110 résultats pour "honte"
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monologue final de Berenger, Rhinocéros, Ionesco
également dans la glace. La thématique du miroir a une fonction importante dans la scène. Pour la première fois, Bérenger est véritablement face à lui-même alors qu’il avait toujours essayé de se fuir. Lorsque Bérenger se plaint, il dialogue avec lui-même en faisant alterner questions et réponses, preuve de son angoisse « deviendront-elles rugueuses ? » « j’ai la peau flasque ». Les termes pathétiques abondent « oh !...
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Tirade De Phèdre (Racine) Acte I, Scène 3
groupe nominal « mes yeux » s'oppose toujours au pronom personnel « je ». Phèdre n'assume pas l'amour coupable qu'ellenourrit pour Hippolyte. 2/ La jeune femme, faute d'être capable de dominer ses sentiments, tente de limiter sa responsabilité, ce qui conduit le spectateurà déceler parfois dans son discours un manque de sincérité. Elle se trahit d'ailleurs lorsqu'elle dit : « Je lui bâtis un temple, et prissoin de l'orner », le spectateur comprend que Phèdre désire implorer la déesse Vénus pour...
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Aristote: Nous avons dit que les sentences pertinentes
Textes commentés 53 L'artifice du beau style peut réussir cette merveille d'élégance et de tact langagier : faire paraître les choses mêmes sans les décrire, les « signifier en acte» (energounta sèmainein) par de belles métaphores. Ainsi, quand Homère « nomme la vieillesse un brin de chaume, il instruit et produit une connaissance par le genre, car les deux sont défleuris » (10, 1 410 b 14-15). Il faut rappeler que la métaphore se définit comme...
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EST-ON D'AUTANT PLUS LIBRE QU'ON EST INDIFFÉRENT AU JUGEMENT D'AUTRUI ?
l'autre en chose passive. Sartre illustre d'abord ce conflit à travers l'expérience du regard. Qu'est-ce qui, en effet,me dévoile l'existence d'autrui, sinon le regard ? Si je regarde autrui, ce dernier me regarde aussi. C'est la raisonpour laquelle Sartre envisage les deux moments.Dans un premier moment, je vois autrui. Imaginons : « Je suis dans un jardin public. Non loin de moi, voici unepelouse et, le long de cette pelouse, des chaises. »Situation paisible. Le décor est neutre, la trame es...
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Caractérologie de la timidité
tendance. Qu'elfe 'soit incHnation ou sentiment, le fait est là. C'est ·une phobie soôale, selon Pierre Janet, ou Ia ma'f,aidie de l'idéa:f : car ·fe timide ·est celui qui a peur d'avoir peur, à la façon du héros de l'opérette de Bizet. Il redoute la société, tout en cherchant à bien faire. le timide est un perpétuel ·insatisfait de 'lui-même, et la timidité est une impuissance à agir, faute de pouvoir croire à l'effica.cité de •son...
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Commentez cette affirmation de Sartre : « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même ». ?
autrui. La honte en effet fait non seulement apparaître un moi-objet aux yeux de l'autre, mais aussi « une ipséité(moi-même) qui a honte » (p. 350). On peut dire que l'affrontement des regards manifeste bien le conflit qui sous-tend toutes mes relations avec autrui. Le conflit serait ainsi le mode selon lequel s'articulerait le rapport moi-autrui :« Le conflit est le sens originel de l'être-pour-autrui » (p. 431). Or le conflit est-il vraiment le mode fondamental du rapport moi-autrui. Nous ne l...
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Examiner cette assertion d'un penseur contemporain : « Une morale qui croit fonder l'obligation sur des considérations purement rationnelles réintroduit toujours à son insu des forces d'un ordre différent. » ?
ou dix ans de peine, je serai sage et raisonnable en m'en abstenant, mais l'abstention ne sera pas obligatoire. Laraison ou le simple bon sens me dit, conditionnellement : si tu veux être heureux, observe la loi morale. Laconscience, au contraire, porte des ordres inconditionnels : observe la loi morale, même si cette observation devaitte rendre moins heureux. Suivant la formule de KANT, les impératifs de la conscience morale sont des impératifscatégoriques.Ce n'est donc pas en constat...
