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tonneau.
La brûlure s’intensifia danssacolonne vertébrale. Il devient plusféroce, plushardi, plustéméraire, pensa-t-il. Ce qui pouvait signifier deuxchoses. Soit cesalaud étaitauxabois. Soitilse rapprochait. Dans uncas comme dansl’autre, c’étaitunemauvaise nouvelle. Ou peut-être… unepossibilité. De sevenger. Corliss aspirait àse venger depuislejour oùRaoul Navarro etses hommes luiétaient tombés dessus. Les mains moites, tremblantes, ilprit dans letiroir deson bureau unepetite fioleenplastique d’aspect an...
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puissante, confortablement assise auprès de la cheminée, et qui s'occupait à souffler le feu,
afin de faire chauffer l'eau pour le thé.
– Un peu, quec’en estun ! rétorqua l’imperturbable Sam,etj’espère quecerévérend gentleman m’excusera sije dis que jevoudrais bienêtreleWeller quivous possède, belle- mère. » C’était làun compliment àdeux tranchants. Ilinsinuait queMme Weller étaitunefemme fort agréable, eten même tempsqueM. Stiggins avaituneapparence ecclésiastique. Effectivement, il produisit sur-le-champ uneffet visible, etSam poursuivit sonavantage enembrassant sa belle-mère. « Voulez-vous bienfinir ! s’écria Mme Weller enler...
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L'Argent
Eh bien, sans la spéculation, on ne ferait pas d'affaires, ma chère amie.
" C'est M. Busch qui m'envoie, monsieur... " La colère le tint debout, et il ne lui dit même pas de s'asseoir. Cette voix grêle, dans ce corps débordant, venait de lui faire reconnaître Mme Méchain. Une jolie actionnaire, cette acheteuse d'actions à la livre ! Elle, tranquillement, expliquait que Busch l'envoyait pour avoir des renseignements sur l'émission de la Banque universelle. Restait-il des titres disponibles ? Pouvait-on espérer en obtenir, avec la prime accordée aux syndicataire...
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L'Argent
la présidence, passèrent naturellement en tête de liste, avec quatorze autres de moindre importance, triés
parmi les plus obéissants et les plus décoratifs des actionnaires.
vice-président un obscur agronome, ancien conseiller d'Etat, le vicomte de Robin-Chagot, homme doux et ladre, excellente machine à signatures. Quant au secrétaire, il fut pris en dehors du conseil, dans le personnel des bureaux de la banque, le chef du service des émissions. Et, comme la nuit venait, dans la grande pièce grave, une ombre verdie d'une infinie tristesse, on jugea la besogne bonne et suffisante, on se sépara après avoir réglé les séances à deux par mois, le petit conseil le...
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Chapitre XLVII
Conséquences fatales.
– Ce quej’aiàvous dire,Guillaume, ditlejuif enrapprochant sachaise decelle dubrigand, vousrendra encore plus furieux quemoi. – En vérité ? répondit Sikesd’unaird’incrédulité ; parlezetdépêchez-vous, ouNancy mecroira perdu. – Perdu ! ditFagin, elles’est arrangée pourça,n’ayez paspeur. » Sikes regarda lejuif d’un airtrès inquiet, etne lisant surses traits aucune explication satisfaisante, illui mit sagrosse main sur lecollet etlesecoua rudement. « Voulez-vous parler,dit-il,oujevous étrangle. Desse...
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doña Christina au désespoir ; acide prussique ; pompe stomacale dans mon portemanteau ; je
pratique l'opération ; vieux Bolaro en extase, consent à notre union ; joint nos mains, ruisseaux
de pleurs ; histoire romantique, très-romantique.
– Convient parfaitement ; cinqheures précises, jusqu’alors prenezsoindevous. » Ainsi parla l’étranger, etilsouleva dequelques poucessonchapeau àbords retroussés, le replaça négligemment surlecoin del’oreille, traversa lacour d’un airdélibéré, ettourna dans la grande rue,ayant toujours horsdesapoche lamoitié dupaquet depapier gris. « Évidemment ungrand voyageur dansdivers climats etun profond observateur deshommes et des choses, ditM. Pickwick. – J’aimerais àvoir sonpoëme, repritM. Snodgrass. – E...
