1468 résultats pour "doutes"
-
Seconde méditation
de juger incertaines, de laquelle on ne puisse avoir le moindre doute ? N'y a-t-il point quelque Dieu, ou quelque autre puissance, qui me met en l'esprit ces pensées ? Cela n'est pas nécessaire ; car peut-être que je suis capable de les produire de moi-même. Moi donc à tout le moins ne suis-je pas quelque chose ? Mais j'ai déjà nié que j'eusse aucun sens ni aucun Méditation Seconde - De la nature de ... 17 corps. J'hésite néanmoins, car que s'ensuit-il de là ? Suis-je tellement dépendant du corp...
-
L'erreur, sa structure logique et ses conditions psychologiques.
d'examiner et d'observer : un grand nombre de nos erreurs tiennent à nos préjugés. Ces préjugés sont souventcollectifs : nous avons reçu et nous recevons tous les jours de notre milieu des idées toutes faites qui nousépargnent la peine de la recherche et la gêne du doute; la conscience du grand nombre de ceux qui partagent notreopinion nous donne de l'assurance, et l'assurance d'être dans le vrai nous rend imperméables aux enseignements del'expérience, qui, suscitant en nous le dou...
-
La conscience et l'inconscient
D'ailleurs, Descartes dans les Méditations métaphysiques expose sa théorie du qui permet de distinguer le vrai du faux, il va douter de tout pour trouver une vérité indubitable. Il établit alors une règle : "si je ne suis pas assuré que c'est vrai alors je rejette tout ce qui est faux". Il va donc rejeter les connaissances par ouï-dire tel que les médias et les connaissances par expérience sensible. Le doute méthodique se base sur trois arguments. Le premier est l'argument d...
-
La volonté est-elle libre?
f) la nature L'idéal cartésien consistant à vouloir que « les hommes deviennent maîtres et possesseurs de la nature » connaîtcertainement des obstacles conséquent lorsque voit à quel point notre volonté ne peut pas grand chose face auxévénements climatiques qui traversent le ciel. Rien n'indique une forme quelconque , une main mise de l'homme sur lanature, mais bien plutôt une forme de déterminisme sous-jacent de notre humaine nature aux caprices de la nature.Ne parlons pas également du hasard e...
-
Lucrèce: Pièté et Religion
culte et croyance authentique ne s'impliquent pas mutuellement. C. La vraie piétéLa vraie piété se définissant par une sérénité de l'esprit, elle peut se passer de tous ces signes. Le sentimentreligieux ne réside pas dans ses manifestations extérieures. Il se définit donc par opposition à elles. Or celles-ci secaractérisent par l'agitation. Cette agitation est physique, elle se lit dans l'apposition des verbes qui suggèrent desmouvements du corps fébrilement répétés.Cette agitation physiqu...
-
Qu'est-ce qui distingue une science d'une croyance ?
- Tout d'abord, ce n'est pas parce qu'un énoncé est logique qu'il est vrai, c'est-à-dire qu'il correspond à une réalité hors de lui. Si cette remarque a déjà été faite concernant les objets du monde empirique, ce pourquoi il fallait admettre l'idée d'une expérience, l'intérêt est ici d'insister sur sa validité pour les objets de laraison. Car en effet rien n'indique, si non l'évidence intrinsèque de la pensée, que ce que je pense à partir duprincipe de non contradiction renvoie à une r...
-
La vérité est-elle donnée par l'expérience ou construite par l'esprit humain ?
a) En effet, comme le montre Descartes les sens sont trompeurs et c'est pourquoi il avait mis en doute leur véracité dans Les Méditations Métaphysiques à travers le doute hyperbolique. En effet, il en donne l'exemple le plus célèbre dans le Discours de la méthode (aussi dans la Dioptrique ) avec le cas du bâton brisé dans l'eau. L'expérience des sens nous montre que l'image du bâton est brisé alors que le bâton estresté droit dans les faits. L'expérience ne donc pas être source...
