1894 résultats pour "regardes"
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VIE ET OEUVRE DE GUSTAVE COURBET
COURBET 1819-1877 Rus peintre qu'aucun autre peintre de France, plus totalement doué que n'importe lequel d'entre eux, unissant à la fois la puissance plastique et la puissance picturale, celui qui s'appelait lui-même le Maître d'Ornans ressemble plus à certains grands créateurs étrangers qu'aux artistes du pays dont il est cependant un des représentants les plus authentiques. Au delà des avatars de la politique et des haines absurdes cons...
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Génie et marginalité Jacques PRÉVERT
30 35 40 45 VISAGES DE L'INCONNU D'un rouge soudain éclatant Mélange ce rouge si rouge Au sang bien plus rouge encore De Vincent à demi mort Et sage comme l'image même De la misère et de l'amour Lenfant nue toute seule sans âge Regarde le pauvre Vincent Foudroyé par son propre orage Qui s'écroule sur le carreau Couché dans son plus beau tableau Et l'orage s'en va calmé indifférent En roulant devant lui ses grands tonneaux de san...
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CUCCHI Enzo: Regard d'un tableau blessé
CUCCHI Enzo Regard d'un tableau blessé Né à Ancône, 1949 Enzo Cucchi appartient à une génération d'ar tistes italiens regroupés sous le nom de Trans avant-garde, mouvement caractérisé par une volonté de retour aux sources de la grande peinture et par de nombreuses références à la, tradition italienne et à l'antique. Cette reap propriatiO!l de la tradition est aussi une réac tion contre le minimalisme cosmopolite des années 70, e...
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Incipit du père goriot, balzac
avoir une vie sociale. C. la technique du portrait collectif Ce portrait sert d’intro à série de portraits plus personnels, dans le roman. Les 7 pensionnaires sont Melle Michonnau, M. Baret, Mme Victorine Tailleferre, Mme Couture, Rastignac, Vautrin, le père Goriot. Ils apparaissent comme une famille, indistingués les uns des autres, par l’emploi massif de pronoms indéfinis. Mais chacun a le droit à une remarque généralisante fondée sur présent de vérité générale. Des gros...
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Vous développerez cet éloge du livre que fait Francis de Miomandre : « Aucune puissance de persuasion n'est pareille à celle du livre. L'orateur le plus éloquent n'entraîne qu'un instant la foule, qu'il domine par le prestige inanalysable de sa voix, de son regard... Mais le livre, modeste et muet, qui n'exige rien, qui se laisse abandonner, mutiler, oublier, le livre a toujours le dernier mot. »
la simple insinuation par le regard ou le geste (ainsi les adultes s'adressant aux enfants) jusqu'au développementlogique et cohérent de raisons destinées à emporter l'adhésion, à jouer le rôle de motifs ou de mobiles d'action. II. — Ce quelle n'est pas, ne doit pas être. Il faut d'ailleurs prendre le mot, tel qu'il est employé dans notre texte, uniquement en bonne part. Persuader, c'estamener à des opinions ou à une conduite que l'on considère soi-même comme légitime et bonne, au moinso...
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La force et la beauté de Louis le Bien-Aimé
Chasseur, cavalier émérite et ami des chiens Pour un roi de France , l'exerci ce et l'air frais sont bien sûr synonymes de chasse et d'équitation. Louis XV a l'ha bitude, dont il ne peut se pas ser , de chasser chaque jour, sauf celui du Seigneur, le di manche, et pendant les fêtes . Daims, chevreuils, sangliers, faucons, gibier à poils ou à plumes, rien ne lui échappe. Qu'il utilise son grand ou son petit équipa...
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Un critique contemporain définit ainsi la poésie d'Apollinaire : « [La poésie d'Apollinaire] opère un agencement sur le langage plutôt que sur les thèmes ; d'où une victoire sur la contingence et un espoir de faire du poème, plutôt qu'un reflet de l'âme, une sorte de mouvement perpétuel, source d'une énergie nouvelle, tremplin de sauts dans l'inconnu et d'un accroissement des pouvoirs de l'esprit. » Vous commenterez et discuterez ce jugement en l'appliquant au recueil Alcools
présente est associée au souvenir, et la technique du « collage » ménage des effets de« simultanéisme »), « Fiançailles » (voir en particulier pp.115-117), « Poème lu aumariage d'André Salmon » (la deuxième strophe). L'errance, le parcours et le départ,même allégorisés, fournissent souvent au poème son prétexte ou son cadre formel :voir « L'émigrant de Lander Road ».La persistance d'une facture symboliste dans les poèmes les plus allégoriques et les plus linéaires ou dans certaines « Rhénanes »,...
