473 résultats pour "ombre"
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de respectables chercheurs répètent, avec la plus grande solennité et sans l'ombre du moindre sourire, les
légendes locales racontant que la Terre - ou peu importe le nom qu'ils lui donnent - est en fait située dans
l'hyperespace et demeure inaccessible, sinon par accident.
51. Ils neretournèrent pasenville avant lemilieu delamatinée. L’officedutourisme étaitpassablement bondé, cette fois-ci, maisilsparvinrent toutefoisàobtenir lescoordonnées d’unebibliothèque deréférence où,là,on leur fournit lesinstructions permettantd’utiliserlessystèmes locauxd’accès auxbanques dedonnées. Ils épluchèrent soigneusement muséesetfacultés, encommençant parlesplus proches eten yglanant toutes les informations disponiblessurlesanthropologues, archéologuesetautres spécialistes del’A...
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Victor HUGO (1802-1885), Les Rayons et les ombres,
« Tristesse d' ».
1. Les champs n'étaient point noirs, les cieux...
Victor HUGO (1802-1885), Les Rayons et les ombres, « Tristesse d' ». 1. Les champs n'étaient point noirs, les cieux n'étaient pas mornes. 2. Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes 3. Sur la terre étendu, 4. L'air était plein d'encens et les prés de verdures 5. Quand il revit ces lieux où par tant de blessures 6. Son coeur s'est répandu ! 7. L'automne souriait ; les coteaux vers la plaine 8. Penchaient leurs bois charmants qui jaunissaient à peine ; 9. Le ciel était doré ; 10. Et les ois...
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La Legende des Siecles
Le soir, l'homme qui met de l'huile dans les lampes
A son heure ordinaire en descendit les rampes;
Là, mangé par les vers dans l'ombre de la mort,
Chaque marquis auprès de sa marquise dort,
Sans voir cette clarté qu'un vieil esclave apporte.
Ce tapis autrefois ornait la grande chambre; Au dire des vieillards, l'effrayant roi sicambre, Witikind, l'avait fait clouer en cet endroit, De peur que dans leur lit ses enfants n'eussent froid. VIII LA TOILETTE D'ISORA Cris, chansons; et voilà ces vieilles tours vivantes. La chambre d'Isora se remplit de servantes; Pour faire un digne accueil au roi d'Arle, on revêt L'enfant de ses habits de fête; à son chevet, L'aïeul, dans un fauteuil d'orme incrusté d'érable, S'assied, son...
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Victor HUGO (1802-1885), Les rayons et les ombres,
« Fonction du poète ».
1. Peuples! écoutez le poète !
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Victor HUGO (1802-1885), Les rayons et les ombres, « Fonction du poète ». 1. Peuples! écoutez le poète ! 2. Ecoutez le rêveur sacré ! 3. Dans votre nuit, sans lui complète, 4. Lui seul a le front éclairé. 5. Des temps futurs perçant les ombres, 6. Lui seul distingue en leurs flancs sombres 7. Le germe qui n'est pas éclos. 8. Homme, il est doux comme une femme. 9. Dieu parle à voix basse à son âme 10. Comme aux forêts et comme aux flots. 11. C'est lui qui, malgré les épines, 12. L'envie et la dér...