-
Faut-il se questionner pour vivre ?
l'environne, aux objets, aux personnes aussi à lui même et à son existence; il va donc à partir de là, douter etremettre en question son savoir. Descartes dit « Je pense, donc je doute ; je doute donc je suis » (au sensd'exister), en fait, dès le moment ou je pense, je ne peux pas penser ne pas être car mon esprit est détaché detoutes choses, de toutes personnes et de tout objet. Et là est toute la particularité de l'espèce humaine, dans lamesure où elle « existe » constamment, par sa rais...
-
-
comme agent à l'étranger.
poste d’observation, établisurlecône central d’Antékirtta. Demandesetréponses furent aussitôt faitesparunappareil téléphonique. Les vigies signalaient, danslesud-est del’île, l’approche d’uneflottille d’embarcations qui n’apparaissait quetrès confusément encoreaumilieu desténèbres. « Il faut convoquer leConseil », ditledocteur. Moins dedix minutes après,ledocteur, Pierre,Luigi,lescapitaines NarsosetKödrik etles chefs de lamilice arrivaient auStadthaus. Là,communication leurfutfaite del’avis envo...
-
L'ile Des Pingouins
cruellement frappee au temps de l'emiral Chatillon, se relevait de ses ruines.
avoir l'air, que tous ceux qui l'attaquent. Bien cher Cornemuse, s'ecria le pieux Agaric, l'affaire Pyrot, poussee au point ou nous saurons la conduire avec le secours de Dieu et les fonds necessaires, produira les plus grands biens. Elle mettra a nu les vices de la republique anti-chretienne et disposera les Pingouins a restaurer le trone des Draconides et les prerogatives de l'Eglise. Mais il faut pour cela que le peuple voie ses levites au premier rang de ses defenseurs. Marchons contre les...
-
Est-il possible de faire de tout une démonstration ?
de fait, liée aux limites de nos capacités, mais une impossibilité de droit, liée à la condition, par principe indémontrable, de toutedémonstration. Mais peut-on réellement admettre, sans renoncer à l'objectivité de tout savoir, l'impossibilité absolue de «démontrer » les principes- mêmes de la démonstration ? Cela ne repose-t-il pas sur une conception trop étroite de l'idée mêmede « démonstration » ?On peut, semble-t-il, élargir la notion de démonstration de façon à y inclure la connaissance...
-
L'homme injuste peut il être heureux ?
Platon dans le Gorgias, qui prône la satisfaction de tous les désirs dans la mesure où ce serait « beau et juste selonla nature ». Il déclare que « qui veut vivre comme il faut doit donner libre cours à ses propres passions et les laissergrandir au maximum, et ne pas les réprimer, mais, aussi grandes soient-elles, être assez fort pour mettre soncourage et son intelligence à leur service, et assouvir sans cesse tous leurs désirs. » Calliclès rejette lecommandement des lois, la...
-
Commentaire : Victor Hugo, Notre Dame de Paris, livre VIII, chapitre IV, (1831), « Ecoute. Un jour…Je le crus »
▪ « ange » : « un spectacle pas fait pour des yeux humains », « Dieu l'eût préférée à la vierge, et l'eût choisi pour sa mère »,« beauté surhumaine » + Caractère lumineux du portrait : « à son front une couronne d'étoiles », « comme une nuit d'été »,« quelque chose de lumineux dans la lumière même du soleil » : (Cf. tableau religieux avec auréole représentée autour de la têtedes saintes, imagerie traditionnelle dans l'iconographie au Moyen Age)▪ Démon : référence à « l'enfer », à « Satan », « C'...
-
Définition:
AUTHENTIQUE, adjectif et substantif.
2. Vieux. Solennel?: ? 2. Ce fut vers ce temps-l? que le duc trouva enfin le loisir de prendre possession authentique de son duch?. Le 26 novembre 1364, il fit son entr?e solennelle dans sa ville capitale de Dijon, accompagn? de son fr?re le duc d'Anjou, de l'?v?que d'Autun, dont le dioc?se et les domaines comprenaient une grande part de la Bourgogne, des pr?lats, de la noblesse, des gens de justice, des gens des villes et communes. Il se rendit d'abord ? Saint-Benigne. PROSPER DE BARANTE, Hi...