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Dépendre d'autrui, est-ce aliéner sa liberté ?
d'autrui ? L'aliénation de soi ne se situe pas nécessairement dans le fait de dépendre de quelqu'un. Mais le regard d'autrui merenvoie à moi-même : l'épisode sartrien de la honte, par exemple. Je fais une grimace dans une vitrine, par exempledans la rue des Trois Cailloux à Amiens, et là je croise le regard d'un autre que moi : tout à coup la honte m'envahit,mes joues rougissent…Le regard d'autrui m'interpelle, tel un coup de fouet, pour me remettre dans le droit chemin,pour nous renvoyer à nou...
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Dépendre de quelqu'un est ce être aliéné?
d'autrui ? L'aliénation de soi ne se situe pas nécessairement dans le fait de dépendre de quelqu'un. Mais le regard d'autrui merenvoie à moi-même : l'épisode sartrien de la honte, par exemple. Je fais une grimace dans une vitrine, par exempledans la rue des Trois Cailloux à Amiens, et là je croise le regard d'un autre que moi : tout à coup la honte m'envahit,mes joues rougissent…Le regard d'autrui m'interpelle, tel un coup de fouet, pour me remettre dans le droit chemin,pour nous renvoyer à nou...
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Musset (1810-1857), Lorenzaccio, Acte I, scène 4. Commentaire composé
Acte I, scène 4 > Valori et sire Maurice ont critiqué Lorenzo (qui a décapité les statues de l'Arc de Constantin « un jour d'ivresse »). Ce dernier provoque sire Maurice qui lui propose alors un duel. Pour le spectateur : découverte d’un facette de Lorenzo + le duc. NB : le spectateur a déjà appris que Lorenzo est un libertin qui orchestre la débauche à Florence. I- Le Duc : entre autorité et débauche A- L’autorité du Duc • Alexandre > autorité à Florence. Cf. « Qui parle ici, quand je parle ?...
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Le cid
Entre les deux hommes se passe un incident très grave, car don Gomez, le Comte, ayant un caractère vif, insolent, ironique, donne un soufflet à l'autre. Le Comte croit qu'il avait perdu certains honneurs de la part du Roi à cause de don Diègue (récompensé - pour ses exploits passés - avec la fonction de gouverneur du prince). Le père de Rodrigue a donc la honte d'être offensé et de ne pouvoir se venger, car il est vieux et impuissant. Alors, il faudra que son fils fasse cela à sa place. Toute la...
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> Extrait de l'Antigone de Sophocle
CRÉON. -Oui, mais sache bien, toi, que ces volontés si -dures sont celles justement qui sont aussi le plus vite brisées. Il en est pour elles comme pour le fer, qui, longue ment passé au feu, cuit et recuit, se fend et éclate encore plus aisément. Ne voit-on pas un simple bout de frein se ren,dre maître d'un cheval emporté? Non, on n'a pas le droit de faire le fier, lorsque l'on est aux mains des autres. Cette fille a d...
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Semprun
1) Manifestation physique de la souffrance - Description maladie du professeyr Halbwach frappante → Dysenterie évoquée de façon réaliste mais sans insister sur l'aspect répugnant, sans donner de détails prosaïques : - Son corps est en « déliquescence » ; « se vidait de sa substance » « la dysentérie qui l'emportait dans la puanteur » → Sobriété termes se rapportant à sa maladie mettent en avant détresse physique 2) Manifestation psychologique de la mort, détresse morale Texte fait aussi part man...
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Mains sales (les) de Jean-Paul Sartre (analyse détaillée)
liste et libérale, le parti communiste clandestin scindé en deux tendances, l'une qui prétend que le Parti doit prendre seul le pouvoir, l'autre, représentée par Hoederer, qui propose une alliance provisoire avec les deux autres forces, au risque de trahir ses principes. Hugo, rejeton de la bourgeoisie passé au Parti, intellectuel jusque-là cantonné dans des besognes journalistiques, veut faire ses preuves. On le charge donc d'éliminer Hoe...
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ANATOLE FRANCE (1844-1924): « Jamais de la vie! »
voit, comme jouet de petit garçon, qu'un sabre ou un fusil ! Quel accueil reçoit la demande? Montrez que le désirexprimé par l'enfant d'avoir une poupée, c'est-à-dire un jouet de petite fille, devait logiquement provoquerl'indignation de l'oncle; Dites, — d'après cela, — d'où provient l'intérêt du récit (antagonisme de deux sentiments; —exactitude psychologique...). II. — L'analyse du morceau. — Distinguez les différentes parties du récit : a) Un désir d'enfant; b) Portrait de lapoupée dé...
