10462 résultats pour "monde"
-
La culture est-elle nécessairement un facteur de progrès ?
PREMIÈRE PARTIE : Nature et culture. Dans cette première partie, on interrogera la culture au sens le plus général, dans son opposition avec la nature. L'homme n'appartient plus au seul règne de la nature. Le langage, la règle, la société : autant de critère quidistingue la culture de la nature. Cette culture est-elle un progrès ? - Les progrès apportés par la culture : Le monde de la culture, par rapport au règne de la nature, c'est aussi la possibilité de décider quelles seront lesrègles qui o...
-
Corpus Rabelais, Du Bellay, Montaigne
En effet, Rabelais décrit un voyage imaginaire dans lequel Alcofribas découvre des lieux extraordinaires décrits comme « les plus beaux lieux du monde » l.21. Cette description laisse le lecteur penser que le voyage ne peut qu'être une activité positive. Du Bellay, lui, raconte un évènement réel dans lequel il est à Rome. En effet, l'auteur explique que son pays d'origine lui manque. Il préfère son « petit Liré que le mont Palatin ». Cependant, il accorde tout de même à son voyage une importanc...
- PLANCHE morale, ethique et spirituel 1er D
- Cours: LE VIVANT
-
La croyance
possible. II – La croyance : permanence et inconscience humaine, structuration de la société a) En effet, face à une telle vision négative, ou au demeurant, face à la production d'un tel concept négatif, leproblème est effectivement de savoir s'il ne faudrait pas revoir la définition de la croyance dans sa positivité même.Mais avant toute chose, il nous appartient sans nul de doute de reconsidérer la croyance à l'aune du phénomènehumaine. Autrement dit, et très simplement, il apparaît que la cr...
-
l'exercice de la philosophie contribue-t-elle à la démocratie ?
gouvernements despotiques naît d'elle-même parmi les menaces et les châtiments ; l'honneur des monarchies estfavorisé par les passions, et les favorise à son tour : mais la vertu politique est un renoncement à soi-même, qui esttoujours une chose très pénible. On peut définir cette vertu, l'amour des lois et de la patrie. Cet amour, demandantune préférence continuelle de l'intérêt public au sien propre donne toutes les vertus particulières : elles ne sont quecette préférence. Cet amour est singul...
-
À l'artiste, tout est-il permis ?
un produit industriel. Le caractère reproductible de la photographie nie le caractère unique d'une oeuvre. Toutes les règles qui distinguaient l'art classique de ce qu'il n'était pas sont abolies par l'art contemporain. Il seraitde plus déraisonnable de prétendre que celui-ci n'est alors pas de l'art. Cela en effet reviendrait à juger l'artcontemporain à partir des règles de l'art classique. Mais pourquoi alors ne pas faire l'inverse ? Il semble que le choixsoit totalement arbitraire et...
- TES-L-S-philosophie
-
-
GUERRE DU GOLFE (seconde)
ration «Bouclier du désert » réunit 28 É tats: aux côtés des États-Unis figurent en bonne place des États _arabes comme l'Égypte , le Maroc, la Syr ie; d es E t ats européens dont la Grande-B retagne , la Tchécoslovaquie et la France; des pays asiatiqu es dont le Pakis tan et le Bangladesh (pour sa part le Japon s 'en tient à une con tributi on financière); des États africa ins comme le Niger et le Sénéga l. L'offensive aérienne Saddam H...
-
L'évolution des formes de la conflictualité de 1945 à nos jours. Aborder la violence, les relations internationales et la sécurité.
avec les stocks énorme des soviétiques. L'ONU voit malgré tout son action limité avec la difficulté d'obtenir descasques bleus, fournis par les membres de l'ONU elle-même, à laquelle s'ajoute la difficulté de mettre en oeuvre ledroit d'ingérence, notamment en Syrie en 2003 mais aussi il y a peu de temps comme en Syrie et en Libye en 2011. Hyperpuissance américaine : A la sortie de la Guerre froide, les Etats-Unis, grands vainqueurs de cette dernière, se voit leader du monde libre etde son «nouve...
