1894 résultats pour "regardèrent"
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Analyse de l'AVARE de MOLIERE
pourrait paraître tragique s'il s'agissait d'êtres humains. Il s'adresse à notre coeur et notre raison (l6;7;10), ligne 25,il souffre pour ses chevaux et refuse de les atteler pour ne pas les fouetter (osmose?). Il pousse un cri d'alarmeenvers des animaux en détresse et un cri d'admonestation à son maitre ligne 19/20: en effet, il donne un leçon demoral à Harpagon, en soulignant la cruauté et la dureté de son maitre. Maitre Jacques paraît humainement supérieurà Harpagon d'une manière ridicule...
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Bouddha et le bonheur
souffrances qu'il occasionne. Cependant comme notre exemple du jeûne le suggère, l'ascèse n'est-elle pas morbide ? Un(e) anorexique ne serait-il (elle) pas un ascète qui secrètement rejette la vie et le désir qui la fonde ? Il nous faut donc nous demander si on peut se libérer du désir comme manque sans morbidité ascétique. Le bouddhisme offre à ce sujet une réponse qu'on pourra discuter. Ensuite si on accepte que nous vivons dans l'immédiat immergé dans le monde du désir et que le désir de vivr...
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Peut-on toujours se connaître soi-même ?
rêves, de lapsus, de maladresses. Evidemment, si une personne dit se connaître elle-même, nous pouvons nousdemander si elle est objective (se dit de quelqu'un qui ne fait pas intervenir d'éléments affectifs, de facteurspersonnels dans ses jugements, impartial, neutre) ? Evidemment, la personne peut ne pas être objective mais êtresincère, c'est-à-dire qu'elle croit vraiment ce qu'elle dit. C'est ce que nous allons voir maintenant. Une personne croit constamment se connaître...
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espoir à la suggestion d’un acte de vaillance
« Y a -t-il dans cette ba nde quelqu’un qui ait autorité pour traiter avec moi ? demanda -t-il. Ou, en fait, qui ait assez de tête pour me comprendre ? Pas toi, au moins ! dit - il, narquois, se tournant vers Aragorn avec dédain. Il en faut plus pour faire un roi qu’un morceau de verr e elfique ou une racaille comme celle- ci. Allons donc ! N’importe quel brigand des montagnes peut exhiber une aussi belle suite ! » Aragorn ne répondit rien, mais il accrocha le regard de l’autre et...
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Miroir, ô mon miroir... SARTRE dans HUIS-CLOS
La tête dans ses mains, ainsi que le précise l'indication scénique, Garcin cache à la fois son visage et son regard :de miroir, il ne veut ni servir ni se servir, ne voulant ni voir ni se voir ni être vu. Silencieux et comme retiré du jeu, ilfigure l'opposé du personnage d'Estelle, obsédée par son image, à la fois exhibitionniste et narcissique. Ainsi laconstruction dramatique elle-même repose-t-elle sur un jeu de double et d'envers qui rappelle la thématique dumiroir.Absentes ou inutili...
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La Terre
plus, car elle se doutait de la scene qui l'attendait.
Silence! c'est fini... Je cogne sur le premier qui continue. Et si je veux continuer, moi! demanda Fouan, la voix tremblante, est-ce que tu cogneras? Sur vous comme sur les autres.... Vous m'embetez! Francoise, bravement, s'etait mise entre eux. Je vous en prie, mon oncle, ne vous en melez point.... Vous avez bien vu que je suis assez grande fille pour me defendre. Mais le vieux l'ecarta. Laisse, ca ne te regarde plus.... C'est mon affaire. Et, levant sa canne: Ah! tu cognerais, bandit!......
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Pot-bouille
--Tu entends, reprit madame Josserand en revenant sur sa fille.
Vous m'agacez, ne pleurez donc plus.... Monsieur Josserand, ordonnez donc a votre fille de ne pas s'abimer le visage a pleurer ainsi. Ce sera le comble, si elle devient laide! Mon enfant, dit le pere, sois raisonnable, ecoute ta mere qui est de bon conseil. Il ne faut pas t'enlaidir, ma cherie. Et ce qui m'irrite, c'est qu'elle n'est pas trop mal, quand elle veut, reprit madame Josserand. Voyons, essuie tes yeux, regarde-moi comme si j'etais un monsieur en train de te faire la cour.... Tu sou...
