473 résultats pour "ombre"
-
« Le Crapaud » - Les Amours Jaunes - Tristan Corbière - Explication de texte
D'abord la disharmonie de la nature et de la poésie : contrairement à ce qu'on attend, la nature n'est pas favorableau poète, l'absence du vent, qui habituellement porte le chant, pour emporter le message du poète apparaît dans« nuit sans air ». De plus la Lune est un astre néfaste et malin, connu pour aider les amants à se dissimuler maisn'apportant pas la protection et l'inspiration que le poète seul cherche d'ordinaire sous les rayons du Soleil.On note également une rupture dans le topos par...
-
Le Clézio - Désert - Le passage d'une caravane
sable, aux creux des dunes, au fond de la vallée : haut / bas ; crêtes / fond ; tout au plus des ondulations, unmouvement général du décor.• De la même façon on est frappé par le peu de matière, à la fois uniforme et désagrégée : le sable vierge (avec uneconnotation de stérilité) ; on verra de même à la fin que la vallée (habituellement douce et accueillante) est sanseau et sans ombre, donc tout le contraire du locus amoenus. En tant que matière, ce lieu présente les caractèresde l'inhospitalité...
-
J.-M.G. LE CLÉZIO, Désert, 1980: Dans un commentaire composé, vous pourrez étudier par exemple comment ce texte, par ses qualités poétiques, suggère le déroulement de la marche et ce qui fait le drame et la grandeur de la vie dans le désert.
• Tous les termes soulignent cette osmose, même avec les animaux du désert : « en grognant et en crachantcomme » les dromadaires.• C'est d'ailleurs ce qui rend le déroulement de (la marche grandiose : « ombre géante », « vagues de sable ».• Et surtout, bien qu'elle soit humainement organisée avec des places précises : « Le troupeau [...] marchait devantles enfants... », « Un homme guidait les dromadaires... »,• ... elle est machinale : « posant leurs sabots sur des traces anciennes... »,• ......
-
Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1re partie - Chapitre 6
individualité d'abord : « des groupes étranges », « de grandes ombres indéfinies », « tout cela » (ledémonstratif associé à l'indéfini transforme la foule en « objet »). Plus loin, le pronom « on » désigne cettemasse anonyme, puis encore « tout allait ensemble ». « Chacun y participait de tout » : le spectacle est siinhabituel que Gringoire ne distingue rien de « particulier », seulement une immense geste collective. c. 4. Gringoire D'où l'étonnement de celui-ci : le deuxième paragraphe fait e...
-
oreilles les douces paroles de Langue de Serpent ! »
des parois rocheuses, monta une courte pente et déboucha ainsi sur un larg e plateau. Les hommes l’appelaient le Firienfeld, champ d’herbe verdoyante et de bruyère dominant de haut les lits profondément creusés du Snowbourn, et posé sur les genoux des grandes montagnes derrière : Le Starkhorn au sud, et au nord la masse en dents de scie de l’Irensaga, entre lesquels les Cavaliers avaient en face d’eux le sinistre et noir mur du Dwimorberg, la Montagne Hantée, qui s’élevait de sombres pi...
-
Géographie LA CARTOGRAPHIE
La cartographie Les projections Construire une représentation plane ou faire une projection de la surface terrestre est difficile car il est impossible de développer une sphère sur une surface plane, de fait toute projection implique des déformations. Selon l'usage d'une carte, qu'elle soit une carte de représentation et de conservation ou une carte des surfaces, le carto graphe choisit des projections différentes. Il y a des projections dites conformes...
-
LE CIMETIERE MARIN de Valéry (commentaire)
Composé d'or, de pierres et d'arbres sombres,Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombre ;La mer fidèle y dort sur mes tombeaux ! Chienne splendide, écarte l'idolâtre !Quand solitaire au sourire de pâtre,Je pais longtemps, moutons mystérieux,Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,Eloignes-en les prudentes colombes,Les songes vains, les anges curieux ! Ici venu, l'avenir est paresse.L'insecte net gratte la sècheresse ;Tout est brulé, reçu dans l'airA je ne sais quelle sévère essence...L...