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Pauline
luminaire dessinait une large étoile d'ombre tremblotante sur tout l'intérieur de la pièce, et rejetait sa pâle
clarté vers les solives enfumées du plafond.
Je n'y connais personne, Madame, répondit la fille; je ne suis dans ce pays que depuis huit jours. Mais allez me chercher une autre servante, quelqu'un! je veux le savoir! Puisque je suis ici, je veux tout savoir. Est-elle mariée? est-elle morte? Allez, allez, informez-vous de cela; courez donc! La servante objecta que toutes les servantes étaient couchées, que le garçon d'écurie et les postillons ne connaissaient au monde que leurs chevaux. Une prompte libéralité de la jeune dame la décida à...
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TOTALITARISME
- une radio qui diffuse les discours du chef - la photographie (le trucage des photographies sous le régime stalinien) - un cinéma remarquablement doté (création de Cinecitta par Mussolini), de grands réalisateurs (Riefensthal, Eisenstein alleamand) au service du régime - l'architecture, un symbole d'un "art nouveau" (construction monumentale eet grandiose, véhiculant la puissance et les valeurs du régime (construction du palais de la Civilisation et du Travail par Mussolini, projet de n...
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Mme de Clèves
Mr de Nemours veut éviter que Mme de Clèves réponde, en répondant à sa place. Elle éprouve aussi de la confusion.La Dauphine insiste et Mme de Clèves est embarrassé.l.32 : « je vous assure, Mme, reprit Mme de Clèves, qui paraissait un peu embarrassée » II ) Le coup de foudre de Mr DE NEMOURS1°) Surprise et admirationOn ne nous parle pas de l'attente de Mr de Nemours. Il est sur le point de se marier avec Elisabeth d'Angleterre. Luiaussi est surpris devant la beauté de Mme de Clèves. C'est une su...
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Le General Dourakine
--Cent mille roubles.
Vous outragez l'autorite, Maria Petrovna! Ocipe, Feodore, prenez cette femme et menez-la dans le salon prive. Malgre sa resistance, Mme Papofski fut enlevee par ces hommes robustes qu'elle n'avait pas apercus, et entrainee dans un salon petit, mais d'apparence assez elegante. Quand elle fut au milieu de ce salon, elle se sentit descendre par une trappe a peine assez large pour laisser passer le bas de son corps; ses epaules arreterent la descente de la trappe; terrifiee, ne sachant ce qui alla...
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Vocabulaire:
CHIASSE, substantif féminin.
· Chier dans les bottes de quelqu'un. Offenser quelqu'un en lui jouant un tour impardonnable. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965 et Grand Larousse de la Langue française. · Chier dans la colle. Outrepasser les bornes de la bienséance, exagérer. Remarque : Attesté dans Grand Larou...
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Notre Dame de Paris
Les rires et les applaudissements éclatèrent.
\24 Noël! Noël! cria la cohue. À dater de ce moment, maître Coppenole eut à Paris, comme à Gand, grand crédit avec le peuple; car gens de telle taille l'y ont, dit Philippe de Comines, quand ils sont ainsi désordonnés. Le cardinal se mordit les lèvres. Il se pencha vers son voisin l'abbé de Sainte-Geneviève, et lui dit à demi-voix: \24 Plaisants ambassadeurs que nous envoie là monsieur l'archiduc pour nous annoncer madame Marguerite! \24 Votre éminence, répondit l'abbé, perd ses politess...
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Platon : Droit et justice
En quoi le mythe dit « de Gygès » est -il un mythe ? Quel en est le sens ? Quelle en est la portée ? Avant de recomposer le contexte dans lequel le muthos prend pleinement sa signification, il faut mettre en évidence la ligne problématique qui traverse de part en part ce passage du Livre II de La République. La justice est -elle comme le soutient Thrasymaque « l’intérêt du plus fort » ? Sur un ton provocateur qui résonne comme un immor alisme, la justice n’est qu’une convention qui...