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Le mot "visage" de l'oeuvre de DESCARTES
en sorte que, se retirant dans les plus larges, qui sont les plus proches du coeur, il quitte les plus éloignées, dont les plusapparentes étant celles du visage, cela le fait paraître pâle et décharné, principalement lorsque la tristesse est grande ou qu'ellesurvient promptement, comme on voit en l'épouvante, dont la surprise augmente l'action qui serre le coeur. LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 117. Ces passions échauffant ou agitant le sang qui vient du foie, des intestins e...
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Définition:
EXHIBER, verbe transitif.
exhibait des cuisses marbrées d'ecchymoses (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 307 ). — Rare. [Le sujet désigne un inanimé concret] Trois ou quatre autres bicoques (...) exhibaient (...) leurs hypocondres façades (LÉON BLOY, La Femme pauvre, 1897, page 220 ). Les cadavres, maintenant indiscrets, exhibent de hideuses blessures (HENRY BORDEAUX, Les Derniers jours du fort de Vaux, 1916, page 67 ). — Au figuré. [Le complément d'objet désigne une qualité ou un défaut] F...
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Lorenzaccio acte I scène 4 de Musset
plutôt un élément catalyseur, il apparaît joyeux et trouve la scène amusante [« Le Duc, riant. Laissez faire, laissez faire. Allons,Renzo, je veux te servir de témoin, qu'on lui donne une épée » - « Et vous ne voyez pas que je plaisante encore ? »]. Ensuite, on peut voir que Lorenzo ne formule plus des mots d'attaque mais de crainte [« Monseigneur, que dites-vous là ? » -« Son Altesse se rit de moi »]. Enfin, le tyran, c'est-à-dire le Duc Alexandre, par son autorité et pour ses propres besoin...
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Ionesco, Rhinocéros III Le monologue final
(didascalie « il va vers la glace » l 67, « Il regarde les paumes de ses mains » l 74, « Il enlève son veston, défait sa chemise,contemple sa poitrine dans la glace » l 75 à 77 et « Il tourne le dos à la glace » l 95-96) et par la transformation du décor(didascalie « La laideur de ces portrait contraste avec les têtes de rhinocéros qui sont devenues très belles » l 62 à 64). Enfin,Bérenger souffre donc d'être encore un homme. Au début, il cherche à convaincre Daisy que « Ce n'est tout de même pa...
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Fiche de lecture: Michel AZAMA, Iphigénie ou le péché des dieux
- LE CHŒUR, adolescentes, toutes amies d'Iphigénie. Il accompagne le texte en commentant et en résumant lesactions.- LA CHORYPHEE, vieille femme. Elle fait partie de certains dialogues, et ce qu'elle dit nous explique pourquoi un teldit ça, ou pourquoi un tel se lamente d'un fait.- LE TREMBLEUR, vieillard. Il démontre que la vieillesse et la mort sont des choses dure, mais que l'on aime chacun àsa façon, par la vie qu'on a mené, et par ce que l'on pense de la vie en elle-même. Il meurt pendant q...
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Travailler n’est en rien une honte, c’est ne rien faire qui est honteux
"'Epyov 8' OÙSÈV OVEL8os, àEpyi.11 8É T' OVEL6os Travailler n'est en rien une honte, c'est ne rien faire qui est honteux Cette phrase est encore célèbre dans la culture gt111,anique (cf. BartelsHüber 15), et elle dérive d,un passage d'Hésiode (Les travaux et les jours, 311); dans les vers qui suivent, Hésiode évoque le paresseux qui envie les gens qui travaillent parce qu'il voudrait gagner autant d'argent qu'eux) ; sans doute la foi 1111.lle était-elle déjà proverbiale dans I'Antiquité, c...
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FAUT-IL ÊTRE SEUL POUR ÊTRE SOI-MÊME ?
bien plus, se refuser à toute responsabilité :« Comme le On prédonne tout jugement et toute décision, il ôte à chaque fois au Dasein toute laresponsabilité. Le On ne court pour ainsi dire aucun risque à ce qu'on l'évoque constamment [...] C'étaittoujours le On et pourtant on peut dire que « nul » n'était là. »Ce nivellement, cette médiocrité et cette façon d'éviter toute originalité (« Tout ce qui est original estaussitôt aplati en passant pour du bien connu, tout ce q...
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Autrui est-il le médiateur entre moi-même et moi-même (Sartre)
La présence de /'Autre : un obstacle ou une puissance pour moi ? Ill L'Autre .· « médiateur • • Â entre moi et moi-meme » 1. L'AMBIVALENCE D'AUTRUI : SUJET/ÜBJET A. L'impossible réduction : la coexistence nécessaire Il est donc évident que cette spirale du refus de l' Autre n'est pas supportable pour la pensée. Le sujet sadien serait contraint de se penser seul sujet, ce qui est la négation de la définition même de sujet en terme d'ent...
