1894 résultats pour "regardes"
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Analyse comparée de la rencontre finale dans Une partie de Campagne (Maupassant et Renoir)
paroles : Henr i : « Je viens souvent ici. Tu sais, j'y ai mes meill eurs souv enirs. » Henr iette : « Moi, j'y pense tous les soirs. » La nos talgie Che z Maup assant comme chez Renoir , c'es t le senti ment nostalgique qui dom ine le fragmen t, déterm iné par la per te de l'objet du désir. Sentiment d'auta nt plus poig nant qu'il est aigu isé, chez Henriette, par le contr aste avec sa situation actuelle : « Elle était là, assise sur l'herbe, l'air...
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Guy de Maupassant, Le Horla: 19 août
a fixé sur le papier la trace de ses pensées ou des événements qui lui sont arrivés. En outre, nous pouvons ajouterque le rédacteur d'un journal intime s'exprime en son nom personnel en usant des pronoms personnels de premièrepersonne du singulier « je » (ce qui est ici le cas à 29 reprises), « me » (17 fois), « moi » (3 fois), et aussi del'adjectif possessif « ma, mes » ou « mon » (17 fois). Chacun de ces représentants de la personne qui parle, et leur grande abondance, sert à ancrer ce genre d...
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UN APPRENTI MALHEUREUX d'après Bernard CLAVEL, La Maison des autres
Corse ap rès avoir travaillé une bonne partie de la nuit précédente, Julien a livré des gâteaux toute la journé e.) Les côtes devenaient plus dures à monter, les étages plus hauts, la corbeille pesai t chaque fois davantage . Julien avait le sommet du crâne endolori , l'est omac vide. Souven t, lors qu'une porte s'ouvrait, il sentait une odeur de cuisine. Quelque fois on le faisait entrer dans la salle où la table du réveillon était prête. Les cristaux...
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Mais Peggotty, au lieu de partager mes transports, cherchait à les calmer (bien que très tendrement) et elle avait l'air
tout embarrassé et mal à son aise.
Je lui tendis lamain. Après unmoment desuspens, j’allaiembrasser mamère : ellem’embrassa aussi,posa doucement lamain surmon épaule, puisseremit àtravailler. Jene pouvais regarder nielle nilui, mais jesavais bien qu’il nous regardait tousdeux ; jem’approchai delafenêtre etjecontemplai longtempsquelquesarbustesqueles frimas faisaient ployersousleurpoids. Dès que jepus m’échapper, jemontai l’escalier. Monancienne chambrequej’aimais tantétait toute changée, etje devais habiter bienloindelà.Jeredesce...
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PAGE D'ACCUEIL > LITTÉRATURE > LITTÉRATURE > LECTURE ANALYTIQUE PHÈDRE... Lecture analytique phèdre i, 3
soumises à un traitement particulier, dû au fait que cet amour n’est pas réciproque. Ainsi, l’affermissement du sentiment amoureux se fait dans une tentative de la part de Phèdre de se défaire de cet amour, grâce à ses invocations répétées à Vénus. Alors que l’amoureux éconduit implore généralement les dieux pour obtenir l’affection de la personne qu’il aime, ici Phèdre les honore au contraire pour cesser d’aimer : « Par des vœux assidus, je crus les détourner », v.279. D...
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Commentaire Vous commenterez l'extrait de La Chartreuse de Parme de Stendhal
crépuscule rouge orangé desc;inait parfaitement les contours du mont Viso et des autres pics des Alpes qui remontent de Nice vers le Mont-Cenis et Turin ; sans songer autrement à son malheur, Fabrice fut ému et ravi par ce spectacle sublime.« C'est donc dans ce monde ravissant que vit 20 Clélia Conti ! avec son âme pensive et sérieuse, elle doit jou ir de cette vue plus qu'un autre ; on est ici comme dans des montagnes solitaires à cent lieues de...
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La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses ?
songes ».Mais le doute de Descartes va bien plus loin dans la mesure où il rejette aussi les évidences intellectuelles, lesvérités mathématiques. « Je rejetai comme fausses toutes les raisons que j'avais prises auparavant pourdémonstrations. »Nous voilà perdu dans ce que Descartes appelle « l'océan du doute ». Je dois feindre que tout ce qui m'entouren'est qu'illusion, que mon corps n'existe pas, et que tout ce que je pense, imagine, sens, me remémore est faux. Cedoute est radical, to...