-
Exposé de littérature : Pascal et la Philosophie (suite à l'étude des Pensées)
PASCAL –EPICTETE En 1655- « Entretien avec Mr de Sacy » sur Montaigne (humaniste) et Epictete ( stoïcien).Là, après avoir exposéce qu'il considère comme le côté solide ou le côté faible de l'une et l'autre école, il conclut, en vrai janséniste, quela source de leurs erreurs est que les deux hommes ne tiennent pas en compte la double nature de l'homme que «l'homme à présent diffère de celui de sa création » qu'il n'est plus grand mais misérable . RESSEMBLANCE :D'après Epictète il est primordial d...
-
Fig. 14
Plaquette d'ivoire de Djer.
croissance (Peret), la troisième la récolte
commencé parune régence, celledeMerneïth, laquelleauraitfavorisé lepouvoir deshauts fonctionnaires — pouvoir queDen aurait limitéparlasuite. Cequi estsûr, c'est quelenouveau souverain aconduit unepolitique extérieure vigoureuse, detrès bonne heuretournée versleProche-Orient, puisqu'ilamené unecampagne « asiatique »dès sapremière annéederègne. Ilen aurait même ramené unharem deprisonnières, cequi ferait de luiun précurseur d'Amenhotep IIIen lamatière. Onpeut supposer quecette activité guerrière,...
-
-
Le mot "liberté" dans l'oeuvre de DESCARTES
et avec liberté à détruire généralement toutes mes anciennes opinions. et tout de même qu'un esclave qui jouissait dans le sommeil d'une liberté imaginaire, lorsqu'il commence à soupçonner que saliberté n'est qu'un songe, craint de se réveiller, et conspire avec ces illusions agréables pour en être plus longtemps abusé, ainsi jeretombe insensiblement de moi-même dans mes anciennes opinions, et j'appréhende de me réveiller de cet assoupissement, depeur que les veilles laborieuses qui auraient à s...
-
Paradoxe sur le comédien, Diderot
Je le crois. LE PREMIER Je serai sévère. LE SECOND C’est ce que mon ami exigerait de vous. LE PREMIER Eh bien, puisqu’il faut vous le dire, son ouvrage, écrit d’un style tourmenté, obscur, entortillé, boursouflé, est plein d’idées communes. Au sortir de cette lecture, un grand comédien n’en sera pas meilleur, et un pauvre acteur n’en sera pas moins mauvais. C’est à la nature à donner les qualités de la personne, la figure, la voix, le jugement, la finesse. C’est à l’étude des grands modèles...
-
d'expulsion de la substance divine, si l'on en croit la légende d'Isis et de Rê.
quatre couples degrenouilles etde serpents quiassemblent leursforces pourcréer etdéposer unœuf surune butte émergeant horsdel'eau. Cescouples sontchacun composés d'unélément etde saparèdre :Noun et Naunet, l'océanprimordial qu'Héliopolis intègre,commenousl'avons vu,dans sonpropre système, Hehet Hehet, l'eauquicherche savoie, Kekou etKeket, l'obscurité, et,enfin, Amon, ledieu caché etsa parèdre Amaunet. Parlasuite, lorsque ledernier élément del'ogdoade, Amon,deviendra ledieu dynastique, leclergé...
-
Alcools d'apollinaire
Ce recueil de poèmes comprend des poèmes anciens, composés de vers réguliers et parus dès 1898, et des poèmes nouveaux composés de vers libres. Par son sous-titre originel, « 1898-1912 », le recueil s’offrait comme le journal poétique d’une quinzaine d’années de création ; l’histoire d’une œuvre s’y combinait avec celle d’une aventure poétique, le jeune poète cherchant sa voie, se faisant aussi bien le représentant de l’avant-garde. Apollinaire révél...
-
Le mot "faculté" dans l'oeuvre de DESCARTES
mais en tant qu'elle est dans le cerveau, où elle exerce cette faculté qu'on appelle le sens commun ; car, voyant que les nerfs ne servent pas seulement à donner le sentiment aux membres, mais aussi à les mouvoir, et qu'il y aquelquefois des paralysies qui ôtent le mouvement, sans ôter pour cela le sentiment, tantôt ils ont dit qu'il y avait deux sortes denerfs, dont les uns ne servaient que pour les sens, et les autres que pour les mouvements, et tantôt que la faculté de sentir étaitdans les pe...
