288 résultats pour "bruyères"
- Mathiez Albert, 1874-1932, né à La Bruyère (Haute-Saône), historien français.
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Pour quelles raisons les Caractères de La Bruyère ont-ils eu tant de succès en leur temps ? Pour quelles raisons nous intéressent-ils aujourd'hui encore ?
XVII• SIÈCLE H3 que leur offrait l'ouvt·age, ils furent surtout sensibles à l'attrait de sa nouveauté. Celle-ci résidait autant dans la forme que dans le fond. Les portraits, tracés de main de maitre, n'offraient de ressem- t) La.forme blan ce ni avec ceux des romans à la mode (le grand Cyre, Clé lie), ni avec ceux quel' on composait dans les salons. Courts, vivants, souvent comiques, ils se recommandaient par la vivacité, la cou...
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Tout est dit, et l'on vient trop tard, depuis plus de sept mille ans qu’il y a des hommes et qui pensent. (La Bruyère.)
134 SUJETS GÉNÉRAUX ET PENSÉES à son temps. Car si l'âme humaine reste identique, si les passions et les sentiments sont semblables, les costumes, les modes, les habitudes changent. Enfin il se montrera, et cela est toujours possible, original dans la forme. Il. Cette idée est d'ailleurs discutable. 1. Le xvIIIe siècle mettra en lumière l'idée de progrès, en se plaçant surtout au point de vue scientifique. Nous ne nous représentons pas le monde comme les anciens. Et cela...
- "Il y a une espèce de honte d'être heureux à la vue de certaines misères." La Bruyère, Les Caractères. Commentez cette citation. ?
- Expliquez et discutez ce jugement de Vauvenargues : « La Bruyère était un grand peintre ; il n'était peut-être pas un grand philosophe. Le duc de La Rochefoucauld était un philosophe mais n'était pas un grand peintre ».
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Objet d’étude : la littérature d’idées Jean de La Bruyère, « Du Souverain ou de la République » (Caractères, 1688)
Objet d’étude : la littérature d’idées Jean de La Bruyère, « Du Souverain ou de la République » (Caractères, 1688) La guerre a pour elle l'antiquité ; elle a été dans tous les siècles : on l'a toujours vue remplir le monde de veuves et d'orphelins, épuiser les familles d'héritiers, et faire périr les frères à une même bataille. Jeune Soyecour1 ! je regrette ta vertu, ta pudeur, ton esprit déjà mûr, pénétrant, élevé, sociable, je plains cette mort prématurée qui te joint à ton intrépide...
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« La Bruyère était un grand peintre et n'était peut-être pas un philosophe. Le duc de La Rochefoucauld était un philosophe# mais n'était pas peintre. » (Vauvenargues.)
66 XVIIe SIÈCLE et Maximes, d'un côté, et de l'autre : Les Caractères elles moeurs de ce siècle. La Rochefoucauld étudie le coeur humain et prètenI juger tous les hommes à la fois. Il donne à ses pensées un tour général. La Bruyère est plus modeste. il rend au public... il trace des portraits individuels ou peint une classe d'hommes (traitants). C'est la société de son temps qu'il veut faire con- naître, non l'homme en général. 2. Chercher les raisons profondes des ch...
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La Bruyère - Les Caractères (1688) Chapitre VIII, « De la cour » Chapitre IX, « Des grands » - Présentation de l'oeuvre.
Repères biographiques 1. Un milieu bourgeois (1645-1684) On sait fort peu de choses sur la vie de La Bruyère. Il naît en août 1645 dans une famille de la vieille bourgeoisie parisienne. Son père est contrôleur général des rentes de l'Hôtel de Ville. Sa famille appartient au monde de la robe et de la finance. Il apprend le grec, lallemand, et surtout le latin. Il fait des études de droit et devient avocat au Parlement de Paris mais ne plaider...