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Usage du terme:
BAIE4, substantif féminin.
B.? En particulier. Demeurer la bouche ouverte dans une attitude passive d'?tonnement, d'admiration, etc.?: ? 3. (...) entre la rue de la Michodi?re et la rue de Choiseul, il y avait une ?meute, l'?crasement d'une foule chauff?e par un mois de r?clame, les yeux en l'air, bayant devant la fa?ade monumentale du Bonheur des Dames, (...). ?MILE ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, page 761. ? Expressions. ? Bayer aux chim?res, aux nu?es. D?sirer des choses impossibles?: ? 4. Les songe-creu...
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L'artiste imitateur de PLATON
S.: Et celui qui nous porte à la ressouvenance du malheur et aux plaintes, dont il ne peut se rassasier, ne dirons-nous pas que c'est un élément déraisonnable, paresseux, et ami de la lâcheté ? G.: Nous le dirons, assurément. S.: Or, le caractère irritable se prête à des imitations nombreuses et variées, tandis que le caractère sage et tranquille, toujours égal à lui-même, n'est pas facile à imiter, ni, une fois rendu, facile à...
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Aux bonheurs simples: La poésie doit-elle célébrer la vie ?
Corydon\ marche devant, Sache où le bon vin se vend : Fais rafraîc hir la bout eille, 2o Cherche une ombrageuse treille5 Pour sous elle me coucher : Ne m'achète point de chair, Car, tant soit-elle friande, L'été je hais la viande. 25 Achète des abricots, Des pompons6, des artichauts, Des fraises, et de la crème : C'e st en été ce que j'aime, Quand sur le bord d'un ruisseau 10 Je les mange au bruit de l'eau, É tendu sur le rivage, Ou dans un ant...
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Guy de Maupassant, Bel Ami: commentaire de texte
L'allusion au Boulevard et à la rue Notre Dame de Lorette contribue à donner à ce texte une atmosphère réaliste. On voit donc que la ville est primordiale dans ce roman. Le lecteur est donc plonger dès les 1eres lignes du roman dans un milieu qui lui est connu et dans lequel le personnage va évoluer. b) La soif d'argent Le défis de ceux qui ne sont pas bien né (bien né = aristocrate). Même si nous sommes sous...
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Dois-je considérer la liberté d'autrui comme la limite ou comme la condition de ma liberté ?
Selon Sartre, dans l'être et le néant, autrui est une liberté qui me regarde etqui de ce fait tend à m'objectiver et donc à m'ôter ma liberté : autrui medétermine en m'attribuant tel ou tel caractère [ainsi Inès regardant Garcin comme un lâche dans Huis Clos , amène celui-ci à comprendre ce qu'est l'enfer]. L'existence d'autrui comme liberté est donc une limite à la miennepour autant que cette liberté étrangère importe « une manière d'être qui s'impose à nous sans que notre...
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Religion, culture et société
retour à l'idéalisme pré-marxien: l'analyse de Weber est bien plus nuancée, et repose sur une quantité considérable de faits observés (texte 19). L'étude des phénomènes religieux s'affine encore avec la prise en compte de leur fondement dynamique. Mircea Éliade revient à la classification dualiste entre sacré et profane, mais montre qu'elle n'a rien de statique, que la frontière qui les sépare varie selon les époques et les lieu...
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BOSSUET (1627-1704)
Sermon sur la Providence
Quand je considère en moi-même la disposition des choses humaines, confuse, inégale, irrégulière, je la compare souvent à certains tableaux, que l'on montre assez ordinairement dans les bibliothèques des curieux comme un jeu de la perspective.
Le libertin inconsid?r? s'?crie aussit?t qu'il n'y a point d'ordre?: ??Il dit en son c?ur?: il n'y a point de Dieu??, ou ce Dieu abandonne la vie humaine aux caprices de la fortune?: Dixit insipiens (in corde suo?: Non est Deus). Mais arr?tez, malheureux, et ne pr?cipitez pas votre jugement dans une affaire si importante?! Peut-?tre que vous trouverez que ce qui semble confusion est un art cach?; et vous savez rencontrer le point par o? il faut regarder les choses, toutes les in?galit?s se recti...
