5132 résultats pour "idees"
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Baruch Spinoza: Qu'est-ce que la vérité ?
effet, «les idées ne sont pas autre choses en effet que des récits ou des histoires de la nature dans l'esprit». SPINOZA (Baruch). Né à Amsterdam en 1632, mort à La Haye en 1677. Il apprit l'hébreu, le latin, le français dans les écoles juives et latines, et travailla dans la maison de commercefamiliale. Accusé d' « effroyables hérésies », Spinoza échappa de peu à un assassinat en 1656, et fut excommuniéde la synagogue la même année. Il apprit la taille des instruments d'optique, vendit...
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Rôle de l'hypothèse dans l'observation, l'expérimentation et le raisonnement expérimental ?
C) Expérimenter, c'est provoquer le déroulement d'un phénomène dans des conditions qui seront significatives pourle chercheur. En ce cas le rôle de l'hypothèse est capital : car nous ne pouvons savoir quelles sont les conditionssignificatives du phénomène si nous n'avons pas quelque idée à ce sujet. En particulier, le montage expérimentalprocède directement de la conception d'une hypothèse et la réalisation des conditions expérimentales n'est que latransposition matérielle de l'idée préconçue. S...
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Le monde extérieur existe-t-il ?
nous ne pouvons pas nous représenter la matière indépendamment d'une certaine forme, d'une certaine étendue,d'une certaine figure. Tous les éléments qui composent notre univers, que l'on pense à la couleur, la saveur,l'étendue, le mouvement…n'ont aucune existence en dehors de la perception que nous en avons. L'étendue n'est nigrande ni petite, le mouvement n'est ni lent, ni rapide, ils ne sont donc rien ; de même je ne puis former l'idée d'uncorps étendu qui est en mouvement sans lui d...
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La volonté n'est-elle rien de plus que la force de nos sentiments
II — DE PLUS, CE POUVOIR DE RÉSISTER IMPLIQUE CELUI DE S'ÉLEVER A UN NIVEAU SUPÉRIEUR DE SENTIMENTS ET D'IDÉES A. — De deux ordres de valeurs Dans une page célèbre, PASCAL a distingué, les opposant deux à deux, trois ordres de réalités :l'ordre des corps, l'ordre des esprits et l'ordre de la charité ou de La grâce : « La distance infinie descorps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des corps à la charité, car elle estsurnaturelle. » (BRUNSCHVICG, 695-696.) C'es...
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L'idée de la nature dans les temps modernes et dans le romantisme
L’IDÉE DE NATURE DANS LES TEMPS MODERNES ET DANS LE ROMANTISME FULVIA M . L. MORETTO Parmi les grands thèmes de la littérature universelle qui persistent tout au long du XVIIIème siècle et qui s’épanouissent dans le Romantisme, le thème de la nature est un des plus caractéristiques. Depuis Rousseau et Bernardin de Saint-Pierre, la littérature française est jalonnée par des poètes et des prosateurs qui font du monde extérieur, du non-moi, la condition nécessaire à la prise de conscie...
- l'homme qui ne connaît que les choses est-il un homme sans idées ?
- Quel contenu pouvons-nous assigner à l'idée de vérité ?
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Le Théâtre Doit-Il Nécessairement Exprimer Une Forme De Révolte ?
vérité à l’auteur, en étant le plus convaincant et le plus réaliste possible. En effet, Albert Camus montre dans son article apparu dans Combat l’effet que va avoir la bombe atomique sur la planète prochainement «il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif et l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques », ce qui va avoir pour effet de faire réagir le lecteur qui se sentira menacer. Paul Valéry va lui aussi faire réagir le lecteu...
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Le calcul contre l'évidence de W. G. LEIBNIZ
misse nécessaire, et toutes les prémisses doivent ou bien être démontrées préalablement, ou bien n'être admises que comme hypothèses, et dans ce cas la conclusion aussi n'est qu'hypo thétique. Ceux qui suivront ces règles avec soin se garderont facilement des idées trompeuses. G. W. LEIBNIZ, Méditations sur la connaissance, la vérité et les idées (1684), in Opuscules philosophiques choisis, trad. P. Schrecker, Vrin, 1969, pp. 14-15....