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J09. Fortunam criminis pudeat sui
Que la Fortune rougisse de ses méfaits
(ctt� expression invite la fortune à avoir honte...
J09. Fortunam criminis pudeat sui Que la Fortune rougisse de ses méfaits (ctt� expression invite la fortune à avoir honte d'elle-même, car sou vent elle sourit aux méchants et s'acharne sur ceux qui mériteraient un destin meilleur: elle est empruntée à un passage de Phèdre (2, 9, 20), où...
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2S8. Ataxvv11 ffO�EWS ,ro�{ TOU ci11,apTLG
L'infâmle d'un seul citoyen fait la honte de la cité
Cette maxime, construite sur...
2S8. Ataxvv11 ffO�EWS ,ro�{ TOU ci11,apTLG L'infâmle d'un seul citoyen fait la honte de la cité Cette maxime, construite sur un chiasme, une allitération et un jeu de mots étymologique, est attestée par les parémiographes (Apost. 1, 70: Souda at 359); elle est à rattacher au topos selon lequel la cité est une for111e de miroir du comportement de chacun de ses citoyens...
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364. KÉp6os ai.oxuvqs GP,ELVOV· ËA.ICE P,OLXOV ELS 11,vxov
Le gain l'emporte sur la honte : ouvre la porte à l'amant...
364. KÉp6os ai.oxuvqs GP,ELVOV· ËA.ICE P,OLXOV ELS 11,vxov Le gain l'emporte sur la honte : ouvre la porte à l'amant de ta femme! Il s'agit d'un fragment de Callias ( 1 K.-A.), que nous ont transmis plusieurs parémiographes (Zenob. vulg. 4, 67; Diogen. 5, 42 ; Plutarque 89 ; Macar. 5, 13 ; Apost. 9, 68 ; Souda E 880, µ 1360). Indubitablement le motif traité ici est celui du gain qui l'emporte sur toute considération sentimentale ou morale (cf. nn. 1779 ; 1809) : il est plus difficile par contre...
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326. Turpe senilis amor
Honte au vieillard amoureus !
Cc vers célèbre d'Ovide (Amores, 1. 9, 4: Turpe senex miles,...
326. Turpe senilis amor Honte au vieillard amoureus ! Cc vers célèbre d'Ovide (Amores, 1. 9, 4: Turpe senex miles, turpe senilis amor, ). répertorié par Walther [31950], reprend le topos de la passion sénile, si souvent ridiculisée par la comédie latine; une sentence de Publilius Syrus (A 29) soulignait également que l'amour était un fruit pour la jeunesse mais un crime pour la vieillesse, Amare iuvenifructus est, cri men seni. Dans les Heroïdes (4, 19), par contre, Phèdre confesse à Hippol...
- Sartre - l'être et le néant
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Michel quint effroyable jardin les personnages
Personnage discret, elle ne semble pas apprécier, d'après son fils, les frasques de son mari. Pourtant, elle le soutient et lui est entièrement dévouée parce qu'elle connait toute son histoire. Son oncle : Gaston Le narrateur le définit comme « un bon à rien » (p. 16). Il est marié à Nicole. Ils n'ont aucune honte à afficher leur amour, mais ne veulent pas d'enfants. Gaston et sa femme essaient de se montrer gentils avec le narrateur, mais celui-ci n'accepte rien venant d'eux. Gaston parle le...
- La pudeur
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Autrui peut-il m'aider ?
Sartre : autrui, médiateur entre moi et moi S'inspirant des analyses de Hegel, Sartre oppose la conscience solitaire et laconscience devant autrui. La conscience solitaire « Imaginons que j'en sois venu, par jalousie, par intérêt, par vice, à collermon oreille contre une porte, à regarder par le trou d'une serrure. Je suis seulet sur le plan de la conscience non thétique (de) moi. Cela signifie d'abordqu'il n'y a pas de moi pour habiter ma conscience. Rien donc à quoi je puisserapporter mes a...
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« La présence d'autrui a-t-elle plus de réalité que la mienne ? »
rapport à autrui que je me juge, et ainsi, « Je reconnais que je suis comme autrui me voit ». De fait, notre proprejugement n'est que réflexion de ce que l'on imagine être le jugement d'autrui. La honte est une expérience que nousfaisons de la conscience du mal. La honte est la projection du regard des autres sur moi-même. Elle est unsentiment de nature inter-subjective. Le regard extérieur agit comme un catalyseur qui déclenche une modificationdans mon rapport au monde, je me vois c...
