1894 résultats pour "regardées"
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Attendez-vous essentiellement d'un roman qu'il vous plonge dans les pensées d'un personnage ? Vous répondrez à cette question en vous fondant sur les textes du corpus ainsi que sur les textes et les œuvres que vous avez lus et étudiés.
crépuscule rouge orangé desc;inait parfaitement les contours du mont Viso et des autres pics des Alpes qui remontent de Nice vers le Mont-Cenis et Turin ; sans songer autrement à son malheur, Fabrice fut ému et ravi par ce spectacle sublime.« C'est donc dans ce monde ravissant que vit 20 Clélia Conti ! avec son âme pensive et sérieuse, elle doit jou ir de cette vue plus qu'un autre ; on est ici comme dans des montagnes solitaires à cent lieues de...
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Peut-on comparer les différentes cultures ?
Si nous constatons l'extrême diversité des cultures, ce n'est pas pour autant que nous pouvons les comparer, c'est-à-dire affirmer qu'il y ades cultures supérieures à d'autres. Affirmer que toutes les cultures se valent est donc un postulat méthodologique pour celui qui veutétudier les différentes cultures. C'est aussi une marque de tolérance et de respect vis-à-vis des peuples qui, dans le monde, ontdéveloppé de manière différente et originale des règles de vie en société. C'es...
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LA DERNIÈRE QUERELLE
4. 5. Que s'est-il passé dans la rue ? Coretti a-t-il eu raison ? Non ? Pourquoi ? Henri avait commencé et encore dans la rue il le menaçait. Coretti a peut-être manqué de courage. Oui ? Pourquoi ? Ce duel aurait consacré la victoire du plus fort, non de celui qui avait raison. (Souvent c'est le plus intelligent, le moins orgueilleux qui cède.) Concluons : Coretti a eu raison ; la paix est préférable à la guerre. 6. Quel est le jugement du père ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce que beaucoup d...
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Sartre - extrait de L'être et le néant: « ma chute originelle »
D'un autre côté, mes possibilités définissent mes actes en tant qu'ils sont libres. Or, à partir du moment où mes actes prennent un sens définitif par le regard d'autrui,je ne puis plus les considérer comme des possibilités miennes. J'en suis en quelque sorte déposséder. C'est en ce sens que le regard d'autrui aliène mes possibilités s'ilest vrai que l'aliénation est le mouvement par lequel je me dessaisis de quelque chose, voire je me dessaisis de quelque chose d'essentiel. Or tel est le cas pu...
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La conscience est-elle UNE CONNAISSANCE DE SOI ?
Il. Une impossible introspedion •Comment interpréter la devise de Socrate : «connais-toi toi-même»? Toute connaissance a pour tâche de distinguer l'essentiel de t l'accidentel: si je veux faire un inventaire exhaustif de tout ce qui me "'I constitue, impressions, pensées, manières d'être, je vais confondre ce ~ qui m'arrive au gré des circonstances avec ce qui me constitue tel que 111 je suis. Chercher ce que je suis, c'est chercher...
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Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831: regardez cette PEAU DE CHAGRIN, ajouta-t-il
- Retournez-vous, dit le marchand en saisissant tout à coup la lampe pour en diriger la lumière sur le mur qui faisait face au portrait, et regardez cette PEAU DE CHAGRIN, ajouta-t-il. Le jeune homme se leva brusquement et témoigna quelque surprise en apercevant au-dessus du siège où il s'était assis un morceau de chagrin accroché sur le mur, et dont la dimension n’excédait pas celle d'une peau de renard; mais, par un phénomène inexplicable au premier abord, cette peau projetait au sein de...
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Arrêt rendu par le Conseil d'Etat le 6 avril 2007 (commentaire)
Ainsi, il commence par la classique exception textuelle : « sauf si un texte en dispose autrement, elles doivent en principe conclure avec un opérateur (…) un contratde délégation de service public ou (…) un marché public de service ». En l'espèce, au vu des circonstances, aucun texte ne prévoit une telle dérogation. Le Conseil d'Etat poursuit en précisant que l'habilitation contractuelle à gérer un service public peut aussi être écartée « si eu égard à la nature de l'activité en cause etaux con...
