1894 résultats pour "regards"
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réécriture de l'étranger de Camus
attendit quelques secondes, guettant une réponse de sa part mais puisqu’il se contenta de la regarder, elle se mit à rire, cette situation était tellement ridicule, apr ès tout il n’avait pas dit non, il avait m ême plut ôt dis oui. Alors elle le prit par le bras et lui d éclara d’une voix enfantine « je veux me marier avec toi », il crut bon de dire qu’ils le feraient d ès qu’elle le voudrait. Cette r éponse sembla d ésormais la satisfaire puisqu’elle accentua l égèrement la ...
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Ma liberté dépend-t-elle d'autrui ?
être, j'ai un dehors, une nature ; ma chute originelle, c'est l'existence de l'autre... »J'existe d'abord, je suis jeté dans le monde, et ensuite seulement je me définis peu à peu, par mes choix et par mesactes. Je deviens « ceci ou cela ». Mais cette définition reste toujours ouverte. Je suis donc fondamentalement libre« projet », invention perpétuelle de mon avenir. Et je suis celui qui ne peut pas être objet pour moi-même, celui quine peut même pas concevoir pour soi l'existence sous forme d'...
- Mercredi 23 février 1944. JOURNAL D'ANNE FRANK
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Peut-on se passer des autres ?
2. CONFLIT ET ALTÉRITÉ ¦ L'attitude de Chrémès paraît ainsi bien naturelle. Par ses questions et par sa sollicitude un peu envahissante, iln'essaye pas seulement de « briser la glace ». Il entend affirmer l'existence d'une communauté entre tous leshommes. Pour cette raison, la réplique : « Je suis homme... » qu'il donnera à son voisin est devenue le mot d'ordrede l'humanisme moderne. Seulement, entrer en relation avec autrui est-ce uniquement manifester à son égardl'empressement bi...
- Platon, Alcibiade, 132b-133b, trad. C. Marboeuf et J.-F. Pradeau, GF-Flammarion.
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Peut-on ne pas être soi-même ?
mais qui pourtant proviennent bien de nous, de notre être. Nous sommes sujets à des élans d'un ça caché, auquelnous n’avons accès que partiellement (lorsqu'il s'exprime avec les rêves ou l'hypnose par exemple ) mais qui resteune partie de nous, inconnue, incompréhensible même parfois par notre surmoi. Nous ne pouvons en déterminerconcrètement l'origine mais nous savons que tout ceci nous fait partie de notre évolution. On peut notamment sedemander si nous restons nous-mêmes après la consommation...
- Phrases à la forme actives et passives
- Pere Goriot
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Autrui m'aide-t-il à me connaître ou m'en empêche-t-il ?
l Plus encore, c'est dans le regard de l'autre, c'est-à-dire dans le regard qu'il porte sur nous, et nonplus dans le regard que nous portons sur lui, que nous pouvons apprendre à nous connaître. Sans autrui, je ne prends même pas conscience que j'existe 2. l Sartre, l'Être et le Néant , 3e partie, I, 1 : « La honte dans sa structure première est honte devantquelqu'un. Je viens de faire un geste maladroit ou vulgaire : cegeste colle à moi, je ne le juge ni ne le blâme, je le vissimplement...
- Balzac, la femme de 30 ans
- Analyse filmique et Analyse de séquence : Nosferatu de Friedrich W. Murnau
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va risquer un de ces coups hardis et périlleux auxquels on ne se résout qu'après une lutte violente.
– Et ilme faut aumoins uneheure pouryarriver », murmura Nancyendisparaissant aveclarapidité del’éclair. On fermait déjàlesboutiques danslespetites ruesqu’elle suivaitpourserendre deSpitalfields dansleWest-End. L’horloge, ensonnant dixheures, accrutsonimpatience. Elleglissait surletrottoir, coudoyant lespassants dedroite etde gauche, seheurtant contrelatête deschevaux, ettraversait, sanss’inquiéter, desrues encombrées oùune foule degens attendaient avecimpatience lemoment detraverser commeelle. «...
- commentaire composé Thérèse Raquin
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Lettres persanes, Montesquieu / Lettre 30
Cela montre qu’il n’est pas si naïf, mais qu’il est aussi un homme sage et lucide . II. Le Thème du regard croisé Le Persan a l'art de raconter, deux aspects du regard porté sur lui en fonction de sa tenue, lui permettent d'arriver à une conclusion. A / Le Persan regardé - Champ lexical du regard : "vu", "voyait", termes employés parfois au passif : « je fus regardé », il subit donc tous les regards, ce qui montre que les parisiens sont...
