64 résultats pour "caressait"
-
Les cérémonies de la caresse
124 L'aventure des sens la pointe des gestes. Les doigts subtils esquissent l'imaginaire dans la chair touchée, recomposée, comme reformée de toutes ces caresses. Cérémonie lente et tendue, effacement graduel des dis tances. L'air est plus vif, qui découvre la nudité offerte et son frisson immobile. Le dialogue silencieux des corps et des cœurs libère son mouvement. L'attente s'accomplit, et toute pensée s'incarne, pour vivre...
- CARESSE, substantif féminin.
- CARESSER, verbe transitif.
- CARESSANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
-
EST-ON D'AUTANT PLUS LIBRE QU'ON EST INDIFFÉRENT AU JUGEMENT D'AUTRUI ?
l'autre en chose passive. Sartre illustre d'abord ce conflit à travers l'expérience du regard. Qu'est-ce qui, en effet,me dévoile l'existence d'autrui, sinon le regard ? Si je regarde autrui, ce dernier me regarde aussi. C'est la raisonpour laquelle Sartre envisage les deux moments.Dans un premier moment, je vois autrui. Imaginons : « Je suis dans un jardin public. Non loin de moi, voici unepelouse et, le long de cette pelouse, des chaises. »Situation paisible. Le décor est neutre, la trame es...
-
Dictionnaire en ligne:
EMBAUMÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
anglaise tout ce qui sépare une fleur embaumée d'une fleur sans parfum (HENRI DE MONTHERLANT, La Petite Infante de Castille, 1929, page 660) : Ø 2. L'air tiède, embaumé, plein de senteurs d'herbes et de senteurs d'algues, caresse l'odorat de son parfum sauvage, caresse le palais de sa saveur marine, caresse l'esprit de sa douceur pénétrante. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Miss Harriet, 1883, page 869. b) [En parlant d'une personne ou d'une partie de son corps] Bouche, haleine...
-
désemparé et enragé, et elle disait, Eccchhh, je n'arrive pas à penser à ce que je veux dire, vous
savez ce que c'est, et parfois je le savais, et parfois je ne le savais pas, mais dans un cas comme
dans l'autre, je disais, Tout va bien, madame Begley, ce n'est pas important.
était drôle, ilétait tellement drôle ! Cela s'était passéunquart desiècle plustôt.Maintenant lemoment étaitvenu d'enterrer Mme Begley quim'avait donnéuneseconde chancedeconnaître quelqu'un delaculture etde l'époque demon grand-père, deposer lesquestions quejene savais pascomment poserquand j'avais vingtans.Leservice apris finetlapièce s'estlentement vidée.J'ysuis resté après que tout lemonde futsorti, même lavieille copine quiavait étéautrefois unejeune épouse au visage fraisdans uneville lointa...
-
Quinn caressa le bout de sa moustache du revers de son index.
Il s’agrippa àla rampe pourgravir lesmarches duperron desTrask. Lee ouvrit laporte, untorchon nouéautour delataille. « Il n’est paslà,dit-il. – Il vaarriver. Jel’ai appelé àson bureau. Jel’attends. » Lee recula etconduisit leshérif danslesalon. « Une bonne tassedecafé ? demanda-t-il. – Je nerefuse pas. – Je viens delefaire », ditLee ensedirigeant verslacuisine. Quinn examina lapièce confortable. Iln’avait plusenvie degarder sonemploi. Un médecin luiavait ditunjour : « J’aime mettreunenfant aumon...
-
-
Définition:
CÂLINER, verbe.
l'esp?rance de vous int?resser ? mes vues b?n?voles et philosophiques (CHARLES NODIER, Tr?sor des f?ves et fleurs des pois, 1833, page 41 ). B.? Par m?tonymie. 1. [Le sujet d?signe une partie du corps, un sens, etc.] Avoir envers quelqu'un ou quelque chose une expression, une attitude, un comportement tendre, caressant Son regard c?line les formes aim?es (ROGER MARTIN DU GARD, Devenir, 1909, page 114 ). Remarque?: L'emploi de l'adjectif en ant est attest? en ce sens. Par paroles c?linante...