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La Bete Humaine
d'ailleurs, tournait contre lui, à ce point que son ancien interrogatoire, lors de la première enquête, qui aurait
dû appuyer sa nouvelle version, puisqu'il y avait dénoncé Cabuche, devint au contraire la preuve d'une
entente extraordinairement habile entre eux.
\24Oh! elles le racontent comme un commérage, en n'osant elles-mêmes y croire. Jaloux, ce Roubaud qui facilitait les rendez-vous de sa femme avec un amant! Ah! il peut, en pleines assises, répéter ce conte, il n'arrivera pas à soulever le scandale cherché!... S'il apportait quelque preuve encore! mais il ne produit rien. Il parle bien de la lettre qu'il prétend avoir fait écrire à sa femme et qu'on aurait dû trouver dans les papiers de la victime... Vous, monsieur le secrétaire général, qui avez...
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L'éloge de la religion par Sganarelle - Acte III Scène 1 : DOM JUAN
donc l'arithmétique ? » rejoint l'idée du philosophe Descartes rationalisme débouche sur un matérialisme caractéristique du libertinage aboutit à un athéisme ; tout est matière donc pas d'esprit supérieur gouvernant la création hasard joue un grand rôle considère les croyances religieuses et la superstition comme des illusions nées de l'imagination il n'est pas très clair sur la question religieuse et formule de vagues propositions répond par des interjections et des monosyllabes attitud...
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pays, et j'ai pensé que vous prendriez celle-là.
XII Le jeune homme pâleetmoi, nous restâmes encontemplation l’undevant l’autre, danslachambre del’Hôtel Barnard, jusqu’aumoment oùnous partîmes d’ungrand éclatderire. « Est-il possible !... Est-cebienvous ? dit-il. – Est-il possible ! Est-cebienvous ? » dis-je. Et puis nous nouscontemplâmes denouveau, etde nouveau nousnousremîmes àéclater derire. « Eh bien ! ditlejeune homme pâleenavançant samain d’unairdebonne humeur, c’estfini,j’espère, etvous serez assez magnanime pourmepardonner devous avoir...
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faut-il mentir?
vivant, mais il est au contraire devant le monde : la conscience, c'est la distance qui existe entre moi et moi-même et entre moi et le monde. 1. La conscience fait-elle la grandeur ou la misère de l'homme ? Blaise Pascal répond qu'elle fait à la fois l'une et l'autre. Parce qu'elle rend l'homme responsable de ses actes, la conscience définit l'essence de l'homme et fait sa dignité . J'ai conscience de ce que je fais et peux en répondre devant le tribunal de ma conscience et cel...
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La Chartreuse de Parme
entièrement remplie, mais de gens appartenant à la dernière classe et attirés apparemment par le spectacle de
l'illumination.
cette affectation à venir troubler sa rue solitaire, après l'avoir déjà chassée de son jardin. En parcourant les figures de femmes qui l'écoutaient, Fabrice remarquait depuis assez longtemps une petite figure brune fort jolie, et dont les veux jetaient des flammes. Ces yeux magnifiques étaient ordinairement baignés de larmes dès la huitième ou dixième phrase du sermon. Quand Fabrice était obligé de dire des choses longues et ennuyeuses pour lui-même, il reposait assez volontiers ses regards sur...
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Les choses étant ainsi, que l'on juge de ce que le docteur dut éprouver, quand, le 20 août, une
dépêche de son agent arriva au Stadthaus par le fil de Malte à Antékirtta.
et deux soutiers ; pouréquipage, trentemarins, dontunmaître etdeux quartiers-maîtres ; pour le service deschambres etde lacuisine, deuxchefs ettrois saïsfaisant officededomestiques, – en tout quatre officiers etquarante-trois hommes,telétait lepersonnel dubord. Pendant cespremières heures,lasortie dugolfe delaSidre s’accomplit dansd’assez bonnes conditions. Bienquelevent fûtcontraire –une brise denord-ouest assezfraîche –le capitaine pût imprimer au Ferrato une remarquable vitesse ;maisillui fût...