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analyse d'un texte extrait de Les mots de Sartre .
Annonce des axes Dans un premier temps nous expliquerons la nature de son souvenir, puis nous analyserons ses rapports avec les « autres », enfin, nous étudierons la tonalité de l'extrait, révélatrice du regard de Sartre sur son enfance. Commentaire littéraire I. Un souvenir marquant pour l'auteur A/ Le jeune Sartre se découvre inexistant au regard des autres, lors de ses sorties au jardin d'enfants : -L e premier verbe du texte est à l'imparfait « avait », temps de la narration,...
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Han d'Islande
--Il faudrait en effet qu'il fût fou pour en être amoureux.
Seigneur Schumacker, dit l'officier, vous avez abusé de votre vieillesse, et j'allais peut-être abuser de ma jeunesse, si vous n'aviez trouvé un champion. J'étais entré ce matin pour la dernière fois dans votre prison, car c'était pour vous dire que désormais vous pourriez rester, d'après l'ordre spécial du vice-roi, libre et sans gardes dans le donjon. Recevez cette bonne nouvelle de la bouche d'un ennemi. Retirez-vous, dit le vieux captif d'une voix sourde. Le lieutenant s'inclina, et obéit,...
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Vocabulaire:
CIRCULAIRE1, adjectif.
mit pied ? terre, et par un petit sentier circulaire (...) commen?a de gravir la montagne (ALEXANDRE DUMAS P?RE, Le Comte de Monte-Cristo, tome 2, 1846, page 32 ). La voiture gagna les boulevards circulaires des anciens remparts (JOSEPH MAL?GUE, Augustin ou le Ma?tre est l?, tome 2, 1933, page 155 ). d) [En parlant d'un geste] Qui d?crit un cercle ou un arc de cercle?: ? 3.... le semeur prend du grain de la main droite dans son tablier et le jette devant lui, ? chaque enjamb?e faite, d'un ges...
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La Terre
maintenait son gain d'un air de tranquille obstination.
VII On etait de nouveau a l'epoque de la fenaison, par un ciel bleu et tres chaud, que des brises rafraichissaient; et l'on avait fixe le mariage au jour de la Saint-Jean, qui tombait cette annee-la un samedi. Les Fouan avaient bien recommande a Buteau de commencer les invitations par la Grande, l'ainee de la famille. Elle exigeait des egards, en reine riche et redoutee. Aussi Buteau, un soir, s'en alla-t-il avec Lise, tous les deux endimanches, la prier d'assister a la noce, a la ceremonie, pui...
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Eugenie Grandet
celui de leur avenir, enfin la Souffrance et la Faiblesse glorifiees?
babiole, des colifichets d'argent, d'or travaille qui lui tombaient sous la main, et qu'elle tenait longtemps sous pretexte de les examiner. Charles ne vit pas sans un attendrissement profond l'interet genereux que lui portaient sa tante et sa cousine; il connaissait assez la societe de Paris pour savoir que dans sa position il n'y eut trouve que des coeurs indifferents ou froids. Eugenie lui apparut dans toute la splendeur de sa beaute speciale. Il admira des lors l'innocence de ces moeurs dont...
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La Chartreuse de Parme
Toutes ces rues étaient encombrées d'infanterie, de cavaliers et surtout de caissons d'artillerie et de fourgons.
"Voilà qui est fort! pensa notre héros; j'ai déjà remarqué cela chez le vice-roi à Milan; ils ne fuient pas, non! Avec ces Français il n'est pas permis de dire la vérité quand elle choque leur vanité. Mais quant à leur air méchant je m'en moque, il faut que je le leur fasse comprendre."On marchait toujours à cinq cents pas de ce torrent de fuyards qui couvraient la grande route. A une lieue de là, le caporal et sa troupe traversèrent un chemin qui allait rejoindre la route et où beaucoup de sold...
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Cinquième partie, chapitre V - Germinal de ZOLA
« Et les autres, malgré leur désir de détourner les yeux, ne le pouvaient pas, regardaient quand même. » La violence du spectacleA quel spectacle assistent ces bourgeois ? Les groupes constitutifs de la « bande », apparemment cohérente etanimée des mêmes intentions, ne se laissent discerner qu'au fur et à mesure de leur approche de la ferme.Jeanlin vient en tête, soufflant dans cet instrument primitif et naturel qu'est la corne.Puis un millier de femmes se présentent, classées en fonction de leu...