-
Définition:
ATTOUCHEMENT, substantif masculin.
monte amoureusement le long de votre bras; son corps se soude au v?tre, quand il marche ? c?t? de vous. Il y a, dans ses attouchements et ses frottements ? votre personne, quelque chose de l'enlacement du lierre et de la vigne. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1872, page 912. ? L'attrait physique, l'amour?: ? 4. Je revoyais Albertine s'asseyant ? son pianola, rose sous ses cheveux noirs; je sentais, sur mes l?vres qu'elle essayait d'?carter, sa langue, sa langue maternelle,...
-
Locutions avec main, nom féminin
main baladeuse
[Familier]
Main qui se livre à des caresses indiscrètes.
main de justice Sceptre dont l’extrémité, faite de métal précieux ou d’ivoire, a la forme d’une main avec trois doigts dépliés, symbole de la justice royale. main de passe [IMPRIMERIE] Quantité de papier demandée en supplément au tirage pour régler les machines et remplacer les feuilles défectueuses. main de ressort Pièce du cadre de châssis à laquelle est fixée l’extrémité d’un ressort. main de toilette Gant de toilette. main en griffe [MÉDECINE] Paralysie de certains muscles qu...
-
résulta, pas plus que de l'embrassade, qui se produisit ensuite, du dieu inconnu.
XXIII Le domaine dudieu Non seulement Croc-Blanc étaitcapable, parsanature, des’adapter auxgens etaux choses, maisilraisonnait et comprenait lanécessité decette adaptation. Ici,àSierra Vista(c’était lenom dudomaine dujuge Scott, pèredeWeedon Scott), ilse sentit rapidement chezlui. Dick, après quelques bouderies etformalités, s’étaitrésigné àaccepter laprésence duloup, imposée parsesmaîtres. Même iln’aurait pasmieux demandé quededevenir sonami. Mais Croc-Blanc nesesouciait pasd’aucune amitiédeses...
- Elle se blottit contre son épaule, amante délaissée désirant retrouver le havre de leurs ardeurs, et caressa son torse presque imberbe. Élizabeth Filion, la Femme de la fontaine, Québec Amérique
- Ce respect qu'ils ont pour le maistre de la maison, ces caresses qu'ils luy font, et cette amitié qui va jusques à se laisser mourir de faim, et de tristesse quand ils le voyent mort, ou malade ; ces malices de singes ; cette docilité etonnante des elefans? ? François Bernier, Abrégé de la philosophie de M. Gassendi
-
argentée caressait ses épaules, une ombre bleue emplissait le creux qui partageait son dos étincelant ; et les fossettes de
es reins, qui s'élevaient et s'abaissaient à chacun de ses pas souriaient d'un divin sourire.
"Comment? Cettefoisencore vousn'aviez pasmangé depuisvingt−quatre heures? Cette foisencore, répondit JeanMarteau, jen'avais pasmangé depuisvingt−quatre heures.Maisj'avais tort. Il n'est pasconvenable demanquer depain. C'estuneincorrection. Lafaim devrait êtreundélit comme levagabondage. Mais enfait lesdeux délits seconfondent etl'article 269punit detrois àsix mois deprison lesgens quin'ont pasde moyens desubsistance. Levagabondage, ditleCode, estl'état desvagabonds, desgens sansaveu, quin'ont ni...
- La poésie, note Paul Valéry, « est l'essai de représenter ou de restituer, par les moyens du langage articulé, ces choses ou cette chose, que tentent obscurément d'exprimer les cris, les larmes, les caresses, les baisers, les soupirs, etc. et que semblent vouloir exprimer les objets, dans ce qu'ils ont d'apparence de vie (...) ». A l'aide d'exemples pris dans vos lectures personnelles, vous commenterez cette affirmation.
-
-
Une histoire
- Tes mains sont douces, caresses moi doucement. Elle était passée du vouvoiement au tutoiement. Devant un tel appel je ne pus résister, et avec mes deux mains je lui caressais doucement les seins, et lui donnais un baiser dans le cou et derrière l'oreille, ce qui lui arracha un petit cri de plaisir. Ce moment délicieux fut vite interrompu, car d'autres promeneurs arrivaient près du bassin et nous décidâmes de revenir vers le bâtiment d'où venait la musique. En chemin, je m'excusais pour...