- Que pensez-vous de cette opinion d'un critique contemporain : « Une danse, une belle mise en scène sont depuis six mille ans miracle d'un jour. Le cinéma promet l'éternité à la danse, à la lumière d'un projecteur, à l'ombre fugitive d'un visage, à l'intonation perdue, au soupir unique d'un artiste, au bruit qui naît de la rue... Aucun autre art ne peut sauver l'expression d'un visage ou le chant d'un oiseau perdu dans un marais... Le cinéma donne l'éternité à l'éphémère. »
- « La plupart des lecteurs attribuent à ce qu'ils appellent le fond une importance supérieure, et même infiniment supérieure, à celle de ce qu'ils nomment la forme. Quelques-uns, toutefois, sont d'un sentiment tout contraire. Ils estiment audacieusement que la structure de l'expression a une sorte de réalité tandis que le sens ou l'idée n'est qu'une ombre (...) Pour les amants de la forme, une forme, quoique toujours exigée ou provoquée par quelque pensée, a plus de prix, et même de sen
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Construction historique des représentations du monde
était environ trois fois contenu dans l'ombre de la Terre, d'où RT / RL ≈ 3 (Fig. 2a). Le rapport réel est 3,7, la différence venant de la forme conique de l'ombre de la Terre dans l'espace. Aristarqueévalua aussi le diamètre apparent θL de la Lune dans le ciel à environ 2° au lieu de 0, 5°, d'où il déduisit (Fig. 2b) : trois fois inférieur à la distance réelle. Figure 2. Mesures historiques d'Aristarque Aristarque tenta de déterminer la distance TS de la Terre au Soleil, en remarquant qu'au pr...
- « Je définirais le livre une œuvre de sorcellerie d'où s'échappent toutes sortes d'images qui troublent les esprits et changent les cœurs. Je dirai mieux encore : le livre est un petit appareil magique qui nous transporte au milieu des images du passé ou parmi des ombres surnaturelles. Ceux qui lisent beaucoup de livres sont comme des mangeurs de hachisch. Ils vivent dans un rêve. Le poison subtil qui pénètre leur cerveau les rend insensibles au monde réel et les jette en proie à des f
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Dictionnaire en ligne:
DISCORDANCE, substantif féminin.
(MARCELLIN BOULE, Conférences de géologie, 1907, page 45 ). 3. PHYSIQUE. [À propos de vibrations sinusoïdales] Fait de ne pas être en relation de concordance. Lois déduites de la théorie des accords et des discordances des vibrations lumineuses (AUGUSTIN FRESNEL, Sur la diffraction de la lumière, où l'on examine particulièrement le phénomène des franges colorées que présentent les ombres des corps éclairés par un point lumineux, 1816, page 260 ). Les rayons qui ont été obscurcis par la discordan...
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La fin de Satan
« Le bas est immobile et le haut immuable.
\24Je ne t'ai jamais vu, mais je te reconnais. Salut, Nazaréen! Dit la femme hagarde. Et, montrant du doigt l'ombre, elle ajouta: Prends garde. Alors entre la femme et cet homme, tandis Que l'aube réchauffait les serpents engourdis Et que les fleurs ouvraient au soleil leurs corolles, Il se fit un échange auguste de paroles Que la terre ignora, personne n'écrivant Ce dialogue sombré emporté par le vent. LE NAZAREEN O Prophétesse, il faut pourtant sauver les hommes. LA SIBYLLE A quoi...
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Nouvelle fantastique
croisai tous types d’animaux : écureuils courant désespérément derrière leur noisette, oiseaux gazouillant gaiement, cerfs et biches bondissant sans faire attention à eux. Les arbres étaient immenses, autant en largeur qu’en hauteur. Très peu de lumière pouvait percer l’épaisseur de cette forêt. Parcourant toujours le sentier, j’appréhendais beaucoup moins de tomber sur les fameux monstres dont la gouvernante m’en avait parlés un jour. Il n’y avait rien de plus normal sous mes yeux...
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Nous pouvons encore rencontrer derrière le tournant
Un arbre soudain ou une pierre levée
Que nul autre n'a vu que nous seuls.
Le chant s’approcha. Unevoix claire s’éleva alorsau-dessus desautres. Ellechantait danslabelle langue elfique dontFrodon avaitquelque connaissance, maislesautres aucune. Leson quisemariait àla mélodie semblait toutefois prendredansleuresprit laforme demots qu’ils necomprenaient qu’enpartie. Voicila chanson, tellequeFrodon l’entendit : Blanche neige !Blanche neige !Ôclaire dame ! Ô Reine d’au-delà desMers Occidentales ! Ô Lumière pournousquierrons ici Parmi lemonde desarbres entrelacés ! Gilt...