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Réécriture du mythe de Salomé
avec surprise et enchantement. Salomé s'aventura lentement au centre avec assurance, créant un cercle d’admirateur autour d'elle. Elle tenait dans sa main un lys très rouge parfumé. Elle était vêtue d'une tunique aux couleur diaprées vraisemblablement composé de sept voiles. Parsemée de fleurs et de rubis une étoffe pourpre autours de ses flancs permettait une exposition de certaines parties de son corps. Ses cheveux aussi blonds que le blé lui tombaient en cascade sur les épaules. El...
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Cantique 1
1.
1. Je suis un narcisse de Saron, Un lis des vallées. 2. Comme un lis au milieu des épines, Telle est mon amie parmi les jeunes filles. 3. Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J'ai désiré m'asseoir à son ombre, Et son fruit est doux à mon palais. 4. Il m'a fait entrer dans la maison du vin ; Et la bannière qu'il déploie sur moi, c'est l'amour. 5. Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, Fortifiez-moi avec des pommes ; Car je suis malad...
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le rouge et le noir
Mathilde commente les réactions de Julien et pour pallier à l'ennui décide de suivre la conservation de celui-ci et du condamné à mort Analyse : 1ère partie : 1er paragraphe : « Mais M. Sorel …………. a redoublé d'orgueil. » Mathilde observe Julien ; elle analyse les changements physiques opérés. Quand Mathilde aperçoit Julien, il lui semble qu'il a changé, qu'il a perdu son ton de « froideur impassible » (ou marmoréen), c'est une expression singulière pour caractériser une personne ; en...
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GIONO, Regain: Vous analyserez les impressions que vous ressentez à la lecture de ce texte et vous montrerez que la composition et la forme s'accordent étroitement avec la tonalité de l'ensemble.
GIONO 69 Dessous, c'est un vallon étroit et un peu d'eau. C'est donc des maisons qu'on a bâties là; juste au bord, comme en équilibre, puis, au moment où ça a commencé à glisser sur la pente, on a planté, au milieu du village le pieu du clocher et c'est resté tout accroché. Pas tout: il y a une maison qui s'est décollée, qui a coulé du haut en bas, toute seule, qui est venue s'arrêter, toute les quatre fers d'aplomb, au bord du ruisseau, à...
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Andromaque
SCENE VORESTE, PYLADE, SOLDATS D'ORESTE.
Que son sang excitait à venger son trépas. Sans doute à cet objet sa rage s'est émue. Mais du haut de la porte enfin nous l'avons vue, Un poignard à la main, sur Pyrrhus se courber, Lever les yeux au ciel, se frapper et tomber. ORESTE. Grâce aux Dieux ! Mon malheur passe mon espérance : Oui, je te loue, ô Ciel, de ta persévérance. Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des douleurs tu m'as fait parvenir. Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J'étais né pour servir...
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Peut-on reproduire une œuvre d'art ? W. BENJAMIN
La réception des œuvres d'art se fait avec divers accents, et deux d'entre eux, dans leur polarité, se détachent des autres. L'un porte sur la valeur cultuelle de l'œuvre, l'autre sur sa valeur d'exposi tion. La production artistique débute par des images qui servent au culte. On peut admettre que la présence même de ces images a plus d'importance que le fait qu'elles soient vues. L'élan que l'homme figure sur les parois d'une gr...
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L'ARBRE DE J. SUPERVIELLE (Commentaire)
régulière, en apparent désordre, bref « dans tous les sens ». Si bien qu'un arbre est à la fois un bloc d'immobilitéenraciné profondément, donc enfoncé dans une terre qui le retient et en même temps un foisonnement de torsions,de lignes courbes dont aucune n'est semblable à l'autre. Ainsi : un ensemble de mouvements divers qui se sontfigés. Antithèse«« se contorosionnes »sens »mouvements # « restant immobile »va dans tus leElle est assez spectaculaire et effectivement l'arbre est un spectacle,...
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La poésie doit-elle s'inspirer du quotidien ?
Tout ce qu'ensemble elle avait joint; » Cependant, ce texte (qu'il faudrait citer en entier) ne laisse pas de ne chercher qu'une chose : la beauté qui résidejusque dans la laideur et ce qui a le plus instinctivement tendance à nous repousser. Nous dirons donc que nouslisons toujours de la poésie pour nous échapper du quotidien, puisque même l'évocation de la trivialité demeure uneaspiration à la beauté. Il semble donc que la poésie, loin de s'inspirer du quotidien, doit s'inspirer de ce qui s'op...