-
Définition:
CAJOLER1, verbe.
? Absolument. Tu cajoles, tu fais l'enfant et brusquement, (...) te voil? une petite vip?re (HENRI DE MONTHERLANT, L'Exil, 1929, page 42 ). ? Emploi pronominal ? sens r?ciproque?: ? 3. [L'ex?cuteur ? son aide]?: ? ... il est fort inconvenant de se cajoler mutuellement au balcon de l'entre-sol, comme tu le fais avec ta marchande de vin tout le temps que dure l'exposition. HONOR? DE BALZAC, ?uvres diverses, tome 1, 1850, page 571. Remarque?: On rencontre dans la documentation a) Cajolant, an...
-
Résumé « des Souris et des Hommes » de John Steinbeck
Des souris et des hommes – Steinbeck Présentation de "Des souris et des hommes" (2) John Steinbeck est aujourd'hui connu dans le monde entier. Dans Des souris et des hommes, il met en scène desouvriers agricoles dans l’Ouest américain. L'histoire se déroule dans les années trente, au moment de la GrandeDépression... Un roman captivant, émouvant, qui ne laisse pas indifférent. Un véritable chef-d'oeuvre. Un classique.Magnique. «En Californie, au milieu des années trente, George et Lennie, deux...
-
MONTAIGNE
ou
Le goût de la vérité
par Jean-Louis Poirier
'
Je festoie et caresse la vérité en quelque main...
MONTAIGNE ou Le goût de la vérité par Jean-Louis Poirier ' Je festoie et caresse la vérité en quelque main que je la trouve. Montaigne, Essais, III, 8. J'aime ces mots, qui amollissent et modèrent la témérité de nos propositions : A l'aventure, Aucunement, Quelque, On dit, Je pense, et semblables. Montaigne, Essais, III, 11. Un philosophe à part entière S'il est vrai, comme dit Husserl, que la philosophie est une tâche commune», Montaigne est sans doute le plus exemplaire des philosophes :...
-
Puis-je me passer d'autrui ?
l'empressement bienveillant d'un Chrémès ? L'incompréhension ou le conflit ne sont-ils pas les modalités les pluscourantes de notre rapport aux autres ? Mais alors, peut-on encore affirmer qu'autrui m'est indispensable ? A - Le barbare n'est pas mon semblable ¦ Autrui, nous l'avons dit, n'est pas nécessairement un proche. Autrui c'est n'importe quel autre homme. Néanmoins,bien souvent il ne me semble pas être mon prochain, « mon semblable, mon frère » selon l'expression de Baudelairedans Les...
-
J.-J. Rousseau, Les Confessions — commentaire composé
Le commentaire composé été violemment tenté de partir à l'instant et à pied pour retourner auprès d'elle ; pourvu que je la revisse encore une fois j'aurais été content de mourir à l'instant même. Enfin je ne pus résister à ces souvenirs si tendres qui me rappelaient auprès d'elle à quelque prix que ce füt. Je me disais que je n'avais pas été assez patient, assez caressant, que je pouvais encore vivre heureux dans une amiti...
-
Paul ÉLUARD : Les Dessous d'une vie, «La Dame de carreau».
Ou bien, quand elle est malade, c'est sa main que je garde dans les miennes, jusqu'à en mourir, jusqu'à m'éveil- 20 Ier. Je cours d'autant plus vite à ses rendez-vous que j'ai peur de n'avoir pas le temps d'arriver avant que d'autres pensées me dérobent à moi-même. Une fois, le monde allait finir et nous ignorions tout de 2s notre amour. Elle a cherché mes lèvres avec des mouve ments de tête lents et caressants. J'ai bien cru, cette nuit-là, que...
-
Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu (extrait).