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Notre Dame de Paris
Tant pis.
Jehan se mit à courir par la place, tirant son échelle et criant: \24 À moi les fils! En un instant l'échelle fut dressée et appuyée à la balustrade de la galerie inférieure, au-dessus d'un des portails latéraux. La foule des truands poussant de grandes acclamations se pressa au bas pour y monter. Mais Jehan maintint son droit et posa le premier le pied sur les échelons. Le trajet était assez long. La galerie des rois de France est élevée aujourd'hui d'environ soixante pieds au-dessus du...
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La Conquete De Plassans
--Ma chère, dit un jour madame de Condamin à Marthe, il m'a grondée hier.
avait le premier usé de ce chemin, le fils Delangre, le juge de paix, indistinctement, y vinrent causer avec l'abbé Faujas. Parfois, pendant toute une après-midi, les petites portes des deux jardins, ainsi que la porte charretière de la sous-préfecture, restaient grandes ouvertes. L'abbé était là, au fond de ce cul-de-sac, appuyé au mur, souriant, donnant des poignées de main aux personnes des deux sociétés qui voulaient bien le venir saluer. Mais M. Péqueur des Saulaies affectait de ne pas voul...
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Dictionnaire en ligne:
DÉVORANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
A.— Manger avec voracité et rapidité. 1. [Le sujet désigne un animal carnassier] Dévorer un agneau, une proie. Les poissons ne sont mus que par une voracité aveugle et irréfléchie, dévorant sans distinction toute proie vivante (FRANÇOIS-JOSEPH-VICTOR BROUSSAIS, Cours de phrénologie, 1836, page 62) : Ø 1. Le sanglier est omnivore. Même il ne dédaigne point la chair. Lorsqu'il les peut surprendre, il dévore au gîte les levrauts vagissants, (...) Il ne sort que la nuit pour vaguer et manger. Il ma...
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Regards sur le monde actuel de Valéry (Paul)
s'oppose dans tous les cas à l'homme, auquel il conteste sa liberté, sa complexité et sa variabilité, atteint, sous un régime dictatorial, la plénitude de son développement. Il traitera donc les esprits par le dressage. Dans les types modernes de dictature, note-t-Il, la jeunesse et même l'en fance sont l'objet d'une attention et d'un travail de forma tion tout particuliers. Si l'image du " tyran Intelligent • s'est si facilement imposée...
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Dictionnaire en ligne:
DEVOIR3, substantif masculin.
celles des dynasties dévorantesques dont le nom leur plaît le plus (IDEM, ibidem, page 12). STATISTIQUES : Devoir1, 2 et 3. Fréquence absolue littéraire : 86 963. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 139 075, b) 116 267; XXe. siècle : a) 107 122, b) 124 451. Devoirs. Fréquence absolue littéraire : 2 853. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 5 930, b) 3 604; XXe. siècle : a) 3 357, b) 3 122. Forme dérivée du verbe "dévorer" dévorer DÉVORER, verbe transitif. A.— Manger av...
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Pot-bouille
--Ami .
un homme ne pouvait approcher sa soeur, sans qu'il fut aussitot inquiet, les levres retroussees, pret a mordre. Et si, au contraire, Octave se penchait vers elle librement, la faisait rire du rire tendre et mouille d'une amante heureuse, il riait d'aise lui-meme, son visage refletait un peu de leur joie sensuelle. Le pauvre etre semblait gouter l'amour dans cette chair de femme, qu'il sentait sienne, sous la poussee de l'instinct; et l'on eut dit qu'il eprouvait pour l'amant choisi la reconnaiss...
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Autrui, médiateur entre moi et moi-même ?
L'affirmation de Sartre selon laquelle « autrui est le médiateur indispensableentre moi et moi-même » semble être sinon aisément, du moins d'une façonglobale, compréhensible. En effet nous savons bien que l'homme isolé, au sensstrict du terme, n'existe pas. Autrui est au fond toujours présent, directementou indirectement. Autrui peut être présent à travers un récepteur de radio,mais aussi à travers le moindre objet du monde culturel. Mais est-ce bien à ceniveau qu'il faut situer la phrase de...