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Commentaire: MORS de HUGO
mots «Noir» et «crépuscule» baignent la scène d'une obscurité imprécise, d'une « ombre » où les objets se distinguent mal (cf. vers 4). La précision « laissant passer» (vers 3) ajoute un élément de réalisme affreux, en nous faisant voir les trous entre les os du squelette. Dans cette pénombre se détache seulement « la lueur de la faux »,l'éclat métallique de la lame en action.Le vers 5 introduit un second personnage, « L 'homme » qui regarde la faucheuse. Il ne s'agit apparemment p...
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J e c rois ê tre d e ce n ombre, e t j e m e flatte d 'avoir
é té p lus loin q u'aucun a utre d ans l a d écouverte d e
c e q ui r end v ertueux; e t c ela v aut b ien l e p rix q ue
j 'exige p our l 'enseigner, e t m ême davantage, a u j ugement d e m es p ropres élèves.
continuais à le regarder, croyant qu'il dirait encore quelque chose, plein du désir de l'entendre. Cepen dant, m'étant aperçu qu'il avait réellement cessé de parler, je rassemblai avec peine mes esprits et, me tour nant vers Hippocrate, je lui dis : Fils d'Apollodore, que je te suis reconnaissant de m'avoir engagé à venir ici! (328e) Je n'aurais manqué sous aucun pré texte ce que je viens d'entendre de Protagoras. Jus qu'à...
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« Le bord de la mer », livre III, XV, Victor Hugo
LES OISEAUXIl a retiré l'air des cieux et nous fuyons. LA LIBERTÉJe m'enfuis avec eux - ô terre sans rayons,Grèce, adieu ! UN VOLEURCe tyran, nous l'aimons. Car ce maîtreQue respecte le juge et qu'admire le prêtre,Qu'on accueille partout de cris encourageants,Est plus pareil à nous qu'à vous, honnêtes gens. LE SERMENTDieux puissants ! à jamais, fermez toutes les bouches !La confiance est morte au fond des cœurs farouches.Homme, tu mens ! Soleil, tu mens ! Cieux, vous mentez !Soufflez, vents de l...
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La Legende des Siecles
Ce monde est mort.
Venu des profondeurs aurorales du dôme; Ni le rayonnement d'un ange qui s'en va, Hors de quelque tombeau béant, vers Jéhovah; Ni rien de ce qu'en songe ou dans la fièvre on nomme. Qu'est-ce que ce navire impossible? C'est l'homme. C'est la grande révolte obéissante à Dieu! La sainte fausse clef du fatal gouffre bleu! C'est Isis qui déchire éperdument son voile! C'est du métal, du bois, du chanvre et de la toile, C'est de la pesanteur délivrée, et volant; C'est la force alliée...
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Alain, Idée
* Alain commence par s'interroger sur le sens que l'on peut donner à la notion de vérité non en général mais dans les sciences dont il mentionne des exemples (« par exemple », ligne 1) : « mathématique », « astronomie » et « physique ». Ces deux dernières sciences ont en commun avec la première de faire appel aux mathématiques puisqu'elles supposent une mise en équation des phénomènes comme la trajectoire des planètes ou des astres, comme les forces pour la mécanique, etc. Alain affirme que la n...
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La fin de Satan
« L'Etre d'en bas?
« Et s'offrir le fer rouge à vos tâtonnements; « Si bien que de sa loi, de son énigme austère, « De son nom, de son dogme obscur, de son mystère, « Vous ôterez vos mains fumantes en criant: « Nous nous sommes brûlés à cet être effrayant! « Mage, il t'engloutira sous les bouillons de l'urne; « Il remuera sous toi l'âpre échelle nocturne; « Il rendra trouble, avec trop de lumière, l'oeil « De la témérité, du rêve et de l'orgueil; « Il n'aura qu'à montrer, pour vous mettre en démence, « U...
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Résumé et analyse Phèdre de Racine
envisage d'avouer à Thésée son amour pour Aricie, évite sa belle-mère ; Phèdre est submergée par la culpabilité. Acte 4 : OEnone, qui craint que sa maîtresse ne se donne la mort, déclare à Thésée qu'Hippolyte a tenté de séduire Phèdre en la menaçant, donnant pour preuve l'épée qu'elle a conservée. Thésée bannit Hippolyte et prie Neptune, dieu de la mer, de le venger. Phèdre veut le faire changer d'avis mais elle apprend qu'Hippolyte aime Aricie. Furieuse d'avoir une rivale, elle renonce à le déf...
