46 résultats pour "frisson"
- frisson.
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SUJET DÉVELOPPÉ
Et devant l'inconnu, vaguement étoile,
Le soir tremblant ressemble à l'aube frissonnante.
« L'aube frissonnante » : tel...
SUJET DÉVELOPPÉ Et devant l'inconnu, vaguement étoile, Le soir tremblant ressemble à l'aube frissonnante. « L'aube frissonnante » : tel pourrait bien être le titre de ces seize vers que Victor Hugo écrivit clans cet état indécis de passage du sommeil à la veille, et qui, dans l'Art d'être grand-père, est l'un des plus caractéristiques de son génie. Développement 1870 ou 1873 : Victor Hugo a autour de soixante-dix ans. Il a beaucoup souffert et beaucoup travaillé. La mort, la folie l'ont atteint...
- FRISSONS AFRICAINS
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D. DE L'OPINION À LA SCIENCE :
DU SENSIBLE À L'INTELLIGIBLE
1.
192 PLATON PAR LUI-MÊME telles elles sont pour toi >> ; or tu es homme, et moi aussi. - T. C'est bien ce qu'il déclare. -S. Il est à coup sûr vraisemblable qu'un habile homme ne déraisonne pas ; commentons-le donc. N'arrive-t-il pas parfois qu'un même souffle de vent donne le frisson à l'un et pas à l'autre ? frisson léger à celui-ci, violent à celui-là? - T. Assurément. -S. En ce cas, que dirons-nous du vent >, qu'il est...
- ... Le zozotant il prenait froid, il frissonait dans sa pelure.
- ... Le zozotant il prenait froid, il frissonait dans sa pelure.
- Ils revinrent tranquillement, montèrent le long de l'échelle, frissonnant malgré tout dans l'atmosphère torride. Joël Champetier, la Taupe et le Dragon
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Montrez comment, dans la fable du Loup et de l'Agneau, le poète a su, très habilement, faire éprouver à l'enfant, souvent pour la première fois, le frisson divin de la pitié.
la premièœ fois, ~rourvé une sorte de. tvoubloe, de malaise ... Quel que chose, en nows et autour de nous, .q 'allait ~; :noas av1ons comme un poids qui noUJS pesait &ur le cœ ur, et un e grallld.e t.rJ·ti tesse .submergeait notlr e ame d'e nfant à·e oe qu.e personne, ui parents, .ni amis, n'était venu prenûre la déf •e noo du malh .euœe ux agne
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La fin de Satan
Et l'archange qui veille entre deux pilastres
Du seuil mystérieux plein d'yeux qui sont les astres,
Se courba sous l'azur sans oser faire un pas
Et dit au Dieu vivant: Le chaos n'en veut pas.
Le jour se leva, prit son flambeau qui blêmit, Et vint; le vent, clairon de l'aube, se remit A souffler; un frisson courut de plaine en plaine; L'immensité frémit de sentir une haleine, La montagne sourit, l'espace s'éveilla, Et le brin d'herbe au bord des eaux, dit: Me voilà! Mais tout était hagard, morne et sinistre encore, Et c'est dans un tombeau que se levait l'aurore. III Derrière ces grands monts où plus tard l'aube a lui Et que nous appelons les Alpes aujourd'hui, Un marais de...
- Discuter ce passage de Lamartine (première préface des « Méditations ») : « Je suis le premier qui ait fait descendre la poésie du Parnasse et qui ait donné à ce qu'on nommait la muse, au lieu d'une lyre à sept cordes de convention, les fibres mêmes du coeur de l'homme, touchées et émues par les innombrables frissons de l'âme et de la nature. »
- Dans les Lettres de Dupuis et de Cotonet, Alfred de Musset se moque du romantisme. Son clerc d'avoué le définit ainsi : « Le romantisme, mon cher Monsieur! Non, à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités, ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire; vous saisiriez vainement l'aile du papillon : la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne,
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Le Horla Seconde Version Complète
ONDOLIVRES Le Horla 8 mai. Quelle journée admirable ! J'ai passé toute la matinée étendu sur l'herbe, devant ma maison, sous l'énorme platane qui la couvre, l'abrite et l'ombrage tout entière. J'aime ce pays, et j'aime y vivre parce que j'y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l'attachent à ce qu'on pense et à ce qu'on mange, aux usag...