- «L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse. Ce qui seul s'évanouit rapidement, c'est le divertissement que procure la chose nouvelle. Reste son apport permanent : mais celui-là ne se livre pas sans effort à la jouissance superficielle. » Claude-Edmonde Magny. Commentez et, si vous le jugez bon, discutez cet avertissement au lecteur, en vous appuyant sur des ex
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PLACE ET ROLE DE L'IDÉE DE DIEU DANS LA PHILOSOPHIE
123.1 - PLACE ET ROLE DE L'IDÉE DE DIEU DANS LA PHILOSOPHIE Fête de l'Être suprême. le 20 prairial an Il (8 juin 1794). L'l:tre suprême. dont le culte avait été institué par Robespierre. est un produit du déisme des rr philosophes JJ du XVI/le siècle; cette conception à mi-chemin entre la métaphysique et le bazar ressemble plus à un rr opium JJ du peuple qu'il fallait endormir pour établir un rr ordre nouveau JJ, qu'à une notion...
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Y a-t-il des progrès dans l'histoire ?
« L'histoire universelle est le progrès dans la conscience de la liberté, progrès dont nous avons à reconnaître lanécessité. » Qu'est-ce à dire ? Ce qui caractérise l'homme, l'esprit, est la liberté. L'histoire est le temps nécessaire pour que,d'une part l'homme prenne conscience de cette liberté, pour que l'esprit parvienne à la connaissance que :« L'homme en tant qu'homme est libre », et que, d'autre part, cette connaissance se concrétise dans le monde, se donne la forme politique qui lui...
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Le droit est-il la production propre du politique ?
force cesse. On ne respecte pas ce droit parce qu'on le trouve bon pour nous mais parce que l'on est obligé, on necède que par nécessité. Il convient donc de dépasser l'idée d'un droit qui ne peut agir que par la force. Les intérêtsnaturels de chacun ne sont en effet, à l'Etat de Nature seulement conservé par la force. En réponse aux problèmesposés il faudrait trouver un moyen de développer ces droits réels, naturels qui révèlent la nature de l'homme, dictéspar la morale bonne des hommes, en dév...
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Nominalisme (analyse et critique de la doctrine)
On ne pen se véritablement que dans les mot s ·~[·]~· Nous n'avons pas d'idées indépendamment des mots qui les expriment. Seuls les mots donnent aux idées leur réalité. Sans les mots, l'idée n'est pas pensée, elle est obscurité et confusion. Le discours est le seul véhicule de la pensée U ne pensée réelle, achevée et déter minée , doit être une pen sée conscie nte. Or, dès •C'est dans les mots que nous pensons . ( ... )...
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La route en lacets (Alain)
a) La métaphore contient plusieurs aspects. L’histoire humaine est comparé à une route. Nous avons donc là l’idée d’un processus qui se développe en continu franchissant des étapes. Cependant ce n’est pas cette dernière image qui compte, mais le fait que le tracé de la voie soit déjà effectué. Il en ressort que les hommes ne peuvent pas se contenter d’aller dans une seule direction, quelle que soit la qualité de leurs intentions et de leurs actes. La destination est inéluctable. L’ histoi...
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Alain: L'homme réel est né d'une femme
par l'échange, thèse qui sera développée plus avant dans le texte. Ne demandez donc point comment un homme forme ses premières idées. Il les reçoit avec les signes ; et lepremier éveil de sa pensée est certainement, sans aucun doute, pour comprendre un signe. Quel est donc l'enfantà qui on n'a pas montré les choses, et d'abord les hommes ? Où est-il celui qui a appris seul la droite et la gauche,la semaine, les mois, l'année ? [...] Sans aucun doute tout homme a connu des signes avant de con...
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- Idea of Progress terminale S
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La philosophie et la mort
Platon définit la philosophie comme une démarche d'abstraction ; philosopher, c'est s'abstraire du monde sensible, du monde des apparences pour accéder au vrai. C'est par là même que le philosophe apprend à mourir : en accédant au monde des Idées, il accède à l'éternel, à l'immuable, à l'immortel. Il ne craint plus la mort. Cette élévation est illustrée par le très fameux mythe de la caverne du livre VII de la République : initialement, nous sommes tous ignorants et impuissants, plongés dans le...
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La fin de l'art est-elle la vérité ?
naturel) de l'Idée qui seule est vraie. L'art ne saurait être vrai que dans la mesure où l'artiste se détourne desformes naturelles pour se tourner vers les réalités idéales, tout comme l'Artisan du monde, le Démiurge, s'est tournévers ces Idées pour créer l'Univers (cf. le Timée). C'est pourquoi Platon attache une grande importance à la musiquequi n'imite pas le sensible, mais révèle des idéalités, des rapports mathématiques. La conception platonicienne de l'art et du Beau. Thèse - Dévalor...
