34 résultats pour "frodon"
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CHAPITRE QUATRE
UN RACCOURCI VERS LES CHAMPIGNONS
Au matin, Frodon se réveilla tout dispos.
changement quisemblait s’êtreemparé delui. Cela nesonnait pascomme lavoix del’ancien SamGamegie, assis là, hormis uneexpression inhabituellement pensive. — Vois-tu lanécessité dequitter laComté maintenant –maintenant quetondésir deles voir s’est déjà réalisé ? demanda-t-il. — Oui, monsieur. Jene sais comment l’exprimer, maisaprès cettenuit,jeme sens différent. Ilme semble voir devant moi,enquelque sorte.Jesais quenous allons suivre unetrès longue route,jusque dansl’obscurité ; mais jene peux pas...
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CHAPITRE DIX
GRANDS-PAS
Frodon, Pippin et Sam revinrent au petit salon.
nous sommes-nous conduitsaussisottement ? Nousaurions dûrester tranquillement ici. — Ça aurait mieux valu,ditGrands-Pas. Jevous aurais empêchés d’allerdanslasalle commune, sije l’avais pu, mais l’aubergiste n’apas voulu melaisser entrerpourvousvoir,nise charger d’unecommission. — Croyez-vous qu’il… ?commença dedemander Frodon. — Non, jene pense aucun malduvieux Poiredebeurré. Maisiln’aime pastrop lesmystérieux vagabondsde mon espèce. Frodon luilança unregard perplexe. — Eh bien,j’aiassez l’aird’...
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Donne-le-moi tout de suite ! Tu ne peux pas le garder ! »
bouclier au passage. » « Et toi, Sam ? demanda Frodon. Ne vas -tu pas te vêtir à l’avenant ? » « Eh bien, Monsieur Frodon, j’ai réfléchi, répondit Sam. Mieux vaut ne rien laisser de mes affaires derrière, et on ne peut les détruire. Et je n e peux pas porter une cotte de mailles tout partout sur mes habits, n’est- ce pas ? Il faudra simplement que je me couvre entièrement. » Il se mit à genoux et plia avec soin son manteau d’elfe. Ce manteau fit un rouleau étonnamment petit. Il...
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Dernière réunion du Conseil Blanc.
Août Toute trace de Gollum est perdue. On pense que traqué à la fois par les Elfes et par les serviteurs de Sauron, il s’est réfugié dans la Moria, mais qu’ayant enfin trouvé le che min qui mène à la Porte d’Occident, il n’est pas cependant parvenu à sortir. Septembre 18 Gandalf s’échappe d’Orthanc au petit jour. Les Noirs Cavaliers franchissent les Gués de l’Isen. 19 Gandalf se présente à Edoras sous les traits d’un men diant et on refuse de le laisser entrer....
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CHAPITRE NEUF LES HAVRES GRIS
tout le monde les appelait à présent), pour avoir leur avis. « Je me demandais quand tu y penserais, dit Frodon. Ouvre -la ! » Elle était remplie d’une poussière grise, douce et fine, au milieu de laquelle se trouvait une graine semblable à une petite noix à la coquille argentée. « Que puis -je faire de ça ? » dit Sam. « Jette le en l’air par un jour de vent et laisse le faire son œuvre ! » dit Pippin. « Sur quoi ? » demanda Sam. « Choisis un endroit comme pépinière, et...
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grande brute aux yeux louches qui ressemblait à un énorme orque. Puis il retira ses forces, enfermant le dernier reste des Hommes dans un grand cercle d’archers.
empestait, des ordures traînaient et le désordre régnait partout, l’endroit semblait inhabité depuis quelque temps déjà. « Où se cache ce misérable Lothon ? » dit Merry. Ils avaient fouillé toutes les pièces sans trouver d’autres créatures vivantes que des rats et d es souris. « Allons - nous nous tourner vers les autres pour fouiller les baraques ? » « C’est pire que le Mordor ! dit Sam. Bien pis, en un sens. Ça vous touche au vif, parce que c’est chez nous et qu’on s’en...
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Dans le lointain à gauche
quelque chose qui montrera vite sa nocivité, eh bien, mieux vaut que ce soit m oi que vous, maître, vous comprenez ? » « Je comprends. Mais je crois que nous courrons notre chance ensemble, Sam, ou le bienfait. En tout cas, fais attention maintenant, si elle est très froide ! » L’eau était fraîche, mais non glacée, et elle avait un g oût désagréable, en même temps amer et huileux, du moins est ce ce qu’ils auraient dit chez eux. Ici, elle semblait au -dessus de tout éloge, et aus...