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Lecture analytique - Flaubert : Extrait de l'éducation sentimentale
échange Aspects détournés : choix de certains termes « il affectait de regarder une chaloupe sur la rivière » « il fitplusieurs tours de droite et de gauche pour dissimuler sa manoeuvre »Et il SAUTE sur le premier prétexte pour rencontrer la jeune fille, il récupère son châle qui « allait tomber dans l'eau». Symbolique : Châle qui tombe = Dévoilement de la jeune femme+ véritable découverteImagination de Fred domine =>nous ignorons le nom de la jeune femme => le narrateur laisse s...
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« Un plaisant », « A une heure du matin » ainsi que « Les
désignant cette personne de « magnifique imbécile » . La stupidité de l'espèce humaine est aussi présente dans « A une heure du matin » où la bêtise est représentée indirectement par la misanthropie où le poète se donne ainsi plusieurs masques cachant sa véritable identité et dévoilant l'hypocrisie de l'espèce humaine : « avoir salué une vingtaine de personnes, dont quinze me sont inconnues » l.14 ; « m'être vanté de plusieurs vilaines actions que je n'ai jamais commises et avoir lâchement nié q...
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Hegel, Esthétique (1835), traduit par S. Jankélévitch, Éd. Flammarion, coll. « Champs », 1979, tome III p. 31.
1 Ce qui caractérise l'œuvre d'art en tant que telle Le texte de Hegel, dans sa richesse, indique que l'œuvre d'art est à la fois un contenu et une forme visible. L'œuvre d'art jette dans la nature son produit et ce dernier devient, comme n'importe quel produit, un objet . Un objet qui n'est pas seulement spirituel, mais également réel. Mais l'œuvre d'art est bien plus que cela. Le contenu de l'œuvre d'art doit être tel qu'autrui reconn...
- La beauté est-elle en moi ou hors de moi ?
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Le bonheur est dû a l'illusion ou au savoir ?
que de pièges ne peut-il pas par là attirer sur sa tête ! Veut-il beaucoup de connaissance et de lumières ?Peut-être cela ne fera-t-il que lui donner un regard plus pénétrant pour lui représenter d'une manière d'autantplus terrible les maux qui jusqu'à présent se dérobent encore à sa vue et qui sont pourtant inévitables, ou bienque charger de plus de besoins encore ses désirs qu'il a déjà bien assez de peine à satisfaire. Veut-il unelongue vie ? Qui lui répond que ce ne serait pas une longue...
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apres le déluge
Voici le plan du commentaire que je suis dans la vidéo Lecure Analyique Rimbaud, Illuminaions, " Après le Déluge " Introducion : l Le itre est repris d'un épisode biblique bien connu, mais comme tjr s chez Rimbaud, à cete signiicaion première s'en superposent d'autres. Poème d'airmaion de la révolte, dans le domaine de la vie personnelle et poliique (commune de Paris) autant que dans celui de l'écriture et de la poésie en général. l Le D éluge est vu comme un recommencement qui...
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Léopold Sedar Senghor : Éthiopiques - Quel regard porte l'homme africain sur la ville moderne ?
a) Qui s'explique par le contexte des années 50 : les Etats-Unis séduisent et agacent en même temps. - Séduction : participation à la seconde guerre mondiale contre la barbarie, réalisations techniques (société de consommation). b) Il est donc séduit par la beauté blanche : attirance fascination. - Blondeur : « grandes filles d'or aux longues jambes longues » v.1. - Regard clair : « tes yeux de métal bleu » v.2, « ton sourire » v.2 : comparaison avec une femme. c) Ainsi que par l' archite...
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Henri Michaux, "La Jetée"
La nostalgie de la jeunesse] L'image de la jeunesse, qui émerge du bric-à-brac que le vieil homme tire de la mer, est très positive. Lajeunesse, c'est à la fois la quantité des rencontres et des possessions, et leur beauté. L'« abondance » se litdans les pluriels (« des capitaines », « des caisses », « des femmes », l. 12-14), mais aussi dans l'hyperbole («tout ce que j'y ai mis »). Il faut également noter que le paragraphe consacré à l'énumération des plaisirs de lajeunesse est beaucoup p...