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- analyse
- Commentaire: SARTRE - Autrui et la liberté
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La présence d'autrui nous évite-t-elle la solitude ?
La présence d'autrui peut également être une présence hostile et agressive :Sartre, dans Huis clos, suggère par la célèbre formule « L'enfer, c'est lesautres » que le regard d'autrui, lorsqu'il me méprise ou me condamne sanspitié, peut m'enfermer comme en une prison dans une image atrophiée etdéshumanisée de moi-même. Si Sartre nous fait sentir toute cette « part du diable » qu'il peut y avoir dansnos rapports avec autrui – qui, comme sa pièce de théâtre « Huis clos » tendà montrer,...
- Dissertation de philosophie : "la pudeur"
- pudeur, histoire de la
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MUNICH
• A partir de 1935, une série de crises internationales ébranle, une fois encore, le climat de paix en Europe :réarmement allemand, remilitarisation de la Rhénanie, Ethiopie, Espagne, Anschluss. • La crise des Sudètes. Hitler poursuit sa politique de rassemblement des Allemands. Le 12 septembre 1938, àNuremberg, il prononce un discours enflammé. Il fait état des troubles qui éclatent parmi les Sudètes, populationsallemandes incorporées à la Tchécoslovaquie en 1919. Sa «patience...
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L'heure la plus silencieuse
Que m'est-il arrivé, mes amis ?
Et jerépondis : « ilme manque lavoix dulion pour commander. » Alors l’ Autre me ditencore comme enun murmure : « Cesont lesparoles lesplus silencieuses qui apportent latempête. Cesont lespensées quiviennent commeportées surdes pattes de colombes quidirigent lemonde. Ô Zarathoustra, tudois aller comme lefantôme decequi viendra unjour ; ainsitu commanderas et,encommandant, tuiras del’avant. » – Et jerépondis : « J’aihonte. » Alors l’ Autre me ditdenouveau sansvoix : « Iltefaut redevenir enfantetsa...
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Le Cid Résumé Par Scène
Chimène demande justice. Acte IIIScène 1D. Rodrigue va chez Chimène (elle n'est pas là, mais chez le roi) où il voit Elvire, elle le gronde d'avoir tué le Comteet d'en plus venir dans sa maison. Rodrigue dit qu'il vient pour s'offrir à Chimène.Elvire lui dit de partir pcq Chimène va arriver et ça serait la honte pour l'honneur de Chimène. Scène 2D. Sanche dit à Chimène qu'il peut la venger. Elle accepte. Scène 3Chimène parle à Elvire de ce qu'elle compte faire. Rendre justice à Rodrigue ou...
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Ruy Blas, III, 2
Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie, Pour vous, pour vos plaisirs, - pour vos filles de joie, Le peuple misérable, et qu'on pressure encor, 1080 A sué quatre cent trente millions d'or! Et ce n'est pas assez! et vous voulez, mes maîtres! ... Ah! j'ai honte pour vous! -Au dedans, routiers, reîtres, Vont battant le pays et brûlant la moisson. L'escopette est braquée au coin de tout buisson. 1085 Comme si c'était...
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SCÈNE III - DON FERNAND, DON DIÈGUE, DON ARIAS, DON RODRIGUE, DON SANCHE - - Acte IV - Le Cid (Corneille)
Les plus épouvantés reprenaient de courage !J'en cache les deux tiers, aussitôt qu'arrivés,Dans le fond des vaisseaux qui lors furent trouvés ;Le reste, dont le nombre augmentait à toute heure,Brûlant d'impatience, autour de moi demeure,Se couche contre terre, et sans faire aucun bruitPasse une bonne part d'une si belle nuit.Par mon commandement la garde en fait de même,Et se tenant cachée, aide à mon stratagème ;Et je feins hardiment d'avoir reçu de vousL'ordre qu'on me voit suivre et que je do...
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Le Rouge et le Noir etude de texte extrait
combats affreux suivirent cette découverte : tous ses sentiments étaient bouleversés. », ses sentiments avec « Julien faillit devenir fou en étant obligé de s'avouait qu'il aimait Mlle de la Mole », le futur « ces instants ne reviendront jamais ». Stendhal donne ensuite les pensées de Julien en utilisant le point de vue interne « je tuerais sa fille ! se dit-il, quelle horreur ! », « Certainement, pensa-t-il, elle va éclater de rire à la vue de ce mouvement de mélodrame ». Il utilise ensuite le...