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Est-il bon de se laisser aller à ses désirs?
Dans cette seconde partie, nous allons examiner certains cas où l'on ne se voit pas tel que l'on est. Le narcissique et le vaniteux sont des personnes qui ne se voient pas tels qu'ils sont Le narcissisme est l'admiration de soi même. Le narcissique ne se voit pas tel qu'il est parce qu'il est persuadé de sa propre valeur, et ne supporte pas qu'on contredise cette valeur. Il est ainsi prisonnier de l'illusion de se croire le meilleur, le plus beau, ,le plus fort, le plus grand .......
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Ponge, Le Parti pris des choses : "Le Pain"
le cas de l'expression « four stellaire ». Quels sont les différents réseaux d'images et quelles figures de style utilise le poète pour transmuer cet objet banal? Le premier paragraphe joue avec la métaphore filée de la géographie. Annoncée par l'adjectif « panoramique », ellese développe avec l'évocation de chaînes prestigieuses de montagnes : « les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes ». L'image joue de l'opposition entre l'immense et le petit, entre ces chaînes et les aspérités de...
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Dissertation Les Belles-Soeurs, Michel Tremblay
Les Belles-sœurs C’est autour des années 1960 durant la Révolution tranquille que les écrivains se rallient à diverses causes, notamment celle de l’indépendance du Québec. La question de l’identité de cette province émerge dans la littérature de l’époque. Michel Tremblay, écrivain dramaturge et romancier québécois, a donc profité de la Révolution tranquille pour exprimer s on regard sur la société et l’identité québécoise, à...
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Que puis-je savoir de moi-même ?
Rédaction : Pour la plupart des gens, la réponse aux questions « qui suis-je » et « que suis-je » est plutôt limitée. Prenons un exemple de réponse à cette question: je suis un homme, je m’appelle AZ, je suis étudiant et j’aime jouer au tennis. Plus simple, je suis « moi-même ». Ces réponses sont une forme de définitions, or si l’homme peut se définir par quelques termes, il perd donc sa liberté par suite il est objet. Or, chez les philosophes grecs, une connaissance de soi est synonyme d’une pr...
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Corrigé Brevet Blanc n2 "La promesse de l'aube"
III. Un ton qui exprime un jugement 8) a) Le champ lexical de la séduction amoureuse est associ é au champ lexical de la guerre, du combat « munitions », « capitulant » (l.25) (1 point) b) Dans les lignes 2425, il y a une m étaphore. Les beaux yeux bleus du narrateur sont compar é à des munitions. (0,5 point) 9) a) Le mot absolument est compos é de l’adjectif « absolu » (base) et su suffixe « ment » (0,5 point) b) « Absolument » est un adverbe. c) « Total...
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Brecht affirme dans ses Écrits sur le théâtre affirme :"Toute pièce vraiment digne de ce nom ne peut être comprise qu'une fois montée". Vous commenterez et discuterez cette affirmation en vous appuyant sur des exemples précis.
volonté d'écrire une pièce à lire mais parce qu'ils sont eux-mêmes des metteurs en scène pour leurs pièces.Le succès de la Commedia dell'arte jusqu'au dix-huitième siècle prouve l'intérêt du public pour un théâtre sans texteoù le jeu est fondé sur l'improvisation, le mouvement et le corps. En effet, dans ce genre né en Italie, la pièce nerepose que sur un mince canevas indiquant l'enchaînement des situations, et se déploie tout entière dans le jeu descène: mimiques, lazzi, cascades. Cet exemple...