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L'Immortel
Et ses larmes bues, renfoncées à coups de mouchoir, elle
«Il ne m'a pas reconnu ...» pensa Freydet, vexé de l'écrasant regard dont l'académicien repoussa dans le rang ce ciron qui se permettait de lui faire signe, «mes favoris, probablement ...» et distrait de ses vers, le candidat se mit à ruminer son plan d'attaque, ses visites, la lettre officielle pour le secrétaire perpétuel. Mais, au fait, il était mort, le perpétuel.... Allait-on nommer Astier-Réhu avant les vacances? Et l'élection, pour quand? Sa préoccupation descendit jusqu'aux détails, à l'...
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CHAPITRE PREMIER LA TOUR DE CIRITH UNGOL
vague. Les murs rocheux du sentier étaient pâles, comme vus à travers une brume, mais il entendait encore au loin le bouillonnement d’Arachne dans sa souffrance, et, durs et nets, et très proches lui sembla-t- il, il entendit des cris et un cliquetis de métal. Il se releva d’un bond et se plaqua contre le mur bordant le chemin. Il fut heureux d’avoir l’Anneau, car v enait là une autre compagnie d’orques en marche. Du moins le pensa -t- il tout d’abord. Mais il se rendit soudain compte qu’i...
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Les autres chez Sartre
exceptionnel. Ce n'est pas par complaisance à un prétendu besoin de faire scandale, comme on l'a soutenu, queSartre a inscrit l'homosexualité au cœur de ses romans, c'est pour décrire, dans sa condition véritable, le dramed'une existence vouée à une irréductible altérité. Là encore, le souci humain l'emporte sur toute autre considération. Huis-clos reste, de toutes les œuvres de Sartre, sa pièce la plus connue et le témoignage, devenu classique, d'unecertaine conception de la rencontre d'autrui....
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Ne fait-on son devoir
que par crainte du regard d'autrui ?
■ Analyse du sujet
- La réponse à cette...
Ne fait-on son devoir que par crainte du regard d'autrui ? ■ Analyse du sujet - La réponse à cette question suppose que l'on commence par définir sérieusement le devoir. Dans la mesure où la conception la plus ·rigou reuse est celle de Kant, on a sans doute intérêt à l'adopter. - Pourquoi craindre le « regard d'autrui»? Cette crainte renvoie moins à la possibilité d'une sanction qu'à un jugement moral. - Le problème est alors de savoir si le jugement moral provenant d'au trui est plus efficac...
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Les autres m'aident-ils à me connaître ou m'en empêche-t-il ?
est l 'être qui se détermine à exister en tant qu 'il ne peut pas coïncider avec lui-même ». Ainsi je ne peux connaître mon moi par une inspection de l 'esprit. _ En fait, je parviens à avoir une connaissance de moi par mes actes. Un acte est ce par quoi je me construis, et ainsi manifeste ce que je suis. Or la plupart du temps, nous faisons des actes dont nous ne prenons pas consciencepar nous-mêmes. C 'est seulement si ces actes tombent sous le regard d 'autrui que nous les connaissons. Ainsi...
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scénario
panneaux. Il tourne la tête et, en regardant les autres panneaux de plus loin, a un flash de deux enfant qui jouent auprès de ceux-ci.VOIX OFF : peut être que j'étais avec un copain ? J'ai le souvenir que je n'étais pas le seul enfant, et je n'ai pas de frère ou de soeur. Il sort du cercle des panneaux et se dirige vers une statue. Il lit l'écriteau.VOIX OFF : oui je me souviens de cette statue aussi. Un flash des deux enfants qui jouent auprès de cette statue. Puis un autre où ses parents les p...
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Le mot "lune" dans l'oeuvre de DESCARTES
en ses pores, il faut maintenant que je vous parle d'un certain mouvement de toute sa masse, qui est causé par la présence de lalune, comme aussi de quelques particularités qui en dépendent. Pour cet effet, considérez la lune, par exemple vers B , où vous pouvez la supposer comme immobile, à comparaison de lavitesse dont se meut la matière du ciel qui est sous elle ; et considérez que cette matière du ciel ayant moins d'espace entre o et 6 pour y passer, qu'elle n'en aurait entre B et 6 (si la l...