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tenait à la main Catherine.
germé etqui devait ymûrir. René attendit respectueusement, labougie àla main, quelareine, quiparaissait prêteàse retirer, luidonnât de nouveaux ordresoului adressât denouvelles questions. Catherine fitplusieurs paslatête inclinée, ledoigt surlabouche eten gardant lesilence. Puiss’arrêtant tout à coup devant Renéenrelevant surluison œilrond etfixe comme celuid’unoiseau deproie : – Avoue-moi quetuas fait pour ellequelque philtre,dit-elle. – Pour qui ? demanda Renéentressaillant. – Pour laSauve. –...
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- Ah !
ses gentilshommes. – Vous voyez bien,deMouy, répétaHenri, qu’onsaittout. – C’est vrai,ditdeMouy. – J’en étais sûr,ditHenri, queM. d’Alençon s’étaitemparé devous. – C’est votre faute, Sire.Pourquoi avez-vous refusésiobstinément ceque jevenais vousoffrir ? – Vous avezrefusé ! s’écriaMarguerite. Cerefus quejepressentais étaitdonc réel ? – Madame, ditHenri secouant latête, ettoi, mon brave deMouy, envérité vousmefaites rireavec vos exclamations. Quoi !unhomme entrechezmoi, meparle detrône, derévolte...
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les, ils répondront.
Cette foisleroi était sansconnaissance. Onfitapprocher unecivière surlaquelle onl’étendit. Onlerecouvrit d’un manteau, qu’undescavaliers détachadeses épaules, etlecortège reprittranquillement laroute deParis, d’où l’onavait vupartir lematin desconspirateurs allègresetun roi joyeux, etoù l’on voyait rentrer unroi moribond entouréderebelles prisonniers. Marguerite, quidans toutcelan’avait perdunisa liberté decorps nisa liberté d’esprit, fitun dernier signe d’intelligence àson mari, puisellepassa s...
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Kafka, le Procès (extrait).
— On ne peut rien dire de précis à cet égard, répondit le peintre. « Vous pensez peut-être que les juges sont influencés en faveur de l'accusé par la seconde arrestation ? Il n’en est rien. Au moment de l’acquittement, les juges avaient déjà prévu cette seconde arrestation. Elle ne les influence donc pas. Mais leur humeur peut s’être transformée, une foule d’autres motifs peuvent avoir changé leur opinion sur le cas, il faut donc s’adapter aux nouvelles circonstances pour obtenir le second acqui...
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La notion de patrimoine
une fiction, celle de la continuation de la personne du défunt par l'héritier. L'héritier est donc censé continuer la personne du défunt. Mais, comme il ne peut avoir qu'un patrimoine, celui du de cujus et celui de l'héritier fusionnent pour n'en faire qu'un seul. Il en résulte que l'héritier sera tenu des dettes du défunt ultra vires successionis. Pour éviter cette confusion et sa conséquence : l'obligation de payer les dettes du défunt au- delà de l'actif successoral, l'héritier peut n'ac...
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Hatteras essayait de percer le rideau de brume, car, d'après
défavorables ! – Eh bien, capitaine, s’ilfaut hiverner, noushivernerons ! Autantvautcetendroit qu’unautre ! – Sans doute, fitHalteras àvoix basse ; maisilne faudrait pashiverner, surtoutaumois dejuin. L’hivernage estplein dedangers physiques etmoraux. L’espritd’unéquipage selaisse vite abattre parcelong repos aumilieu devéritables souffrances. Aussi,jecomptais bienn’hiverner que sous unelatitude plusrapprochée dupôle ! – Oui, mais lafatalité avoulu quelabaie deBaffin fûtfermée. – Elle quis’est t...
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30
À l'aube, sous un ciel laiteux qui n'avait pas encore dissipé les ombres de la nuit, Raymond avait
quitté le trou à rats où il s'était réfugié la veille au soir.
31 Au SRPJ deVersailles, lesbureaux delabrigade ducommandant Morelétaient restéséclairés toute lanuit. Chacun préparait sonéquipement, setenant prêtàintervenir. Lespremières investigations avaient donnédesrésultats. L’enquête progressait. Unappel reçuuneheure plustôtavait précipité les événements. L’individurecherché avaitétévudans leXX e arrondissement deParis audébut dela matinée. Letémoin, unconcierge connudesservices, étaitdigne defoi. Deux véhicules banalisés quittèrent leparking del’immeu...