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La Legende des Siecles
Comme s'il était là, planant sous le
Il y grava: 'Le ciel est à Dieu; j'ai la terre.' Et, comme tout se tient, se mêle et se confond, Tous les tyrans n'étant qu'un seul despote au fond, Ce que dit ce sultan jadis, ce roi le pense. Cependant, sur le bord du bassin, en silence, L'infante tient toujours sa rose gravement, Et, doux ange aux yeux bleus, la baise par moment. Soudain un souffle d'air, une de ces haleines Que le soir frémissant jette à travers les plaines, Tumultueux zéphyr effleurant l'horizon, Trouble...
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l'ame et le corps
Fin de l’ascension – Image de l’éducation On comprend qu’il met du temps à voir le Soleil. Progressivement cela devient de moins en moins douloureux. Comme l’éducation d’un homme qui se fait par étapes progressives, mais il y a un moment où l’on doit faire violence : qqch d’inhabituel. Bonne attitude : par étapes. Soleil : point culminant, finalité de voir la lumière. Important particulièrement chez les Grecs car représente le Beau (...
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La Legende des Siecles
L'oeil distingue, au milieu du gouffre où l'air sanglote,
Quelque chose d'informe et de hideux qui flotte,
Un grand cachalot mort à carcasse de fer,
On ne sait quel cadavre à vau-l'eau dans la mer,
Oeuf de titan dont l'homme aurait fait un navire.
Léviathan; c'est là tout le vieux monde, Apre et démesuré dans sa fauve laideur; Léviathan, c'est là tout le passé: grandeur, Horreur. Le dernier siècle a vu sur la Tamise Croître un monstre à qui l'eau sans bornes fut promise, Et qui longtemps, Babel des mers, eut Londre entier Levant les yeux dans l'ombre au pied de son chantier. Effroyable, à sept mâts mêlant cinq cheminées Qui hennissaient au choc des vagues effrénées, Emportant, dans le bruit des aquilons sifflan...
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Les Index Noires
du Ben Lomond, se voit encore le gué que franchit le héros pour échapper aux soldats du duc de Montrose.
Là, un Highlander en costume national préludait, sur son « bag-pipe » à trois bourdons, dont le plus gros sonnait le sol, le second le si, et le plus petit l'octave du gros. Quant au chalumeau, percé de huit trous, il donnait une gamme de sol majeur dont le fa était naturel. Le refrain du Highlander était un chant simple, doux et naïf. On peut croire, véritablement, que ces mélodies nationales n'ont été composées par personne, qu'elles sont un mélange naturel du souffle de la brise, du murmure d...
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APOLLINAIRE: L'émigant de Landor Road (Strophes 1 à 7) -LECTURE MÉTHODIQUE
Analysons d'abord celle des vers 5 et 6 : La foule en tous les sens remuait en mêlant Des ombres sans amour qui se traînaient par terre Ces ombres, faites par les émigrants sur le quai du départ, sont errantes, indécises (« en tous les sens »). confuses (« en mêlant »). épuisées (« qui se traînaient par terre »). Elles sont comme des négatifs photographiques, les fantômes des amours mortes (« sans amour »). Les ombres sont souvent associées, dans Alcools, à...
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L'Etui de nacre
Rose, savez-vous que, si on nous découvrait, ce serait la mort pour vous?
ne les brûlerait pas, tant elle est lasse de disputer sa vie aux bourreaux. Mais elle songe à lui, proscrit, dénoncé, recherché, qui se cache dans quelque grenier à l'autre bout de Paris. Il suffit d'une de ces lettres pour retrouver ses traces et le livrer à la mort. Pierre dort chaudement dans le cabinet voisin; la cuisinière et Nanon se sont retirées dans les chambres hautes. Le grand silence du temps de neige règne au loin. L'air vif et pur active la flamme du foyer. Julie va brûler ces lett...