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COMMENTAIRE COMPOSE « BEL AMI » DE MAUPASSANT : EXCIPIT DU ROMAN
en filigrane la chute de Bel-Ami, dont la vanité éclate au mépris de toute réalité. Ce neserait pas même justice mais l'ordre de cette société où tout se consomme _ les femmescomme les hommes_ dans une sorte d'emballement du désir et de la puissance. Bel-Ami, un jour, connaîtrait donc le sort de Laroche Matthieu ? Peut être. Les Don Juan,dans leur sentiment de toute puissance, finisse toujours, comme celui de Molière, parconnaître le châtiment. Mais l'originalité inquiétant...
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Lecture analytique : Excipit de Bel-Ami de Maupassant
3. L’inverse du triomphe• une sensation de bonheur intenseBA savoure sa réussite. Le narrateur choisit un point de vue interne : « il sentait sur sa peau » répétition de frisson. Mot immense qui accentue.• un délire mégalomaniaqueLa joie ressentie : délire, folie, ivre d’orgueil, affolée de joie. Le personnage a des hallucinations telles un bonheur intense. Le verbe « voit » n’est pasqu’une pensée aux souvenirs : il visualise ses parents. Au moment de saluer, il se prend pour un roi. Ironie du n...
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Le corpus que nous allons étudier est composé de trois extraits de roman, qui nous exposent à des scènes de meurtres.
lumière. Dans le texte Thérèse Raquin l'on assiste tout d'abord à une description de la nature : «En face, se dressait le grand massif» l.2 puis par la suite une personnification de celle-ci : «Les rayons pâlissent dans l'air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles.» l.6. La condition humaine ne parle en termes de nature que de la lumière, une lumière artificielle puisqu'elle provient d'un building : «La seule lumière venait du building» l.6. Cette lumière est en opposition avec...
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Corpus
nature : «En face, se dressait le grand massif» l.2 puis par la suite une personnification de celle-ci : «Les rayons pâlissent dans l'air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles.» l.6. La condition humaine ne parle en termes de nature que de la lumière, une lumière artificielle puisqu'elle provient d'un building : «La seule lumière venait du building» l.6. Cette lumière est en opposition avec les lumières présentes dans les textes autres textes de Zola et Camus qui sont des lumiè...
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1990: Les sportifs de l'extrême à la recherche des limites de leur résistance physique
Les adeptes du saut à l'élastique ont des points de vue différents : pour les uns, il fait éprouver des sensations fortes, pour les autres, il représente une vraie distraction face à la monotonie de la vie. Les sportifs de l'extrême à la recherche des limites de leur résist ance physique Dès le début des années 90, la pratique de sports de l'extrême est en vogue. On cherche à connaître les limites de ses propres capacités et à vi vre des s...
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Une vie
Jeanne, encore une fois, l'embrassa, et, tout bas, lui murmura dans l'oreille : " Nous en aurons bien soin, va,
ma fille.
Malgré sa constante irritation, son mari avait repris des habitudes d'amour oubliées depuis leur retour, et il était rare qu'il passât trois soirs de suite sans franchir la porte conjugale. Rosalie fut bientôt guérie entièrement et devint moins triste, quoiqu'elle restât comme effarée, poursuivie par une crainte inconnue. Et elle se sauva deux fois encore, alors que Jeanne essayait de l'interroger de nouveau. Julien tout à coup parut aussi plus aimable ; et la jeune femme se rattachait à...
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Une vie
Elle ne se montra qu'à l'heure du déjeuner.
leu. Jeanne battait des mains, tressaillait, ravie, à chaque apparition des énormes et souples nageurs. Son coeur bondissait comme eux dans une joie folle et enfantine. Tout à coup, ils disparurent. On les aperçut encore une fois, très loin, vers la pleine mer ; puis on ne les vit plus, et Jeanne ressentit, pendant quelques secondes, un chagrin de leur départ. Le soir venait, un soir calme, radieux, plein de clarté, de paix heureuse. Pas un frisson dans l'air ou sur l'eau ; et ce repos i...
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Claire de Lune
ligne, une seule ligne, sachant d'avance les reproches et les plaintes contenues la-dedans.
Voici ce qu'elle disait: Monsieur, Une fille Ravet, votre ancienne maitresse, parait-il, vient d'accoucher d'un enfant qu'elle pretend etre a vous. La mere va mourir et implore votre visite. Je prends la liberte de vous ecrire et de vous demander si vous pouvez accorder ce dernier entretien a cette femme, qui semble etre tres malheureuse et digne de pitie. Votre serviteur, Dr BONNARD. Quand il penetra dans la chambre de la mourante, elle agonisait deja. Il ne la reconnut pas d'abord. Le med...