- « Si le regard philosophique procure le recul nécessaire pour considérer la science, le regard scientifique procure le recul nécessaire pour considérer la philosophie. Aussi, leur dialogique binoculaire pourrait procurer le nouveau recul qui nous est nécessaire pour considérer la connaissance. » Edgar Morin, La Connaissance de la Connaissance, 1986. Commentez cette citation.
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Cette citation met en regard deux mondes : d'un côté, le monde du philosophe, qui
manie "l'intention" et la "pensée",...
Cette citation met en regard deux mondes : d'un côté, le monde du philosophe, qui manie "l'intention" et la "pensée", c'est-à-dire les idées; de l'autre, le monde de l'écrivain et du lecteur, qui repose sur la "fiction". Ces deux mondes sont supposés se rencontrer dans le genre de la fiction philosophique. Les contes philosophiques de Voltaire peuvent en fournir un parfait exemple : ils sont constitués de courtes fictions, qui reposent sur l'art de la simplification et du grossissement, dans le...
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CALIGULA
Je l'ai eue tout à fait même.
Je veux seulement lalune, Hélicon. Jesais d'avance cequi me tuera. Jen'ai pasencore épuisétoutce qui peut mefaire vivre. C'estpourquoi jeveux lalune. Ettune reparaîtras pasiciavant deme l'avoir procurée. HÉLICON Alors, jeferai mondevoir etjedirai ceque j'aiàdire. Uncomplot s'estformé contre toi.Cherea en est lechef. J'aisurpris cettetablette quipeut t'apprendre l'essentiel.Jeladépose ici. Hélicondéposelatablette surundes sièges etse retire. CALIGULA Où vas-tu, Hélicon ? HÉLICON,sur...
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Beckett, En attendant Godot (extrait).
ESTRAGON , regardant l'arbre. — Qu'est-ce que c'est ? VLADIMIR . — C’est l’arbre. ESTRAGON . — Non, mais quel genre ? VLADIMIR . — Je ne sais pas. Un saule. ESTRAGON . — Viens voir. (Il entraîne Vladimir vers l'arbre. Ils s'immobilisent devant. Silence.) Et si on se pendait ? VLADIMIR . — Avec quoi ? ESTRAGON . — Tu n’as pas un bout de corde ? VLADIMIR . — Non. ESTRAGON . — Alors on ne peut pas. VLADIMIR . — Allons-nous-en. ESTRAGON . — Attends, il y a ma ceinture. VLADIMIR . — C’e...
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Le sarcomère
SARCO(muscle)/MERE(unité de base). Le sarcomère n'est pas simplement un filament épais, un filament fin mais un ensemble de nombreux filaments fins et de nombreux filaments épais, et cet ensemble forme une MYOFIBRILLE. Il a en fait un alignement des sarcomères en myofibrille. La myofibrille s'étend sur toute la longueur de la cellule musculaire. Entre deux séries d'organites on retrouve des filaments épais, des filaments fins, qui s'enchevêtrent et c'est parfaitement aligné de myofibrille à myof...
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La représentation de l'amour dans le roman révèle-t-elle le regard porté par
l'auteur sur l'homme et la société?
La représentation...
La représentation de l'amour dans le roman révèle-t-elle le regard porté par l'auteur sur l'homme et la société? La représentation de l'amour dans le roman révèle-t-elle le regard porté par l'auteur sur l'homme et la société? Dans un roman, souvent, le narrateur fait réagir les personnages en fonction de certaines valeurs morales et sociales : vision de l’homme, places respectives de l’homme et de la femme, idéal social. => Le roman, l’amour dans le roman, permet à l’auteur de faire passer cert...
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Prendre conscience de soi, est-ce seulement être le spectateur de son intériorité ?
C. Conscience isolée du monde : solipsisme de Descartes : la conscience est enfermée sur elle- même. La prise de conscience de soi est un acte solipsiste D'après Descartes, le sujet pensant est enfermé en lui-même, il ne peut rejoindre le monde extérieur. Dans la vie, comme le remarquait Descartes, il lui est nécessaire d'agir et d'œuvrer : il lui faut travailler pour assurer ma propre survie. Il lui serait cependant impossible,...