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« Si c’est vraiment la dernière, je suis content, répliqua Saroumane : cela m’évitera la peine de la refuser encore. Tous mes espoirs sont ruinés, mais je ne désire pas partager les vôtres. Si vous en avez. »
pierre, en mémoire de choses oubliées, à présent perdues dans les régions dépeuplées. Car ils ne bougeaient ni ne parlaient oralement, se regardant d’esprit à esprit, et seuls leurs yeux remuaient et s’allu maient dans le va -et -vient de leurs pensées. Mais tout finit par être dit, et ils se séparèrent de nouveau pour quelque temps, jusqu’à ce que le moment fût venu pour les Trois Anneaux de cesser d’être. Disparaissant rapidement parmi les pierres et les ombr es, les gens de Lorien e...
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Sam était hors de lui.
les bandits firent demi -tour et s’enfuirent sur la Route de Hobbit ebourg, mais, ce faisant, ils sonnèrent du cor. « Eh bien, il était grand temps de rentrer », dit Merry. « Grand temps. Peut -être est - il même trop tard, pour sauver Lothon en tout cas, dit Frodon. C’est un pauvre imbécile, mais je le plains. » « Sauver Lot hon ? Que veux -tu dire ? répliqua Pippin. Le détruire, dirais -je. » « Je crois que tu ne comprends pas tout à fait, Pippin, dit Frodon. Lothon n’a jamais...
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« Grand temps.
avec unlarge sourire. Puisluietses filscoururent verslevillage. Sam allavivement àla maison. Prèsdelagrande porteronde auhaut desmarches montant delavaste cour, se tenaient MmeChaumine etRosie avecNibs, arméd’une fourche, devantelles. « C’est moi !criaSam, toutenmontant autrot. Sam Gamegie ! Alorsn’essaie pasdeme piquer, Nibs. D’ailleurs, j’aisur moi unecotte demailles. » Il sauta àbas deson poney etgrimpa lesmarches. Ilsleregardèrent lesyeux écarquillés sansmotdire. « Bonsoir, MadameChaumine !...
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Comme Sam observait, il comprit tout à coup
certainement à propos de Frodon et du butin. Sam s’arrêta une seconde, car les choses lui parurent soudain claires, presque comme s’il les avait devant les yeux. La cotte de mithril ! Naturellement, Frodon la portait, et ils la trouveraient. Et d’après ce qu’il avait entendu, Gorbag la convoiterait. Mais les ordres de la Tour Sombre étaient à présent la seule protection de Frodon et, s’ils n’étaient pas observés, il pourrait être tué à tout moment sans autre forme de procès. « Allon...
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Le lendemain, Gandalf et les hobbits prirent congé de Bilbon dans sa chambre, car il faisait froid au-dehors,
Le lendemain, Gandalf et les hobbits prirent congé de Bilbon dans sa chambre, car il faisait froid au- dehors, puis ils dirent adieu à Elrond et à toute sa maison. Comme Frodon se, tenait sur le seuil, Elrond lui souhaita un bon voyage, le bénit et dit : « Je crois, Frodon, que vous n’aurez pas besoin de revenir, à moins que ce ne soit t rès bientôt. Car, vers cette époque de l’année, quand les feuilles sont dorées avant leur chute, cherchez Bilbon dans les bois de la Comté. Je serai...
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CHAPITRE PREMIER LA TOUR DE CIRITH UNGOL
vague. Les murs rocheux du sentier étaient pâles, comme vus à travers une brume, mais il entendait encore au loin le bouillonnement d’Arachne dans sa souffrance, et, durs et nets, et très proches lui sembla-t- il, il entendit des cris et un cliquetis de métal. Il se releva d’un bond et se plaqua contre le mur bordant le chemin. Il fut heureux d’avoir l’Anneau, car v enait là une autre compagnie d’orques en marche. Du moins le pensa -t- il tout d’abord. Mais il se rendit soudain compte qu’i...