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sandwich jambon-fromage
nature : «En face, se dressait le grand massif» l.2 puis par la suite une personnification de celle-ci : «Les rayons pâlissent dans l'air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles.» l.6. La condition humaine ne parle en termes de nature que de la lumière, une lumière artificielle puisqu'elle provient d'un building : «La seule lumière venait du building» l.6. Cette lumière est en opposition avec les lumières présentes dans les textes autres textes de Zola et Camus qui sont des lumiè...
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Corpus Thérèse Raquin Emile Zola, La Condition Humaine André Malraux, L’étranger Albert Camus
nature : «En face, se dressait le grand massif» l.2 puis par la suite une personnification de celle-ci : «Les rayons pâlissent dans l'air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles.» l.6. La condition humaine ne parle en termes de nature que de la lumière, une lumière artificielle puisqu'elle provient d'un building : «La seule lumière venait du building» l.6. Cette lumière est en opposition avec les lumières présentes dans les textes autres textes de Zola et Camus qui sont des lumiè...
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du premier wagon, où elle se mettait toujours pour être plus près de lui, il l'avait suppliée du
regard et, comprenant, elle s'était retirée, pour ne pas rester à ce vent glacial qui lui brûlait la
figure.
cabrait, necontinuait samarche quesous lamain volontaire dumécanicien. D'ungeste, celui-ci avait ouvert laporte dufoyer, pourquelechauffeur activâtlefeu. Et,maintenant, cen'était plus unequeue d'astre incendiant lanuit, c'était unpanache defumée noire,épaisse, qui salissait legrand frisson pâleduciel. La Lison avançait. Enfin,illui fallut entrer danslatranchée. Adroite etàgauche, lestalus étaient noyés,etl'on nedistinguait plusriendelavoie, aufond. C'était comme uncreux de torrent, oùlaneige dor...
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Le nabab, tome II
trottoirs.
double clef,elle eut pourtant un soulagement de voir qu'il n'était pas rentré, qu'elle aurait le temps de calmer son émotion augmentée d'une longue marche inusitée à ses nonchalances de femme riche. Personne. Mais sur la table ce petit mot qu'il laissait toujours en sortant, pour que sa mère, dont les visites devenaient de plus en plus rares et courtes à cause de la tyrannie de Jenkins, pût savoir où il était, l'attendre facilement ou le rejoindre. Ces deux êtres n'avaient cessé de s'aimer tend...
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Le Ventre de Paris
Suresnes, etait si bas sur l'horizon, que leurs ombres colossales tachaient la blancheur du monument,
tres-haut, plus haut que les statues enormes des groupes, de deux barres noires, pareilles a deux traits faits au
fusain.
regarda la nef toute nue, haute et severe, entre les bas-cotes peints de couleurs vives; elle levait un peu le menton, trouvant le maitre-autel trop simple, ne goutant pas cette grandeur froide de la pierre, preferant les dorures et les bariolages des chapelles laterales. Du cote de la rue du Jour, ces chapelles restaient grises, eclairees par des fenetres poussiereuses; tandis que, du cote des Halles, le coucher du soleil allumait les vitraux des verrieres, egayees de teintes tres-tendres, des...
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Commentaire : Victor Hugo, Notre Dame de Paris, livre VIII, chapitre IV, (1831), « Ecoute. Un jour…Je le crus »
▪ « ange » : « un spectacle pas fait pour des yeux humains », « Dieu l'eût préférée à la vierge, et l'eût choisi pour sa mère »,« beauté surhumaine » + Caractère lumineux du portrait : « à son front une couronne d'étoiles », « comme une nuit d'été »,« quelque chose de lumineux dans la lumière même du soleil » : (Cf. tableau religieux avec auréole représentée autour de la têtedes saintes, imagerie traditionnelle dans l'iconographie au Moyen Age)▪ Démon : référence à « l'enfer », à « Satan », « C'...
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Réaliser une anthologie de 10 poèmes autour d'un thème particulier, organisés logiquement, ainsi que la préface de cette anthologie.
changements mais je savais que cela ne pouvait être que bénéfique pour moi. Grâce à Napoléon et Haussmann, mes rues sontdevenues plus larges, donc plus sûres, et plus propres. Les habitations étaient de meilleure qualité et les hivers paraissent moinsdangereux pour mes habitants. Alfred de Musset vante ma beauté en hiver dans « Que j'aime le premier frisson d'hiver… » Dansce poème, il me compare à une dame dont il est amoureux. Il cite par ailleurs le Louvre qui venait d'être rénové. Napoléon II...
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Crépuscule
L'étang mystérieux, suàire aux blanches moires,
Frissonne; au fond du bois la clairière apparaît ;
Les arbres sont profonds...