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Jonathan Swift : VOYAGES DE GULLIVER
[...] Ce qui advint de mes compagnons de chaloupe, ou de ceux qui avaient pu s'accrocher aux récifs, ou de ceux encore qui étaient restés sur le navire, il m'est impossible de le dire, mais je crois qu'ils périrent tous. Pour moi, je nageai à l'aventure, poussé à la fois par le vent et la marée. J'essayais parfois, mais en vain, de toucher le fond ; finalement, alors que j'étais sur le point de m'évanouir, et dans l'impossibilité de prolonger la lutte, je m'aperçus que j'avais pied. La tempête s...
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choderlos de laclos
_____¦ C'est donc une éducation qui cherche à aller au-delà des apparences (= elle veut deviner ce qui se ______..cache derrière les apparences). _____¦ Double utilité de cette observation : _______- apprendre des connaissances (« instruire ») _______- pratiquer par imitation : « m'apprit à dissimuler » (l.17) ; en observant les autres lui dissimuler des ________choses, cela lui apprend elle-même à dissimuler à son tour (elle s'entraine) _____¦ ? 1° étape = observation, 2° étape = dissimulation...
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Quatre-vingt-treize
Et qu'il revient, dit une voix.
René-Jean se leva, alors Gros-Alain se leva, alors Georgette se leva. René-Jean étira ses bras, alla vers la croisée et dit: \24 J'ai chaud. \24 Ai chaud, répéta Georgette. La mère les appela. \24 Mes enfants! René! Alain! Georgette! Les enfants regardaient autour d'eux. Ils cherchaient à comprendre. Où les hommes sont terrifiés, les enfants sont curieux. Qui s'étonne aisément s'effraye difficilement ; l'ignorance contient de l'intrépidité. Les enfants ont si peu droit à l'enfer que, s...
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Le Conscrit ou Le Retour de Crimee
Comment?
Oh! non! pas trop... surtout quand je r'garde mon chien Zozor qu'la Rose m'avait donné comme un gage de sa fidélité,... quand j'le regarde... c'pauvr' animal, y me r'garde avec des yeux tristes, ça m'en fait un mal de chien! ROBERT (regardant au fond). Eh! mais, qu'est-ce que j'entends? quel est ce bruit? CRIQUET Eh! eh! je n'me trompe pas, c'est parrain avec tous les amis qui viennent vous chercher! Vive la joie... pus d'chagrin!... oh! hé! oh! hé! arrivez! arrivez, les v'là! les v'là! nos deux...
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soit le seul lien de naissance qui lui convienne ; dans ces conditions en effet, chacune conserverait son unité et ne serait plus en butte aux difficultés dont nous venons de faire état.
LA CONCEPTION DU SAVOIR 219 nécessaire que le semblable et son semblable partici pent à la même unité?- S. Tout à fait.- P. Or ce par quoi les semblables sont semblables du fait qu'ils y participent, est-ce que ce n'est pas la Forme en soi? -S. Si, absolument.- P. Il n'est donc pas possible qu'une chose soit semblable à une Forme, ni la Forme à une autre chose. Car autrement, à côté de la Forme il apparaîtra toujours une autre Forme,...
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En quoi consiste la réflexion philosophique ?
précisément les exemples d'une seule et même idée? La quête philosophique s'efforce de remonter de lamultiplicité des exemples à l'unicité de l'idée, de la pluralité des effets à l'unicité de la cause, en un mot, despréjugés au vrai savoir.Curieusement, Socrate parle de l'idée comme s'il s'agissait d'un être : « par lequel elles sont des vertus et verslequel aura tourné son regard... ». Il semble ici que ce qui est visé par la recherche du philosophe ne soit passeulement le sens des mots :...
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Jules BARBEY D'AUREVILLY (Les Diaboliques): la fenêtre mystérieuse
couchée » (l. 15). B. L'observation attentive rehausse cependant la description. Quelques détails bien choisis Ex. : au début, les sens de l'ouïe et de la vue ne sont guère sollicités, puisque « Rien de vivant ne s'entendaitet ne se voyait autour de cette voiture ». La négation (« Rien... ne »), la précision spatiale (« autour et dans») accentuent l'impression d'isolement. Ex. : la longueur de la première phrase et son vocabulaire reproduisent l'effort du regard pour distinguer lesdétails dans...