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apportait aussi quelque défi, car c'était peu après l'intervention de Suzanne.
des amis, lesaccréditaient danslafonction ducouple quiestderayonner. Parfois,lasuite dégénérait, maisil avait euletemps desedire : « Ilya plus malheureux quenous. » — Certes, repritQuentin, lesfemmes sontbien capables detrouver dusentiment dansunragoût demouton pour peuqu’elles aimentunhomme. — Quand ellescessent d’entrouver, oud’en mettre, est-cequecela indique qu’ellesnel’aiment plus ? demanda Fouquetensetournant versSuzanne. — Cela veutsurtout direqu’elles attendent autrechose. — C’est bienc...
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Veillée de Noël
Le 24 décembre de cette année-là, le petit salon familial, avait été interdit dès le matin aux enfants du
docteur Stahlbaum.
2 - Alors, répliqua Fritz, dis aux personnages de changer leur promenade ! - Non, non et non ! Tout cela est impossible ! dit le juge d'un air fâché. Le mécanisme est ainsi fait et l'on n'y peut rien changer. -C'est vrai ?... demanda Fritz d'une voix traînante. On n'y peut rien changer ? Eh bien, dans ce cas, parrain Drosselmeier, si dans ton château tout ton cher petit monde ne peut faire qu'une seule chose jusqu'à la fin des temps, c'est qu'ils ne valent pas grand-chose, et ils ne m'intéresse...
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de respectables chercheurs répètent, avec la plus grande solennité et sans l'ombre du moindre sourire, les
légendes locales racontant que la Terre - ou peu importe le nom qu'ils lui donnent - est en fait située dans
l'hyperespace et demeure inaccessible, sinon par accident.
51. Ils neretournèrent pasenville avant lemilieu delamatinée. L’officedutourisme étaitpassablement bondé, cette fois-ci, maisilsparvinrent toutefoisàobtenir lescoordonnées d’unebibliothèque deréférence où,là,on leur fournit lesinstructions permettantd’utiliserlessystèmes locauxd’accès auxbanques dedonnées. Ils épluchèrent soigneusement muséesetfacultés, encommençant parlesplus proches eten yglanant toutes les informations disponiblessurlesanthropologues, archéologuesetautres spécialistes del’A...
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imiterait platement sans se rendre compte qu'elles peuvent décider de faire demi-tour, le croiser, l'obliger à
continuer à perte de vue ou à se démasquer.
avait pasdeverre devant lesdeux hommes, rienqu’une serpillière jetéeentre euxcomme undéfi. Lasalle, sous des dehors absorbés, essayaitdecapter lespropos quis’échangeaient àvoix penchées, jouteoùs’opposaient le sang-froid etlaruse. Sanstropsavoir pourquoi, Fouqueteutl’intuition qu’ilétait préférable dene pas rentrer et, pris entre deuxfeux, s’enfonça dansuneruelle plussombre. Siles filles leregardaient encore,ellesdevaient comprendre quesonindifférence àleur endroit n’étaitplusaffectée. Ne sachan...
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Histoire de la Revolution francaise, IV
On s'agitait beaucoup a Caen, centre principal de l'insurrection.
plusieurs raisons d'en agir ainsi; car Nantes ouvrait les communications avec la mer, assurait la possession de tout le pays, et rien n'empechait les Vendeens, apres la prise de cette ville, de tenter des projets plus hardis: d'ailleurs ils n'arrachaient pas leurs soldats de chez eux, consideration importante avec des paysans qui ne voulaient jamais perdre leur clocher de vue. Charrette, maitre de la Basse-Vendee, apres avoir fait une fausse demonstration sur les Sables, s'etait empare de Machec...