Crépuscule L'étang mystérieux, suàire aux blanches moires, Frissonne; au fond du bois la clairière apparaît ; Les arbres sont profonds et les branches sont noires ; Avez-vous vu Vénus à .travers la forêt? Avez-vous .vu Vénus au sommet des collines ? Vous qui passez dans l'ombre; êtes-vous des amants? Les sentiers bruns sont pleins de blanches mousselines; L'herbe s'éveille et parle aux sépulêres dormants (... ) Les mortes d'aujourd'hui furent jadis les beUes. Le ver luisant dàns l'ombre erre ave...
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Guinée équatoriale 1991-1992
Relativement coupée du reste du monde, la Guinée équatoriale n'a pas vraiment
connu de "frisson démocratique", même...
Guinée équatoriale 1991-1992 Relativement coupée du reste du monde, la Guinée équatoriale n'a pas vraiment connu de "frisson démocratique", même si le gouvernement formé le 23 janvier 1992 a associé des personnalités présentées comme proches de l'opposition. Les arrestations d'opposants ont repris dès février. Le référendum constitutionnel du 17 novembre 1991 a été qualifié de "mascarade" par une opposition réduite à la clandestinité ou à l'exil et principalement animée par l'Union pour la démo...
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La dame de Monsoreau v.
Oui, oui, dit Bussy, ce n'etait point au prince qu'ils en voulaient: c'etait a moi. En tout cas, reprit Diane, cette attaque eloigna le prince. Nous le vimes se retirer par la rue de Jouy, tandis que les cinq gentilshommes de l'embuscade allaient reprendre leur poste au coin de l'hotel des Tournelles. Il etait evident que, pour cette nuit du moins, le danger venait de s'ecarter de nous, car ce n'etait point a moi qu'en voulaient les cinq gentilshommes. Mais nous etions trop inquietes et trop e...
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L'homme Qui Rit
Mais cette cloche vient de la terre.
houles atteignait presque la dimension polaire. L'ouragan, comme un bourreau pressé, se mit à écarteler le navire. Ce fut, en un clin d'oeil, un arrachement effroyable, les huniers déralingués, le bordage rasé, les dogues d'amures déboîtés, les haubans saccagés, le mât brisé, tout le fracas du désastre volant en éclats. Les gros cables cédèrent, bien qu'ils eussent quatre brasses d'étalingure. La tension magnétique propre aux orages de neige aidait à la rupture des cordages. Ils cassaient autant...
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ALOYSIUS BERTRAND: UN REVE
Morimont : le mont des morts sonoriquement). La cape et le chapeau sont des métonymies qui dérobent le visage de ceux qui les portent + couleur noir La mort est omniprésente III/ L'esthétique fantastique • On constate 2 figures récurrentes caractéristiques :- La juxtaposition- L'antithèseDans les 2 cas, effet de contraste et de désordre o Antithèse noir / blanc (Il était nuit / lablanche robe d'innocence ; les pénitents noirs / les 4 cierges de cires ; les cendres desagonisants / la chapelle ard...
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EUGÈNE LABICHE (1815-1888). Le Voyage de M. Perrichon
Vous me devez tout, tout. (Avec noblesse.) Je ne l'oublierai jamais!DANIEL. — Ni moi !PERRICHON, à Armand en s essuyant les yeux. — Ah! jeune homme!... vous ne savez pas le plaisir qu'on éprouve àsauver son semblable.HENRIETTE. — Mais, papa, monsieur le sait bien, puisque tantôt....PERRICHON, se rappelant. — AH! oui, c'est juste! — Monsieur l'aubergiste, apportez-moi le livre des voyageurs.MADAME PERRICHON. — Pour quoi faire?PERRICHON. — Avant de quitter ces lieux, je désire consacrer par une no...
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La Curée
retira dans la pièce voisine.
\24 Vieille bourgeoisie. Le père a été magistrat. Fort belle fortune. \24 Quel serait le sacrifice de la tante? \24 Cent mille francs. Un nouveau silence se fit. Mme Sidonie ne pleurnichait plus; elle était en affaire, sa voix prenait les notes métalliques d'une revendeuse qui discute un marché. Son frère, la regardant en dessous, ajouta avec quelque hésitation: \24 Et toi, que veux-tu? \24 Nous verrons plus tard, répondit-elle. Tu me rendras service à ton tour. Elle attendit quelques...