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Acte III - Scène IV (4) – Don Rodrigue, Chimène, Elvire (Le Cid de Corneille) - Analyse
J'avais part à l'affront, j'en ai cherché l'auteur :Je l'ai vu, j'ai vengé mon honneur et mon père ;Je le ferais encor, si j'avais à le faire.Ce n'est pas qu'en effet, contre mon père et moi,Ma flamme assez longtemps n'ait combattu pour toi :Juge de son pouvoir : dans une telle offenseJ'ai pu délibérer si j'en prendrais vengeance.Réduit à te déplaire, ou souffrir un affront,J'ai pensé qu'à son tour mon bras était trop prompt,Je me suis accusé de trop de violence ;Et ta beauté, sans doute, emport...
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La Conquete De Plassans
--Pardi!
recevoir Dieu chez elle, pour elle seule. Rose, qui recevait ses confidences, s'ingéniait pour lui procurer de l'argent. Cette année-là, elle fit disparaître les plus beaux fruits du jardin et les vendit; elle débarrassa également le grenier d'un tas de vieux meubles, si bien qu'elle finit par réunir une somme de trois cents francs, qu'elle remit triomphalement à Marthe. Celle-ci embrassa la vieille cuisinière. Ah! que tu es bonne! dit-elle en la tutoyant. Tu es sûre au moins qu'il n'a rien vu?...
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Hamilcar sauve le petit Hannibal (1862). Salammbô
Hamilcar, d'un bond, s'était jeté sur l'esclave; et en lui couvrant la bouche de sa main, il criait encore plus haut : «C'est le vieillard qui l'a élevé! il l'appelle mon enfant ! il en deviendra fou! Assez ! assez! » Et chassant par lesépaules les trois prêtres et leur victime, il sortit avec eux, et un grand coup de pied referma la porte derrière lui.Hamilcar tendit l'oreille pendant quelques minutes, craignant toujours de les voir revenir. Il songea ensuite à sedéfaire de l'esclave pou...
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Sujet : « C'est plus fort que moi… » Que signifie cette formule ?
cette « intelligence » comme l'évoque Spinoza, inhibe ma liberté de choisir mes actes. Car la liberté induit toujoursun choix délibéré de la personne consciente. Si notre corps est orienté dans ses actions, il devient alors évident quenotre liberté d'agir est remise en question.Finalement, si mon âme laisse libre le corps, celui devient apte à agir comme il lui semble, soumis aux pulsions et auxdésirs. Mais si nous sommes conscients de nos mouvements physiques déclenchés par le désir, cela voudr...
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Le Petit Chose (1868). Histoire de Bamban. Daudet
Il me regarda d'un air triste et soumis, son oeil suppliait ; mais je fus inexorable et la division s'ébranla, le laissantseul, immobile au milieu de la rue.Je me croyais délivré de lui pour toute la journée, lorsque, au sortir de la ville, des rires et des chuchotements àmon arrière-garde me firent retourner la tête.A quatre ou cinq pas derrière nous, Bamban suivait la promenade gravement.« Doublez le pas », dis-je aux deux premiers.Les élèves comprirent qu'il s'agissait de faire unes niche au...
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Manon Lescaut, roman libertin ou traité de moral
2) Aveuglement des passions Mais la société des Hommes n’est pas la seule qui soit mystérieuse, en effet le véritable mystère de l’Homme quemet en valeur l’Abbé Prévost dans son roman est la Force de l’Amour, l’aveuglement et l’obscurité dans lesquels DesGrieux est plongé. Des Grieux est un personnage plein de contradiction, ce sont ces contradictions que dénoncent Renoncour dansl’Avis au lecteur, il explique avoir « à peindre un jeune aveugle qui refuse d’être heureux, pour se pré...
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Dictionnaire en ligne:
ÉPAULE, substantif féminin.
— Au figuré. Sortir vainqueur d'une situation. On s'installait dans la guerre (...) nous avions repris le dessus, nous lui avions fait toucher les épaules à cette femelle; on était à présent comme mariés avec elle, la lune de miel était finie (PAUL VIALAR, Le Petit jour, 1947, page 288 ). d) Avoir la tête sur les épaules. Être réaliste, bien équilibré, plein de bon sens. J'en ai assez de vos devinettes et de vos symboles. J'ai ma tête sur mes épaules, moi, et les pieds par terre. Je vais donner...