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Sujet de dissertation : Artiste ou artisan ?
objet fabriqué lui servira de modèle pour en reproduire d'autres identiques. Parallèlement, chez l'artiste, noter cetteidée d'imitation, mais qui se manifeste ici sous un autre aspect. Disons que l'artiste baigne dans l'imitation lorsqu'ilcherche à reproduire un tableau de la nature, même s'il n'y pas là-dedans une volonté de copie stricte à proprementparler. Sénèque a d'ailleurs déclaré que « tout art est une imitation de la nature ». . Pour Platon, comme pourAristote et toute l'Antiquité cla...
- « L'homme qui regarde au loin ne voit pas la prairie devant lui »
- L'intellectuel est quelqu'un qui se mêle de ce qui ne le regarde pas. Sartre
- Dissertation de français: regards sur l'autre au XVIème siècle
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Le jeu des regards, Stendhal, Le Rouge et le Noir
Aucune information ou perception sur les personnes sont données. Le point de vue est objectif. Il est racont é que par ce qui peut être vue de l'ext érieur, « demanda la dame » (ligne 2) ; « dit l'enfant » (ligne 3) ; « La dame ponctua cette r éponse d'un coup de crayon sur le clavier » (ligne 4 /5) ; « Une femme, assise à trois m ètres de l à, soupira. » (ligne 10). b. Le lecteur est dans une po...
- REGARD FROID (Le). (résumé) Roger Vailland
- Quel Regard Réciproque Colonisateurs Et Colonisès Se Portent Ils?
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ronsard I, 2
Lecture d'un texte Cours 4 ''Tout le corps me chancelle'' : gallicisme, dédouble le corps, fasciné et ivre du poète. Le 2 nd quatrain va aller dans le sens de cruauté qui se traduit par l'absence de jouissance : les monosyllabes, le datif éthique qui dédouble la personne de l'énonciateur. L'oxymore du chaud et du froid ''ma chaleur naturelle...'' cette alliance caractéristique du chaud et du froid va basculer du côté du froid, une évolution du texte dans le motif de la cruauté. ''mes...
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Les yeux noirs - Alphonse Daudet - Le Petit Chose (commentaire)
deux fois chaque jour qu'il peut la voir suffisamment pour savoir qu'elle coud « sans relâche ». Enfin, c'estgrâce au regard que la description disparaît au profit d'un dialogue imaginaire : « le regard aidant, nousnous parlions, — sans nous parler.» C'est la mention de l'échange muet des regards qui justifie l'apparitiondes pensées sous forme de paroles rapportées au discours direct et qui permet de comprendre que cespropos ne sont pas prononcés à haute voix, mais restituent dans l'esprit du...
- Claude Lévi-Strauss, Le regard éloigné
- Paul Valéry, Regards sur le monde actuel.
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T’as d’beaux yeux, tu sais. Jean Gabin
50 • YEUX (séduction et regard) / 373 finalement au Havre, dès le 2 janvier 1938 (en extérieurs) et se poursuivront en studio, à Joinville, en particulier les intérieurs, la rue commerçante et la fête foraine. Carné, Gabin et Prévert souhaitaient engager Michèle Morgan, qui tournait dans Orage et n'était donc pas libre. Le projet avait dû être retardé du fait que les services allemands du Dr Goebbels -qui contrôlaient la compa gnie U.F.A. -...
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votre regard, que ces mille circonstances enfin qui se réunissent
mêmes pressentiments, sinos deux existences nesetouchaient pasparlecœur ? Vousm’aimez, ôreine, etvous me pleurerez ? – Oh ! monDieu ! monDieu ! s’écria Anned’Autriche, c’estplusquejen’en puissupporter. Tenez,duc,au nom duCiel, partez, retirez-vous ; jene sais sije vous aime, ousije ne vous aime pas ;mais ceque jesais, c’est que jene serai point parjure. Prenezdoncpitiédemoi, etpartez. Oh !sivous êtesfrappé enFrance, sivous mourez enFrance, sije pouvais supposer quevotre amour pourmoifûtcause dev...
- la règle de droit au regard de larègle morale
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Lecture analytique du dénouement de Thérèse Raquin
Voyons à pr ésent comme cette sc ène finale va achever le r écit en r éunissant les protagonistes. B) L’union finale. Nous remarquons que les personnages sont r éunis par la fa çon dont ils sont d ésign és : « é poux », repris par le pronom personnel sujet« ils » tout au long du texte. On trouve également « les » à plusieurs reprise. Et m ême lorsque les personnages sont d ésign és s épar ément les proc édés de style les r...