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On trouva leurs corps roulés par le flot sur la plage avec les débris de leurs barques, et l'on vit pendant neuf jours, sur la
route montueuse qui mène à l'église, des cercueils portés à bras et que suivaient des veuves pleurant, sous leur grande
cape noire, comme des femmes de la Bible.
pauvre insensé. Ilse rendit aveclebedeau etdeux fabriciens àl'endroit oùl'enfant disaitavoirvuune croix, etilytrouva deux planches garniesdeclous, quelamer avait longtemps rouléesetqui vraiment formaient unecroix. C'étaient lesépaves d'unancien naufrage. Ondistinguait encoresurune deces planches deuxlettres peintes ennoir, un J. et un L.,etl'on nepouvait douterquecene fût undébris delabarque deJean Lenoël, qui,cinq ansauparavant, avait péri enmer avec sonfilsDésiré. A cette vue,lebedeau etles fa...
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XLVIII
Dix-huit.
perdrez... » Etpuis, ilsm’ont coupé. Maisjen’avais pasterminé. — Ce n’était déjàpasmal, apprécia lecolonel. — J’aurais vouluajouter autrechose, poursuivit Hamadura. Êtreblanc, àmon sens, cen’est pasune couleur depeau. Mais un état d’esprit. Danslesrangs desSudistes, quelsquesoient l’époque etlepays, ilyatoujours eudes Noirs qui n’éprouvaient aucunehonteàcombattre dumauvais côté.Siles blancs sontdevenus noirs,pourquoi quelques« peau- noire » nevoudraient-ils pasrester blancs ? J’aiopté, etme voic...
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XLVII
À dix kilomètres autour du Village, le pays demeurait désert, nettoyé de toute intrusion étrangère.
solides chaussures depromenade, cequi semblait bienchoisi etpuis, sanglée parune large ceinture decuir blanc, la tunique dechasse del’équipage d’Uras,auxboutons d’argent frappésd’unecouronne ducale.Bombe decheval etcouteau de chasse luibattant lacuisse complétaient cetétrange uniforme hybride,avec,pourpimenter lecocktail, uneécharpe municipale ensautoir. Notantlesregards amusés, ils’expliqua : — Quand M. Mâchefer estvenu m’enlever chezmoi,ruedeVarenne, enm’accordant cinqminutes, j’aid’abord enfi...
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argentée caressait ses épaules, une ombre bleue emplissait le creux qui partageait son dos étincelant ; et les fossettes de
es reins, qui s'élevaient et s'abaissaient à chacun de ses pas souriaient d'un divin sourire.
"Comment? Cettefoisencore vousn'aviez pasmangé depuisvingt−quatre heures? Cette foisencore, répondit JeanMarteau, jen'avais pasmangé depuisvingt−quatre heures.Maisj'avais tort. Il n'est pasconvenable demanquer depain. C'estuneincorrection. Lafaim devrait êtreundélit comme levagabondage. Mais enfait lesdeux délits seconfondent etl'article 269punit detrois àsix mois deprison lesgens quin'ont pasde moyens desubsistance. Levagabondage, ditleCode, estl'état desvagabonds, desgens sansaveu, quin'ont ni...
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était bien plus grand et il avait une manière de se redresser qui m'en imposait beaucoup.
XII Je n’étais pasfort rassuré surlecompte dujeune homme pâle.Plusjepensais aucombat, plusjeme rappelais les traits ensanglantés decejeune homme, plusjesentais qu’ildevait m’être faitquelque chosepourl’avoir misdans cet état. Lesang decejeune homme retomberait surma tête, etlaloi levengerait. Sansavoir uneidée bien positive dela peine quej’encourais, ilétait évident pourmoiquelesjeunes garsduvillage nedevaient pasaller dans lesenvirons ravager lesmaisons desgens bienposés etrosser lesjeunes gens...
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La belle Lisa ne se permettait plus qu'un régal.
pour s’excuser àses propres yeuxduplaisir honnête qu’elleprenait aveclui,sedisait qu’elle compensait ainsilecoup de poing dontellel’avait assommé, danslacave auxvolailles. Cependant, lacharcuterie restaitchagrine. Florents’yhasardait quelquefois encore,serrantlamain deson frère, dans lesilence glacialdeLisa. Ilyvenait même dînerdeloin enloin, ledimanche. Quenufaisaitalorsdegrands effortsde gaieté, sanspouvoir échauffer lerepas. Ilmangeait mal,finissait parsefâcher. Unsoir, ensortant d’unedeces f...