CASSANDRE . — Cette femme d’Hector va avoir un enfant ? ANDROMAQUE . — Oui, je vais avoir un enfant. CASSANDRE . — Ce ne sont pas des affirmations, tout cela ? ANDROMAQUE . — Ne me fais pas peur, Cassandre. UNE JEUNE SERVANTE , qui passe avec du linge. — Quel beau jour, maîtresse ! CASSANDRE . — Ah ! oui ? Tu trouves ? LA JEUNE SERVANTE , qui sort. — Troie touche aujourd’hui son plus beau jour de printemps. CASSANDRE . — Jusqu’au lavoir qui affirme ! ANDROMAQUE . — Oh ! justement, Cass...
-
-
- Je vais te le dire.
Elle mitune caresse surson nom. – Te direquoi ? – Dis-moi tonsecret leplus juréetleplus « craché ». Aron serecula, inquiet. « Je nepeux pas,dit-il. Dequel droit meledemandes-tu ? Jene ledirai àpersonne. – Allons, monbébé, dis-le àmaman », susurra-t-elle. Les yeux d’Aron s’embuèrent delarmes, deslarmes decolère. « Je nesais plus sij’ai toujours enviedet’épouser, dit-il.Jecrois quejevais rentrer àla maison. » Abra posalamain surson poignet etl’y maintint. Ellereprit savoix normale. « Je voulais te...
-
Vocabulaire:
CHOYÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
choy?s, d?vor? par une mar?tre (EUG?NIE DE GU?RIN, Lettres, 1834, page 53 ). 2. [En parlant d'un inanim? concr] Confer choyer A 3. Les objets ainsi choy?s naissent vraiment d'une lumi?re intime (GASTON BACHELARD, La Po?tique de l'espace, 1957, page 74 ). B.? [En parlant d'une entit? abstraite] Confer choyer B. Un r?ve si longtemps choy? (GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Vue de la Terre promise, 1934, page 118 ). ? Par ironie. Cette mort aim?e, choy?e, par?e, momifi?e, sauv?e (ED...
-
Définition et usage du mot:
BECQUETER, BÉQUETER, BECTER, verbe transitif.
1919, page 78. — emploi absolu (Confer Émile Zola, L'Assommoir, 1877, page 769). c) Embrasser : Ø 6. Elle [Marthe] tournait le cou et se coulait contre lui [Charles] (...) jusqu'à ce que, (...), les mains derrière le dos, elle lui tendît sa toute petite bouche en une moue charmante, et lui livrât avec la fraise ses lèvres pour être becquetées... EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Charles Demailly, 1860, page 220. d) Argot. Dire. Absolu, parler (Dictionnaire historique des argots français...
-
Dictionnaire en ligne:
DÉVORANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
A.— Manger avec voracité et rapidité. 1. [Le sujet désigne un animal carnassier] Dévorer un agneau, une proie. Les poissons ne sont mus que par une voracité aveugle et irréfléchie, dévorant sans distinction toute proie vivante (FRANÇOIS-JOSEPH-VICTOR BROUSSAIS, Cours de phrénologie, 1836, page 62) : Ø 1. Le sanglier est omnivore. Même il ne dédaigne point la chair. Lorsqu'il les peut surprendre, il dévore au gîte les levrauts vagissants, (...) Il ne sort que la nuit pour vaguer et manger. Il ma...
-
Dictionnaire en ligne:
DEVOIR3, substantif masculin.
celles des dynasties dévorantesques dont le nom leur plaît le plus (IDEM, ibidem, page 12). STATISTIQUES : Devoir1, 2 et 3. Fréquence absolue littéraire : 86 963. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 139 075, b) 116 267; XXe. siècle : a) 107 122, b) 124 451. Devoirs. Fréquence absolue littéraire : 2 853. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 5 930, b) 3 604; XXe. siècle : a) 3 357, b) 3 122. Forme dérivée du verbe "dévorer" dévorer DÉVORER, verbe transitif. A.— Manger av...
-
Apollinaire: Poèmes à Lou, Quatre jours mon amour…
2. Séparation et solitude morale3. Doutes refoulés C. Les vains refuges de l'imagination et du souvenir1. Le temps retenu par le souvenir2. La rareté des images3. Leur portée Diverses figures féminines jalonnent la vie et l'oeuvre poétique d'Apollinaire : Annie liée au séjour rhénan, Marie pour qui iltraversait à Paris le pont Mirabeau, Madeleine qui rejoignit son Algérie natale, Louise de Coligny enfin, cette Lou à qui le lia unepassion très charnelle mais dont très vite le sépara la guerre ; l...