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Lettres persanes - Analyse
Extrait - Lettre 30 - Réflexion philosophique I ? Une anecdote qui met l'accent sur le regard A) Une anecdote a. Cette anecdote est tout d'abord un récit bref en deux parties. Elle illustre la toute première phrase de la lettre « Les habitants de Paris sont d'une curiosité qui va jusqu'à l'extravagance. » (l.1). Rica utilise ici un exemple qui se répète. - extrême intérêt : il est habillé en persan Cette extrême curiosité est illustrée par la vivacité du texte. On retrouv...
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Sujet : l’art doit il nous faire rêver ou nous faire réfléchir ?
une réalité crue et inhumaine de celle-ci conduisant le spectateur à une réflexion sur l’horreur de la guerre. De même l’art engagé au travers des poètes comme Paul Eluard avec son poème « Liberté » invite le lecteur à une réflexion sur l’oppression allemande pendant la 2ème guerre mondiale. Aucun art n’est socialement innocent car il montre la réalité du monde au travers des yeux de l’artiste. L’artiste contemporain nous rend visible notre monde, celui de la consommation, de la vitess...
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L'Automne de Lamartine (commentaire)
il a lu surtout Millevoye, qui, quatre ans plus tôt avec sa Chute ~es Feuilles, attendrissait les cœurs sensibles sur le sort du poète mourant . ... Les feuilles. des bois A ses yeux jauniront encore, Mais c'est pour la dernière fois. Déjà la poésie poitrinaire était à la mode, quand survint son aventure amoureuse; un visage pâle, un air langoureux, des propos attristants s~mt alors la suprême distinction. En écrivant l'Automne,...
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Pourquoi observer sans théorie instruit-il peu ?
meuvent d'eux-mêmes vers le bas. Le haut et le bas représentent respectivement le « lieu naturel » des corps légers et des graves. Les corps inertes sont donc involontairement assimilés à des hommes qui s'efforcent deretrouver leur « chez-soi ». L'accélération de la pesanteur s'explique par le fait que le pierre « désire le bas » et presse son mouvement comme les chevaux qui, dit-on, vont plus vite lorsqu'ils « sentent l'écurie » . En langage psychanalytique, on pourrait dire...
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Autrui m'est-il indispensable ?
bon exercice pour le lecteur de la tenter. Sur cette médiation entre moi et moi par l'autre, Sartre se reconnaîttributaire de Hegel, qui a montré, dans la Phénoménologie de l'Esprit, que la lutte pour la reconnaissance doit avoirpour aboutissement cette certitude : je suis un être pour soi qui n'est pour soi que par un autre. L'intérêt de laformule de Sartre, c'est qu'elle pose le problème d'autrui en deçà, en quelque sorte, de la question de laconnaissance de soi et qu'elle en apparaît...
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Pourquoi observer sans théorie instruit-il si peu ?
lourds et les légers. Les corps légers (la fumée) vont spontanément vers le haut alors que les graves (une pierre) semeuvent d'eux-mêmes vers le bas. Le haut et le bas représentent respectivement le « lieu naturel » des corps légers et des graves. Les corps inertes sont donc involontairement assimilés à des hommes qui s'efforcent deretrouver leur « chez-soi ». L'accélération de la pesanteur s'explique par le fait que le pierre « désire le bas » et presse son mouvement comme les...
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Jules VALLÈS (1832-1885)
Démonstration de l'existence de Dieu
Le professeur de philosophie - monsieur Beliben - petit, fluet, une tête comme le poing, trois cheveux, et un filet de vinaigre dans la voix.
Il fallait aller jusqu'au bout?: ? la fin le petit homme ?cartait sa chaise, tendait une main, montrait un coin de la table et disait?: ??DIEU EST L?.?? On regardait encore, tout le monde se pressait pour voir?: tous les haricots ?taient dans un coin avec les allumettes, les bouts de bouchon, et quelques autres salet?s, qui avaient servi ? la d?monstration de l'?tre supr?me. Il para?t que les vertus, les vices, les facult?s de l'?me venaient fa-ta-le-ment aboutir ? ce tas-l?. Tous les haricots y...