-
Le Crapaud – Victor Hugo
Peut commencer ainsi le récit de sa vie. On a le jeu, l'ivresse et l'aube dans les yeux, On a sa mère, on est des écoliers joyeux, De petits hommes gais, respirant l'atmosphère À pleins poumons, aimés, libres, contents ; que faire Sinon de torturer quelque être malheureux ? Le crapaud se traînait au fond du chemin creux. C'était l'heure où des champs les profondeurs s'azurent ; Fauve, il cherchait la nuit ; les enfants l'aperçurent Et crièrent : « Tuons ce vilain animal, Et, puisqu'il est si lai...
-
-
l'an, pour une chère défunte.
LA RUELLE AUCLAIR DELUNE {26} Le navire, retardé parlatempête, n’avaitpuaborder quetrès tard lesoir, dans lepetit portfrançais, etle train denuit pour l’Allemagne étaitmanqué. Ilme fallait doncrester audépourvu unejournée àattendre enun lieu étranger, passerunesoirée sansautre attraction quelamusique sentimentale etmélancolique d’uncafé- concert dufaubourg, ouencore laconversation monotoneavecdescompagnons devoyage toutàfait fortuits. L’atmosphère delapetite salleàmanger del’hôtel, grassed’huile...
-
Merry ouvrit de grands yeux sur le défilé des pierres
Le roi soupira, mais personne ne répondit jusqu’à ce qu’enfin Eomer parlât. « Nous n’en savons rien, et nous avons le cœur lourd, dit-il. Mais pour ce qui est des Chemins des Morts, vous en avez vous - même passé les premières marches. Non, je ne prononce aucune parole de mauvais augure ! La route que nous avons gravie est l’approche de la Porte, là -bas dans le Dimholt. Mais aucun homme ne sait ce qui s’étend au -delà. » « Aucun homme ne le sait, dit Théoden, pourtant l’ancienne lé...
-
Dans le lointain à gauche
quelque chose qui montrera vite sa nocivité, eh bien, mieux vaut que ce soit m oi que vous, maître, vous comprenez ? » « Je comprends. Mais je crois que nous courrons notre chance ensemble, Sam, ou le bienfait. En tout cas, fais attention maintenant, si elle est très froide ! » L’eau était fraîche, mais non glacée, et elle avait un g oût désagréable, en même temps amer et huileux, du moins est ce ce qu’ils auraient dit chez eux. Ici, elle semblait au -dessus de tout éloge, et aus...
-
avait une rampe de velours rouge, s'ouvrait en deux branches, légèrement tordues, et entre lesquelles se trouvait, au fond, la
porte du grand salon.
adorables, au-dessusdeces jupes d’une ampleur royaleetd’une richesse unpeu chargée. Décolletée jusqu’àlapointe des seins, lesbras découverts avecdestouffes deviolettes surlesépaules, lajeune femme semblait sortirtoute nuedesagaine de tulle etde satin, pareille àune deces nymphes dontlebuste sedégage deschênes sacrés ; etsa gorge blanche, soncorps souple, étaitdéjàsiheureux desademi-liberté, queleregard s’attendait toujoursàvoir peuàpeu lecorsage etles jupes glisser, comme levêtement d’unebaigneu...
-
Oussama Ben Laden par Robert Fisk
New York et à Washington, ces mots prennent un sens plus fort. Durant quelques minutes, la puissance américaine est devenueune ombre. Ben Laden m'a toujours semblé rechercher une célébrité qu'il n'a jamais trouvée - jusqu'à ce que les Américains et Time lequalifient de « parrain du terrorisme international », et jusqu'à ce que les Etats-Unis offrent une récompense de 5 millions dedollars pour sa tête (somme d'une faiblesse insultante pour un millionnaire comme lui, a-t-il peut-être pensé). Lo...
-
Corrigé disponible
Victor HUGO (1802-1885), Les rayons et les ombres,
Impossible d'afficher l'image liée. Le fichier a peut-être été déplacé,...
Corrigé disponible Victor HUGO (1802-1885), Les rayons et les ombres, Impossible d'afficher l'image liée. Le fichier a peut-être été déplacé, renommé ou supprimé. Vérifiez que la liaison pointe v ers le fichier et l'emplacement corrects. « Fonction du poète ». 1. Peuples! écoutez le poète ! 2. Ecoutez le rêveur sacré ! 3. Dans votre nuit, sans lui complète, 4. Lui seul a le front éclairé. 5. Des temps futurs perçant les ombres, 6. Lui seul distingue en leurs flancs sombres 7. Le...