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assomons les pauvres de baudelaire
Toutes ces choses illusoires (irréalisables), l'homme les à digéré. Donc à Toutes ces lectures l'assoiffent et il sent le besoin de sortir. Il se rend donc à un cabaret, un mendiant est à l'entrée. Partie 2 : Élément perturbateur Baudelaire décrit une situation, il met en place l'action « Comme j'allais entrer dans un cabaret, un mendiant me tendit son chapeau avec un de ces regards inoubliables qui culbuteraient les trônes, si l'esprit remuait la matière, et si l'oeil d'un magnétis...
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En quoi l'évocation d'un monde très éloigné du sien permet-elle de faire réfléchir le lecteur sur la réalité qui l'entoure ?
Travail de dissertation littéraireL’organisation du Brouillon |SUJET :|En quoi l’évocation d’un monde très éloigné du sien permet-elle de faire réfléchir le lecteur sur la réalité qui l’entoure ?|Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les textes du corpus, les œuvres que vous avez étudiées en classe et celles que vous avez lues. .I. Le travail préliminaire.1. Lecture / Compréhension du sujet / mots-clés …Grâce aux textes de corpus, on peut comprendre que l’auteur a l’intentio...
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- Le "Cogito" masochiste de SARTRE
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Comment la philosophie se situe-t-elle par rapport à la science ?
réflexion philosophique. • Une réflexion utile aux sciences.Une réflexion philosophique est tout d'abord utile pour les sciences elles-mêmes qui ne se développent pas defaçon purement mécanique mais connaissent des périodes d'hésitation sur les domaines à explorer, sur lesprocédures à mettre en place, sur le rapport entre recherche fondamentale et applications industrielles ou surleur statut social. Certains chercheurs (Thomas Kuhn par exemple) entreprennent eux-mêmes une démarcheréflexive...
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La philosophie est-elle la somme des insuffisances de la science ?
III. Valeur de la philosophie a. Mais il n'est pas nécessaire que la philosophie confère un statut ineffable à ses objets pour en définir laspécificité au regard de la science. Ainsi Hobbes ou Spinoza dérivent-ils de la science de leur temps une conceptiondu mal ou de la liberté qui ne les rendent pas incompatibles avec une explication causale. b. C'est qu'un concept philosophique ne jouit pas d'un statut mystérieux, il réfléchit les acquis de l'expérience dansun langage qui certes cons...
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Autrui comme limite à ma liberté ?
monde. Mais autrui me voit. J'existe sur le mode d' « être-vu-par-autrui ». Second moment : être vu. « Imaginons que j'en sois venu à coller mon oreille contre une porte, à regarder par le trou d'une serrure. Jesuis seul et sur le plan de la conscience non-thétique de moi. » Je suis seul & j'existe sur le plan de la conscience non-thétique ou immédiate de moi, cela signifie que monattitude n'a aucun « dehors », que je n'ai pas conscience de « moi » comme objet et qu'il n'y a donc rien à...
- corpus
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le témoignage de l'oeuvre d'art
ses moeurs. 2/ L'oeuvre d'art est un moyen puissant d'expression: Jusqu'à une époque récente, l'artiste était un homme qui était attaché à des gens riches et puissants qui le payaient et le nourrissaient. Au Moyen Age l'église faisait travailler des sculpteurs, les monarques avaient leur sculpteurs et leurs peintres, voire leurs acteurs. Moliére jouait des pièces de théâtre pour le compte de Louis XIV. Leurs oeuvres exprimaient ce que les puissants voulaient y laisser comme témoignage de leu...
- corpus sur Phèdre Acte I, scène 3
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Faut-il être seul pour être libre ?
Cette décentration du monde fait de moi un sujet glissant. La désagrégation « gagne de proche en proche » tout mon univers. Autruitend à me « voler le monde ». Si autrui n'existait que sur le mode d' « être-vu-par-moi », je pourrais, en m'efforçant de le saisirseulement comme objet, le réintégrer dans ma propre vision du monde. Mais autrui me voit. J'existe sur le mode d' « être-vu-par-autrui ».Second moment : être vu.« Imaginons que j'en sois venu à coller mon oreille contre une porte, à regard...