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Notre vie affective est-elle un « jardin secret » ?
devant les manifestatiDns extérieur~s du manœuvre comme devant un texte presque indéchiffrable. Bien plus, l 'inteq,énétration des consciences, entre gens de même culture, est le résultat d ·uu contact prolongé ~t, par suite, ~n fait d'exception : notre jardin intérieur reste ~ceret pour l'ensemble des hommes. b) Est-il d'ailleurs sans mystère pour les privilégiés à qui il est donné de nous comprendre P Tout d'abord, de notre vie intéri...
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Le film animalier (Exposé – SVT – Collège/Lycée)
UN AUTRE REGARD entre un enfant et un cheval sauvage existe au cinéma depu is les années 1920 . sophistiqué , en Camargue. Le film s'inscrit à la fois Déclin ées en 164 épisodes de 1954 à principalement • Dans Un animal. des animaux (1994) , dans la tradition du film familial où 1959 , les aventures du jeune orphelin dans les Nicolas Philibert pose un regard l'animal est le meilleur compagnon de Rusty et de son berger allemand au sein coméd ies...
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12 years a slave
Titre : Twelve Years a Slave Titre original : 12 Years a Slave Titre québécois : Esclave pendant douze ans Réalisation : Steve McQueen Scénario : John Ridley, d'après l'autobiographie Douze ans d'esclavage de Solomon Northup Direction artistique : David Stein1, Décors : Adam Stockhausen et Alice Baker1, Photographie : Sean Bobbitt Montage : Joe Walker Musique : Hans Zimmer Production : Brad Pitt, Dede Gardner, Jeremy Kleiner, Bill Pohlad, Steve McQueen, Arnon Milchan et Anthony Katagas Sociétés...
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La dame de Monsoreau v.
De l'Herode, comme je l'appelle. Du Sardanapale! Bravo! Ah! je vois que nous nous entendons, dit l'hote. Pardieu, fit Chicot, ainsi je reste. Je le crois bien. Mais pas un mot de mon parent. Pardieu. Ni de moi? Pour qui me prenez-vous? Mais, silence, voici quelqu'un. Gorenflot parut sur le seuil. Oh! c'est lui, le digne homme! s'ecria l'hote. Et il alla au moine, et lui fit le signe des ligueurs. Ce signe frappa Gorenflot d'etonnement et d'effroi. Repondez, repondez donc, mon frere,...
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Anna cavala ...
manteau qui prenaient de l'aisance devant lui... Bref, j'étais à vingt mètres de lui et je savais déjà que je ne le raterai pas. Ça n'a pas loupé1, arrivé à ma hauteur, je le vois me regarder. Je lui décoche2 un sourire mutin, genre flèche de Cupidon mais en plus réservé. 1 loupé : raté, manqué 5Il me sourit aussi. En passant mon chemin, je continue de sourire, je pense à La Passante de Baudelaire (déjà avec Sagan tout à l'heure, vous aurez compris que j'ai ce qu'on appelle des références littér...
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Gustave Flaubert : Salammbô
Ainsi, tous les éléments de cette scène aussi symbolique que descriptive convergent pour exprimer la destructiontotale des hommes. C'est dans cette lumière symbolique que se déploient les éléments de la :2e PARTIE : La description Elle associe assez curieusement les morts (les hommes) et les vivants (les lions). A. Les morts, ce sont des dépouilles humaines. Le vocabulaire, sobre et précis, indique l'état dans lequel ils sont ;même pas des cadavres, mais des éléments de cadavres, soit à cause de...
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Giraudoux, "Electre", Acte 1, scène 8, Livre de poche (Grasset), pp. 61-63
dans un premier temps elle exprime son émerveillement de retrouver le frère perdu, en des termes empruntésau vocabulaire amoureux (l. 5 à 16) ; puis son exaltation s'accroît : elle s'imagine donnant à Oreste sa forme et sa substance, de manière àremplacer leur mère (l. 18 à 27) ; — enfin, elle évoque sa haine pour Clytemnestre (l. 38 à 50) : celle-ci n'estque l'envers de son amour exclusif pour son père. Le duo fraternel Les trois longues tirades d'Électre sont à peine interrompues par...
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Jules SUPERVIELLE: « l'Arbre », Les Amis inconnus.