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de Guérison, c’étaient de belles demeures réservées
CHAPITRE HUIT LES MAISONS DE GUÉRISON Quand ils approchèrent de la Porte en ruine de Minas Tirith, un brouillard de larmes et de fatigue voilait les yeux de Merry. Il prêta peu d’attention à la dévastation et au massacre qui se voyaient partout. Il y avait du feu, de la fumée et de la puanteur dans l’air, car de nombreux engins avaient été brûlés ou jetés dans les fosses à feu, et beaucoup de tués aussi, tand is que de-ci de- là gisaient de nombreux cadavres des grands monstres su...
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J'ai chanté les feuilles, les feuilles d'or, et là poussaient des feuilles d'or ;
J'ai chanté le vent, un vent vint là, qui dans les branches souffla.
— Il estmaintenant tempsdeboire lacoupe del’adieu, dit-elle. Buvez,Seigneur desGaladhrim ! Etque votre cœurnesoit pastriste, bienquelanuit doive suivre lejour etque déjà votre soirapproche. Elle apporta ensuitelacoupe àchaque membre delaCompagnie, l’invitantàboire ensigne d’adieu. Mais quand ilseurent bu,elle leur ordonna deserasseoir surl’herbe, etdes fauteuils furentinstallés pourelleetpour Celeborn. Sessuivantes setinrent ensilence àses côtés, etelle considéra unmoment sesinvités. Enfin,elle...
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Des hommes soulevèrent alors le roi et ils l’emportèrent jusqu’à la Cité en étendant des manteaux sur des bois de lances, et d’autres
suivre le cours de quelques lieues, et ceux qui avaient la vue longue pouvaient apercevoir tous les navires qui approchaie nt. Et regardant par-là, ils poussèrent des cris de consternation, car ils voyaient, se détachant en noir sur l’eau scintillante, une flotte poussée par le vent : des dromons et des navires à grand tirant d’eau avec de nombreuses rames et des voiles noires gonflées par la brise. « Les Pirates d’Umbar ! crièrent les hommes. Les Pirates d’Umbar ! Regardez ! Les P...
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espoir à la suggestion d’un acte de vaillance
« Y a -t-il dans cette ba nde quelqu’un qui ait autorité pour traiter avec moi ? demanda -t-il. Ou, en fait, qui ait assez de tête pour me comprendre ? Pas toi, au moins ! dit - il, narquois, se tournant vers Aragorn avec dédain. Il en faut plus pour faire un roi qu’un morceau de verr e elfique ou une racaille comme celle- ci. Allons donc ! N’importe quel brigand des montagnes peut exhiber une aussi belle suite ! » Aragorn ne répondit rien, mais il accrocha le regard de l’autre et...
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CHAPITRE SEPT LE BÛCHER DE DENETHOR
dôme. « Arrêtez ! Arrêtez ! cria Gandalf, s’élançan t vers l’escalier de pierre qui précédait la porte. Arrêtez cette folie ! » Car là étaient les serviteurs de Denethor, leurs épées et des torches à la main, mais, sous le portique, se tenait seul sur la dernière marche. Beregond, vêtu du noir et argent de la Garde, et il tenait la porte contre eux. Deux étaient déjà tombés sous son épée, souillant le mausolée de leur sang, et les autres le maudissaient, le qualifiant de hors...
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Analyse d'Une Vie de Maupassant
ne peut s'empêcher d'établir un parallèle entre Une Vie et Madame Bovary), enfin dans le portrait psychologique de Jeanne, l'héroïne, ce « cœur simple >> qui, chez Flaubert, a pour nom Félicité. Zola et les naturalistes, avec qui Maupas sant partage les fameuses soirées de Médan, l'initient au roman social (importance du document social -influence du milieu et de l'hérédité -création de « types »). 2. L'œuvre : architecture, mouvements...