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Commentaire composé "colonel Chabert" complet
Ainsi, on peut dire que le lieu tel qu’il est présenté donne du personnage un portrait étrange et mystérieux puisqu’il lui permet de se cacher. L'obscurité de cette scène nous renvoie donc vers son aspect singulier et de ce fait, la rend lugubre. Au début de l'extrait, l'allusion au clair obscur par le biais d'une oxymore rend la scène plus intrigante et donc plus lugubre : « le jeune avoué (…) qui l'attendait. ». Plus tard, dans le texte, la description du regard du col...
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Commentaire "La peau de chagrin" Balzac
« regards » l.30 ; « vue » l.27 ; « yeux » l.8 Rêve : l'inconnu voit-il la scène réellement ? « la tension des forces oculaires » l.45 ; « la fatigue » l.44 ; « phénomènes d'optique » l.46 ; « rêverie » l.53 « fantasmagories » l.31 : art de faire apparaître des objets irréels dans une salle obscure II) Un description picturale élogieuse ( par l'art et l'esprit critique.) 1) Une description picturale. - Champ lexical de la peinture « panorama » l.31 ; « formes » l.3...
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La tentation de Saint Antoine
Parmi ces consolateurs, Antoine remarque un homme chauve, en tunique noire, dont la figure s'est deja
montree quelque part; il les entretient du neant du monde et de la felicite des elus.
Pere, pere! tu dois nous edifier par ta mort. En la retardant, tu commettrais sans doute quelque action mauvaise qui perdrait le fruit des bonnes. D'ailleurs la puissance de Dieu est infinie. Peut-etre que ton exemple va convertir le peuple entier. Et dans la loge en face, les lions passent et reviennent sans s'arreter, d'un mouvement continu, rapide. Le plus grand tout a coup regarde Antoine, se met a rugiret une vapeur sort de sa gueule. Les femmes sont tassees contre les hommes. LE CONSOLATE...
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L'amour rend-il aveugle ?
un autre regard complètement banal. L'admiration met en mouvement l'imagination qui pare l'être aimé de toutes lesperfections. Il suffirait alors « de penser à une perfection pour la voir en ce qu'on aime ». D'après Galimberti, grâceà l'amour, « la vie devient réelle et tangible, comme si des écailles t'étaient tombées des yeux et que tout, autourde toi, se manifestait pour la première fois, comme si tu entendais chaque son pour la première fois, et frémissait dejoie au premier contact des chos...
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Y a-t-il de l'inconnaissable ?
II – Le critère de l'expérience possible est-il universel ? Prenons l'exemple de l'existence de Dieu : nous ne pouvons selon Kant, ni la démontrer, ni la réfuter, puisque nousne pouvons pas faire l'expérience de l'existence de Dieu. Or s'il existe réellement, ce sur quoi nous ne pouvons rienaffirmer, son entendement infini peut, au contraire du notre, faire l'expérience de toute chose. Sa connaissance nesouffre aucune limite. Autrement dit, le critère que Kant propose ne fonctionne que pour un e...
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Rhinocéros Acte III, le monologue final de Bérenger
ensemble de leur amour et de leur bonheur futur, ils espèrent sauver le monde ; ils tentent de résister aux assautsdes animaux qui les harcèlent de plus en plus, mais suite à leur 1 ère dispute, Daisy s‘en va. Son départ symbolise l’échec de l’amour face au totalitarisme. Bérenger est maintenant seul, le dernier homme non métamorphosé enrhinocéros, et c’est à lui qu’il revient de défendre la cause de l’homme. Nous verrons comment B devient héros malgré lui : tout d’abord, nous montreron...
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L'Espoir, Ire partie, « L'illusion lyrique», II, «Exercice de l'apocalypse»: Malraux
LES ROMANS DE MALRAUX Tage était plus apparent que toute la ville, et que !'Alcazar même, qui conti- 40 nuait à tirer; ses pointeurs étaient des officiers de l'école d'artillerie. Mais l'adversaire réel de l'équipage était la chasse ennemie. Tolède, oblique, devenait peu à peu horizontale. Elle avait toujours le même caractère décoratif, si étrange à ce moment; et, une fois de plus, la rayaient de longues fumées transversales d'ince...