-
Définition du terme:
CRUE1, substantif féminin.
croire Jean-Jacques (JEAN GUÉHENNO, Jean-Jacques, 1948, page 161) : Ø 1. Alors, Pauline (...) lui raconta que le caissier [manchot] appuyait l'instrument [le cor] contre un mur; et il la crut parfaitement, en trouvant ça très ingénieux. ÉMILE ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, page 523. · Je vous/te crois; j'te crois (familier). Je considère que ce que vous dites/tu dis est vrai. Bernard Grandin répondit avec un accent badin de conviction sincère : — Je te crois qu'elle est belle! (GUY DE MAUP...
-
campagnes, histoire des
1
PRÉSENTATION
campagnes, histoire des, histoire de l'espace rural, par opposition à l'histoire des villes.
seigneurie apparaît comme le pouvoir local par excellence, mettant en place le système de la vassalité. Le seigneur capte le banum, ou ban, pouvoir royal à l’origine ; il exerce également la justice et peut donc condamner ou arbitrer des conflits ; il prélève des taxes diverses sur le commerce et met en valeur la réserve seigneuriale enpartie grâce à de multiples corvées (charroi, labours) ; il perçoit les banalités qui découlent du monopole qu’il détient sur certaines activités (moulin, four,...
-
Le mot "livre" dans l'oeuvre de DESCARTES
DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie. car, encore que les raisons pour lesquelles je l'avais prise auparavant fussent très fortes, mon inclination, qui m'a toujours fait haïrle métier de faire des livres, m'en fit incontinent trouver assez d'autres pour m'en excuser. Et si j'écris en français, qui est la langue de mon pays, plutôt qu'en latin, qui est celle de mes précepteurs, c'est à cause quej'espère que ceux qui ne se servent que de leur raison naturelle toute pure jugeront mieux de mes op...
-
-
canadienne, littérature.
Canada (1845-1848), ce dernier s’attache en effet à démentir l’affirmation du gouverneur général lord Durham selon laquelle le Canada français ne possède ni histoire ni littérature. Après cet éclat, François-Xavier Garneau devient la référence des poètes, des romanciers, des historiens et des journalistes canadiens de langue française de la génération suivante. Ceux-ci se retrouvent régulièrement à Québec, dans la librairie du poète Octave Crémazie, qui leur tient lieu de salon littéraire, pou...
-
citations
« Tout le monde dit que l’amour fait mal, mais c’est faux . La solitude fait mal, se faire rejeter fait mal, perdre quelqu’un fait mal . Tout le monde confond ces petites choses avec l’amour mais en réalité, l’amour est la seule chose dans ce monde capable de faire fuir tout ce mal et te faire sentir bien à nouveau . » « Et soudain, j’éprouve le besoin de tenir sa main. Un besoin comme je n’en ai jamais connu jusque-là . De la serrer, sans me contenter de le laisser serrer la mie...
-
Pour philosopher, faut-il ne pas croire ?
générale du rapport à la réalité. La croyance n'est pas nécessairement un acte d'adhésion à un contenu dont onsait qu'il est un contenu de croyance et dont on pourrait par une libre décision se défaire. Certes, il y a descroyances qui répondent à ces critères, mais la véritable croyance, celle dans laquelle on est comme capturé, n'est-elle pas ce qui ne se donne jamais comme une croyance? Identifier les croyances dont le philosophe est à son insule porteur exige bien autre chose que l'en...
-
FAUT-IL NE TENIR POUR VRAI QUE CE QUI PEUT ÊTRE PROUVÉ ?
"Qui a une idée vraie sait en même temps qu'il a une idée vraie et ne peut douter de la vérité de saconnaissance."Spinoza, Éthique, 1677. Pour Spinoza, la vérité s'impose d'elle-même. Il n'y a pas de signes extérieurs. Autrement dit, pour la questionde la vérité, l'esprit n'a affaire qu'à lui-même. Suffit-il alors de dire que l'esprit doit être en accord avec sespropres exigences pour connaître la vérité ? Pour Spinoza, les idées ne sont pas de simples représentations. Lavérité est u...