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La perfection est-elle de ce monde ?
Transition : Le fait que la perfection n'existe que dans un « autre monde » ne doit-il pas nous pousser à nous interroger sur le bien-fondé d'une notion telle que celle de « perfection » ? L'idée de perfection est une idée subjective. 3. a) Si l'on suivait Platon, l'on serait porté à penser qu'il n'y a pas de perfection dans notre monde parce que laperfection possède toutes les qualités et que l'éternité est une qualité impossible ici-bas. Cependant, comment êtresûr que quelque chose const...
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Le concept a un noumene n est aonc qu un concept limitatif, destiné à restreindre les prétentions de la sensibilité, et par suite, il n'a qu'un usage négatif.
Le ciel étoilé La raison, dans son usage logique, cherche la condition géné rale de son jugement (de la conclusion) et le raisonnement n'est lui-même autre chose qu'un jugement que nous formons en sub sumant sa condition sous une règle générale (la majeure). Or, comme cette règle doit être soumise à son tour à la même tenta tive de la part de la raison et qu'il faut ainsi chercher (par le moyen d'un prosyllogisme) la condition de la condition...
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La philosophie de la Mort
sensible, du monde des apparences pour accéder au vrai. C'est par là même que le philosophe apprend à mourir : en accédant au monde des Idées, il accède à l'éternel, à l'immuable, à l'immortel. Il ne craint plus la mort. Cette élévation est illustrée par le très fameux mythe de la caverne du livre VII de la République : initialement, nous sommes tous ignorants et impuissants, plongés dans le monde sensible que la lumière ne peut atteindre. Nous sommes impuissants parce que nous sommes prisonnier...
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Platon: philosophie et vérité
commettre et, l'ayant commise, en subir le châtiment plutôt que d'y échapper. Calliclès enfin qui prétend aller plusloin et qui cherche à faire croire que la force est d'avoir les désirs les plus nombreux et la capacité de les satisfaire.Mais, face à ladiscussion serrée qui s'engage, Calliclès, refusant le débat, renoncera à son tour à se confronter à Socrate.Alors que la sophistique, par la force de la rhétorique, ne nous fait connaître que les apparences, la fin ultime de laphilosophie est au...
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l'écrivain n'invente jamais rien
sciences et aux idées de l'époque. Balzac par exemple, soutient l'idée de Cuvier et St Hilaire, qui affirment qu'une personne est influencée par le milieu dans lequel elle évolue. Il est aussi en accord avec l'idée de physiognomonie de Lavatère qui soutient que le caractère morale d'un individu peut être déterminé par le physique de ce dernier. Voila comment l'écrivain se documente, principalement en s'intéressant à la société dans laquelle il évolue, ses changements et les problèmes qui s'y pos...
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Les écrivains de la « beat generation » et l'Amérique contestataire.
l'histoire de la culture américaine ? Certainement pas, quand on songe à l'Amérique de l'entre-deux-guerres. A cetteépoque précise, l'Amérique engendre une catégorie particulière de travailleurs saisonniers : les Hobos. Eux-mêmesutilisent le terme de «beat» pour désigner le fait de resquiller sur un train ou chez un commerçant. Le sociologueaméricain, Nels Anderson, lui-même ancien hobo, a consacré une monographie à cette communauté, parue en 1923,sous le titre : Le Hobo, sociologie du sans-abri...
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L'expérience démontre-t-elle quelque chose ?
II. David Hume : l'expérience ne fait que légitimer la croyance Hume distingue radicalement les notions d'expérience et de démonstrationdans ses Enquêtes sur l'entendement humain de 1748. « Les seuls objets dela démonstration sont la qualité et le nombre, nous dit-il. Toutes les autresrecherches concernent les questions de fait et d'existence que l'on ne peutpas démontrer » (XII, 3). Le rapport de cause à effet sur lequel se fonde laphysique ne se réduit pas selon lui à un rapport de princi...
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litérrature
2. Dernière relecture. Ce travail fait, reprenez votre texte ligne à ligne, en décomposant chacune des phrases (souvent complexes) en plusieurs formules, pour faire une sorte de liste exhaustive de toutes les affirmations du texte. Vous identifierez ainsi des éléments de structure, vous découvrirez des idées, des formules, des thèses qui n'avaient pas retenu votre attention, des difficultés que vous n'aviez pas examinées. Inscrivez en...