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Histoire de Pomme - Pascal Lainé, la Dentellière
supplémentaire : une pomme — ou une poire — c'est-à-dire une brave fille, un peu naïve et facile à éblouir). Non seulement ce surnom ne fait pas « sérieux », mais il infériorise la jeune fille par rapport à son compagnon (ceque prend en compte la ligne d'introduction : « Pomme, petite coiffeuse »). Dotée d'un surnom pareil, Pomme nepeut évidemment ni appartenir au « monde », ni même être une « dame ». Enfin son surnom comporte une dernièreconnotation enfantine cette fois : avec sa syllabe brève...
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Pascal
II La place de l’homme Mais cette évocation de l’infiniment petit n’a de sens que par rapport à l’homme, car loin de s’extasier sur les merveilles d écouvertes, Pascal ne les envisage que dans la mesure o ù elles conduisent à réfléchir sur la condition humaine. 1) Une situation interm édiaire Deux interrogations scandent le texte : « Qu’estce que l’homme dans l’infini ? », l.18, et « Qu’estce que l’homme dans la nature? » l.44. Pascal r épond en pr ésentant l’homme comme interm...
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La courbe de tes yeux de paul eluard
plates tout au plus. Pas de titre non plus, c'est donc le premier vers qui nous oriente. Effectivement, il résumer assez bien l'ensemble du poème : « La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur » C'est une belle formule, mais qui dépasse la logique : elle melange le concret (« courbe de tes yeux ») et l'abstrait (« le tour de mon coeur »)., et peut être interprétée sous deux formes : ● le regard de Gala remplit le coeur de bonheur (idée banale) ● ce regard est assez dévelo...
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Que peut signifier pour l'homme la nostalgie de la nature ?
Le Discours sur les sciences et les arts de Rousseau est inséparable du Discours sur l'origine de l'inégalité . Leur thèse peut se résumer ainsi : l'homme est né bon ; c'est la société - les institutions sociales - qui l'a corrompu. Lessciences et les arts (dans le premier Discours), l'inégalité sociale (dans lesecond) ont dénaturé l'homme. Né pour le bonheur et la vertu, celui-ci s'estlaissé détourner de son chemin par le développement des connaissances etpar les séductions du luxe...
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Gustave FLAUBERT, « L’Éducation sentimentale, 1869 », 3e partie - Chap. 1 (commentaire)
Vo us ferez de ce texte un comment aire composé. Vo us pour riez, par exemple, étudier les élém ents de la des cri ption, ainsi que le jeu des diférents regards (personna ges, narrateur, lecteur). plan détaillé Introduction. • Flaubert = réal ism.e ? • Réal isme : mouvement esthétique basé sur l'observa tion méth odique du réel. • D'a bord des peintres (Cour bet). • Flaubert affirme au ss i : « Il y a en moi, littérairement parlant, deux bonshommes...
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Commentaire Flaubert
Enfin, Flaubert fait d’Emma une jeune femme romanesque par l’admiration pour le duc qui est aussi une admiration du milieu aristocratique qu’elle a découvert dans les romans qu’elle affectionne particuli èrement. L’auteur commence par faire une focalisation externe des personnages puis, le point de vue d’Emma change, elle est fascin ée par la vie romanesque du vieillard. En effet, l’accumulation « Il avait men é une vie bruyante de d ébauches, pleine de duels, de paris, de femm...
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La durée et la conscience de BERGSON
POUR MIEUX COMPRENDRE LE TEXTE Le prem ier regard porté sur ma personne, simplement superfic iel, comme si j'observais un étrange r, décè le dans ma vie intérieu re une success ion d'états de conscience - pe rceptions et souvenirs -.dist incts les uns des autres, comme des ob jets aux formes fixes, comme des fantô mes de moi -mê me. En revanche, si je me « ramasse » sur mo i même au prix d'un effort d'intuition , j'aperçois une conti...
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Quelle image de Paris se dessine dans Zazie dans le métro, le roman de Raymond Queneau et le film de Louis Malle ?
1- La mise en scène de certains aspects de Paris. Partez d'une description assez objective de la capitale : ses monuments, les lieux du quotidien, mais aussi sa population, qui est très présente à travers les personnages secondaires. Il- La métamorphose burtesque de Paris. Après cette première descrip tion, approfondissez votre réflexion en vous demandant quels écarts existent entre cette représentation de Paris et son image tradit ionne lle : à travers cet...