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Lecture analytique - Marivaux
- Présence de verbes d’action (applaudir, sortir, quitter…). Mais ces verbes sont surtout des verbes de perception (distinguer, examiner, voir…) : l’action consiste surtout en définir le rapport du personnage aux autres. - Un cadre spatio-temporel assez imprécis : la sortie de la messe « on sortit de l’église », le texte se concentre surtout sur les personnages et leur perception des évènements. Marqueur temporel : « enfin », indique que toute la scène a eu lieu durant la mes...
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Selon Jean Cocteau, la poésie "dévoile, dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement" Vous vous demanderez comment s'exerce dans "Alcools" cette fonction de dévoilement de la poésie.
j'avais à dire se sont changés en étoile". Que la lumière provienne du soleil, des étoiles, d'une chandelle, des becsde gaz ou de l'électricité, elle éclaire le monde qui nous entoure d'une manière toute particulière, qui permet ledévoilement dont parle Jean Cocteau. A cette lumière se joint la sensibilité exacerbée du poète afin de "dévoiler" le réel, de percevoir ces "chosessurprenantes". Dans "Cortège", les vers "Moi qui connais les autres / Je les connais par les cinq sens et que...
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Rastignac et Victorine («Au moment où... jamais ressentie», pp. 213-214.) - Le père Goriot de Balzac
(«Au moment où Poiret.. jamais de chagrins») Eugène use consciemment des signaux porteurs d'émotion de la stratégie amoureuse : le regard appuyé, l'appel à lacompassion, l'infinité de l'amour. Le regard. Son attaque débute sur le mode traditionnel du regard : «Rastignac... regarda mademoiselle Tailleferd'une manière assez tendre pour lui faire baisser les yeux». Le dialogue s'engage couramment par les yeux mieux quepar la parole, la première approche se fait selon les règles d'une stratégie é...
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« Peut-on se connaître soi-même ? »
Pour conclure, le sujet pensant sait qu'il est mais seulement en partie qui il est. L'Homme ne peut se connaître parfaitement lui-même ; malgré une connaissance àpriori complète de lui-même, l'Homme aperçoit qu'une partie inconsciente de son âme joue un rôle fort dans la connaissance de lui-même et cette partie le révoque enspectateur de lui même. C'est pour cela que l'Homme a besoin du regard d'autrui, d'un ami, d'un regard transcendant qui pousserait jusqu'aux limites du possible lafamiliarité...
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L'ADIEU de VERCORS, Le Silence de la mer
»), Vercors donne à son récit la force, l'authenticité d'un témoignage vécu. La distinction auteur/narrateur s'imposeici. En tant que narrateur, l'oncle de la jeune fille prend en charge tous les aspects informatifs et réalistes du récit :— Il informe : il nous donne toutes les indications spatiales et temporelles sur la position des personnages qu'ildécrit, la durée de l'échange, les traits objectifs de leurs visages, etc. — Il fait croire : l'emploi des temps du passé « prouve » que cela...
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Le conflit est-il au fondement de tout rapport avec autrui ?
arbre est incliné par le vent » (ibid. p. 321). Me voici figé par le regard de l'autre qui me dérobe mes possibilités.J'avais, avant de regarder par le trou de la serrure et avant bien sûr que l'autre ne survienne, repéré un coin sombreoù j'avais la possibilité de me cacher. J'avais même d'autres possibilités. Mais à présent c'est trop tard et cefaisceau de possibilités qui définit la conscience (le pour-soi) se trouve comme fermé par le regard d'autrui. Alorsque tous mes efforts visent à...
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Les Confessions, Livre III: On donnait ce jour-là un grand dîner, où, pour la première fois, je vis avec beaucoup d'étonnement le maître d'hôtel servir l'épée au côté et le chapeau sur la tête.
Le troisième moment instaure des modalités nouvelles dans la façon dont les personnages communiquent. Comme lemontre le champ lexical de la vision (quatre occurrences du verbe « voir »), tout se joue à travers les regards :l'admiration des convives (« tout le monde me regardait et se regardait sans rien dire » (I. 15), celle de Mlle de Breilà travers « un second regard » (I. 18). La louange publique est obtenue par la prière muette de Mlle de Breil «tournant les yeux vers son grand père » (I. 19...