-
A une heure du matin - Charles Baudelaire
SUJET DÉVELOPPÉ Introduction Dans un sonnet en octosyllabes dansants, Baudelaire oppose « la Vie, impudente et criarde », à la nuit « Apaisanttout, même là faim/ Effaçant tout même la honte », la nuit et ses « rafraîchissantes ténèbres ». C'est la même idéeque le poète des Petits Poèmes en prose développe dans la page intitulée À une heure dû matin, mais avec unlyrisme plus intense, plus de force dans la satire, et le miracle de cette prose poétique, musicale que Baudelaireconsidère comme l'expr...
-
La politique doit-elle chercher à éradiquer le mal ?
avec et dans la « non-philosophie », dans la vie réelle, il réduit celle-ci à l'existence individuelle d'un homme pensé de manière abstraite, coupé des rapports sociaux (et par suite restreint à sa dimension sensible). L'opération critique effectuée ici par Marx consiste à redéfinir la réalité humaine. Il s'agit de rejeter la thèse de l'existence d'une nature humaine et de lui substituer l'analyse d'une réalité sociale complexe et structurée, où leshommes édifient historiquement leur individ...
-
Peut-on ôter a l'homme sa liberté ?
L'homme est libre à l'état de nature, mais il peut perdre cette liberté à l'état social. 1. - « L'homme est né libre, et partout il est dans les fers » écrit Rousseau dans le Contrat Social . La formule de Rousseau est marquante en ce qu'elle énonce magistralement un paradoxe : l'homme est naturellement libre, il naît libre, mais il est toujours politiquement et socialement asservi. Saisir l'enjeu de cettephrase contraint à la replacer dans son contexte, et à comprendre qu'e...
-
Commentaire Vous commenterez l'extrait de La Chartreuse de Parme de Stendhal
crépuscule rouge orangé desc;inait parfaitement les contours du mont Viso et des autres pics des Alpes qui remontent de Nice vers le Mont-Cenis et Turin ; sans songer autrement à son malheur, Fabrice fut ému et ravi par ce spectacle sublime.« C'est donc dans ce monde ravissant que vit 20 Clélia Conti ! avec son âme pensive et sérieuse, elle doit jou ir de cette vue plus qu'un autre ; on est ici comme dans des montagnes solitaires à cent lieues de...
-
Qui nous dicte nos devoirs ?
ne pas trahir la confianced'autrui, assister les faibles ? Les devoirs moraux s'imposent par leur évidence même. Il paraîtrait presque sacrilèged'exiger d'eux des titres de légitimité.Pourtant, le philosophe refuse de s'incliner devant quelque autorité que ce soit, fût-elle la plus respectable (commel'est indiscutablement la morale). Non qu'il refuse l'obéissance, mais il veut savoir à qui il obéit, et au nom de quoi ilest tenu à l'obéissance. La question du fondement de la morale a donc p...
-
tre les excès toutes les promesses par lesquelles on retranche quelque chose de sa liberté.
Troisième partie 119 faibles raisons, encore que ce n'ait peut-être été au commencement que le hasard seul qui les ait déterminés à le choisir : car par ce moyen, s'ils ne vont justement où ils désirent, ils arriveront au moins à la fin quelque part où vraisemblablement ils seront mieux que dans le milieu d'une forêt. Et ainsi, les ac tions de la vie ne souffrant souvent aucun dé lai, c'est une vérité très certaine...
-
- résumé du cours de philosophie esthétique
-
Les mots disent-ils l'essence des choses ?
la représente par convention. Par conséquent, avec Saussure, il ne peut plus être question du lien entre le mot et lachose, puisqu'en fait ce mot n'existe plus. Bien sûr il reste le fait que c'est ce mot qui désigne cette chose, mais celien est purement utilitaire et n'est préservé que pour que la langue reste un moyen de communication pour tous lesmembres d'une même communauté linguistique.Pourtant ce n'est pas parce que le lien mot-chose est purement arbitraire que tout rapport du mot et de la...
-
Youssef Chahine
l'Égypte et l'Union soviétique, maître d'œuvre du barrage, le cinéaste réalise une chro nique intimiste qui n'oublie pas d'évoquer les drames liés à la créat ion de l'immense lac Nasser. Interdit par la censu- - re, le film ne ressortira que trente ans plus tard dans la version voulue par Chahine . Résolument de gauche, celui ci entreprend en 1969 de tour ner La Terre, fresque sans concession qui met en scène l'impitoyable répre...