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Citations avec sévère, adjectif.
Libération.fr Dans ce contexte, une opération réussie techniquement peut causer une déception, voire une sévère dépression. L’Express.fr Le PSG avait commencé son périple européen, il y trois mois, par un sévère camouflet infligé par Chelsea (0-3). Le Monde.fr La persistance de symptômes sévères ou le trouble psychiatrique peut être interprété comme une absence de cicatrisation. Le Devoir.com Il rejette donc bien loin cette vertu stoïque qu’on peint avec une mine sévère , un regar...
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Peut-on vivre heureux dans la solitude ?
signifierait ainsi pouvoir se passer d'autrui. Or, il semble que l'homme se définisse par son caractère social, par le fait qu'il ait besoin de vivre en société, que ce besoin soit ou non agréable pour lui. à Ainsi, se pose la question de savoir si l'homme est capable de vivre sans autrui et de ne pas en souffrir. Autrement dit, est-il possible d'atteindre un état de satisfaction complète et de plénitude dans la solitude, c'est-à- dire l'isolement momentané ou durable, en ayant peu d...
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MORT D'UN CHAT de Marcel ARLAND, Lumière du soir.
En oncé pressentie : aucun doute. Venu l'été, quand, le matin, je descendais de ma chambre : > Je l'a ppelais : plus de Néron . Je sortais, l'appelant de nouveau ... Ah ! oui, au bout de la pelouse , dans un léger creux, cette forme d'un gris sombre sous la douceur de la lumière , cette sorte de boule, d'abord immobi le, qui remue un peu, s'allonge, dresse une pointe d'oreille, se hausse , s'étire, et voilà deux ou trois pattes, un museau qui se retourn...
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Fiche de lecture : POIL DE CAROTTE de Jules Renard
l'égoïsme de son frère et de sa sœur. Son père, M. Lepic, l'aime peut-être, mais reste distrait, sérieux et résigné. Toutefois, Poil de Carotte n'est pas seu lement une victime. Par réaction, par défense, il a développé ses aptitudes à la ruse, au mensonge. Du coup, il s'en ferme dans sa solitude, dans son amer tume, incapable d'exprimer sa sensibi lité sans provoquer les moqueries ou les sanctions. Littérairement, ce roman évite le récit, le dé...
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LE PAIN de Ponge (commentaire composé)
par les ob jets, hors du vieil humanisme ... >> Aussi a-t-on pu écrire que la poésie de Ponge était tout à la fois existentia liste (Sartre dans Situations) et le correspondant en poésie du « nouveau roman n. e Bien suivre les étapes de la construction du proème qui métamorphose le pain en objet géologique : la sur fa ce/la croûte vue de haut, puis de profil (au sens géogra phique de « profil d'une vallée n), enfin le sous-sol/la mie. Essay...
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Que manque-t-il à qui manque la parole ?
ressorts, peut compter les heures et mesurer le temps plus justement que nous avec toute notre prudence. »Aussi, c'est la raison présente en l'homme qui lui permet de proférer un langage articulé, et le différencie desanimaux, l'homme est quelque chose de plus qu'une mécanique, il possède une âme. Aussi, ce n'est pas seulement une différence de culture, mais de nature entre l'homme et l'animal dont parle Descartes. Tous les hommes sans exception, même fous ou stupides, sont capables de...
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Zénon d'Élée
Ce qui est mû ne se meut ni dans le lieu où il est, ni dans le lieu où il n'est pas. Avec Zénon, la pensée retombe bien au-dessous de la sublimité où elle s'était établie avec Héraclite et Parménide . Zénon, aurait dit Aristote , est l'inventeur de la Dialectique. Un tel propos n'a rien d'un compliment, car, pour Aristote , la Dialectique, comme la Sophistique, n'a de la philosophie que l'apparence. Elle s'attache en effet non pas à l'être en tant qu'être, non pas même aux êtres dans l...
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L'allégorie comme principe générateur dans les Fleurs du mal
nité »: le haschich a la faculté, écrit-il, de pousser à outrance ce qu'il appelle «la forme banale de l'originalité». Sous le pouvoir de la drogue, l'imagination exaltée inspire à l'indi vidu «la croyance en sa propre divinité». La transfiguration de la réalité qui se déroule alors sous le regard intérieur et halluciné du «voyant» constitue le parfait équivalent de l'état poétique, elle en est l'envers démonia que: « ..• la profondeur...