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Tristan Corbière - Les amours jaunes : Le Crapaud
a) L'image de la femme qui donne l'image du poète La femme dit 2 fois « horreur » ( le crapaud lui fait peur.La femme ne perçoit que la laideur physique du crapaud donc du poète.Elle n'entend que le son discordant du crapaud.Phrases interrogatives qui marque l'incompréhension du poète face à la peur de son interlocuteur. « Horreur pourquoi? » est une phrase incorrecte mais qui reprend l'exclamation de l'interlocuteur pour montrer combien le poète estinterloqué et en décalage par rapport à son de...
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Dictionnaire en ligne:
DESSIN, substantif masculin.
le contour des objets sans indiquer leur modelé ou leur relief. Ces illustrations se caractérisent par leur simplicité. Peu ou pas d'ombres, le dessin au trait, parfois enluminé de teintes plates (La civilisation écrite (sous la direction de Julien Cain) 1939, page 3010) : Ø 2.... cette technique du dessin linéaire, par laquelle la sensation du relief, de la lumière, et même de la matière, s'obtient sans l'intervention des ombres (...), par la seule souplesse de la plume le long des contours....
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COMMENTAIRE COMPOSE - Aragon - "Je dis la paix..." (Les Yeux et la Mémoire)
Sans doute le poème paraît-il au premier abord bien discret à ce sujet.* mais toute la 1° strophe y fait référence en renvoyant à un moment précis de l'histoire, en liaison étroite avec la date du recueil,1954; l'article défini "la paix" retrouve ici son sens étymologique (en latin : illa, qui a donné la forme féminine de l'article définifrançais, est adjectif démonstratif), il s'agit donc de cette paix précise qui vient d'avoir lieu et que le poète, ancien combattant desdeux guerres mondiales,...
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Dictionnaire en ligne:
DOMESTIQUE, adjectif et substantif.
siens mais il perdrait du même coup la considération qu'il avait pour sa propre personne (MARCEL AYMÉ, Le Passe- murailles, 1943, page 147 ). c) PHILOSOPHIE et POLITIQUE. [En parlant de la vie familiale, par opposition à la vie sociale] Les libertés publiques ont pour base et pour sauvegarde les moeurs domestiques (PIERRE-JOSEPH PROUDHON, La Pornocratie, 1865, page 2 ). — Emploi comme substantif. Le domestique (vieux). Synonymes : foyer, ménage. Son domestique était réglé comme l'intérieur d'un...
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Les satellites font désormais partie de notre vie quotidienne, et nous en sommes tous
des usagers directs ou indirects.
l'ombre de la Terre, le soumettant à de fortes variations de température (par exemple, - 100 oC / + 100 oC). La conception, la réalisation, les essais et les contrôles doivent tenir compte de ces impératifs. Le premier satellite, Spoutnik-1, n'avait tourné que 21 jours. Les satellites commerciaux actuels sont conçus pour fonctionner sept ans au moins. Certains satellites sont toujours en ordre de marche dix ans après leur lancement, et l'on vise maintenant des durées de vie de quinze ans. Com...
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CHAPITRE SEPT LE BÛCHER DE DENETHOR
dôme. « Arrêtez ! Arrêtez ! cria Gandalf, s’élançan t vers l’escalier de pierre qui précédait la porte. Arrêtez cette folie ! » Car là étaient les serviteurs de Denethor, leurs épées et des torches à la main, mais, sous le portique, se tenait seul sur la dernière marche. Beregond, vêtu du noir et argent de la Garde, et il tenait la porte contre eux. Deux étaient déjà tombés sous son épée, souillant le mausolée de leur sang, et les autres le maudissaient, le qualifiant de hors...