- La solitude dans la nature
-
puis les démonstrations, et que je n'eusse eu aucune peine à les apprendre, je n'en aurais peut-être jamais su aucunes autres, et du moins que jamais je n'aurais acquis l'habitude et la facilité que je pense avoir d'en trouver toujours de nouvelles, à mesure que je m'applique à les chercher.
176 Discours de la méthode raient jamais, elles sont pour la plupart com posées de tant de circonstances, ou d'ingré dients superflus, qu'il lui serait très malaisé d'en déchiffrer la vérité : outre qu'il les trou verait presque toutes si mal expliquées, ou même si fausses, à cause que ceux qui les ont faites se sont efforcés de les faire paraître conformes à leurs principes, que s'il en avait quelques-unes qui lui servi...
-
Sociétés et cultures de l'Europe médiévale Entre le XI et le XIII siècle, l'Europe connaît une phase d'essor remarquable.
Saint-Michel pèse les âmes mais le Diable triche en appuyant sur le plateau. Le Paradis apparaît organisé alors que l'Enfer est un monde tourmenté (Doc 2 p 97). Les églises du Moyen-age sont des bibles de pierre. Les pèlerins, les fidèles peuvent lire et voir les grands épisodes de l'histoire Sainte. La majorité des gens sont analphabètes. Le christianisme est une religion du salut, le chrétien sait qu'il ne doit pas commettre des péchés comme la luxure, l'avarice, la paresse, l'orgueil, la c...
-
Citations avec appendice, nom masculin
Du bout postérieur de la partie antérieure, de celle où tenait la tête de l'insecte,
sortait un appendice vermiforme, fort délié, long de 8 à 9 lignes, et d'une couleur
plus claire que le reste du corps.
quatre mains,—ce qui en fait des quadrumanes—, elle s’est montrée plus généreuse, et ils en ont véritablement cinq, puisque l’extrémité de leur appendice caudal possède une parfaite faculté de préhension. Jules Verne , la Jangada , Projet Gutenberg Sur la couverture (reproduite en appendice ) se trouve d’abord l’image crépusculaire, ombreuse et redoublée par son reflet dans l’eau, du mont Cheminée, ou Chimney Rock, dans lequel Jack verra, au chapitre xx, un «phallus ébréché». Jacques Allar...
-
Aux bonheurs simples: La poésie doit-elle célébrer la vie ?
Corydon\ marche devant, Sache où le bon vin se vend : Fais rafraîc hir la bout eille, 2o Cherche une ombrageuse treille5 Pour sous elle me coucher : Ne m'achète point de chair, Car, tant soit-elle friande, L'été je hais la viande. 25 Achète des abricots, Des pompons6, des artichauts, Des fraises, et de la crème : C'e st en été ce que j'aime, Quand sur le bord d'un ruisseau 10 Je les mange au bruit de l'eau, É tendu sur le rivage, Ou dans un ant...
-
-
Les Celtes De la culture de Hallstatt à Alésia (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE – TES/TL)
• Les pièces en or, puis en argent et en bronze , sont utilisées pour les transactions quotidiennes. Chaque peuple possède sa propre monnaie, mais en Gaule centrale , un même étalon, le denier d'argent tend à s'imposer . Les ateliers de frappe se trouvent dans les oppida, véritables centres économiques du monde laténien , à partir du 11' siècle av. J.-C. • Les échanges commerciaux avec l'Empire romain connaissent un fort accroissement. Des cargaisons...
-
Commentaire de texte : Le Roi se meurt – Eugène Ionesco :
diminuer. De la même manière, son royaume dépérit. Mais l’entourage a pour rôle d’accompagner le roi Bérenger au mieux vers l’ac ceptation de la mort inéluctable et de passer au -delà de cette peur qui paralyse. A l’instar des rois de tragédie, le roi Bérenger se montre davantage dans son instinct naturel à la limite du grotesque à travers un monde qui se dégrade et qui ne lui obéit plus révélant ainsi la fin de son pouvoir sur son royaume autrement dit sur sa vie. Nous sommes habi...
- Comparaison du chapitre I et XXX. Candide, Voltaire
-
Le désir chez ROUSSEAU (Nouvelle Héloïse) ?