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Roland DORGELÈS, Les Croix de bois
inondée. Au milieu du désastre, elle garde un visage de calme, avec sa couleur « verdâtre » et son aspect «tranquille ». Plus loin, le narrateur écrit même que « la rivière froufroutait ». Nulle inquiétude, nulle menace dans cebruit qui évoque, plutôt qu'une force destructrice, l'image d'une femme en robe longue, belle et aimable. D'ailleurs, cette eau, elle « frissonnait à peine » ; elle vit donc, mais d'une vie presque humaine et amicale. Toutsemble si serein dans ce paysage que les ba...
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HGM
chef à plumes du Pentagone, avait demandé l’assistance du meilleur neurologue au monde. Le professeur Reinstein, magicien des synapses, digne élève de Pavlov, était le seul capable de modéliser cette expérience. Il avait élaboré la nitrotrinadium en à peine trois jours. Il se souvenait encore de sa rencontre avec Langstrom. C’était un lundi de mai, Reinstein était sur le point de découvrir la nitrotrinadium quand soudain on frappa, sèchement, à la porte de son bureau. Il avait laissé tomber s...
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Apollinaire: ZONE (Fin du poème) COMMENTAIRE COMPOSÉ
Nous avons déjà vu (p. 7) le procédé qui consiste à opposer les personnes des verbes pour désigner un seul et même individu, le poète. Le procédé est constant jusqu'à la fin du texte mais, dans les vers 115-121, il a une valeur particulière. Dans une sorte de dédoublement de la personnalité, la conscience morale du poète, qui constate et qui juge, est exprimée, semble-t -il, par la deuxième personne du singulier : Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages (v....
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Peut-on vivre heureux dans la solitude ?
Le sujet tente de voir s'il est possible de faire concorder la solitude et le bonheur, autrement dit, de voir s'ils sont tous deux compatibles. Ici, c'est évidemment de l'homme dont il s'agit, et vivre heureux dans la solitudesignifierait ainsi pouvoir se passer d'autrui. Or, il semble que l'homme se définisse par son caractère social, par le fait qu'il ait besoin de vivre en société, que ce besoin soit ou non agréable pour lui. à Ainsi, se pose la question de savoir si l'homme est c...
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PLATON: Tous au fond de la Caverne !
nous incline à la croire sans réserve. Elle n'est, en réalité, qu'une « représentation », un « simulacre » de la vérité.Les hommes sont, comme ces prisonniers, contraints par cette nature illusoire à ne voir que « les ombres qui se projettent, sous l'effet du feu, sur la paroi de la grotte en face d'eux ». Les ombres projetées sur la paroi de la caverne symbolisent les objets du monde sensible, simples copies des objets vrais. La caverne est le symbole denotre nature corporelle, obscure et sou...
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neige magique, tiède et sèche, tombait du plafond.
Avec un sourire niais, les deux Serpentard s'emparèrent aussitôt des gâteaux et n'en firent qu'une bouchée. Un instant plus tard, sans même se rendre compte de ce qui leur arrivait, ils tombèrent à la renverse, profondément endormis. Le plus difficile fut de les traîner à travers le hall, jusqu'à un placard où Harry et Ron les enfermèrent soigneusement, au milieu des seaux et des serpillières. Harry arracha deux cheveux sur le front de Goyle et Ron en fit autant avec Crabbe. Ils prirent...
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A une passante – Baudelaire
A une passante La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair ... puis la nuit! -Fugitive beauté Dont le regard m'a...
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Jeudi
62
-- Hé, ho, réveillez-vous.
62 — Hé, ho,réveillez-vous. S’ilvous plaît. Ces mots m’éveillèrent ensursaut. Il me fallut quelques secondes pouraccommoder monregard, maisjesavais déjàquejen’aimerais pasce que j’allais voir.J’avais latête cotonneuse. Çaneressemblait pasàune gueule debois, j’avais plutôt l’impression quemon crâne avaitétépris dans unétau qu’on n’avait desserré qued’un demi-tour. J’étais allongé surunlitde camp peuépais. Jeconstatai quejen’avais paslesmains liées.Jeme redressai enfaisant grincer lelit, vis que m...
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La Terre
qui sort comme elle est entree, avec une chemise sur le cul!