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CHAPITRE HUIT
ADIEU À LA LORIEN
Cette nuit-là, la Compagnie fut de nouveau convoquée à la chambre de Celeborn, et le Seigneur et la Dame
les y accueillirent avec des mots courtois.
auraient volontiers suiviunguide surleFleuve etjusqu’à l’ombre deMordor, maisFrodon nedit rien, et Aragorn avaitencore l’esprit indécis. Son propre plan,alorsqueGandalf demeurait aveceux,avait étéd’accompagner Boromiret,avec sonépée, de contribuer àla délivrance duGondor. Carilpensait quelemessage desrêves étaitunmandat, etque l’heure était enfin venue oùl’héritier d’Elendil paraîtrait pourdisputer ladomination àSauron. Mais,danslaMoria, le fardeau deGandalf avaitététransféré surlui ; etilsavait...
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Mais Denethor ne lui permit pas d’aller loin.
orque qui ordonna l’assaut contre le plus grand ennemi du Seigneur de Mordor. Un po uvoir et un esprit malfaisant le guidèrent. Dès que les grandes catapultes furent installées, elles commencèrent, avec un grand accompagnement de hurlements et force craquements de cordes et de treuils, à lancer des projectiles à une hauteur surprenante, d e sorte qu’ils passaient bien au- dessus des remparts pour tomber avec un bruit sourd à l’intérieur du premier cercle de la Cité, et bon nombre d’entre e...
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I
LES ROIS NÚMENORÉENS
I
NÚMENOR
De tous les Eldar, Fëanor fut le plus illustre et le plus versé dans les savoirs et savoir-faire, mais aussi le plus
rgueilleux et le plus opiniâtre.
naviguer versl’ouest, horsdevue deleurs propres rivages,oudetenter demettre piedsurlesTerres Immortelles. Carbien queleur eûtétéallouée unedurée devie qui, aucommencement, étaittrois foisplus longue quecelle desHommes moindres, illeur fallait demeurer decondition mortelle,lesValar n’étant point autorisés àleur retirer leDon desHommes (ouceque plus tardondevait nommer laNoire Fatalité des Hommes) Elros futlepremier RoideNúmenor, connuparlasuite souslenom Grand-elfe deTar-Minyatur. S’ils jouissaie...
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PREFACE DES OEUVRES COMPLETES DE VICTOR HUGO
distingue est-il de ceux qui s'éteignent ? L'idéal est effrayant à voir ainsi perdu dans les profondeurs, petit, isolé,imperceptible, brillant, mais entouré de toutes ces grandes menaces noires monstrueusement amoncelées autour delui ; pourtant pas plus en danger qu'une étoile dans les gueules des nuages. »HUGO V.Commençons l'oeuvre littéraire par le genre romantique auquel le principal de son oeuvre s'y rattache.« Jetez dans l\'art, comme dans la flamme, les poissons, les ordures, les rouilles,...
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A l'ombre des grands classiques...
A L'OMBRE DES GRANDS CLASSIQUES : LA TRAGÉDIE 207 par Molière, mais par Boursault, avec son Mercure galant (1683) et par Thomas Corneille avec son Timo craie (1656). Les autres tragédies de Thomas Corneille, comme Antiochus, Ariane et le Comte d'Essex (1678), furent hautement estimées. Le public moyen ne trouvera pas les tragédies de l'Abbé Boyer (1618-1698) tellement inférieures à celles de Racine, qu'il semble continuer, à partir de 1680,...
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Caverne de platon
De la même façon, une fois arrivé à la surface et à la lumière du jour, il sera tout d'abord ébloui par la lumière et ne pourra supporter de voir les obje ts réels qu'au moyen de leurs reflets dans l'eau ou sur une surface opaque et polie, et de façon indirecte. Il faut comprendre que cette confrontation à la lumière de manière forcée est accompagnée d ’une grande douleur au départ et de beaucoup d ’inconfo rt : tout homme libéré de la caverne e...
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HAMEAUX - P. de La Tour du Pin, La Quête de joie
• Le contraste est net entre l'ombre, la nuit, et la lumière qui surgit. Les lampes (« cet appel de fête ») et le « clairreflet de fenêtres » ont la chaleur de l'inattendu. On pourrait se croire dans une atmosphère de conte de Noël.• Le merveilleux est enfin directement présent, avec l'allusion aux enfants qui s'envolent (vers 14), et quideviennent des « formes vagues ». Déjà leur rire, éclatant au milieu de la nuit, revêtait un caractère extraordinaire.L'auteur emploie même le mot « féér...
