparaît ensuite ; la libido s'y organise sous le primat des organes génitaux. Mais, à ce stade, garçons et filles ne se représentent que l'organe génital mâle, l'opposition des sexes étant alors équivalente à l'opposition « phallique-châtré ». Le stade phallique correspond au déclin du complexe d'Œdipe. Il débouche sur une période transitionnelle, dite de latence, qui s'estompe elle-même au moment de la puberté, période où l'adolescent revit, désormais...
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La réflexion philosophique a-t-elle sa place dans la connaissance scientifique ?
concepts de notre entendement (catégories). Les catégories structurent le divers des données extérieures. Parexemple, c'est parce que nous avons a priori l'idée de causalité que la succession des nuages et de la pluie a, pour nous, un sens autre que celui, précisément, d'une simple succession. La connaissance scientifique, bien qu'elles'établisse toujours d'abord au contact de l'expérience, doit être considérée comme issue du pouvoir de la facultéfondamental en l'homme, l'entendement...
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Freud: L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ?
- Le libre-arbitre est un concept qui est ancrée dans la culture philosophique. Descartes affirmait ainsi que c'étaitune « notion commune », que nous n'avions pas besoin de preuve puisque nous usons de notre libre-arbitre à toutmoment et dans toute situation. « Il est si évident que nous avons une volonté libre, qui peut donner sonconsentement ou de ne le pas donner quand bon lui semble, que cela peut être compté pour une de nos pluscommunes leçons. »( Principes de philosophie )...
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L'État est-il une fin en soi ?
II. L'Etat hégélien a. Hegel montre que le sujet n'est pas sans rapport avec la réalité extérieure et spirituelle de l'Etat. Il ne soutient pas la thèse séparatiste kantienne, et appuie sa thèse propre endéclarant que « l'Etat […] est le rationnel en soi et pour soi : cette unitésubstantielle est un but propre absolu, immobile, dans lequel la liberté obtientsa valeur suprême, et ainsi ce but final a un droit souverain vis-à-vis desindividus dont le plus haut devoir est d'être m...
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Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?
particulièrement la philosophie épicurienne. Pour Epicure, le bonheur a avant tout un sens empirique : on le ressentavant de le concevoir. Autrement dit on conçoit le bonheur sur la base de nos expériences corporelles etindividuelles : ainsi le bonheur, c'est avant tout le plaisir corporel ou le rejet du déplaisir de même ordre ( soit ladouleur physique ). Le bonheur s'identifie alors à l'absence de troubles, à commencer par ceux du corps. L'absencede troubles du corps permet à l'âme d'êt...
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l'homme est-il chez lui dans l'univers ?
indiens. L'ingérence des grandes puissances dans les pays voisins prouvent que les puissancesétatiques ont tendance à sortir de leurs frontières. Les difficultés naissantes par rapport au concept de l'univers. 2. a) Le concept d'univers a ceci de particulier qu'il n'a pas de limites. Si, on conçoit l'univers comme fini, alors la question se pose de l'ensemble qui comprend notre univers. L'univers ne peutavoir de limites selon notre conception habituelle de l'espace. La noti...
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Les mots disent-ils les choses ?
auxquels correspondrait une liste de choses, on ne peut plus en effet considérer le langage comme unenomenclature puisque chaque chose pourrait en fait être désignée par un tout autre signifiant que celui que celui quila représente par convention. Par conséquent, avec Saussure, il ne peut plus être question du lien entre le mot et lachose, puisqu'en fait ce mot n'existe plus. Bien sûr il reste le fait que c'est ce mot qui désigne cette chose, mais celien est purement utilitaire et n'est...
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Quelle est la valeur explicative de la science, sa valeur de vérité ?
Discussion. On ne peut admettre que les lois soient vraies cependant que les théories ne le seraient pas. Sans doute celles-ci supposent-elles une interprétation du réel à travers l'esprit mais rien ne dit que, malgré leurrenouvellement incessant, elles n'aient pas une valeur objective ou qu'on ne puisse du moins s'orienter vers unemeilleure représentation du réel. A l'idée de POINCARÉ, « qu'il existe une infinité de points de vue différents qui sontlogiquement équivalents et entre le...