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Commentaire de la clausule du Silence de la mer
assumer pleinement ce verbe qui semble exagéré. Le verbe est pesé et semble de par cette répétition trahir lavolonté du narrateur de décrire le plus fidèlement possible ce qu’il voit. La violence est donc ici dite simplement ets’en trouve accrue. Le narrateur tente de coller au plus juste et de donner toute leur force aux moindres détails,aux moindres actions, il les rend existants. Chaque action est décrite avec une précision presque clinique, c’est ainsique le narrateur nous dit « Ebrennac d’u...
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La Loreley - Guillaume Appolinaire
Faites-moi donc mourir et que Dieu vous protège Mon amant est parti pour un pays lointain Faites-moi donc mourir puisque je n'aime rien Mon coeur me fait si mal il faut bien que je meure Si je me regardais il faudrait que j'en meure Mon coeur me fait si mal depuis qu'il n'est plus là Mon coeur me fit si mal du jour où il s'en alla L'évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances Menez jusqu'au couvent cette femme en démence Va-t-en Lore en folie va Lore aux yeux trembla...
- Commentaire Composé Chapitre V De Thérère Raquin de ZOLA
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L'enfer est-ce les autres ?
et en même temps comme un homme. Si je pouvais penser qu'il n'est rien d'autre qu'un objet, un automate, parexemple, je le saisirais « comme étant « à côté » des chaises, à 2,20 m de la pelouse, comme exerçant une certaine pression sur le sol, etc. ». Autrement dit ce ne serait pour moi qu'un objet comme les autres, qui s'ajouterait aux autres : « Cela signifie que je pourrais le faire disparaître sans que les relations des autres objets entre eux soient notablement modifiées. En un mot, aucu...
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Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
pensons est indubitable, notre être se limite à l'activité de la pensée. Mais cela reste une prise de conscience limitée, car je ne sui sans doute pas qu'une chose pensante. L'âme, l'être, dans leur complexité posent problème. L'idée de Hegel est que je construits une image et que je la théorise, puis je la mets à l'épreuve en agissant dans le monde, en cherchant la reconnaissance de ma singularité de sujet dans le regard de l'autre (ce qui est expliqué à travers la dialectique du maître et...
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EST-ON D'AUTANT PLUS LIBRE QU'ON EST INDIFFÉRENT AU JUGEMENT D'AUTRUI ?
l'autre en chose passive. Sartre illustre d'abord ce conflit à travers l'expérience du regard. Qu'est-ce qui, en effet,me dévoile l'existence d'autrui, sinon le regard ? Si je regarde autrui, ce dernier me regarde aussi. C'est la raisonpour laquelle Sartre envisage les deux moments.Dans un premier moment, je vois autrui. Imaginons : « Je suis dans un jardin public. Non loin de moi, voici unepelouse et, le long de cette pelouse, des chaises. »Situation paisible. Le décor est neutre, la trame es...
- La morte amoureuse, Théophile Gautier - pp. 122-125 - Explication de texte
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La figure de l intellectuel chez Sartre
Intellectuel 1 137 Ce reproche, Sartre se garde bien, cependant, de le réfuter. Il le reprend à son compte et le retournant contre ceux qui prétendraient le transformer en condamnation définitive des intellectuels, en fait la plus exacte des définitions. Rappelant l'origine historique du mot- l'affaire Dreyfus- Sartre écrit: «Or, il est vrai que l'intellectuel est quelqu'un qui se mêle de ce qui ne le regarde pas. Cela est si vrai que, chez...
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- Le joujou du pauvre Baudelaire
- l'éducation sentimentale
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Les Belles-Soeurs, Michel Tremblay: Dissertation
En voulant exprimer ces sentiments au regard de son mari, elle ne fait que se plaindre aux autres femmes. Les émotions de haines et de regrets de son mariage sont donc traduites par un défaut qui est la lamentation. Bref, les sentiments négatifs que les personnages ressentent poussent ceux-ci à faire ressortir leurs imperfections. Bien que Michel Tremblay utilise efficacement les émotions négatives pour démontrer leurs d...
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Élaboration d'un genre à travers ses clones et ses monstres, ses vampires et ses docteurs fous: le cinéma fantastique
être depuis toujours le genre le plus populaire mais, para doxalement, c'est celui qui contient le plus d'œuvres« mau dites», qui a rencontré la plus totale incompréhension. Le grand public, très friand d'un « Frankenstein » de série, rejette les créatures réelles et dérangeantes de «La monstrueuse parade» (1932) de Tod Browning. Il regarde avec un petit frisson amusé le fœtus d'un homme-loup dans une kermesse, mais accepte de mauvaise grâce...