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À cette réflexion, Gandalf se redressa
davantage de savoir et de sagesse que vous ne l’imaginez. » « Quelle est donc cette sagesse ? » demanda Gandalf. « Elle est suffisante pour percevoir qu’il est deux folies à éviter. L’usage de cet objet est dangereux. À l’heure présente, l’en voyer aux mains d’un Semi -Homme sans intelligence dans le pays de l’ennemi lui - même, comme vous l’avez fait, vous et ce fils à moi, est pure folie. » « Et le Seigneur Denethor, qu’aurait -il fait ? » « Ni l’une ni l’autre de ces deux ch...
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-- C'était un compliment, répondit Merry Brandebouc, et donc, naturellement, faux.
— D’aucuns ! s’exclamaFrodon.Vousvoulez direOthon etLobelia. Quelleabomination ! Jeleur donnerais Cul-de-Sac ettout lereste, siseulement jepouvais ramener Bilbonetaller battre lepays aveclui.J’aime la Comté. Maisjecommence àsouhaiter enquelque sorted’être partiaussi. Jeme demande sije ne lereverrai jamais. — Moi aussi,ditGandalf. Etjeme demande biend’autres choses.Adieu,maintenant ! Ayezsoindevous- même ! Guettez-moi, surtoutauxmoments lesmoins probables ! Aurevoir ! Frodon l’accompagna àla port...
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Nous pouvons encore rencontrer derrière le tournant
Un arbre soudain ou une pierre levée
Que nul autre n'a vu que nous seuls.
Le chant s’approcha. Unevoix claire s’éleva alorsau-dessus desautres. Ellechantait danslabelle langue elfique dontFrodon avaitquelque connaissance, maislesautres aucune. Leson quisemariait àla mélodie semblait toutefois prendredansleuresprit laforme demots qu’ils necomprenaient qu’enpartie. Voicila chanson, tellequeFrodon l’entendit : Blanche neige !Blanche neige !Ôclaire dame ! Ô Reine d’au-delà desMers Occidentales ! Ô Lumière pournousquierrons ici Parmi lemonde desarbres entrelacés ! Gilt...
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CHAPITRE TROIS
L'ANNEAU PREND LE CHEMIN DU SUD
Plus tard dans la journée, les Hobbits tinrent une réunion privée dans la chambre de Bilbon.
devriez essayer d’oublier vosdifficultés. Jene sais sije puis rienfaire pour vousaider, maisjevous glisserai ceci à l’oreille : quelqu’un adit qu’il faudrait uneintelligence danslegroupe. Ilavait raison. Jecrois quej’irai avec vous. Lajoie deFrodon futsigrande àcette annonce queGandalf, quittantlerebord delafenêtre oùilétait assis, ôta son chapeau ets’inclina. — J’ai seulement dit : Je crois quej’irai . Ne comptez surrien encore. Encette affaire, Elrondaurabeaucoup à dire, ainsi quenotre amiGran...
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« Où se cache ce misérable Lothon ?
grandi. Vousêtessage, etcruel. Vousavezretiré toutedouceur àla vengeance, etmaintenant, ilme faut partir d’ici l’amertume aucœur enreconnaissance devotre miséricorde. Jelahais etvous aussi ! Ehbien, jem’en vais et jene vous inquiéterai plus.Necomptez pastoutefois quejevous souhaite santéetlongue vie.Vous n’aurez ni l’une nil’autre. Maiscen’est pasdemon fait.Jevous leprédis, simplement. » Il s’éloigna, etles hobbits ouvrirent unchemin poursonpassage, maisonput voir blanchir lesarticulations de le...
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Aussi bien que jamais, vous pouvez en être sûr, dit Gandalf.
CHAPITRE HUIT LE NETTOYAGE DE LA COMTÉ La nuit était tombée quand, mouillés et las, les voyageurs finirent par atteindre le Brandevin, et ils trouvèrent le chemin barré. À chaque extrémité du Pont, il y avait une grande grille garnie de point es, et ils purent voir que, de l’autre côté de la rivière, de nouvelles maisons avaient été construites : à deux étages avec d’étroites fenêtres aux côtés verticaux, nues et faiblement éclairées, tout cela était assez lugubre et répondait pe...