Rousseau l'a dit précédemment le moment de désir se suffit à lui-même et vaut mieux que la réalité, au moment del'accomplissement du désir, cet état cesse. Pour Rousseau la réalité du corps est décevante, il préfère mêmeimaginer ressentir physiquement un plaisir que de le ressentir en réalité. Il préfère l'activité de l'esprit. Le dernier paragraphe constitue la conclusion de sa démonstration. En effet Rousseau a précédemment affirmé quele désir procure plus de bonheur que l'accomplissem...
-
ANALYSE LE ROI SE MEURT
révolte, le désespoir et l'acceptation. Elle commence par nier le fait, puis par se révolter contre lui avant de désespérer. Vient alors l'ultime étape, imprévue et surprenante, où elle accepte, ce qui consiste à vivre une découverte. (Marie de Hennezel ET Bertrand Vergely, Une vie pour se mettre au monde, folio, p68) 1) Une angoisse désespérante Spectacle d'un persg au seuil de la mort, crie son désespoir. Se sent seul, injustement abandonné « on ne peut pas ou bie...
-
Dissertation sur le Roman
Outre le côté évasif du roman, il peut s’avérer être très distrayant. Le but premier du roman est celui-ci, distraire. Le simple fait de lire un roman peut nous sauver de longues et terribles heures d’ennuis que peut nous procurer la vie. L’histoire du roman est articulée autour de suspense, d’actions et, à la manière des comiques au théâtre, de procédés pouvant distraire le lecteur comme les comparaisons, les hyperbol...
-
La poésie est-elle supérieure à la science ?
b. hommes et le monde, ce qui nous permettrait de conclure à sa supériorité sur la poésie. Nous tiendrons ici que lascience a pour effet de compenser la faiblesse originelle de notre entendement. Par exemple, les découvertesscientifiques permettent de suppléer à notre incapacité à prédire l'avenir, notamment dans le domaine des sciencesde la nature : grâce à la science, nous pouvons déterminer avec un important degré de probabilité ce qui va advenirdans l'ordre de la nature (pensons à la...
-
Heidegger: dictature du "on"
L'extrait nous expose d'emblée une scène banale de la vie quotidienne : l'usage des transports en commun.L'argument heideggérien repose non sur cet exemple, mais plutôt sur le sens qu'il dévoile. En effet, chaque fois queje prends le bus, ma position est la même que celle de ceux qui partagent ce bus avec moi : un usager. Ce queHeidegger appelle l' « être-en-commun » c'est ce partage d'un espace par plusieurs « êtres-là » (« Dasein », tout humain en tant qu'il « est là », en situation...
-
-
Électre (Acte II, scène 8) - Giraudoux
présenté comme un être ordinaire, remarquable par ses défauts physiques ou moraux, son tic (le petit doigt levé),voire ses tares (la barbe rebelle, le bégaiement). Comme si la démythification ne suffisait pas, Clytemnestre y jointla désacralisation. En faisant immoler « le bélier le plus bouclé », elle immole la virilité et le pouvoir d'Agamemnon.Avouant qu'elle s'est emparée du sceptre royal et qu'elle a occupé sa place sur le trône, elle exprime clairement ladépossession de sa souveraineté. Un...
-
Dissertation religion rationnelle
radicale entre la foi et la raison se contredit, puisque la raison devient alors la cause de la foi, ce qui les rend indissociables. Il nous faut alors formuler une hypothèse. La religion n'apparaît pas comme purement irrationnelle et sévèrement opposée à la raison, mais plutôt comme une prolongation de la raison, qui serait irrationnelle dans son application, peut-être par nécessité, et rationnelle de par son origine. Ainsi l'affirmation selon laquelle la religion est nécessairement irra...
-
Définition du mot:
ALCALI, ALKALI, substantif masculin.
GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Marthe, histoire d'une fille, 1876, page 22. Remarque?: 1. Autrefois on distinguait plus pr?cis?ment?: les alcalis caustiques ? Soude, potasse ? (confer CLAUDE BERNARD, Principes de m?decine exp?rimentale, 1878, page 424); les alcalis doux ? Leur carbonate ?; les alcalis fixes ? (Soude, potasse) par opposition ? l'alcali volatil, l'ammoniaque ? (Voyage de La P?rouse autour du monde, tome 4, 1797, page 3). 2. Autres syntagmes. L'alcali animal ? L'ammoni...