-
Platon
.
Un esclave disposait selonluide lamême faculté deraisonner pourrésoudre desproblèmes philosophiques qu’un homme libre.Sophie, quantàelle, était persuadée queleshommes etles femmes étaientégalement douésderaison. Alors qu’elle étaitainsiplongée danssespensées, elleentendit soudaindepetits craquements danslahaie, accompagnés d’une respiration haletantecommeunevraie locomotive àvapeur. Quelques secondesplustard, legros chien roux déboula commeunfou dans sacabane. Iltenait unegrande enveloppe dansla...
-
pleure parce qu'il s'est fait mal, s'est disputé ou a faim, ou parce qu'il ne veut pas se laisser épouiller.
et sont eux-mêmes traitéscomme desenfants ; ilsparticipent auxrepas, reçoivent lesmêmes témoignages detendresse ou d’intérêt –épouillage, jeux,conversation, caresses–que leshumains. LesNambikwara ontdenombreux animaux domestiques : deschiens d’abord, etdes coqs etpoules, quidescendent deceux qu’a introduits dansleurrégion la commission Rondon ;dessinges, desperroquets, desoiseaux dediverses espèces, et,àl’occasion, desporcs etchats sauvages oudes coatis. Seullechien semble avoiracquis unrôle uti...
-
-
citations
« Tout le monde dit que l’amour fait mal, mais c’est faux . La solitude fait mal, se faire rejeter fait mal, perdre quelqu’un fait mal . Tout le monde confond ces petites choses avec l’amour mais en réalité, l’amour est la seule chose dans ce monde capable de faire fuir tout ce mal et te faire sentir bien à nouveau . » « Et soudain, j’éprouve le besoin de tenir sa main. Un besoin comme je n’en ai jamais connu jusque-là . De la serrer, sans me contenter de le laisser serrer la mie...
-
La vie affective
■ LE DÉSIR.
" Élire les caresses dans le champ bleu de la mémoire ... A ton...
La vie affective ■ LE DÉSIR. " Élire les caresses dans le champ bleu de la mémoire ... A ton visage les mains les feuilles assemblées retrouvent /'instant hésité, la forme qui se rêve et devient tiède. Tout est si vrai! Sur les collines éparses les oiseaux sont complices de la lumière. Fiori. Les premiers mots te doivent le jour. » 1 REPÈRES 1 RÉALITÉ DU DÉSIR ET SIGNIFICATION EXISTENTIELLE. • Approche générale. - Tout être vivant est animé d'un instinct de conservation, qu'on peut aussi app...
- CARESSEUR, -EUSE, adjectif et substantif.
-
Autrui comme limite à ma liberté ?
monde. Mais autrui me voit. J'existe sur le mode d' « être-vu-par-autrui ». Second moment : être vu. « Imaginons que j'en sois venu à coller mon oreille contre une porte, à regarder par le trou d'une serrure. Jesuis seul et sur le plan de la conscience non-thétique de moi. » Je suis seul & j'existe sur le plan de la conscience non-thétique ou immédiate de moi, cela signifie que monattitude n'a aucun « dehors », que je n'ai pas conscience de « moi » comme objet et qu'il n'y a donc rien à...
-
Chanson - Marie Noël
peut-être aussi une monotonie. Dans ce vers «la fenêtre», ouverture sur le monde, témoigne d'une certaine envied'évasion ; mais elle est loin d'être totalement réalisée : il suffit de regarder les autres vivre. Pourtant la jeune fillereste au sein du logis. c) « L'hiver dans les doigts, l'ombre sur le dos ». La tonalité est ici nettement morne. La première partie du vers avec «l'intériorisation de l'hiver» laisse entendre uncertain engourdissement du corps, mais aussi sans doute du cœur et de l'...