1. Description de l'arbre • Le poète ne décrit pas une espèce précise, n'indique ni le lieu ni l'époque, mais retient certaines caractéristiquesphysiques de tous les arbres : — leur matière, le bois (v. 2, 4, 7), et la fibre (v. 8). Le lecteur peut même se demander si le « cœur d'amoureuse »n'est pas une allusion au « cœur » du bois, terme employé pour le centre du tronc. — l'exubérance végétale : la branche (v. 8), la feuille (v. 22), et surtout le « feuillage », les « ramilles » (v. 4), les «f...
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voyager, observer, critiquer
Sujets non corrigés / CONVAINCRE, PERSUADER, DÉLIBÉRER avoir deux libres ; se casse les deux jambes par la moitié, en sorte qu'il tombe sur ses gigots; puis avec des paroles magiques qu'il bourdonne, j'ai pris garde que ses jambes rompues se rattachent, et qu'il se relève après aussi 20 gai qu'auparavant. Or, vous savez, messieurs, que de tous les animaux, il n'y a que l'homme seul dont l'âme soit assez noire pour s'adonner...
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Pourquoi écrit-on sans cesse l'histoire ?
fallu du temps avant que l'on parle de "Guerre d'Algérie" au lieu "d'événements" dans les manuels scolaires et qu'on yconsacre plus qu'un paragraphe). Mais il faut aussi se garder d'une méfiance qui tournerait au révisionnisme le plusmalsain : critiquer nos interprétations de l'histoire et la notion de "fait historique" ne doit pas occulter l'évidence.Nier l'existence des chambres à gaz est par exemple un crime contre l'histoire : les morts ne doivent pas mourir deuxfois. · L'histoire...
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Andreï Makine Le Testament français - Sujet non corrigé
AUTOBIOGRAPHIE • SUJET C'est là, en poussant ses pieds frigorifiés vers la braise, qu'il me 20 demanda avec une insistance coléreuse : ·~ Et après ? Ils l'ont tué, ce gars, c'est ça ? Pris de court et ne trouvant dans ma mémoire aucun éclaircissement sur ce point, j'émis un balbutiement hésitant: .,--Euh ... C'est que je.ne sais pas au juste ... 25 -Comment, tu ne sais pas? Mais tu m'as tout raconté! -Non, mais, tu...
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Vocabulaire:
CONNIVENCE, substantif féminin.
intelligence. ? [Avec un compl?ment d?terminatif d?signant les personnes associ?es dans l'entente] Connivence de ou entre + pluriel; connivence de quelqu'un avec quelqu'un. Chaque jour r?v?lait au roi (...) leur connivence [des b?tards] avec tous les m?contents de la Castille (PROSPER M?RIM?E, Histoire de Don P?dre Ier, roi de Castille, 1848, page 142 ). La connivence des rois (AUGUSTIN THIERRY, Essai sur l'histoire de la formation et des progr?s du Tiers-?tat, 1858, page 107 ). Une sorte...
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La Legende des Siecles
Dans la tête, que c'est fini, qu'ils l'ont tuée,
Qu'elle est morte!
LES DEUX TÊTES Ratbert en ce moment, distrait jusqu'à sourire, Écoutait Afranus à voix basse lui dire: Majesté, le caveau du trésor est trouvé. L'aïeul pleurait. Un chien, au coin des murs crevé, Est un être enviable auprès de moi. Va, pille, Vole, égorge, empereur! O ma petite fille, Parle-moi! Rendez-moi mon doux ange, ô mon Dieu! Elle ne va donc pas me regarder un peu? Mon enfant! Tous les jours nous allions dans les lierres. Tu disais: Vois les fleurs...
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Définition:
ATTERRANT, -ANTE, adjectif et participe présent.
CHARLES DE GAULLE, M?moires de guerre, 1959, page 206. B.? Au figur?. 1. Rare. [Le compl?ment d?signe des personnes, les puissants, des ennemis, ou bien, par m?tonymie, une chose abstraite, la puissance, l'autorit? (de quelqu'un, d'un pays)] Abattre, ?craser, r?duire ? n?ant?: ? 3. Nous serons pauvres ? deux, mais c'est ?tre riche. On a tant vant? le vrai bonheur dans les livres roses et dans les romances qu'on n'ose vraiment plus croire, ni dire, de crainte d'?tre banal, qu'il y a des ba...