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Pippin s’en fut avec une demi-douzaine de gars sur des poneys.
voir. Le Patron et ce Sharcoux, dont ils ont parlé, ils pourraient faire quelque malheur là -bas avant le matin. » « Bon, Sam, dit Chaumine. Choisis un gars ou deux, et amène le chez moi. Tu n’auras pas besoin d’approcher du vieux village de H obbitebourg de l’autre côté de l’Eau. Mon Jolly, ici présent, te montrera. » Sam partit. Merry établit une surveillance autour du village et des gardes aux barrières pour la nuit. Après quoi, lui et Frodon s’en furent avec le Père Chaumine. Ils...
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CHAPITRE HUIT
ADIEU À LA LORIEN
Cette nuit-là, la Compagnie fut de nouveau convoquée à la chambre de Celeborn, et le Seigneur et la Dame
les y accueillirent avec des mots courtois.
auraient volontiers suiviunguide surleFleuve etjusqu’à l’ombre deMordor, maisFrodon nedit rien, et Aragorn avaitencore l’esprit indécis. Son propre plan,alorsqueGandalf demeurait aveceux,avait étéd’accompagner Boromiret,avec sonépée, de contribuer àla délivrance duGondor. Carilpensait quelemessage desrêves étaitunmandat, etque l’heure était enfin venue oùl’héritier d’Elendil paraîtrait pourdisputer ladomination àSauron. Mais,danslaMoria, le fardeau deGandalf avaitététransféré surlui ; etilsavait...
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Avant qu'il pût y songer, Tom se glissa derrière
Et lui donna de la botte pour lui apprendre.
de gemmes semblables àde vivantes étoiles.Lemanteau ducavalier flottaitderrière luietson capuchon était rejeté enarrière ; sescheveux dorésvolaient, chatoyants, auvent desacourse. Frodon eutl’impression qu’une lumière blanche brillaitautravers delaforme etdes vêtements ducavalier commeautravers d’unmince voile. Grands-Pas bondithorsdesacachette etse précipita verslaRoute, criantetsautant parlabruyère, mais avant même qu’iln’eût bougé ouappelé, lecavalier avaitserré labride deson cheval ets’était...
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Si vanwa ná, Rómello vanwa, Valimar !
CHAPITRE NEUF LE GRAND FLEUVEFrodon futréveillé parSam. Ilvit qu’il était couché, bienenveloppé sousdegrands arbresàl’écorce grise dans uncoin tranquille desbois situés surlarive occidentale duGrand Fleuve, l’Anduin. Ilavait dormi toutela nuit, etlegris dumatin étaitterne parmi lesbranches dénudées. Gimlis’affairait surunpetit feutout àcôté. Ils seremirent enroute avant legrand jour.Nonquelaplupart descompagnons fussenttellement pressés d’aller verslesud : ilsn’étaient pasmécontents d’avoirenc...
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CHAPITRE HUIT
LE NETTOYAGE DE LA COMTÉ
La nuit était tombée quand, mouillés et las, les voyageurs finirent par atteindre le Brandevin, et ils
trouvèrent le chemin barré.
« Je regrette, Monsieur Merry,ditHob, maiscen’est paspermis. » « Qu’est cequi n’est paspermis ? » « De recevoir desgens aupied levéetde consommer desvivres ensurplus, ettout ça », ditHob. « Qu’est cequi sepasse doncici ?ditMerry. L’année a-t-elleétémauvaise, ouquoi ? Jecroyais qu’ilavait fait unbel étéetque larécolte avaitétébonne. » « Enfin… non,l’année aété assez bonne, ditHob. Onfait pousser beaucoup denourriture, maisonnesait pas aujuste oùçapasse. Cesont tousces« ramasseurs » et« répartiteu...
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Les autres se retournèrent, stupéfaits, car la voix était celle de Sam.
Fondcombe dumieux quenous pourrons. — À quelle distance est-ce ?demanda Merry,jetantautour delui un regard las. Le monde paraissait vasteetsauvage, vudu haut duMont Venteux. — Je nesais passila route ajamais étémesurée enmilles au-delà del’ Auberge Abandonnée , à une journée de voyage, àl’est deBree, répondit Grands-Pas. Certainsdisentquec’est àtelle distance, etd’autres àtelle autre. C’est uneroute étrange, etles gens sontheureux d’arriver auterme deleur voyage, queletemps soitlong ou court. Ma...
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absurde !