-
Victor HUGO (Recueil : Les châtiments): Au peuple
signifier donne en même temps au poème le sens d'un rappel à l'ordre. Un discours équivoque Tout en soulignant les immenses potentialités du peuple, le poète en montre également l'ambivalence : sa puissancepeut se faire l'instrument de la justice tout comme elle peut engendrer le chaos.Des termes ambigus. Si l'image de l'océan s'impose peu à peu, en revanche le mot lui-même n'apparaît pas dans lepoème. Tout se passe comme si l'auteur voulait lui garder un caractère mystérieux. Plus encore...
-
Vocabulaire:
CHOYER, verbe transitif.
vieux tonnelier choyer, caresser, couver, cuver, cercler son or (HONOR? DE BALZAC, Eug?nie Grandet, 1834, page 73 ). ? LITT?RATURE. Choyer une oeuvre, un style. Apporter un soin extr?me dans sa r?alisation. Le prosateur veut trop choyer les mots (...), nous tombons dans le galimatias (JEAN-PAUL SARTRE, Situations II, 1948, page 88; confer aussi BRETON, Les Manifestes du Surr?alisme, 1930, page 37 ). B.? Au figur?. [Le compl?ment d?signe une notion abstraite] Entretenir avec complaisance...
-
Le Cardinal dans son intimité.
maison le regardaient comme le meilleur de tous les maîtres et ils se croyaient heureux de le servir, il ne leur donnait que des marques de bonté et lorsqu'il lui échappait quelques mouvements de colère et d'impatience, ce qui ne lui était pas ordinaire, il cherchait à les dédommager par des caresses et des bienfaits. Il dit un jour au sieur de Saint-Georges, son capitaine des gardes, qu'il allait dans la galerie avec M. Desnoyers et qu'il ne voulait y voir personne ; il fut fort étonné en y ent...
-
-
Électre et Oreste Acte 1, scène 8, Livre de poche (Grasset), pp. 61-63 - GIRAUDOUX
LE MYTHE ANTIQUE DANS ÉLECTRE DE GIRAUDOUX 35 ÉLECfRE. Elle se doute que nous sommes là, à nous créer nous-mêmes, à nous libérer d'elle. Elle se doute que ma caresse vat' entourer, te laver d'elle, te rendre orphelin d'elle ... Ô mon frère, qui jamais pourra me donner le même bienfait? ORESTE. Comment peux-tu ainsi parler de celle qui t'a mise au monde! Je suis moins dur pour elle, qui l'a été tant pour moi! 40 ÉLECTRE. C'est j...
-
Définition: ADULER, verbe transitif.
12. — Mais, si, au lieu de ratiociner, je filais, reprit-il, en consultant sa montre. Il jeta un dernier coup d'oeil autour de lui. Ce musée, se dit-il, mérite d'être adulé; malheureusement, tout y est un peu du vieux neuf; à Dijon, tout est restauré, depuis le Jacquemart, les marmousets, les fresques de Notre- Dame, les façades et les nefs des autres églises, jusqu'aux mausolées des ducs de Bourgogne et aux retables;... GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 1, 1903, page 308...
-
Giraudoux, "Electre", Acte 1, scène 8, Livre de poche (Grasset), pp. 61-63
dans un premier temps elle exprime son émerveillement de retrouver le frère perdu, en des termes empruntésau vocabulaire amoureux (l. 5 à 16) ; puis son exaltation s'accroît : elle s'imagine donnant à Oreste sa forme et sa substance, de manière àremplacer leur mère (l. 18 à 27) ; — enfin, elle évoque sa haine pour Clytemnestre (l. 38 à 50) : celle-ci n'estque l'envers de son amour exclusif pour son père. Le duo fraternel Les trois longues tirades d'Électre sont à peine interrompues par...
-
Définition du terme:
COURTISAN1, substantif masculin.
grâces d'un groupe d'individus. Courtisan du peuple. « (...) mes chers amis, car vous êtes des amis, puisque vous êtes des ouvriers... » Je demande s'il existe en aucun temps de ce monde une phrase de courtisan de roi ou d'empereur, qui ait la bassesse de cette phrase de courtisan de peuple! (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1889, page 930 ). 3. Par analogie. [Le complément désigne une entité, un inanimé plus ou moins personnifié(e)] Ce métaphysicien [Sieyès] avait abouti, non à l...