-
MICHEL-ANGE : JACOB
MICHEL-ANGE JACOB 1511-1512 Peintre italien Analyse ^Jacob — célèbre patriarchede la Bible, descendant d'Abraham etd'Isaac — est assis, recroquevillé sur lui-même, dans la moitié gauche d'une des lunettes de la chapelle, lesquelles, avec les pendentifs, accueillent les ancêtres du Christ. Le front ridé et froncé et le regard dramatique écarquillé témoignent d'unevision de la condi tion terrestre vouée à la douleur. Derrière lui apparaissent une figure délicate, menue, de jeune femme, et un...
-
MAO par Andy WARHOL
de manières assez proportionnelles et permettent de structurer le tableau. Le bleu constitue le fond du portrait, le vert pour le manteau et le jaune pour le visage du président. Le noir (cheveux) est utilisé ici pour créer un contraste avec son visage. Portrait d'origine Portrait d'origine Le président est parfaitement cadré et on ne voit que son buste. Tout le travail de Warhol va être de repenser l’image en fonction des couleurs et des contrastes d’ombres et...
-
-
La résistance pendant la seconde guerre mondiale
Sommaire : 1°) La resistance pendant la seconde guerre mondiale 2°) La Carte sur les principaux maquis en France 3°) Bilan sur la résistance pendant la seconde guerre mondiale 4°) Le chant des partisans 5°) Description de la chanson 6°) Explication historique du chant 7°) Présentation du chant des partisans 8°) Bilan sur le chant des partisans 9°) Biograph...
-
Akh, ba, ka : les principes de l'âme
quelque sorte leur esprit. Il semble que l'homme n'entre en possession de son akh qu'après son décès. Opposé au corps, qui appar tient à la terre, l'akh appar tient au ciel, où il semble se plaire surtout après la mort . Aux hautes époques, seuls les dieux et Pharaon possèdent un akh. L'akh représente aus si des esprits, des démons, in termédiaires entre les dieux et les hommes, évoluant aus si bien sur terre que dans...
-
Victor Hugo, génie antithétique.
Faites des remarques analogues dans les Pauvres Gens, dans l'Aigle du casque... (notez l'antithèse du langage trèsvif du pêcheur qui entre et la phrase haletante de Jenny, ou encore le diptyque des deux minuits...). D) Antithèse pour la versification. (a + b + c + d) On est tenté ici de multiplier les exemples au point d'arriver à citer presque tout : il faut savoirchoisir ; par exemple, on pourrait étudier dans le Mariage de Roland comment sont marqués les efforts des deuxguerriers qui luttent...
-
Folleville!
Page | 1 Pour tout rens eignement com plémentaire ou pour organis er les animations dans les class es , nhésitez pas à contacter : Is abelle Peters is abelle.peters @lemanege-m ons .be 0493/093.011 Sommaire Sommaire Sommaire Sommaire Le spectacle / Distribution 2 29 degrés à l’ombre 3 Embrassons-nous, Folleville ! 4 Pierre Pradinas, le metteur en scène 5 Note d’intention de Pierre Pradinas 6 Interview de Pierre Pradinas 7 Eugène LABICHE, l’auteur ...
-
Le Corricolo
--Bon!
Encore, si cela peut vous rendre service. Et quand tout cela sera-t-il pret? Demain au matin. Vous etes un homme adorable! Vous faut-il un cocher? Non, je conduirai moi-meme. Tres bien. Mais en attendant, que ferez-vous? Avez-vous un livre? J'ai douze cents volumes. Eh bien! je lirai. Avez-vous quelque chose sur votre ville? Voulez-vous Napoli senza sole? Naples sans soleil? Oui. Qu'est-ce que c'est que cela? Un ouvrage a l'usage des gens a pied, et qui vous sera plus utile que to...
-
Historique de bambou, nom masculin
Étymologie
Emprunt au portugais bambu, 'bambou'.