-
En quel sens peut-on dire que la vérité est libératrice ?
En quel sens peut-on dire que la vérité est libératrice ?Si la vérité est libératrice, est-ce le mensonge, ou l'absence de vérité qui sont des poids ? Mais par rapport à quoi ?La morale, la conscience ? La vérité en elle-même n'est-elle pas un enfermement ? La question porte sur le cas decelui qui peut vivre heureux mais méchant. Le sujet pose que la vérité n'est pas forcément liée avec les agrémentsd'une conscience. Mais il faut aller plus loin : est-ce que la question du mensonge a affaire ave...
-
vérité
La certitude n'est qu'un sentiment tout à fait subjectif qui peut être trompeur. a) Remarquons que la plupart de nos certitudes sont plutôt des opinions, des "idées reçues", comme le dit Descartes dans ses Méditations métaphysiques : elles nous viennent de l'extérieur, de notre éducation, de la société ou des médias, et nous les avons admises sans avoir réfléchi. En bref, nous sommes souvent certains pour de mauvaises raisons. b) La certitude est plutôt un obstacle à la recherche de la vér...
-
Le vrai a-t-il une histoire ?
— La passion subjectiveExaminons maintenant un nouvel élément subjectif, qui ne sera plus ici d'ordre intellectuel, mais affectif : la passion.Et, en effet, il semble bien que nous soyions désormais en mesure de rendre sa valeur à la passion subjective danssa relation au vrai. Le vrai n'est pas seulement le fruit de facteurs intellectuels, mais bien de tout ce qui touche àl'affectivité. Dès lors la passion, définie comme attachement dominant, se trouve réhabilitée dans son rapport auvrai. Ainsi...
- Tout est mirages, tout concourt à tromper l'amoureux qui s'interroge, car l'attente fait qu'il doute s'il est aimé, mais l'attente fait aussi qu'il ne doute plus s'il aime, quoiqu'il n'ait pas délibéré là-dessus. Alain, Éléments de philosophie, Gallimard, V, chap. III. Commentez cette citation.
-
-
Les sens sont-ils source de vérité ?
c) Mais les sens sont les seuls moyens d'atteindre la réalité et d'accéder à la vérité c'est bien ce que l'on peut voirchez Hume dans son Traité de la nature de l'entendement à propos de la question des idées abstraites ou de la pseudo idée de vide : « J'ai peur qu'une telle entreprise (à savoir pénétrer la nature des corps) ne soit hors d'atteinte de l'entendement humain et que nous ne puissions jamais prétendre connaître les corps autrement quepar leurs propriétés extérieures. Q...
-
Description de l'Égypte : Instruments de musique
tel est l'intitulé du mémoire rédigé par Guillaume Villo teau dans le cadre de la Des cription de l'Égypte . L'étude de ces instruments de musique se divise en quatre grandes parties, toutes abon damment illustrées par les peintres et dessinateurs Re douté et Conté : la première est consacrée aux instru ments à cordes, la deuxième aux instruments à vent, la troisième aux instruments « bruyants ou crotales des anciens É...
-
DESCARTES EN FACE DU PASSÉ: Aristote. Les savants de la Renaissance
témoignage est variable et incertain. Même quand elle tient compte de l'observation, une science purementdescriptive ne peut avoir ni précision, ni objectivité, ni constance. De plus, la méthode d'Aristote expose auverbalisme : il est facile de se complaire paresseusement dans la nécessité logique du schème syllogistique etd'oublier, dans la mystique du concept, le contact direct des choses 3. Le premier souci de Descartes sera deramener la pensée à la réalité, d'ex...
-
La vérité est-elle différente de la réalité ?
Introduction De manière générale, on qualifie de « vrais » ou de « faux » aussi bien des énoncés que des choses, des événements, des situations, etc. Dans tous lescas, ces qualifications renvoient aux idées de concordance et de non concordance, d'adéquation et de non adéquation, de conformité et de non conformité.Pourtant un énoncé ou une chose (un événement, etc.) ne sont pas vrais de la même façon. L'énoncé « la terre tourne autour du soleil » est vrai parce qu'ilest conforme à ce que l'o...