-
Vocabulaire:
CHATOUILLANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
CHATOUILLER, verbe transitif. A.? Exciter l'?piderme de quelqu'un par des attouchements r?guliers provoquant facilement un rire convulsif. Chatouiller quelqu'un sur la plante des pieds?: ? 1.... il [Hassler] disait des mots dr?les, et il le [Christophe] chatouillait pour le faire rire; et Christophe ne pouvait s'emp?cher de rire au milieu de ses larmes. ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, L'Aube, 1904, page 80. ? Locution figur?e. Chatouiller les c?tes ? quelqu'un. ? Lui procurer une sen...
-
Notre Dame de Paris
Les sarcasmes pleuvaient sur l'égyptienne, et la bienveillance hautaine, et les regards méchants.
\24 Eh bien, dit Colombe, il faut que la chèvre nous divertisse à son tour, et nous fasse un miracle. Diane et Colombe s'adressèrent vivement à l'égyptienne: \24 Petite, fais donc faire un miracle à ta chèvre. \24 Je ne sais ce que vous voulez dire, répondit la danseuse. \24 Un miracle, une magie, une sorcellerie enfin. \24 Je ne sais. Et elle se remit à caresser la jolie bête en répétant: \24 Djali! Djali! En ce moment Fleur-de-Lys remarqua un sachet de cuir brodé suspendu au cou de la...
-
ASSAILLANT, -ANTE, participe présent et substantif.
? 4. Aux b?timents de commerce faisant route isol?ment ou par petits groupes il faudra cependant des protecteurs dot?s de l'armement n?cessaire pour contre-attaquer les assaillants a?riens et sous-marins, voire de surface, et le nombre de ces escorteurs sera s?rement consid?rable, ce qui interdit de penser qu'ils seront syst?matiquement de tr?s gros b?timents. HENRI LE MASSON, La Marine, 1951, page 67. ? Au figur? ou par m?taphore?: ? 5.... puis elle abaissa ses regards vers la terre pour n...
-
Une vie
Elle ne se montra qu'à l'heure du déjeuner.
leu. Jeanne battait des mains, tressaillait, ravie, à chaque apparition des énormes et souples nageurs. Son coeur bondissait comme eux dans une joie folle et enfantine. Tout à coup, ils disparurent. On les aperçut encore une fois, très loin, vers la pleine mer ; puis on ne les vit plus, et Jeanne ressentit, pendant quelques secondes, un chagrin de leur départ. Le soir venait, un soir calme, radieux, plein de clarté, de paix heureuse. Pas un frisson dans l'air ou sur l'eau ; et ce repos i...
-
-
Une vie
surabondance de douleur lui étant venue à cette pensée, elle s'affaissa dans ses draps et pleura frénétiquement.
8 Rosalie avait quitté la maison et Jeanne accomplissait la période de sa grossesse douloureuse. Elle ne se sentait au coeur aucun plaisir à se savoir mère, trop de chagrins l'avaient accablée. Elle attendait son enfant sans curiosité, courbée encore sous des appréhensions de malheurs indéfinis. Le printemps était venu tout doucement. Les arbres nus frémissaient sous la brise encore fraîche, mais dans l'herbe humide des fossés, où pourrissaient les feuilles de l'automne, les primevères ja...
-
Claire de Lune
ligne, une seule ligne, sachant d'avance les reproches et les plaintes contenues la-dedans.
Voici ce qu'elle disait: Monsieur, Une fille Ravet, votre ancienne maitresse, parait-il, vient d'accoucher d'un enfant qu'elle pretend etre a vous. La mere va mourir et implore votre visite. Je prends la liberte de vous ecrire et de vous demander si vous pouvez accorder ce dernier entretien a cette femme, qui semble etre tres malheureuse et digne de pitie. Votre serviteur, Dr BONNARD. Quand il penetra dans la chambre de la mourante, elle agonisait deja. Il ne la reconnut pas d'abord. Le med...