Eh! oui, son maitre Hourdequin s'etait fait bien du mauvais sang avec les inventions nouvelles, n'avait pas tire grand'chose de bon des machines, des engrais, de toute cette science si mal employee encore. Puis, la Cognette etait venue l'achever; lui aussi dormait au cimetiere; et rien ne restait de la ferme, dont le vent emportait les cendres. Mais, qu'importait! les murs pouvaient bruler, on ne brulerait pas la terre. Toujours la terre, la nourrice, serait la, qui nourrirait ceux qui l'ensemen...
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Daniel BOULANGER - « En été », Les Noces du Merle.
correspondance harmonieuse réapparaît dans la mention du désir du vent (ou du bonheur, car le réfèrent du pronompersonnel « le » est ambigu) : « un bonheur encore se prépare d'où naîtra le vent. On le sent déjà qui nous désire »(l. 12-13).Ce désir, cette affection qui baigne la nouvelle, sert l'idée qu'il faut profiter de la vie sans raisonner. Ainsi lesphrases souvent courtes sont des invites à goûter l'existence et le texte ne comporte aucune longue périodeoratoire qui nous y fer...
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- Je m'entends bien avec elle », dit Joe.
« Je n’aurais pasdûtelaisser faire,Joe.C’est difficile deconfesser unefaute, maisjete le dois bien. Inutile deterappeler quej’aifait interdire Ethel.Jecroyais qu’ellem’avait fait quelque chose.(Savoix pritunton mélancolique.) Jem’étais trompée. Jem’en suis rendu compte plustard. Etmaintenant j’aides remords. Ellenem’avait rienfait.Je voudrais laretrouver etlui faire oublier. Çadoit tesembler étrangequej’aie cette idée. – Non, madame. – Retrouve-la, Joe.Jeme sentirai mieuxquand jel’aurai dédommag...
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Henri fit un pas vers la porte pour exécuter l'ordre de Catherine ; mais au même instant la tapisserie se
souleva, et madame de Sauve montra sa tête blonde.
– Çà, Margot, dit-elle,n’avez-vous pasentendu que,déjà, jevous aiinvitée àvous retirer chezvous ? Sicela ne suffit pas,jevous l’ordonne. – Pardonnez-moi, madame,ditMarguerite tremblanteetpâle, jesouhaite unebonne nuitàVotre Majesté. – Et j’espère quevotre souhait seraexaucé. Bonsoir, bonsoir. Marguerite seretira toutechancelante encherchant vainement àrencontrer unregard deson mari, quinese retourna pasmême deson côté. Il se fit un instant desilence pendant lequelCatherine demeuralesyeux fixéssu...
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Alors il avait coupé l'air en croix avec son chapeau, ce qui était le signal convenu pour dire que tout était
perdu.
XXI –Les investigations Le spectacle quifrappa lesdeux jeunes gensenentrant danslecercle futdeceux qu’on n’oublie jamais,neles eût-on vusqu’une seulefoisenun seul instant. Charles IXavait, comme nousl’avons dit,regardé défilertouslesgentilshommes enfermésdanslahutte des piqueurs etextraits l’unaprès l’autre parsesgardes. Lui etd’Alençon suivaientchaquemouvement d’unœilavide, s’attendant àvoir sortir leroi deNavarre àson tour. Leur attente avaitététrompée. Mais cen’était pointassez, ilfallait sa...
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La dame de Monsoreau v.
que seul de tous les commensaux du palais, quoiqu'une mince muraille le separe seule du prince, il n'a rien entendu de la scene de la nuit. Aussi demande-t-il a rester au lit, il y fera toutes les prieres que le roi lui ordonnera. A ce deplorable recit, Henri fait le signe de la croix, ordonne qu'on lui envoie son apothicaire. Puis il recommande qu'on apporte au Louvre toutes les disciplines du couvent des Genovefains, il passe, vetu de noir, devant Schomberg qui boite, devant d'Epernon qui a so...