-
Définition du terme:
DAIM, substantif masculin.
pardon en passant devant vous, ou si on oublie de choquer le verre avant boire, vous êtes aussi dégoûtants que les daims dans les cotillons. HENRI DE MONTHERLANT, Le Songe, 1922, page 82. 2. Populaire. Personne stupide, sotte, du beau monde. Quand il a fait son plébiscite, j'ai voté pour, comme un daim (La Petite lune. 1878-79, no. 13, page 2 ). C'est un vieux daim qui n'a jamais rien découvert, mais qui voudrait piller les autres (ANDRÉ GIDE, Les Nouvelles nourritures, 1935, page 265 ). Direc...
-
LES CELTES: De la culture de Hallstatt à Alésia
• Les pièces en or, puis en argent et en bronze, sont utilisées pour les transactions quotidiennes. Chaque peuple possède sa propre monnaie, mais en Gaule centrale, un même étalon, le denier d'argent tend à s'imposer. Les ateliers de frappe se trouvent dans les oppida, véritables centres économiques du monde laténien, à partir du 11' siècle av. J.-C. • Les échanges commerciaux avec l'Empire romain connaissent un fort accroissement. Des cargaisons en...
-
l'art fait-il rêver ou fait-il réfléchir ?
que l'on veut représenter dans sa profondeur, pénètre l'apparence extérieure sous tous ses aspects, l'attitude, lemaintien, le mouvement, les traits de la figure, la forme et la disposition des membres, de sorte qu'il ne reste rien devide et d'insignifiant, et que tout paraisse animé de la même expression. » HEGEL, Esthétique. Transition : La dimension signifiante de l'art ne doit pas néanmoins occulter le plaisir attaché à la contemplation d'une oeuvre d'art. Ainsi il est nécessaire de tro...
-
Les rapports entre les consciences sont-ils toujours de l'ordre du conflit ?
2) le regard que l'autre porte sur moi entraine le conflit. --> chosifieLe conflit entre les consciences individuelles peut aussi s'expliquer par le reagdr que porte l'aute sur moi. En effet lesautres consciences ne peuvent connaitre ma conscience comme moi je la connais, c'est pourquoi elles ont tendanceà me déterminer, à me qualifier, à me chosifier. Quand ma conscience est en pleine activité et qu'elle se croit seule,elle ne se juge pas elle-même, ne cherche pas à savoir si ce qu'elle fait re...
-
Peut-on penser la mort ?
vie mais il n'en reste pas moins que la mort est inaccessible pour nous. Dès lors comme le dira Spinoza en Ethique IV : « l'homme libre ne pense à rien moins qu'à la mort, et sa sagesse n'estpoint une méditation de la mort, mais de la vie. » En ce sens, la philosophien'est pas une méditation de la mort mais bien sur la vie. La pensée de la mortest inséparable d'une vision en quelque sorte « égoïste » des choses,privilégiant le moi particulier au lieu de se diriger vers l'Universel, vers...
-
-
Commentaire composé : Nathalie Sarraute, Le Planétarium
comportements ps ychologiques. Au cours du XIX e siècle finissant, Zola, auteur naturaliste, définit le roman expérimental comme un e création littéraire qui reproduit le monde tel qu'il est, au terme de tout un travail de documentation de t ype journalistique. Les oeuvres de Balzac et Zola se fo ndent sur la volonté d'imiter la réalité. Elles ne font pas du roman un instrument q ui dénoncerait l'illusion réaliste et réfléchirait s...
-
l'art fait il réfléchir ou fait il rêver ?
extérieure, dans laquelle il s'exprime... La vitalité de l'idéal consiste précisément en ce que la signification spirituelleque l'on veut représenter dans sa profondeur, pénètre l'apparence extérieure sous tous ses aspects, l'attitude, lemaintien, le mouvement, les traits de la figure, la forme et la disposition des membres, de sorte qu'il ne reste rien devide et d'insignifiant, et que tout paraisse animé de la même expression. » HEGEL, Esthétique. Transition : La dimension signifiante de l'art...