Mureau XIX e Mais je t’apprendrai, si tu l’ignores, que, dans l’Inde, on mange ces bambous en guise d’asperges. — Jules Verne ,l’Île mystérieuse Les grands-parents assis sous la varangue fraîche et les rires d’enfants à l’ombre des bambous … — Charles-Marie Leconte, dit Leconte de Lisle , Poèmes tragiques XX e Un autre type de récipient fut fourni par le cylindre creux qui existe entre chaque noeud du bambou , et dont la capacité peut aller jusqu’à deux litres. — Paul Vidal de...
-
La fin de Satan
Victor Hugo
La fin de Satan
Table of Contents
La fin de Satan.
Table of Contents La fin de Satan ....................................................................................................................................................1 Victor Hugo .............................................................................................................................................1 HORS DE LA TERRE I. ET NOX FACTA EST ...............................................................................................2 I. Depuis qu...
-
La Chanson du Mal-aimé
à Paul Léautaud.
L'époux royal de Sacontale Las de vaincre se réjouit Quand il la retrouva plus pâle D'attente et d'amour yeux pâlis Caressant sa gazelle mâle J'ai pensé à ces rois heureux Lorsque le faux amour et celle Dont je suis encore amoureux Heurtant leurs ombres infidèles Me rendirent si malheureux Regrets sur quoi l'enfer se fonde Qu'un ciel d'oubli s'ouvre à mes v œux Pour son baiser les rois du monde Seraient morts les pauvres fameux Pour elle eussent vendu leur ombre J'ai hiverné dans mon passé Revi...
-
-
Définition du terme:
CRAMOISI, -IE, adjectif.
allons, fit Chambernac cependant que sa femme cramoisissait (RAYMOND QUENEAU, Les enfants du limon, 1938, page 46 ). Emploi pronominal réfléchi. Ronronner et se cramoisir d'orgueil (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1893, page 478 ). Le coeur de fonte ronfle, prend une teinte rouge sombre et se cramoisit (ALEXANDRE ARNOUX, Suite variée. 1925, page 71 ). Remarque : La documentation atteste le substantif féminin. cramoisissure. Fait de devenir ou d'être cramoisi. Nuit; feu; lignes d'...
-
Didon construisant Carthage
La partie basse du tableau et les côtés sont munis de couleurs plutôt sombres, ce qui peut se comprendre, car ce sont des végétations et des bâtiments qui sont représentés. Les zones d’ombre sont logiques du fait du soleil couchant, on peut observer une contradiction amusante le soleil source de chaleur entraine les couleurs froides ici représentées par l’ombre. Le soleil est l’élément constructeur du tableau, sa présence au milieu du tableau ni est pas étrangère. Il guide notre regard sur...
-
Analyse du mythe de la caverne grâce à la méthode de Michel Meslin
Résumé Le mythe de la caverne, aussi appelé l’allégorie de la caverne, est l’histoire d’une bande d’homme qui ont, jusqu’à présent, toujours vécu dans une caverne. Les hommes en question sont enchaînés au sol de sorte à ce que leur seule et unique vision soit celle d’un mur éclairé par un feu. Derrière eux, d’autres personnes passent portant des objets de toute sorte qui apparaissent au-dessus de ce mur. Plusieurs formes circulent mais seulement leur ombre sont perçu par le...
-
« Le bord de la mer », livre III, XV, Victor Hugo
LA JUSTICEDe moi, prêtresse, il fait une prostituée. LES OISEAUXIl a retiré l'air des cieux et nous fuyons. LA LIBERTÉJe m'enfuis avec eux - ô terre sans rayons,Grèce, adieu ! UN VOLEURCe tyran, nous l'aimons. Car ce maîtreQue respecte le juge et qu'admire le prêtre,Qu'on accueille partout de cris encourageants,Est plus pareil à nous qu'à vous, honnêtes gens. LE SERMENTDieux puissants ! à jamais, fermez toutes les bouches !La confiance est morte au fond des cœurs farouches.Homme, tu mens ! Solei...
-
N'imagine-t-on jamais qu'à partir de rien ?
selon laquelle tous les phénomènes psychologiques résultent d'association d'idées purement atomatique.[2] Empirisme: Doctrine selon laquelle toute connaissancedérive de l'expérience, s'oppose à l'innéisme de Platon ou de Descartes: Bacon, Hobbes, Locke, Hume, Berkeley. L'imagination a la sensation pour origine Pour Spinoza, enfin, l'imagination est une forme de connaissance appauvrie , fondée sur des ouï-dire. A l'inverse de la raison qui considère les choses commenécessaires ou plutôt dans leu...