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L'Immortel
l'aise, aurait préféré des reproches.
horreurs, ma chère!» ainsi exprimait-elle sa vraie impression, le soir même, à Mme Astier, ce qu'elle n'avait osé dire à Paul, le sachant ami du sculpteur, et aussi parce que ce nom de Védrine était des trois ou quatre que la convention mondaine choisit à l'envers de son goût, de son éducation et admire follement sans savoir pourquoi, par une prétention à l'originalité artistique. Cette informe et grossière figure sur la tombe de son Herbert!... oh! non, non ... mais c'est le prétexte à donner q...
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La Terre
facile et plus drole, mettez-vous en greve.
Ah! monsieur, elle se meurt! Et ni l'un ni l'autre n'en dirent davantage, le grand silence retomba, tandis que la voix de Lequeu montait toujours, vibrante, obstinee. Au bout de quelques minutes, le fermier, qui ecoutait malgre lui, laissa echapper ces mots de colere: Hein? l'entendez-vous gueuler, celui-la! Comme c'est drole, ce qu'il dit, quand on est triste! Tous ses chagrins l'avaient repris, a cette voix effrayante, pres de cette femme qui agonisait. La terre qu'il aimait tant, d'une pass...
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Une vie
Il fallut attendre.
Mais le baron, la tête sortie entre les deux : " Eh, que m'importe ! on n'est pas brutal à ce point. " Julien se fâchait de nouveau : " Laissez-moi tranquille, s'il vous plaît, cela ne vous regarde pas ! " et il levait encore la main ; mais son beau-père la saisit brusquement et l'abaissa avec tant de force qu'il la heurta contre le bois du siège, et il cria si violemment : " Si vous ne cessez pas, je descends et je saurai bien vous arrêter, moi ! " que le vicomte se calma soudain, et, hau...
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d'être bloqués dans ce désert : il faudrait manger, il faudrait se coucher, comment ferait-on,
mon Dieu !
ces choses-là, çane s'écrit pas…J'aifailli ypasser mais,maintenant, çava déjà mieux, etje crois bienquej'enréchapperai, cettefois-ci encore. »Ill'examinait, effrayédesprogrès dumal, ne retrouvant plusrienenelle delabelle etsaine créature d'autrefois. « Alors, toujours voscrampes etvos vertiges, mapauvre tantePhasie. »Mais elleluiserrait la main àla briser, ellecontinua, enbaissant lavoix davantage : « Imagine-toi quejel'ai surpris… Tusais que j'endonnais malangue auxchiens, denepas savoir dansq...
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CHAPITRE PREMIER LA TOUR DE CIRITH UNGOL
vague. Les murs rocheux du sentier étaient pâles, comme vus à travers une brume, mais il entendait encore au loin le bouillonnement d’Arachne dans sa souffrance, et, durs et nets, et très proches lui sembla-t- il, il entendit des cris et un cliquetis de métal. Il se releva d’un bond et se plaqua contre le mur bordant le chemin. Il fut heureux d’avoir l’Anneau, car v enait là une autre compagnie d’orques en marche. Du moins le pensa -t- il tout d’abord. Mais il se rendit soudain compte qu’i...
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La Matutina courait.
Il ya, au milieu delamer, àmoitié chemin entrePortland etl'archipel delaManche, unebouée, quiestlàpour avertir. Cette bouée estamarrée avecdeschaînes auxbas−fonds etflotte àfleur d'eau. Surcette bouée estfixé untréteau defer, et latraverse decetréteau estsuspendue unecloche. Danslegros temps, lamer, secouée, secouelabouée, etlacloche sonne. Cettecloche, vousl'entendez. Le docteur laissapasser unredoublement delabise, attendit queleson delacloche eûtrepris ledessus, etpoursuivit: Entendre celtecl...
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Eugène, dérouté d'abord, entrevit alors la vérité.
joueur, c’étaitqu’ilendevinait pluslong queseschefs eux-mêmes surl’avenir demoellons etde plâtre quiétait réservé à Paris. Ilavait tantfureté, réunitantd’indices, qu’ilaurait puprophétiser lespectacle qu’offriraient lesnouveaux quartiersen 1870. Danslesrues, parfois, ilregardait certaines maisonsd’unairsingulier, commedesconnaissances dontlesort, connu de lui seul, letouchait profondément. Deux moisavant lamort d’Angèle, ill’avait menée, undimanche, auxbuttes Montmartre. Lapauvre femme adorait m...
- Émile Zola LA CURÉE (1872)
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I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...
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Texte du bac francais (EAF)
ADM Communication Baccalauréat de français Page 2 sur 174 Étude de quarante sonnets.............................................................................................................51 Vers dorés..................................................................................................................................51 Bataille navale...........................................................................................................................52 Midi............
- Madame bovary
- Victor Hugo les contemplation