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La paix est-elle l'état naturel de la société ?
actions humaines, à se représenter un système qui seul pourrait rendre compte d'une manière ordonnée del'infinie variété des actions. Car c'est le propre de la philosophie d'être un système (« La philosophie est lesystème de la connaissance rationnelle par concepts »). Et, selon l'expression même de Kant dans la Critiquede la raison pure, la raison s'assigne comme but « la systématicité de la connaissance, c'est-à-dire sacohésion à partir d'un principe ». « Cette idée postule donc une...
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l'évidence est-elle toujours une vérité ?
est, en fin de compte, et au moins pour nous, plus claire que la démonstration que l'on pourrait en tenter ? Et quelque soit par ailleurs le degré de formalisation des règles, ne faut-il pas toujours juger qu'elles sont correctementappliquées ? Ainsi force nous est de constater que le débat entre intuitionnisme et formalisme ne saurait se clore aubénéfice unique de l'un des deux termes, ce qui est probablement le signe qu'ils constituent non pas deuxéléments strictement antithétiques, mais...
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Peut-on dire que le vrai est ce qui réussit ?
« Je dois d'abord vous rappeler ce fait que posséder des pensées vraies, c'est, àproprement parler, posséder de précieux instruments pour l'action. Je dois aussi vousrappeler que l'obligation d'acquérir ces vérités, bien loin d'être une creuse formuleimpérative tombée du ciel, se justifie, au contraire, par d'excellents raisonstechniques. Il n'est que trop évident qu'il nous importe, dans la vie, d'avoir des croyances vraiesen matière de faits. Nous vivons au milieu de ré...
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Descartes, Règles pour la direction de l'esprit
• sciences : elles désignent ici les connaissances assurées, cla ires et dis tincte s, que le sujet s'est appropriées par un examen rationnel initié par le doute . • histoires : ce sont, à l'inverse, des conna issances seulement probables, que l'esprit a acqui ses au contact d'autrui grâce à sa mémoire . • Intérêt philosophique du texte L' intérêt du texte est de définir la vér ité, non par le nombre des per sonnes qui soutiennent une thèse, mais pa...
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Synthese voyage au bout de la nuit
a. Surprise Idée principale : Le premier paragraphe de ce passage s'ouvre avec une forte présence de mots qui évoquent le sentiment d'émerveillement que Bardamu et les galériens éprouvaient lorsque l'horizon de New York apparaissait tout à coup hors du brouillard. Ils sont remplis d'étonnement à la vue des bâtiments massifs. Citation du texte : « surprise », « étonnant », « découvrait », « soudain » (L. 1 – 2) Outil d'analyse de citation : lexique à l'utilisation de mots qui évoquen...
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Pense-t-on jamais seul ?
J'ai le sentiment que, même si j'étais aveugle, ou même si je n'avais jamais suivi un seul cours de mathématiques, jeserais capable de tirer de moi-même l'idée du triangle et de ses propriétés. Penser seul reviendrait à retrouver cesidées en soi-même, sans dépendre ni de l'expérience externe ni d'un enseignement ou d'une culture préalables.Demandons-nous pourquoi ?Accueillir une information de l'extérieur (qu'elle vienne des autres ou de l'expérience) c'est la recevoir comme un faitqui s'imp...
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La guerre contre les préjugés a-t-elle une fin ?
tirer de ce doute au sujet de l'exclusion des préjugés ? Deuxième partie : Il est impossible de nous défaire complètement de nos préjugés aussi le combat contre eux est sans fin. 2.1 Le passage des préjugés au jugement vrai est impossible puisque nous ne sommes pas en mesure d'établir quoi que ce soit. La guerre contre les préjugés est inutile puisque ce qu'elle vise ne peutêtre atteint. Il ne reste que la suspension de jugement. « Nous ne prenons pas « raisonnements opposés » dans tous...
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L'enfant et l'artiste
+++~+++++++++t+++++++++++ DEGAGER LA PROBLEMATIQUE Ce texte est difficile par sa longueur et par son style, qui pré sente /es idées avec un te/ naturel qu'il devient difficile d'échap per à la paraphrase, c'est-à-dire à la pure et simple répétition de ce qui est dit. Il est donc particulièrement important de bien discerner son ri conducteur et /es aspects qui se prêteront à un véritable commentaire. La question ici concerne /e...