-
La Legende des Siecles
Et d'Harcourt à prendre Turin.
En partant du golfe d'Otrante, Nous étions trente; Mais, en arrivant à Cadiz, Nous étions dix. On fit ducs et grands de Castille Mes neuf compagnons de bonheur, Qui s'en allèrent à Séville Epouser des dames d'honneur. Le roi me dit: 'Veux-tu ma fille?' Et je lui dis: 'Merci, seigneur!' En partant du golfe d'Otrante, Nous étions trente; Mais, en arrivant à Cadiz, Nous étions dix. 'J'ai, là-bas, où des flots sans nombre Mugissent dans les nuits d'hiv...
-
Femme Noire de Senghor
- à l'adolescence, c'est la jeune femme aimée et sensuelle, mise en valeur avec « voilà qu'au » et « ta beauté me foudroie en plein coeur » + répétition du mot coeur - à l'âge mûr, c'est la femme-épouse avec son côté sensuel physique important mais toujours avec la couleur noire « sombre extase » « vin noir » - aux 3 derniers vers, on a l'image d'une femme âgée. Plus la femme vieillie et plus la beauté passe mais il continue à la chanter « je chante ta beauté qui passe » - ...
-
Apollinaire Alcools
L’époux royal de Sacontale Las de vaincre se réjouit Quand il la retrouva plus pâle D’attente et d’amour yeux pâlis Caressant sa gazelle mâle J’ai pensé à ces rois heureux Lorsque le faux amour et celle Dont je suis encore amoureux Heurtant leurs ombres infidèles Me rendirent si malheureux Regrets sur quoi l’enfer se fonde Qu’un ciel d’oubli s’ouvre à mes voeux Pour son baiser les rois du monde Seraient morts les pauvres fameux Pour elle eussent vendu leur ombre J’ai hiverné dans mon passé Revie...
-
-
Charles Ferdinand Ramuz, extrait de Derborence
Comparaison et métaphore La comparaison, à la différence de la métaphore, contient un outil de comparaison. Dans le texte, on trouve à plusieurs reprises «comme». La comparaison commence dès le premier paragraphe par «comme une guirlande de fleurs» et se développe dans le dernier avec la répétition de «c'est comme quand», expression lourde qui insiste sur les éléments communs entre les sommets et les fleurs. De la comparaison, on passe en fin de texte à la métaphore : «elles se fanent»,...
-
Crépuscule - Victor HUGO, Les Contemplations
Son abondance créatrice, son imagination presque de « voyant », la variété, la somptuosité et la maîtrise de sesdons poétiques en font un génie exceptionnel. Véritable initiateur de toute la poésie qui vient après lui, y compris la poésie moderne. A laissé une œuvre universelle comprenant tous les styles et genres littéraires, du lyrisme à l'épopée, du théâtreau roman... Les Contemplations (dont fait partie cette pièce de vers), une de ses œuvres lyriques maîtresses. Une partie —mais une s...
-
LA FILEUSE DE PAUL VALERY
rêve; les deux dernières rapprochent personnage et décor dans les dernières lueurs du crépuscule. Un vers isoléreprend l'image initiale ; entre ces deux moments, la scène s'est déroulée : le sommeil s'est emparé de la fileuse,l'ombre a envahi la chambre et le jardin. Dans cette composition simple et souple, le poète a réalisé plus qu'untableau : il a donné la sensation d'une durée. Explication littérale. Strophe 1. Le premier vers pose le personnage dans son attitude et fixe la couleur domina...
-
Définition du mot:
ALIDADE, substantif féminin.
JEAN-BAPTISTE CHARCOT, Christophe Colomb vu par un marin, 1928, page 92. ? 4.... l'observation d'une ombre du soleil ne donne qu'une pr?cision limit?e, en raison du flou produit par le diam?tre apparent (...) qui ne permet pas d'accro?tre la distance entre le rep?re et l'extr?mit? de son ombre. Pour am?liorer la pr?cision, il fallait viser, au moyen d'alidades ? bras de levier aussi grands que possible, sur un objet c?leste tr?s fin. Seules les ?toiles poss?dent cette qualit?;... BERNARD DECAU...