-
RENÉ DESCARTES: résumé et analyse
la pensée moderne. Descartes, en l'écrivant en français, manifeste sa volonté de n'écrire ni pour les pédants, ni pour les seuls savants, mais pour tous les individus doués de raison, y compris les femmes! En septembre 1640, Descartes perd sa fille, sa Francine, qu'il avait eue de sa servante. Le philosophe en est profondément bouleversé et son biographe, Baillet, nous dit que cette mort laissa à Descartes « le plus grand regret qu...
-
TROISIEME (3eme) PARTIE DU DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES (commentaire)
ce qui ne dépend pas de nous, c'est le corps, la richesse, l'opinion d'autrui, en un mot tout ce qui n'est pasopération de notre âme. Il précise qu'il n'a jamais dit que toutes nos pensées fussent en notre pouvoir maisseulement que s'il y a quelque chose absolument en notre pouvoir, ce sont nos pensées, à savoir celles qui viennentde la volonté et du libre arbitre, réservant ainsi l'influence que les passions exercent sur nous. Et surtout, refusantd'enfermer la pensée en elle...
-
KANT: Scepticisme et méthode sceptique
dogmatisme. Il explique ce que peut être cette méthode. Elle consiste à considérer une donnée incertaine et dechercher à pousser l'incertitude le plus loin possible. Dans cette mise en doute, le chemin de la vérité peutapparaître.- On peut retrouver une analogie avec la méthode cartésienne. Il s'agit en effet de suspendre son jugement quant àla véracité du monde et des choses qui le composent et voir dans cette mise en action du monde, s'il existe quelquechose dont on ne peut pas douter.- Kant p...
-
Baruch de Spinoza
toujours à l'âme une course sans fin à accomplir, la transcendance sacrée au seuil de laquelle l'homme demeure sansparole, abîme de petitesse ; l'infini est au contraire l'idée claire, parfaitement conçue et qui fait concevoir toutautre, source de tout être et de toute intelligibilité. L'infini n'est pas l'obstacle insurmontable de la raison, maisl'essence même de l'intelligibilité divine. Tout être fini n'est que partiellement intelligible et ne devient compréhensibleparfaitement que compr...
-
-
Les sources de l'erreur ?
l'âme. Le cocher figure la raison, qui a pour tâche de diriger. Le « cheval blanc » représente le siège de l'honneur, de la colère. Le « cheval noir » symbolise l'âme concupiscible, siège des désirs, et plus précisément des désirs liés au corps. Or ces désirs ont pour caractéristiques d'être multiples, tyranniques, de ne rien respecter ( Platon anticipe dans certaines descriptions sur tous les cas cliniques décrits par Freud ). Or, la justice consiste d'abord dans le respect de la hiérarc...
-
Le contexte
du surréalisme
Moins qu'aucun autre mouvement littéraire sans doute, le surréa
lisme est dissociable de son contexte historique...
Le contexte du surréalisme Moins qu'aucun autre mouvement littéraire sans doute, le surréa lisme est dissociable de son contexte historique et politique. Les artistes apparaissent meurtris par la Première Guerre mondiale, ébranlés par les secousses révolutionnaires russes et leurs consé quences en Europe occidentale. Leurs conceptions de la société et leurs conditions d'existence se modifient. Un nouvel art, le cinéma, vient de faire son apparition et les influence. De plus en plus, les cloi...
-
Lecture analytique acte 1 scene 7 l'illusion comique
Clindore dans sa cellule, au plus profond de la nuit qui le retient prisonnier, est seul mais accompagné de ses plus fidèles souvenirs. « L’ombre d’un meurtrier creuse ici ma ruine »(v.25) suggère pourtant que dans sa paisible solitude, l’apparition du fantôme d’Adraste semble le plonger dans l’illusion de son exécution. Dés lors, encouragé par l’esprit vengeur d’Adraste, Clindore se met à imaginer et anticiper sa propre mort qu’il avait pourtant réussi à taire grâce à ses so...