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Les Ponts de Rimbaud - Illuminations (analyse littéraire)
été dit et suggèrent de l'ensemble du texte une interprétation. " Cette comédie , désigne peut-être la comédie que nous a jouée le poète dans les lignes qui précèdent et son anéantissement dit peut-être l'échec de la vision de celui qui a tenté de définir une réalité en soi, extérieure à lui et à la perception qu'il en a. Le pont ne vaut pas pour ce qu'il relie mais pour ce qu'il est, c'est à-dire un lien, un entre-deux. Il symbolise peut-être cette " p...
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Gabriel
Voilà le roi des tapageurs, Astolphe.
TROISIÈME SPADASSIN. Raison de plus. DEUXIÈME SPADASSIN. Il criera. QUATRIÈME SPADASSIN. On le fera taire. (Minuit sonne.) (Astolphe frappe du poing sur la table. Les sbires l'observent alternativement avec Gabriel, qui ne regarde qu'Astolphe.) MARC, bas à Gabriel. Il y a là des gens de mauvaise mine qui vous regardent beaucoup. GABRIEL. C'est la gaucherie avec laquelle tu tiens ton verre qui les divertit. MARC, buvant. Ce vin est détestable, et je crains qu'il ne me porte à la tête. (Long silen...
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«Alchimie du verbe», Arthur RIMBAUD
nouveau langage accessible à tous les sens : l.18 « un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens » = synesthésie* ex 2: son travail sur les consonnes et le rythme : l.16-17 : « Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne »( Enfin, Rimbaud est en quête de l'inconnu, du nouveau : l.21-22 : « J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges » B/ Une poésie en prose : ( La prose est une autre expérience qui lui permet de se démarquer...
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Anal Bac corrigé
Je demeurai pensif. Cet homme n'était plus pour moi un homme, c'était le spectre* de la misère, c'était l'apparition brusque, difforme, lugubre, en plein jour, en plein soleil, d'une révolution encore plongée dans les ténèbres mais qui vient. Autrefois le pauvre coudoyait le riche, ce spectre rencontrait cette gloire ; mais on ne se regardait pas. On passait. Cela pouvait durer ainsi longtemps. Du moment où cet homme s'aperçoit que cette femme existe tandis que cette femme ne s'aperçoit pas que...
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La Chartreuse de Parme (1839) STENDHAL - Chapitre III
venaient les boulets, il voyait la fumée blanche de la bat terie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui sem blait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il 25 n'y comprenait rien du tout. Chapitre III. AXES DE LECTURE MÉTHODIQUE INTRODUCTION Dans l'extrait choisi, Stendhal met en scène Fabrice en fai sant de lui plus un observateur qu'un acteur, bien que celui...
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La rencontre des canotiers: de << "C'est prêt" >> à << sans table ni sièges >> - Une partie de campagne de Maupassant
signalent ensuite le regard du narrat eur. Lucide, il reconnaît la part de pose dans l'attitude des canotiers tout en célébrant leur beau té, fruit d'un volontaire bien différent du travail asservissant de l'ouvrie r. C'e st dire que la pratique du sport est ici indissociable du désir de séduction. Enfin, la composition, par un procédé comparable à la figure du champ-contrechamp au cinéma, présente ensuite la vision des canotiers, ou plutôt leur réaction d...
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Anthologie poétique : Marie
Et lors elle luy va ses mamelles monstrant Qui dedans· le berceau son enfant allaicterent, Dont le doux souvenir va son cœur penetrant, Et les flancs bien-heureux qui neuf mois le porterent. Elle luy ramentoit la douleur et l'ennuy, Les sanglants desplaisirs et les gesnes terribles Que durant cette vie elle endura pour luy Quand il souffrit pour nous tant de peines horribles. Comme en le voyant lors si rudement traitté, Son cœu...