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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Objectivité à Organicisme)
concerne l'existence concrète et quotidienne des étants Ontologie : autre manière de dire Métaphysique. A l'être pour objet, "l'être en tant qu'être" pour Aristote, l'être commeexistence pour les Existentialistes. Ontologique : concerne l'être. Chez Heidegger, s'oppose à ontique et caractérise l'être de l'étant. Opinion : impression ou croyance spontanée d'un individu (opinion privée) ou d'un groupe social (opinion publique). Platonclasse l'opinion (doxa, en grec) parmi les conna...
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l'oeuvre d'art peut elle nous apprendre quelque chose ?
KANT, Critique de la faculté de juger « Devant une production des beaux-arts, on doit avoir conscience quec'est de l'art et non de la nature, mais il faut aussi que la finalité dansla forme de l'oeuvre paraisse aussi libre de toute contrainte de règlesarbitraires que si c'était un produit pur et simple de la nature. C'est surce sentiment de liberté - liberté jointe à la finalité - que repose lasorte de plaisir qui est seule universellement communicable, sanscependant se fonder sur des...
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Que nous apprennent les oeuvres d'art ?
KANT, Critique de la faculté de juger « Devant une production des beaux-arts, on doit avoir conscience quec'est de l'art et non de la nature, mais il faut aussi que la finalité dansla forme de l'oeuvre paraisse aussi libre de toute contrainte de règlesarbitraires que si c'était un produit pur et simple de la nature. C'est surce sentiment de liberté - liberté jointe à la finalité - que repose lasorte de plaisir qui est seule universellement communicable, sanscependant se fonder sur des...
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Travail et loisir
– désintéressé : le loisir n'a de finalité ni lucrative, ni utilitaire, ni engagée ;– hédonistique : le loisir est la recherche d'un état de satisfaction ;– personnel: le loisir répond aux besoins de chaque individu. • H. Marcuse, lui, dénonce l'imposture du loisir dans la société de consommation qui endort les tendancesrévolutionnaires des hommes et fait de chacun un être « unidimensionnel ». Celui-ci n'a pas de faculté critique, ades besoins stéréotypés, est complice de l'ordre exista...
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L'épreuve de philosophie au baccalauréat
ri------- -------- - -- L 1. L'holllllle et le monde : la conscience (séries L, ES et S); l'incons cient (séries L, ES et S); le désir (série ~); les passions (séries L, ES et S); l'illu sion (série L); autrui (séries L, ES et S); l'espace (séries Let ES); la perception (série L); la mémoire (série L); le temps (séries L, ES et S); la mort (série L); l'existence (série L); nature et culture (série L); l'histoire (séries...
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la 1ere guerre mondiale
B. Thèse contestée par F.Rousseau : La guerre censurée , Point histoire, n°330, 2003. Du même : F.Rousseau et R.Cazals, 1914- 1918, le cri d’une génération. Les soldats sont des victimes, soumises aux volontés d’élites militaires et politiques qui les utilisent. Leur parole n’est pas assez prise en compte dans l’écriture de l’histoire de la 1 ère guerre mondiale. Opposition à « la doxa » de « l’école de Péronne » (S. Audouin-Rouzeau,...
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la1 ere guerre mondiale
B. Thèse contestée par F.Rousseau : La guerre censurée , Point histoire, n°330, 2003. Du même : F.Rousseau et R.Cazals, 1914- 1918, le cri d’une génération. Les soldats sont des victimes, soumises aux volontés d’élites militaires et politiques qui les utilisent. Leur parole n’est pas assez prise en compte dans l’écriture de l’histoire de la 1 ère guerre mondiale. Opposition à « la doxa » de « l’école de Péronne » (S. Audouin-Rouzeau,...
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L'expérience combattant de la second guerre mondiale
B. Thèse contestée par F.Rousseau : La guerre censurée , Point histoire, n°330, 2003. Du même : F.Rousseau et R.Cazals, 1914- 1918, le cri d’une génération. Les soldats sont des victimes, soumises aux volontés d’élites militaires et politiques qui les utilisent. Leur parole n’est pas assez prise en compte dans l’écriture de l’histoire de la 1 ère guerre mondiale. Opposition à « la doxa » de « l’école de Péronne » (S. Audouin-Rouzeau,...