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La Terre
resolu a ne parler que le jour ou la
Le garcon repondit non, d'un branle energique de la tete. Alors, c'est une autre?... Quelle autre donc, que je ne vous ai jamais apercus ensemble? Jean regardait le pere Soulas, en se disant que les vieux, dans ces choses, sont parfois de bon conseil. Il ceda aussi a un besoin d'expansion, il lui conta toute l'affaire, comment il avait eu Francoise et pourquoi il desesperait de la ravoir, apres la batterie avec Buteau. Meme, un instant, il avait craint que celui-ci ne le menat en justice, a cau...
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Aide Philo " sujet "
La devise delphique laisse entendre que nous ne nous connaissons pas réellement, que la connaissance de soi n'est pas une donnée immédiate de la conscience. Elle nous invite donc à entreprendre une recherche, une descente dans les profondeurs de notre intériorité pour trouver l'essence de notre être. Or, cette recherche passe d'abord par la découverte et l'affirmation de notre moi. Cette affirmation est le fondement de la philosophie cartésienne en même temps que celui de toute entrepr...
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L'exécution de !'Amiral
En causant ainsi ils abordèrent à Portsmouth ; une multitude
de peuple couvrait le rivage, et regardait...
L'exécution de !'Amiral En causant ainsi ils abordèrent à Portsmouth ; une multitude de peuple couvrait le rivage, et regardait attentivement un assez gros homme qui était à genoux, les yeux bandés, sur le tillac d'un des vaisseaux de la flotte ; quatre soldats, postés vis-à-vis de cet homme, 5 lui tirèrent chacun trois balles dans le crâne, le plus paisiblement du monde; et toute l'assemblée s'en retourna extrêmement satisfaite. "Qu 'est-ce donc que tout ceci ? dit Candide ; et quel démon exerc...
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Le Grand Meaulnes
Je ne connaissais qu'un chemin, entre ces petites maisons posées au hasard comme des boîtes en carton,
c'était celui qui menait chez la couturière qu'on surnommait "la Muette".
Il n'eut pas le temps de se retourner que, de la barrière à laquelle il tournait le dos, un grand diable avait surgi et, passant habilement son cache-nez autour du cou de mon ami, le renversait en arrière. Aussitôt les quatre adversaires de Meaulnes qui avaient piqué le nez dans la neige revenaient à la charge pour lui immobiliser bras et jambes, lui liaient les bras avec une corde, les jambes avec un cache-nez, et le jeune personnage à la tête bandée fouillait dans ses poches... Le dernier venu...
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Equi dentes inspicere donati
Regarder les dents d'un cheval reçu en cadeau
Saint Jérôme, dans le prologue de son Commentaire...
Equi dentes inspicere donati Regarder les dents d'un cheval reçu en cadeau Saint Jérôme, dans le prologue de son Commentaire sur / 'Epitre a,a Ephésiens (PL 26, 439b) citait cette expression en tant que vu/gare proverhium pour décrire le comportement des personnes qui faisaient la fine bouche devant les cadeaux qu'on leur offrait : on examinait en effet les dents des chevaux pour déte1111iner leur âge, et donc leur valeur. Citons un adage grec voisin: 6wpov 6' o Tt 6ii, TL~. È,ra(vtL, > ; A c·he...
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Les Index Noires
Années ?
disques électriques; mais, dans l'obscurité, son regard possédait une extraordinaire acuité, et sa pupille, largement dilatée, lui permettait de voir au milieu des plus profondes ténèbres. Il fut aussi constant que son cerveau n'avait jamais reçu les impressions du monde extérieur, que nul autre horizon que celui de la houillère ne s'était développé à ses yeux, que l'humanité tout entière avait tenu pour elle dans cette sombre crypte. Savait-elle, cette pauvre fille, qu'il y eût un soleil et des...
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- Ne te mêle pas de ça.
son esprit tournait enrond comme unrat qui cherche untrou pour fuir.Mr.Edwards savait toutsurl’incendie. Quelqu’un d’autresavait-il ? Comment l’avait-ilappris ? Lorsqu’elle seposait cesquestions, uneterreur àen vomir l’emplissait. D’après cequ’elle entendait, elleapprit quelegrand maigre étaitleshérif, qu’ilvoulait l’interroger etque lejeune homme quis’appelait Adams’yopposait. Peut-être leshérif était-il aucourant del’incendie ? C’est enentendant uneconversation àhaute voixqu’elle définit salig...