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L'ÎLE DES ESCLAVES de Marivaux (résumé et analyse)
Marivaux ne dessine fermement aucun projet politique, aucun système social nouveau. Travail de philosophe qu'il tenait pour ridicule, travail qui aurait plongé la pièce dans des lour deurs didactiques qu'en dramaturge expérimenté il a su éviter. De toute façon, il faut bien admettre que Mari vaux a perverti la tradition littéraire pour faire de son île autre chose qu'un exposé politique. L'ÎLE OU L'ÉVEIL D'UNE CONSCIENCE Quand l...
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Victor HUGO, Choses vues
3. « inévitable » (l. 28)a) De quels éléments est formé ce mot?Les nommer.b) Proposer deux adjectifs différents comportant le même préfixe. (1 + 1 point)4. « Je demeurai pensif » (l. 20) :a) Expliquer le sens de « pensif » en donnant un synonyme.b) Justifier la place de cette phrase dans le déroulement du texte. (0,5 + 0,5 point)RÉAGIR— Expliquez les mots par une phrase si l'on ne vous demande pas de le faire par un seul synonyme.— Attention à bien comprendre le sens du mot dans la phrase où il...
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Les hommes seraient-ils plus heureux s'ils vivaient dans l'isolement ou la solitude ?
2) Exister, c'est s'affirmer face à l'autre Pour Hegel, l'affirmation de chacun passe par l'opposition à autrui. Hegel, Phénoménologie de l'Esprit : « Ce qui pour elle [la conscience de soi] est autre chose, est, en tant qu'objet inessentiel, marqué du caractère négatif. Mais l'autre est aussi une conscience de soi ; un individu se présente face à un autre individu. Etse présentant face à face ainsi immédiatement, ils sont l'un pour l'autre à la manière d'objets communs ; fi...
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Jean Giono, Voyage en Italie
L'alliance des substantifs et des adjectifs : « la cacophonie la plus décidée du monde ; les beuglements faux ;l'horrible piaillerie ». Conséquence : Giono ne reconnaît ni le morceau (« Il était impossible de mettre un nom sur ce bruit »), ni l'époquede la composition (« (...) n'étaient donc pas le fait d'un chef-d'œuvre moderne qui aurait eu ses fervents »).Nécessité du programme pour identifier le morceau joué (« il a fallu pour me rassurer que j'aille regarder sur leprogram...
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Marguerite DURAS, L'Amant (La narratrice évoque le départ d'un des bateaux qui, il y a une cinquantaine d'années, reliaient l'Indochine à la France.)
— Les sons : « ... trois coups de sirène...... ses mugissements (terribles)... » — Les tonalités de sons : « Mugissements terribles... Et si mystérieusement tristes... » — La dynamique des mouvements et des sons : « ... trois coups (de sirène)... Très longs... D'une force terrible...(Mugissements) terribles......(Des signes de plus en plus) ralentis......Lentement (sombrer)... » — L'espace : « Dans toute la ville... Et du côté du port... Le ciel... » — Le ciel et ses couleurs : « Le ciel devenai...
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Crime et Chatiment
Tous ces éléments vus dans ces partie nous montrent que n’importe qui peut tuer dans un moment d’élan et l’auteur nous fait éprouver de la sympathie pour le meurtrier en minimisant ses actes criminels et en nous faisant éprouver du dégoût pour la victime. Le lecteur s’identifie au criminel car Rasko n’a pas le profil d’un tueur. UN DESIR DE PUISSANCE · Un meurtre sous tension Il y a eu une tension permanente dans tout le roman et plus particulièrement lors du passage à l’acte...
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Iphigénie en Aulide
IPHIGÉNIE
Calchas, dit-on, prépare un pompeux sacrifice.
IPHIGÉNIE De cet accueil que dois-je soupçonner ? D'une secrète horreur je me sens frissonner. Je crains, malgré moi-même, un malheur que j'ignore. Justes Dieux, vous savez pour qui je vous implore. ÉRIPHILE Quoi ! parmi tous les soins qui doivent l'accabler, Quelque froideur suffît pour vous faire trembler ? Hélas ! à quels soupirs suis-je donc condamnée, Moi, qui de mes parents toujours abandonnée, Étrangère partout, n'ai pas, même en naissant, Peut-être reçu d'eux un regard caressant...