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Faut-il renoncer à chercher la vérité ?
qui est une simple supposition et dont la vérité n'est pas garantie. (d) Le diallèle (les uns par les autres). Il n'est pas possible de raisonner en évitant les « cercles vicieux ». Ainsi, je démontre que a est vrai en supposant best vrai et je démontre que b est vrai en supposant que a est vrai. Je commets un cercle vicieux en démontrant lesunes par les autres des propositions dont aucune n'est fondée a priori. Le cercle vicieux par excellence est celle-ci :pour prouver la valeur de ma raison...
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La matière peut-elle rendre compte de l'esprit ?
sujet par lui-même, celle de l'objet par le sujet appuyant son investigation sur un mécanisme strict. (Toute maphysique, dit Descartes, n'est que géométrie).• Qu'est-ce en effet que le sujet? Il est ce qui se pense soi-même; il est conscience, et, dans ce rapport de soi àsoi, s'affirme responsable et libre. Il se saisit alors, dans son universalité, c'est-à-dire comme raison, conçoit laméthode et pense la loi des corps.• Qu'est-ce en effet que l'objet extérieur? — C'est avant tout d...
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La religion implique-t-elle la démission de la raison ?
LA CROYANCE RELIGIEUSE IMPLIQUE -T-ELLE UNE DÉMISSION DE LA RAISON ? I) Il est tout d’abord très important de faire la différence entre croire et savoir. La croyance est une adhésion de notre volonté à une idée, une pensée, une théorie... Habituellement on considère que croire n 'est pas savoir. Lorsqu 'on croit à quelque chose, on a une certitude qui n'est pas fondée sur des raisons. La croyance rejoint ainsi l'idée d'opinion, qui est le fait d'affirmer quelque chose sans chercher à en donne...
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Le mot "parfait" dans l'oeuvre de DESCARTES
de rien procède quelque chose, je ne la pouvais tenir non plus de moi-même. mais qu'il fallait, de nécessité, qu'il y en eût quelque autre plus parfait, duquel je dépendisse, et duquel j'eusse acquis tout ce quej'avais. Car si j'eusse été seul et indépendant de tout autre, en sorte que j'eusse eu, de moi-même, tout ce peu que je participais de l'êtreparfait, j'eusse pu avoir de moi, par même raison, tout le surplus que je connaissais me manquer, et ainsi être moi-même infini,éternel, immuable, t...
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La liberté est-elle une réalité ou l'illusion la plus répandue au monde ?
La question centrale de la préface de la 2e édition de la Critique de la Raison Pure formule précisément et defaçon radicale ce dilemme : « Comment du même être, par exemple de l'homme, pourrais-je dire que sa volontéest libre et qu'en même temps elle est soumise à la nécessité physique, c'est-à-dire qu'elle n'est pas libre, sanstomber dans une contradiction manifeste? » Ce dilemme a été mis en relief par le succès des sciences positives, qu'il est impossible, à moinsd'irrationalisme, voi...
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Notes de cours: LA JUSTICE.
souvent mal proportionnées à l'acte en question et, par là même, injustes. La justice des hommes est imparfaite. Dureste, son but n'est point de rétablir, par l'expiation du crime, l'équilibre d'une idéale justice; son but est utilitaire: ilest d'éviter le retour des crimes en intimidant les criminels possibles par la menace des châtiments, en empêchantde nuire à nouveau, voire en éliminant ceux qui déjà ont commis des crimes. Le pouvoir de la justice légale est d'ailleurs fort limité: la plupa...
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A quelles conditions une pensée est-elle libre ?
culturelles et les idées reçues constituent ce que Gaston Bachelard appelle les « obstacles épistémologiques », c'est à dire des explications héritées de la culture qui empêchent deposer une interrogation scientifique. Par exemple, la physique s'estlongtemps contenté de la notion de substance « phlogistique » pourexpliquer les phénomènes de combustion. Parce que les corps calcinés subissent une diminution de leur volume, lesanciens chimistes imaginaient encore au xviiie siècle l...
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Le devoir de culture générale
à une question déterminée, dans son cadre précis, vous trouverez aisément des arguments convaincants et des exemple.~. Vos lectures et la vie de tous les jours vous en fourniront. Savoir bien dire ce que l'on pense, voilà le difficile car on se demande par où commencer, par quoi finir, et comment trouver les termes et expressions qui rendent de façon adéquate les idées en germe ... La rédaction doit progresser. Chaque paragraphe du d...