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Platon, République, Livre VII: L'allégorie de la Caverne
intelligible, la dialectique contemplante et le retour dans la caverne, la dialectique descendante. II. Interprétation de l'allégorie (517b – 521c) a. Sens général Les hommes sont à l'image des prisonniers de la caverne vivant dans l'ignorance. Ils refusent la vérité car il est durde perdre ses illusions. En effet, d'une part on y est attaché, d'autre part le passage de l'ignorance au savoirsuppose un effort personnel auquel beaucoup répugnent. Et si on leur propose la vérité, ils son...
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Maeterlinck, Pelléas et Mélisande (extrait).
MÉLISANDE Mais non, mais non ; je ne sais rien. PELLÉAS Tu ne sais pas pourquoi il faut que je m’éloigne ? Tu ne sais pas que c’est parce que… je t’aime. MÉLISANDE Je t’aime aussi. PELLÉAS Oh ! Qu’as-tu dit, Mélisande ! Je ne l’ai presque pas entendu. On a brisé la glace avec des fers rougis ! Tu dis cela d’une voix qui vient du bout du monde ! Je ne t’ai presque pas entendue… Tu m’aimes ? Tu m’aimes aussi ? Depuis quand m’aimes-tu ? MÉLISANDE Depuis toujours… depuis que je t’ai vu. PE...
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Mais Denethor ne lui permit pas d'aller loin.
accompagnement dehurlements etforce craquements decordes etde treuils, àlancer desprojectiles àune hauteur surprenante, desorte qu’ils passaient bienau-dessus desremparts pourtomber avecunbruit sourd à l’intérieur dupremier cercledelaCité, etbon nombre d’entreeux,parquelque artificesecret,éclataient en flammes dansleurchute. Il yeut bientôt granddanger d’incendie derrièrelemur, ettous ceux quiétaient disponibles s’affairèrent à étouffer lesflammes quijaillissaient enmaints endroits. Puis,parmi l...
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Annalyse allegorie de la caverne
confortable condition d'êtres inconsciemment soumis. Que représentent l'intérieur et l'extérieur de la caverne, ainsi que les prisonniers ? L'intérieur de la caverne et les prisonniers représentent le monde sensible où les hommes vivent et s'illusionnent en pensant que ce qu'ils voient et entendent est la réalité, en pensant savoir alors qu'il ne s'agit que de croyances et d'opinions. Une vie illusoire donc, une condition de vie à mettre en relation avec celle des hommes dans le film Matrix...
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Vocabulaire:
COMME, adverbe.
c) [Comme modifie un verbe] ? [?tre + pr?position (le verbe ?tre est employ? dans son sens plein et ?quivaut ? " se trouver ").] Pierre de Craon. ? Pax tibi. Comme toute la cr?ation est avec Dieu dans un myst?re profond! (PAUL CLAUDEL, L'Annonce faite ? Marie, 1re. version, 1912, prologue, page 16 ). ? [Autres verbes] ? Lucy, ma ch?re, j'ai rencontr? votre Ollivier, dimanche... Comme il a grandi! (?MILE ZOLA, Nana, 1880, page 1174 ). Comme tu as chang? depuis la mort de ton mari. Le p...
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ln umbra ... pugnabimus
Nous serons à l'ombre pour combattre
Cette expression, qui désignait déjà dans t• Antiquité t•un des...
ln umbra ... pugnabimus Nous serons à l'ombre pour combattre Cette expression, qui désignait déjà dans t• Antiquité t•un des exemples types de l'héroïsme, est employée dans les Tusculanae dispulationes de Cicéron ( 1, 42, 101 ), puis chez Frontin (Stratagemata, 5, 13) et Sedulius Scottus (Collec·taneum miscellaneum, 59) ; il s 'agirait de la réplique célèbre de Léonidas, commandant des Spartiates durant la bataille des Thea 111opyles (cf. aussi n. 846) : interpelé par un individu (dont l'identit...