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Les Lettres Persanes de Montesquieu (1721) : Lettre 30 (XXX)
Epistolaire est un genre à part entière. La lettre est construite comme un récit illustrant l’affirmation de la première phrase qui porte sur un constat : l’extraordinaire curiosité des parisiens : « Les habitants de Paris sont d’une curiosité qui va jusqu’à l’extravagance ». Le récit évolue en deux parties caractérisé par une différence de registres et une opposition de contenu. Ce récit présente une grande vivacité qui va donner une fan taisie à une scène prise dans la vivacité. De...
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En vous fondant sur une étude précise du texte — vocabulaire, syntaxe, temps verbaux, etc. — vous pourriez, par exemple, montrer comment Victor Hugo met en scène, dans une présentation fantastique, le face à face tragique de fa vert avec sa conscience et son destin.
sans l'arrêter !• C'est que Javert s'est senti incapable de ce qui lui paraissait jusqu'à présent normal. Il a été saisi comme malgré luid'un sursaut de clémence.• C'est là un 1er élément de merveilleux annonçant ceux que cette page d'épopée va accumuler jusqu'au suicide deJavert : merveilleux moral que cette force intérieure bouleversant tout ce qui en Javert était certitude.• Jusqu'alors « l'ordre était son dogme et lui suffisait ». Or il venait d'apercevoir « dans les ténèbres l'effrayant lev...
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Le déjeuner sur l'herbe de Manet
– Dans un paysage bucolique deux hommes et deux femmes, exactement comme chez Manet. – Les deux hommes sont habillés alors que les deux femmes sont nues – ou suggestivement déshabillées. – La présence de l’eau par la femme qui s’appuie sur la margelle pour en puiser, geste évoquant la femme qui, chez Manet, à l’arrière-plan, se penche et trempe sa main dans l’eau. Cette œuvre est exposée au Louvre et n’a pas fait scandale, les...
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Vous ferez de ce texte un commentaire composé, que vous organiserez de façon à mettre en lumière l'intérêt qu'il vous inspire. Vous pourriez étudier par exemple tous les éléments (émotions, sensations, souvenirs...) qui contribuent à faire naître des sentiments complexes dans l'âme du jeune homme. Ces indications ne sont pas contraignantes et vous avez toute latitude pour orienter votre lecture à votre gré. Vous vous abstiendrez seulement de présenter un commentaire linéaire ou une div
3. Le bonheur romantique de la communion de l'âme avec la nature.La fin du passage marque donc une gradation dans le bonheur de Fabrice. Le spectacle est qualifié de « sublime »,adjectif qui rend bien l'exaltation du personnage. Les termes qui indiquent l'influence du paysage sur Fabrice nemanquent pas (« parlait plus vivement ... lui fit oublier ... réveillait chez lui les sentiments les plus élevés ... tous lessouvenirs vinrent assiéger »), et le rapport entre l'âme et la nature est nette...
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Peut-on se connaitre soi-même
A. Identité personnelle et sociale. ->L'identité sociale est construite sur base de l'image que nous avons de nous-même en fonction des contextes sociaux (société, famille) dans lesquels nous évoluons. (Ex : je suis un homme, jeune, lycéen, célibataire) ->L'identité personnelle est basée sur des ressentis individuels. (Ex : je suis fainéant, j'aime la musique, je déteste les la viande) ->Ces caractéristiques font que j'ai connaissance et conscience de ma personne en tant qu'individu (Cogito de...
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Puis-je savoir ce que je suis ?
conscientes et inconscientes. Deux amis d'enfance se retrouvant après plusieurs années risquent de ne plus sereconnaître, voire de ne plus prendre plaisir en compagnie de l'autre, tandis que si leurs voies ne s'étaient passéparées, leur amitié serait peut-être restée intacte. La connaissance de soi ne peut donc être à la fois totale etdéfinitive : l'évolution de ce que nous sommes, conditionnée par l'évolution du monde autour de nous, est unprocessus continu, qui ne connaît de fin...
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FIche de lecture sur La Princesse de Cleves
Fiche de révision sur La Princesse de Clèves Evènements principaux : Première partie : - Mariage de Mlle de Chartres - Coup de foudre immédiat et partagé « Quand ils commencèrent à danser, il s'éleva dans la salle un murmure de louanges. » - Tourmentée par cette passion illégitime, Mme de Clèves se confie à sa mère, alors mourante. - Cette dernière la supplie de renoncer à cet amour, et Mme de Clèves part se retirer à la campagne, à Coulommiers. - 1er récit enchâssé : madame de Chartre...