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ANDROMAQUE de Racine: Acte III, scène 8
Céphise… ». Elle utilise également la deuxième personne du singulier et lui pose même une question : « Ah ! De quel souvenirviens-tu frapper mon âme ! ». Cette exclamation d'Andromaque nous fait penser que Céphise viens de lui rappeler un souvenirqui semble perturbé l'héroïne. Andromaque se met alors à raconter (ligne 3 à 7). Céphise semble disparaître alors tout au long de l'extrait. Le lecteur sait qu'elle est là mais elle ne réapparaît dans la situation decommunication qu'à la fin (les deux d...
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Dictionnaire en ligne:
DEMANDE, substantif féminin.
l'usure (JOSEPH ARTHUR COMTE DE GOBINEAU, Correspondance [avec Alexis de Tocqueville] , 1843, page 66 ). Une bonne (...) à ma demande si M. Letailleur était là, m'a répondu que non (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1889, page 1066 ). c) [Le groupe déterminant est un propos rapporté au discours direct] La demande : « Prenez-vous du thé? — Voulez-vous du thé? — une tasse de thé? » (HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 217) : Ø 3. À ma demande : — Alors, vous allez m'appren...
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La science répond-elle à tout ?
l'ensemble de croyances, de valeursreconnues et de techniques qui sontcommunes aux membres d'un groupedonné. » C'est ici une communautétechnique de pratiques, de gestes etde vocabulaire qui soude le groupe dechercheurs.) force.2) Des croyances en des métaphores, des analogiesfonctionnant comme modèles heuristiques (qui aident à ladécouverte). Par exemple, l'analogie entre le courant électrique etle modèle hydraulique ; entre des molécules de gaz et des boulesde billard élastiques se...
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Indications: Analysez le texte de Louis Aragon, "maintenant que la jeunesse" en répond à
une de ces deux questions:
Quel...
Indications: Analysez le texte de Louis Aragon, "maintenant que la jeunesse" en répond à une de ces deux questions: Quel regard le poète porte-t'il sur lui même? OU Dégagez l'image de la jeunesse a partir de ce poème. voici le texte: Louis Aragon (1897-1982) Maintenant que la jeunesse s'éteint au carreau bleui maintenant que la jeunesse machinale m'a trahi maintenant que la jeunesse tu t'en souviens, souviens-t-en maintenant que la jeunesse chante à d'autres le printemps maintenant que la jeune...
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Répondant à une question sur la signification du titre de son roman Le Nom
de la Rose, Umberto Eco...
\ Répondant à une question sur la signification du titre de son roman Le Nom de la Rose, Umberto Eco affirme : • Un titre doit embrouiller les idées, non les embrigader». En vous interdisant toute forme de catalogue et en empruntant vos exemples à la littérature en particulier et à d'.autres formes artistiques, vous expliquerez et discuterez cette prise de position. TRAVAIL PRÉPARATOIRE Examen du sujet A première vue, un sujet qui rejoint presque la question de cours, tant il est vrai que vous...
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Pour quelles raisons les souvenirs d'enfance tiennent-ils une place si importante dans les textes
autobiographiques ?
Répondez à cette question...
Pour quelles raisons les souvenirs d'enfance tiennent-ils une place si importante dans les textes autobiographiques ? Répondez à cette question en un développement composé qui prendre appui sur les textes qui vous sont proposés, ceux que vous avez étudiés en classe et vous lectures personnelles. Souvenir d'enfance : topos de l'autobiographie. Le récit d'enfance, qui devient le passage obligé de l'autobiographie avec les Confessions de Rousseau, apparaît comme le signe de l'émergence d'une écrit...
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Pour quelles raisons les souvenirs d'enfance tiennent-ils une place si importante dans les textes
autobiographiques ?
Répondez à cette question...
Pour quelles raisons les souvenirs d'enfance tiennent-ils une place si importante dans les textes autobiographiques ? Répondez à cette question en un développement composé qui prendre appui sur les textes qui vous sont proposés, ceux que vous avez étudiés en classe et vous lectures personnelles. Souvenir d'enfance : topos de l'autobiographie. Le récit d'enfance, qui devient le passage obligé de l'autobiographie avec les Confessions de Rousseau, apparaît comme le signe de l'émergence d'une écrit...