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L'art
Pratiquer régulièrement un art pour pouvoir juger. Fréquentation des œuvres d'art. Examen de ses préjugés : ressemblance ou non du réel (ça ne représente rien), habilité (j'aurais pu le faire). Avoir une connaissance de l'artiste et de l'œuvre. Il faut un éducateur du goût, c'est à dire un sens fort uni à un sentiment délicat amélioré par la pratique renduparfait par la comparaison et n'avoir plus aucuns préjugés. Tous les jugements ne se valent pas celui qui a éduqué sa sensibilité, critère de...
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HISTOIRE DE LA PSYCHANALYSE: PREMIERES DIVERGENCES
l'homme au monde (nou s penson s bien entendu à Marx ). Ma is , chez l'anal yste , la filiat i on se trouv e à la fois resserr ée et rendue plus s en sible par sa propre analy se, en général marqu ée, d ès l'o rée, par son dés ir de dev e nir analy ste. Or, dev e nir anal yste c'es t, d'un certain point d e v ue, ac cé der à la plein e po ssess ion d e l'h éritag e freu dien et à sa libr e dispo sition dan s la praxi s analytiqu e, au...
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Y a-t-il du nouveau dans l'histoire ?
Qu'est-ce à dire ? Ce qui caractérise l'homme, l'esprit, est la liberté. L'histoire est le temps nécessaire pour que,d'une part l'homme prenne conscience de cette liberté, pour que l'esprit parvienne à la connaissance que : «L'homme en tant qu'homme est libre », et que, d'autre part, cette connaissance se concrétise dans le monde, sedonne la forme politique qui lui correspond. Ainsi Hegel propose-t-il une périodisation de l'histoire humaine, où l'Idéede liberté, présente dès le départ, s...
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La fin de l'histoire et le dernier homme
Pas d'adversaire idéologique sérieux à la démocratie libérale
Evolution des sociétés humaines s'achèverait un jour : démocratie
Et ceci pour deux raisons, une d'ordre économique et l'autre liée à la lutte pour la reconnaissance.
Pays libéral pas démocratique : Angleterre du XVIIIe siècle. Libéralisme éco : droit à la liberté d’activités et d’échanges économiques. Victoire de l’idée du libéralisme : « aucune idéologie à prétention universelle n’est actuellement en position de rivaliser avec la démocratie libérale, aucun principe universel de légitimité avec la souveraineté du peuple » (page 70). A plus grande échelle, la progression de la démocratie n’a pas été continue. Liberté et égalité plus qu’ethnoce...
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La mondialisation et ses ennemis de Daniel Cohen (fiche de lecture)
Conclusion Analyse de l'ouvrage : Nous revenons ici sur les trois arguments les plus importants de l'ouvrage en rappelant tout d'abord l'idée de « troisième mondialisation ». Unquatrième point sur « la croissance indigène » aurait pu figurer ici mais son cheminement apparaît clair à travers le résume ci-dessus. La troisième mondialisation :La première mondialisation a eu lieu à la Renaissance, nourrie par les grandes inventions et la découverte du continent américain. La deuxième mondialisation...
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Platon, République, Livre VII: L'allégorie de la Caverne
intelligible, la dialectique contemplante et le retour dans la caverne, la dialectique descendante. II. Interprétation de l'allégorie (517b – 521c) a. Sens général Les hommes sont à l'image des prisonniers de la caverne vivant dans l'ignorance. Ils refusent la vérité car il est durde perdre ses illusions. En effet, d'une part on y est attaché, d'autre part le passage de l'ignorance au savoirsuppose un effort personnel auquel beaucoup répugnent. Et si on leur propose la vérité, ils son...
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IDÉALISME ET MATÉRIALISME L'IMMATÉRIALISME
1. ! ' '' '' y'opinion courante. D'après vous, les sens découvrent la ven table nature d'une chose. S'il en est ainsi : d'où vient qu'ils ne sont pas d'accord? Pourquoi la forme, pourquoi les autres qualités sensibles ne restent-elles pas identiques quand on les perçoit de toutes sortes de manières? Et pourquoi devons-nous employer un microscope pour mieux découvrir la véritable nature d'un corps, si celle-ci se découvra...