-
Le personnage d'ulysse est-il seulement le héros d'une épopée?
concernant cette anticipation des choses, à son retour en secret, Ulysse s’aperçoit que les prétendants se sont installés sous son propre toit et courtisent sa femme et ses servantes. Il éprouve, tout d'abord, un sentiment de rage, de soif de vengeance. Néanmoins, Ulysse est prudent et possède sans aucun doute un esprit d'anticipation. Il patiente car il sait que s’il s'était exprimé immédiatement, il aurait pu mettre en danger la reconquête de sa propre maison, et avec ell...
-
La vie amoureuse de BALZAC
« Ce regard fut empreint d'une moquerie si perçante, que Gaston devint pâle comme un homme près de défaillir. Quelques larmes roulèrent dans ses yeux, mais il les retint, les sécha dans les feux de la honte et dudésespoir, regarda Mine de Beauséant avec une sorte d'orgueil qui exprimait tout ensemble et de la résignation et une certaine conscience de sa valeur ; la vicomtesse avait le droit de le punir ; mais le devait-elle ?... Puis il sortit ! »Mme de Beauséant n'était autre que la comtesse H....
-
ROUSSEAU: langage et organes
des muets qui ,par le langage des signes, suppléent l'insuffisance naturelle de leur organes et assurent la fin de lacommunication. _ Rousseau bien concède que l'absence de ces organes permet d'acquérir moins d'idées, et sans doute pluslentement. Néanmoins la communication sera toujours possible : « donne à l'homme une organisation aussi grossièrequ'il vous plaira : sans doute il acquerra moins d'idées ; mais pourvu seulement qu'il y ait entre lui et ses semblablesquelque moyen de comm...
-
ln dubiis abstine
En cas de doute abstiens-toi
Cette fo111111le juridique d'un auteur inconnu, mais déjà attestée dans
)'Avesta et...
ln dubiis abstine En cas de doute abstiens-toi Cette fo111111le juridique d'un auteur inconnu, mais déjà attestée dans )'Avesta et encore célèbre aujourd'hui (cf. Liebs 1 52), évite souvent des décisions trop définitives, ou déconseille de se prononcer lorsque des doutes subsistent et que l'on n'est pas certain de pouvoir distinguer le vrai du faux. Son origine est vraisemblablement médiévale. même si l'utilisation intransitive d' abstineo dans le domaine juridique est déjà classique...
-
Faut-il croire pour savoir ?
-Pour Descartes, la seule certitude première et indubitable est « cogito ergo sum » (en latin : « je pense donc je suis »). Ce n'est donc que sur cette certitude que l'homme peut se prononcer en toute légitimité. Il faut faire tablerase et refuser toutes les opinions ou certitudes passées qui ne sont que descroyances infondées car il se pourrait que tout ce que l'on pense être vrai nesoit que l'œuvre d'un malin génie qui nous ferait passer pour vrai ce qui n'estqu'illusion (ex : je peux croire...
-
-
Le : 21/10/09
Peut-on ne pas être soi même ?
philosophe français du XX ème siècle, « conscience : c'est le savoir du revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-même q ui se met en demeure de décider et de se juger ». Peut-on finalement par une sorte de mauvai s foies toujours s'éviter soi-même et par conséquent demeurer toujours irresponsable. La cons cience déploie outre la connaissance certaine faculté. Notre identité avant même que nou s ayons eu une existence concrète nous échappe, et est le résu...
-
Y a-t-il des vérités indiscutables ?
Le doute porte d'abord sur l'accession à la connaissance de l'Idée. Quel critère permettra de savoir si l'on a atteintl'Idée ? Platon ne la déclare-t-il pas lui-même, dans le Parménide, pratiquement inaccessible ?Or l'expérience immédiate et quotidienne nous incite à déclarer vrais toutes sortes de phénomènes qui se déroulentdevant nous. Le soleil est très chaud aujourd'hui : voilà un énoncé que nous déclarons être vrai sans hésitation. Dèslors, notre opinion ou notre « croyance » subjective peu...