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Peut-on croire au bonheur?
heureuse le désir des choses qui dépendent de nous. En effet, dans le Manuel, Epictète nous avertit que soumettre sa vie à « ce qui ne dépend pas de nous », c'est une pure folie. Car c'estremettre son bonheur entre les mains de ce qui créera son malheur.Inévitablement, la fortune nous refusera ce qu'on désire et nous mettra enface de ce que l'on fuit. La source de tout bien et de tout mal que nouspouvons éprouver réside strictement dans notre propre volonté. Nul autre quesoi n'est ma...
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Les mots ne sont-ils que des mots ?
Analyse du sujet : · Le sujet prend la forme d'une question fermée, à laquelle il s'agira de répondre par « oui » ou « non » en conclusion, au terme d'une argumentation documentée. · La difficulté majeure du sujet tient au fait que le concept de « mot » n'est pas d'emblée une notion philosophique. · Le mot est l'élément de base à partir duquel on peut, lorsqu'il est écrit, composer des textes (romans, slogans, liste de courses, etc.), lorsqu'il est prononcé,...
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Experience combattante
La guerre censurée , Point histoire, n°330, 2003. Du même : F.Rousseau et R.Cazals, 1914- 1918, le cri d’une génération. Les soldats sont des victimes, soumises aux volontés d’élites militaires et politiques qui les utilisent. Leur parole n’est pas assez prise en compte dans l’écriture de l’histoire de la 1 ère guerre mondiale. Opposition à « la doxa » de « l’école de Péronne » (S. Audouin-Rouzeau, A. Becker…) Ils renvo...
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Qu'est-ce qu'un exemple?
L’exemple peut être dangereux : l’id ée d’un mod èle particulier qui serait valable a priori est dangereux. Imitation servile. P étrarque, Lettre à Giovani Colona de 1340 : tente de justifier l’autorit é de l’exemple. Les exemples parleraient d’eux m êmes pour plaider en leur faveur. Courage de Marius d écrit au livre II des Tusculanes . Un esprit critique peut remettre en question leur autorit é. On ne re çoit pas la loi d’un autre que soi mais de soi m ême....
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qu'est-ce qu'un exemple?
L’exemple peut être dangereux : l’id ée d’un mod èle particulier qui serait valable a priori est dangereux. Imitation servile. P étrarque, Lettre à Giovani Colona de 1340 : tente de justifier l’autorit é de l’exemple. Les exemples parleraient d’eux m êmes pour plaider en leur faveur. Courage de Marius d écrit au livre II des Tusculanes . Un esprit critique peut remettre en question leur autorit é. On ne re çoit pas la loi d’un autre que soi mais de soi m ême....
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Introduction à la notion de temps
Ces conseils ne sont pas de pure forme. Les pièges qu'ils recommandent d'éviter sont en effet tendus à la pen sée par le temps lui-même. Reprenons-les : Le temps qui passe est synonyme de vieillissement et de déclin. Cela est vrai. Cependant, une difficulté se pré sente aussitôt : peut-on appréhender le passage du temps comme un processus simplement linéaire, un parcours en ligne droite qui, de la naissance à la mort, donnera...
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Biographie de KIERKEGAARD (Soeren-Aabye).
Un penseur religieux Soeren Kierkegaard (1813-1855), né à Copenhague, dans une austère famille protestante hantée par le péché,commence des études de théologie en 1830. Riche (il mettra toute sa vie à dépenser sa fortune), il mène une vied'esthète et de dandy. En 1837, il rencontre Régine Olsen, se fiance en 1840, puis rompt en 1841, sans raisonapparente. Kierkegaard, désormais, consacre sa vie à l'écriture. En dehors d'une multitude d'ouvrages d'édification religieuse,ses oeuvres s...
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Éthique, l' [Baruch Spinoza] - fiche de lecture.
seule et même chose ». C’est que l’âme ne veut ou ne se produit comme telle qu’en tant qu’idée (percept) de l’entendement (concept), lui-même expression du « premier et unique fondement de la vertu » qu’est l’effort propre à toute chose de persister dans son être : « Je dis qu’une chose est libre, quand c’est par la seule nécessité de sa nature qu’elle existe et est déterminée à agir ». Comprendre, c’est aussi bien vouloir comprendre la volonté de Dieu que vouloir ce que Dieu comprend : nous s...
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L'imitation de la réalité est-elle une condition de la beauté artistique ?