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L'apparence est-elle mensonge ?
Le dualisme de Platon est une réplique à l'affirmation d'Héraclite selon laquelle l'essence de la réalité est le devenir. La première raisondes Idées, c'est d'échapper au devenir sensible et de constituer ainsi l'objet d'une connaissance possible. Aristote, inspiré par la mêmevolonté d'échapper au relativisme d'Héraclite, pose la différence entre l'essence universelle et l'être singulier et affirme que lors de l'individuation de l'essencedans une réalité concrète, il y a comme une perte de la ré...
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Expliquez et appréciez cette pensée de Marcel Proust : « Une personne est une ombre où nous ne pouvons jamais pénétrer, pour laquelle il n'existe pas de connaissance directe, au sujet de quoi nous nous faisons des croyances nombreuses à l'aide de paroles et d'actions, lesquelles les unes et les autres ne nous donnent que des renseignements insuffisants et d'ailleurs contradictoires ».
II. DISCUSSION On peut élever contre la thèse de Proust trois sortes d'objections : d'une part certains auteurs prétendent qu'uneconnaissance directe des personnes est possible dans certaines conditions ; d'autre part la psychologie expérimentalemoderne croit qu'une étude scientifique des paroles et des actions peut conduire non à de vagues « croyances », mais àune connaissance précise ; d'autres enfin soutiennent que l'on n'a aucun effort, intuitif ou discursif, à faire pour connaîtreaut...
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En 1840, Victor Hugo publie « Fonction du poète » dans Les Rayons et les
Ombres où il donne à...
En 1840, Victor Hugo publie « Fonction du poète » dans Les Rayons et les Ombres où il donne à la poésie un rôle important. Dans ce poème, il défini le poète comme « l'homme des utopies » et comme un « chanteur inutile » s'il ne s'intéresse pas à son époque. Qu'en pensez-vous ? En 1840, Victor Hugo publie « Fonction du poète » dans Les Rayons et les Ombres où il donne à la poésie un rôle important. Dans ce poème, il défini le poète comme « l'homme des utopies » et comme un « chanteur inutile » s...
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274. Quasi umbra... te semper sequi
Te suivre toujours... comme ton ombre
Cette expression est empruntée à la Casina de...
274. Quasi umbra... te semper sequi Te suivre toujours... comme ton ombre Cette expression est empruntée à la Casina de Plaute (v. 93), mais on trouve une locution semblable chez d'autres auteurs: ainsi, la gloire, telle une ombre, s'attache à la virtus chez Cicéron (Tuscu/anae disputationes 1, 109) et à Constantin chez Nazaire (Panégyrique, 16, 5). Erasme, alD( entrées Ve/ut umbra sequi...
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André MALRAUX, La Condition humaine
André MALRAUX, La Condition humaine. COMMENTAIRE COMPOSÉ Comment commencer ? Pour un roman, il existe de multiples possibilités. De nombreux écrivains introduisent d'abordlonguement le décor, l'époque, de façon que le lecteur soit préparé à reconnaître ensuite les personnages et àmieux les comprendre. D'autres, au contraire, décrivent d'abord les protagonistes, en insistant sur leur aspectphysique ou sur leur passé, leur histoire personnelle. Toutes ces techniques furent utilisées av...
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Hugo, les Contemplations (extrait).
Autour de nous la nature se change En une lyre et chante nos amours. Viens ! aimons-nous ! errons sur la pelouse. Ne songe plus au ciel ! j’en suis jalouse ! — Ma bien-aimée ainsi tout bas parlait, Avec son front posé sur sa main blanche, Et l’œil rêveur d’un ange qui se penche, Et sa voix grave, et cet air qui me plaît ; Belle et tranquille, et de me voir charmée, Ainsi tout bas parlait ma bien-aimée. Nos cœurs battaient ; l’extase m’étouffait ; Les fleurs du soir entr’ouvraient leurs corolles…...