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MYTHOLOGIE: Persée et Méduse
PERSONNAGES PERSÉE héros grec, fils de Zeus et de Danaé, princesse d'Argos. MÉDUSE l"une des trois Gorgones. GORGONES Méduse, Euryalé et Sthéno, filles des monstres marins Céto et Phorcys . trois vieilles femmes, sœurs des Gorgones, n'ayant qu'une dent et un seul œil qu 'elles se passent tour à tour. POLYDECTÈS roi de Sériphos, île mythique . ZEUS [Jupiter) roi de l"Olympe. fille d"Acrisios, roi d'Argos . (Péloponnèse) ATHÉNA (Min...
- Analyse du chapitre IX du livre II - Le Rouge Et Le Noir
- Le Rouge Et Le Noir - Livre II Chapitre 9
- Le conflit des consciences
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Molière, Tartuffe (extrait).
TARTUFFE Je sais que vous avez trop de bénignité Et que vous ferez grâce à ma témérité, Que vous m'excuserez sur l'humaine faiblesse Des violents transports d'un amour qui vous blesse, Et considérerez, en regardant votre air, Que l'on n'est pas aveugle, et qu'un homme est de chair. Source : Molière, Tartuffe, 1664. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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Y a-t-il un beau naturel ?
Pensées, 40-134 ; cf. Hegel, Esthétique, « Introduction »). Quelle vanité que lapeinture qui attirenotre admirationpar la ressemblancedes choses dont onn'admire point lesoriginaux.(Pensées) Pascal reprend ici l'idéeantique, contestée aujourd'hui,que l'art imite la nature. Or sion imite de mauvais modèles,doit-on admirer la copie sous lesimple prétexte que l'imitationest fidèle à l'original ? Lacritique pascalienne se situesurtout au plan moral. L'artistedoit-il représenter des s...
- "Ce ne sont pas les excitations de sa nature qui éveillent en l'homme" Kant
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La Vision Des Français Sur Les Anglais Et Inversement
Les vacances de Mr Bean, de Steve Bendelack. Mr Bean véhicule tout au long du film, le flegme britannique et leur humour spécial. Il a un look typiquement anglaisavec le pantalon laissant voir les chaussettes, les petites chaussures vernis etc.Mais les clichés sur les « rosbifs » peuvent aussi advenir de chanson comme la chanson de Charlélie Couture, chanteur, compositeur, peintre, écrivain et photographefrançais « multiste » : ARTICLE SUR LA CHANSON DE CHARLELIE.De plus, on peut remarquer que c...
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Le maitre d'école (rédaction)
délivré des regards curieux, je pus à mon aise inspecter la classe, mes voisins et le maître ... Portrait propre- C'était un petit homme trapu, ni vieux ni jeune, ment dit. mais solide et vigoureux. Ses bras courts gesti culaient beaucoup. Il maniait la craie et le chiffon avec une grande vivacilé. Il frappait les mots sur le tableau avec le bout de son doigt, soulignait, encadrait, écrivant et effaçant avec une ardeur...
- Monologue Intérieur sur le paradis
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L'art modifie-t-il notre rapport à la réalité ?
[Introduction] Parce que l'art a la réputation d'être inutile, on admet volontiers qu'il n'a pas grand rapport avec la réalité, etpropose plutôt une sorte d'univers en marge du réel, qui ne saurait influer sur ce dernier. On peut également jugerque les oeuvres, en nous éloignant précisément de la réalité telle que nous la vivons quotidiennement, nouspermettent d'en oublier les problèmes. Doit-on se contenter de considérer l'art de cette façon ? Peut-on aucontraire estimer q...
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La fantastique prolifération de l'image due au progrès technique vous semble-t-elle nuire à la contemplation des oeuvres d'art ?
l'abjection familières, entretenant des réactions pour le moins ambiguës.L'image réalise ainsi une éducation à rebours du regard, perverti et/ou lassé, et surtout amené à se détacher desfigures qui impliquent une participation plus exigeante, plus attentive, plus réfléchie, en somme une contemplation. II. Les voix du silence. 1. Un engagement personnel.L'oeuvre d'art suppose au contraire qu'on noue avec elle un rapport individuel. En tout cas depuis la Renaissance etles fonctions nouvelles qu'el...
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Wilde, Salomé (extrait).
Source : Wilde (Oscar), Salomé, Paris, Gallimard, 1996. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
- AMITIÉ AMOUREUSE