-
Les Caviomorphes
Les Caviomorphes d'Amérique du Nord et quelques autres ont été introduites dans cette partie du monde et s'y sont très bien acclimatées. Les cobayes et leurs alliés Des évolutions diverses ont conduit les cobayes et leurs alliés à s'adapter à des habitats variés - savanes, pampas humides, déserts, brousses - de sorte qu'ils sont les rongeurs les plus nom- breux et les plus répandus d'Amérique du Sud. Le plus connu d'entre eux, le cobaye, n'existe plus à l'état sauvage. Quatr...
-
Les singes
t:homme moderne (Homo sopiens), seule espèce actuelle, est répandu dans le monde entier qu'il peuple depuis 40 000 ans. Adapté à tous les climats, à toutes les latitudes, il se caractérise par une grande diversité culturelle ; en ce sens, il représente une réussite d'adaptation biologique au milieu. CARA CTÈRES PARTICULIERS Fondamentalement arboricoles, les singes ne présentent en fait aucune spécialisation remarquable- à la différence de ce qui s'obs...
-
l'homme peut-il se rendre comme maître et possesseur de la nature ?
Ce projet d'une science intéressée, qui doive nous rendre apte à dominer et exploiter techniquement une nature désenchantée est encore le nôtre. Or la formule de Descartes est aussi précise que glacée ; il faut nous rendre « comme maître et possesseur de la nature ». « Comme », car Dieu seul est véritablement maître & possesseur. Cependant, l'homme est ici décrit comme un sujet qui a tous les droits sur une nature qui lui appartient (« possesseur »), et qui peut en faire ce que bon lui...
-
Le modèle occidental existe-t-il encore ?
2) Le changement des données de l'espace mondial met à mal le modèle - Les premières difficultés apparaissent rapidement (entraves à l'ONU, résurgence nationalismes impossibles à régler pour l'Occident… ) Mais en parallèle, les premières difficultés d'adaptation se font sentir. Si la guerre du Golf illustre le succès occidental en 1992, 1994 marque le terrible éveil desnationalismes, incompris par le modèle occidental, qui les excluait de sa logique de fonctionnement. En effet, cette année marqu...
-
Jean-Paul SARTRE (Situations III,2): J'aime New York... "
éprouva une certaine surprise devant les « ensembles massifs », les « grandes perspectives » (l. 2), les « façades »(l. 3) identiques à l'infini, les formes géométriques austères (l. 6) et monotones, enfin les rues dont la taille supprimetoute intimité.Plusieurs expressions montrent que l'adaptation fut progressive : « j'ai appris à l'aimer » (l. 1), « j'ai appris à aimer »(deux fois, 1. 18, 26), « je me suis habitué » (l. 1), « New York ne se révèle qu'à... » (l. 11). Peu à peu l'auteur a suévo...
-
Peut-on prendre conscience de tout ?
Comme Descartes, Leibniz part de la définition de l'âme comme substance pensante et admet qu'une telle substancene saurait être sans action, autrement dit qu'elle pense toujours. Mais, il affirme que les cartésiens ont « fortmanqué » en ayant compté pour rien les perceptions dont on ne s'aperçoit pas. Leibniz affirme l'existence depensées inconscientes, de « perceptions » trop « petites » pour être « aperçues ». Il y a, dit-il, des perceptionspeu relevées, sans nombre, qui ne se d...
-
-
QU’EST-CE QUE LA VIE ARTIFICIELLE ?
2 Mais qu’ont en commun les organismes créés in silico , c'est -à-dire réalisés par l’homme dans la mémoire d’un ordinateur, avec les organismes qui existent in vivo ? Les premiers sont -ils seulement des simulations, dont le comportement n’a qu’ une ressemblance superficielle avec celui des « véritables » organismes, ou bien les deux organismes partagent -ils la même logique interne ? Pour répondre à ces questions, il est nécessaire de remonter...
-
sée, toutes ses parties ne laissaient pas de tendre exactement
Cinquième partie 143 qui se fasse en la nature, je pris particulière ment plaisir à la décrire. Toutefois je ne voulais pas inférer de tou tes ces choses que ce monde ait été créé en la façon que je proposais : car il est bien plus vraisemblable que dès le commencement Dieu l'a rendu tel qu'il devait être. Mais il est cer tain, et c'est une opinion communément reçue entre les théologiens, que l'action par laquelle...