Pour Hegel, reproduire la nature est un travail superflu. C'est un travail inutileet présomptueux car l'homme n'est pas Dieu. Ce genre de peinture n'estqu'une caricature du réel. C'est une fin pour l'art que de vouloir tromper unpublic naïf. Et cela risque de provoquer l'ennui et le dégoût. Une peintureparfaite de la réalité ne sera jamais un chef d'œuvre. L'art est au milieu dusensible immédiat et de la pensée pure. Le sensible de l'art n'intéresse quenos sens intellectuels. Nos sens...
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La société fait-elle l'homme ?
social » : ce qu'Aristote désigne est moins l'appartenance à une communauté quelconque, ou encore régie par des intérêts « économiques », que l'accès à une sphère autre, seulement politique, et qui permet à l'homme de s'épanouir en tant qu'homme, de viser le bonheur, d'entretenir avec lesautres hommes des liens libres, libérés de tout enjeu vital.Plus étranges peuvent paraître les deux autres thèses, liées, d'Aristote, affirmant que la cité est une réalité naturelle, et surtout, qu'elle...
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la monarchie absolue
d'être du pouvoir absolu échappe au contrôle. de fait, ce dernier ne s'explique pas et ne peut être critiqué. L'État représente le bien. Le prince a la connaissance de la vérité. Là où l'État règne, règnent à la fois bonheur des sujets et vérité. Il ne peut donc y avoir aucune opposition ni aucune discussion. Le pouvoir est stable et invariable. » Étienne de La Boétie utilisera le thème de l'absolutisme pour en faire un court réquisitoire en 1549, dans son "Discours de la servitude volontaire"....
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La propriété est-elle une des formes de la liberté ?
denrées périssables en monnaie, je ne lèse personne, et je peux accumuler les richesses. Et en ce sens, je pourraistransformer mon surplus de travail en nouvelle propriété étant donné que le travail proportionne le quantum depropriété. Dès lors, les inégalités dans les appropriations sont en correspondance avec l'effort fournit au travail. Ence sens, le passage à la société civile ne fait que réaffirmer et garantir par les conventions sociales un droitsubjectif naturel, donc une li...
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Zola , l'oeuvre (commentaire)
infranchissable » du « tableau immense » qui sépare l'artiste parti dans un autre monde et la femme toujours présente ici-bas. L'idée du « ménage à trois », de la « maîtresse », la « jalousie » envers une rivale restreint considérablement la sympathie compassionnelle à l'égard du personnage féminin ; son aptitude à partager l'aventure spirituelle de son mari est déniée. Comme la plupart des autres héroïnes zoliennes, Thérèse, Gervaise, Séverine…, elle produit de...
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Aristote et l'amitié
Il est évident qu'il tente de fustiger le bonheur individuel, dès les premières lignes du texte. Mais n'avance-t-il pas le recours à l'amitié telle l'opinion ordinaire ? N'y a-t-il pas pour lui une relation plus profondeentre l'individu et autrui, à travers justement l'amitié ? Il en va d'une conception eudémoniste ( recherche commefin : le bonheur ) de l'homme à travers l'exercice de sa vertu. Cependant faut-il entendre la vertu dans un senschrétien, ce qui compromettrait la réalisation du bon...
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ENCYCLOPEDIE: Schiller, Friedrich von
Posa). La conception du monde, telle qu'elle mûrit, à ce moment-là, dans l'esprit de Schiller, fait une place de plus en plus grande à l'homme considéré sous l'angle de ses attaches et ses devoirs. Les études historiques feront naître deux chefs-d'œuvre : l'Histoire du soulèvement des Provinces- Unies ( 1 788) et l'Histoire de la Guerre de Trente Ans ( 1 790). Là encore, le cours de l'histoire est conçu comme l'effet des lo...
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Derrida, Jacques - philosophie.
En faisant de la déconstruction un style de lecture, Jacques Derrida renverse ces présupposés et conteste l’idée qu’un texte possède un sens immuable et unique. C’est en prenant appui sur la psychanalyse et sur la linguistique qu’il développe cette approche : selon lui, les intentions de l’auteur qui parle ne peuvent être inconditionnellement acceptées, ce qui multiplie les interprétations légitimes d’un texte. Il met ainsi au jour une force productive de sens et de différences, la « différance...