-
Monnaie économie
représenté. (chèque + comptes en banque + CB + Pay pall). Tout cela reste écrit. On va vers une dématérialisation de cela. On peut trafiquer l’or en le comptant comme le Shit. Les fonctions de la Monnaie : · Etalon universel de la mesure de la valeur. Tout sur terre peut être estimé en argent. On sait tout de suite ce que ca coute. Sinon, on serait obligé de tout convertir. · La monnaie est intermédiaire universelle d’échange. Tout contre tout. Cette dimension uni...
-
Aux bonheurs simples: La poésie doit-elle célébrer la vie ?
Corydon\ marche devant, Sache où le bon vin se vend : Fais rafraîc hir la bout eille, 2o Cherche une ombrageuse treille5 Pour sous elle me coucher : Ne m'achète point de chair, Car, tant soit-elle friande, L'été je hais la viande. 25 Achète des abricots, Des pompons6, des artichauts, Des fraises, et de la crème : C'e st en été ce que j'aime, Quand sur le bord d'un ruisseau 10 Je les mange au bruit de l'eau, É tendu sur le rivage, Ou dans un ant...
-
Extrait commenté des Chatiments de Hugo: Stella (Livre VI, 15)
• • • • • • 10 • • • • • • • 15 • • • • • • 20 • • • • • • 25 • • • • • • 30 • • • • • • 35 • • • • • • 40 • • • • • Aquilon s'enfuyait emportant la tourmente . L'astre éclatant changeait la nuée en duvet. C'était une clarté qui pensait, qui vivait; Elle apaisait lécueil où la vague déferle ; On croyait voir une âme à travers une perle. Il faisait nuit encore, l'ombre régnait en vain, Le ciel s'illuminait d'un sourire divin . La...
-
LE MYTHE DES CHATIMENTS
poix bouillante, où les âmes étaient successivement plongées, et subissaient tour à tour les épreuves d'un froid ou d'une chaleur extrêmes. Elle était entourée de marécages bourbeux et fétides, de fleuves aux eaux croupissantes ou embrasées formant une barrière infranchissable, et ne laissant aux âmes aucun espoir de fuite, de réconfort, ni de secours. 3- Le Tartare proprement dit venait après cet Enfer : c'était la prison des dieux. Environné d'un triple mur d'airain, il soutenait les vastes fo...
-
-
La fin de Satan
On entendait suinter le néant goutte à goutte.
L'ange continuait de descendre, splendide, Dans cet effarement immense de la nuit. V Le vautour ne sait plus s'il poursuit ou s'il fuit Quand il voit l'aigle au fond du nuage apparaître. Isis, se retournant vers ce radieux être Beau comme vesper, l'astre et l'ange avant-coureur, Se dressa dans un geste effrayant dont l'horreur S'accroissait sous le voile, et lui cria: \24« Lumière, « Qu'es-tu? Que nous veux-tu? N'avance pas. Arrière, « Arrière! Les rayons sont de ce gouffre exclus. «...
-
Alexandre Vialatte, Dernières nouvelles de l'homme
Le commentaire composé Un escalier, çà et là, ne mène à rien. D'une maison basse, il n'est resté que le pen-on, avec sa rampe en fer forgé. Une haute porte voûtée porte une date inscrite dans la pien-e ; elle s'ouvre sur une cour sans murs et tout envahie par l'ortie. C'est le théâtre de l'absence. Tous les habitants sont partis. Il y a soixante ans, ils étaient trois cents ; il y trente ans, ils étaient trente. Aujourd'h...
-
L'Égout de Rome - Les Châtiments - Victor Hugo (Livre 7 - Les sauveurs se sauveront)
soulignent le caractère répulsif de l'égout. Un repaire immonde. Les animaux rencontrés dans l'égout suscitent eux aussi la répulsion (« Truies», «rat», « taupe», « couleuvres», «reptiles», « araignées», « chauves-souris» ou « crapauds») ; l'usage quasi systématique du pluriel pour les désigner suggère leur pullulement. Ce sont d'ailleurs les « reptiles» qui dominent: le bruit de leurs déplacements est rendu omniprésent grâce aux nombreuses allitérations en s (« souterrain s'étend...
-
Ce qui "crève les yeux" est-il toujours vrai ?