Deux des Shiriffes quittèrent immédiatement le groupe pour aller vers lui. « Chef ! dit Merry. Rappelez immédiatement vos hommes dans les rangs, si vous ne voulez pas qu’ils aient affaire à moi ! » Les deux hobbits, sur un ordre vif du chef, revinrent d’un air maussade. « Et maintenant, allez ! » dit Merry, après quoi, les voyageurs veillèrent à ce que le pas de leurs poneys fût assez rapide pour pousser en avant les Shiriffes aussi vite qu’ils pouvaient marcher. Le s oleil sorti...
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tenu qu'à un fil, pour ainsi dire.
sommet delarive, avecuneépée brisée endessous devous. Lecheval montait lagarde àcôté. Vous étiezpâleet froid, etils craignaient quevous nefussiez mortoupis. Lesgens d’Elrond lesont rencontrés tandisqu’ilsvous portaient lentement versFondcombe. — Qui aprovoqué lacrue ? demanda Frodon. — C’est Elrondquil’aordonnée, réponditGandalf.Larivière decette vallée estsous sadomination etelle se lève enfurie quand ilagrand besoin debarrer leGué. DèsqueleCapitaine desEsprits Servants del’Anneau fut entré dan...
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Après quoi, les Hobbits n'entendirent plus rien.
CHAPITRE SEPT CHEZ TOMBOMBADILLes quatre Hobbits franchirent lelarge seuildepierre etse tinrent là,clignotant despaupières. Ilsse trouvaient dansunelongue piècebasse, toutemplie delalumière delampes suspendues auxpoutres duplafond, et sur latable debois sombre cirésedressaient engrand nombre, deschandelles, hautesetjaunes, àla flamme brillante. Dans unfauteuil, ducôté delapièce opposé àla porte d’entrée, étaitassise unefemme. Sescheveux blonds tombaient enlongues ondulations sursesépaules ; sa...
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espoir à la suggestion d’un acte de vaillance
« Y a -t-il dans cette ba nde quelqu’un qui ait autorité pour traiter avec moi ? demanda -t-il. Ou, en fait, qui ait assez de tête pour me comprendre ? Pas toi, au moins ! dit - il, narquois, se tournant vers Aragorn avec dédain. Il en faut plus pour faire un roi qu’un morceau de verr e elfique ou une racaille comme celle- ci. Allons donc ! N’importe quel brigand des montagnes peut exhiber une aussi belle suite ! » Aragorn ne répondit rien, mais il accrocha le regard de l’autre et...
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-- Fuyez !
- CHAPITRE DEUX LE PAYS DE L’OMBRE
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écoutait aussi avec attention la conversation des Hobbits.
Bilbon aimaitassez(etdont, enfait, ilétait assez fier,carlesparoles étaientdelui). Ils’agissait d’uneauberge, et c’est sans doute pourquoi ellevint àl’esprit deFredon àce moment-là. Lavoici in extenso . D’une façon générale, onnesesouvient plusguère aujourd’hui quedequelques mots. Il est une auberge, unejoyeuse vieilleauberge Au pied d’une vieille colline grise, Et là, onbrasse unebière sibrune Que l’Homme delaLune lui-même descendit Un soir enboire soncontent. Le valet d’écurie aun chat ivr...
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apprendront tout ce qui s’est passé
avaient vus d’en bas à la sortie du tunnel. Sam franchit vivement la porte et se hâta de gagner le second étage, craignant à tout moment d’être attaqué et de sentir des doigts étrangleurs lui saisir la gorge de derrière. Il arriva près d’une fenêtre donnant sur l’est et d’une autre torche placée au - dessus de la porte d’un couloir au milieu de la tourelle. La porte était ouverte, le couloir noir hormis le reflet de la torche et la lueur rouge qui filtrait de l’extérieur par la fente de...
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CHAPITRE DEUX
L'OMBRE DU PASSÉ
Les commentaires ne s'éteignirent pas en neuf jours, ni même en quatre-vingt-dix-neuf.
Il yeut des rumeurs d’étranges chosesquisepassaient danslemonde extérieur ; etcomme Gandalf n’avait pas encore reparuetn’avait pasenvoyé demessages depuisplusieurs années,Frodonrécoltait toutesles nouvelles qu’ilpouvait avoir.Onvoyait maintenant desElfes, quisepromenaient rarementdanslaComté, traverser lesoir lesbois endirection del’ouest ; ilspassaient etne revenaient pas ;mais ilsquittaient laTerre du Milieu etils ne sesouciaient plusdeses problèmes. Ilyavait toutefois desNains surlaroute, enn...