L'expression « crève les yeux » est employée généralement pour évoquer quelque chose d'évident, que l'on ne peutpas ne pas voir. Ce qui crève les yeux, c'est ce qui incontestable. Nous pouvons dire de quelqu'un : « il a du talent,ça crève les yeux ». L'expression possède cependant un deuxième aspect. Elle possède une référence à la vue. Or,dans la métaphysique classique la vue diurne est le modèle de toute vérité. Ainsi, on parle d'idée claire et distinctepour qualifier la vérité, « claire » et...
-
Pouchkine, Eugène Onéguine (extrait).
Tu sais, je ne suis pas fûtée… Mais quoi ? De nouveau tu pâlis ? — Ce n’est rien, nourrice, vraiment. Mais dépêche ton garnement ». 36 Tout le jour réponse ne vint. Le lendemain fut non moins vide. Tania, prête dès le matin, Attend en vain, ombre livide. Survient d’Olga l’adorateur. « Que devient notre visiteur ? » Lui demanda la ménagère. « Nous ne l’intéressons plus guère ». Tatiana brûla, frémit toute. « Il s’annonçait pour aujourd’hui » Fut la réponse de Lenski. « Un retard de courrier sans...
-
FRAGMENTS DU NARCISSE -Valéry (commentaire)
Et la lune perfide élève son miroirJusque dans les secrets de la fontaine éteinte... (vers 35-39) Mais alors que dans Narcisse parle la strophe se terminait par l'évocation de la fontaine obscurcie par la nuit, dansFragments du Narcisse, le thème du silence se développe plus largement en même temps que la valeur symboliquede la fontaine se précise. Le mouvement amorcé par : Jusque dans... est repris et prolongé sur le planpsychologique : Jusque dans les secrets de la fontaine éteinte...Ju...
-
Contes de la bécasse
Il vida toutes les assiettes, tous les plats et toutes les bouteilles ; puis, soûl de liquide et de mangeaille, abruti,
rouge, secoué par des hoquets, l'esprit troublé et la bouche grasse, il déboutonna son uniforme pour souffler,
incapable d'ailleurs de faire un pas.
Le colonel répondit : "Nous allons nous replier pour éviter un retour offensif avec de l'artillerie et des forces supérieures." Et il donna l'ordre de repartir. La colonne se reforma dans l'ombre, sous les murs du château, et se mit en mouvement, enveloppant de partout Walter Schnaffs garrotté, tenu par six guerriers le revolver au poing. Des reconnaissances furent envoyées pour éclairer la route. On avançait avec prudence, faisant halte de temps en temps. Au jour levant, on arrivait à...
-
JEAN GIONO, Le Hussard sur le toit
sans tête », ce qui explique son rejet.• Dans ce grenier, on peut voir aussi des habits. Ils sont différenciés, du moins en gros : ce sont « les robes et lesredingotes ».• Enfin, autre indication donnée : « les souliers ».• Il s'agit bien de choses qui ne servent plus et que l'on entasse sous les combles.• Cependant, pas la moindre impression d'entassement ou de bric-à-brac, comme dans la plupart des pièces de cegenre ou comme dans la description de MAUPASSANT.• À peine de poussière, pas de noti...
-
-
Analyse d'oeuvre , La rencontre
porte dans sa main droite un chapeau foncé et dans la gauche, ce qui semble être une écharpe et une canne en bois. Le chien se trouve sous le bras de Bruyas, entre ce dernier et Courbet. Ce tableau peut nous rappeler certaines représentations bibliques. Le paysage n'a pas de relief, l'horizon est bien visible. On aperçois un buisson sur la gauche. On peut également voir une calèche s'en aller à l'avant dernier plan, elle s'apprête à sortir du tableau. C'est d'ailleurs à cet endroit que se trouve...
-
Les Châtiments VII, 5 de Victor Hugo
Nous ignorons les noms des personnages ainsi que ceux de la ville ainsi ce récit qui acquiert presque par cettemétaphore une dimension fantastique prend le statut de légende. 2) La force de l'hypotypose L'hypotypose est une figure de style qui consiste à donner à voir au lecteur, à écrire de façon àsuggérer des images. Dans le dernier paragraphe, c'est une véritable scène de crime que Hugo dépeint. Lascène est clairement décrite : « Le soir triste monta sous la coupole bleue ». La...