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Corrigés sur corpus
jetés avec fureur les uns sur les autres" sont ici attribués aux animaux dans le but d'une comparaison, or c'est ici la définition propre de la guerre par les hommes. L'utilisation d'un monde imaginaire, inconnu, permet à l'auteur de dénoncer un des plus grands vices de l'homme qui est la guerre. Cela permet à l'auteur de s'exprimer librement, à travers les habitants d'une autre planète, les "Micromégas" comme Voltaire l'a écrit ou encore les "Adrèles" selon Jacques Sternberg. Ces visite...
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Après avoir longtemps représenté l'excellence de l'esprit français, le classicisme perdit les
faveurs de la mode.
Rochefoucauld, La Bruyère, MM e de Lafayette, Boileau, Corneille), ignorant la prééminence à la même époque d'autres courants littéraires (libertins ou galants), ou même refusant de considérer au sein des auteurs ou des œuvres canoniques les marques flagrantes de leur non-appartenance à ce qui fut reçu sous la notion de classique (par exemple, les comédies-ballets de Molière ou les Contes de La Fontaine). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Boileau Nicolas Corneille P...
- Expliquez, discutez et commentez cette pensée de La Bruyère : Le plaisir de la critique nous ôte celui d'être vivement touchés de très belles choses.
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Jean de La Bruyère, Les Caractères (1688), Voltaire, Micromégas (1752), Jacques Sternberg, 188 Contes à régler (1988)
LA QUESTION SUR LE CORPUS 1. Par quels procédés la guerre est-elle dénoncée dans ces textes ? Dans ces trois textes, les auteurs ont recours à une fiction pour dènoncer la guerre : dans « Les Jumeaux », Sternberg met en scène des extraterrestres, les Adrèles, dont les parties jumelles se dèchirent ; Voltaire donne la parole à des philosophes minuscules, interrogès par un gèant venu de Sirius; La Bruyère imagine une...
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La Bruyère, les Caractères (étude littéraire)
La Bruyère, les Caractères Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c’est un homme universel, et il se donne pour tel : il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle à la table d’un grand d’une cour du Nord : il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent ; il s’oriente dans cette région lointaine comme s’il en était originaire ; il discourt des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses c...
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Explication de texte Giton de La Bruyère
Explication de texte « Giton », des biens de fortune La Bruyère est l’homme d’une œuvre puisque la rédaction et la publication de son livre s’étalent sur toute sa vie. C’est une œuvre variés, contenant des réflexions courtes proche de la maxime, au portrait ou encore la réflexion développée. La Bruyère s’inspire du grec Théophraste dont il place la traduction des caractères dans sa première édition qu’il intitule « les caractères ou mœurs de notre temps ». C’est le cas de l’extrait que nous...
- Parce que La Bruyère a prétendu que Corneille peignait les hommes « tels qu'ils devraient être », on en a conclu que son théâtre était invraisemblable. Pourtant n'exprime-t-il pas fidèlement les mœurs et les tendances de la Société de son temps ?
- Sainte-Beuve a dit de La Bruyère : « Son talent regarde deux siècles, on dirait qu'il termine l'un et introduit l'autre. » Ne pourrait-on appliquer le même jugement à Fénelon ?
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Étude de l’extrait 5 : GNATHON R:121 - La Bruyère
Étude de l’extrait 5 : GNATHON R:121 Introduction : La Bruyère est l'homme d'un seul livre, les caractères ou les mœurs de ce siècle. Longuement élaboré , sans cesse augmentée est remanié. Présenté comme une sorte d'ajout à une traduction de l'ouvrage du polygraphe grec Théophraste. Ce livre regroupe 16 chapitres des remarques ,des maxime et des portraits. L'ensemble rappelle les pensées de Pascal et les Maxime de La Rochefoucauld aussi bien par le choix d'une écriture fragmentaire que p...
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Expliquer cette pensée de La Bruyère (Caractères, chap. v) : « Il me semble que l'esprit de politesse est une certaine attention à faire que, par nos paroles et par nos manières, les autres soient contents de nous et d'eux-mêmes. » ?
conteur spirituel : les visages épanouis et souriants attestent combien on est content de l'entendre. Et cependantn'arrive-t-il pas que plus d'un de ces auditeurs satisfaits de cette rencontre sent lever en lui une vague tristesse.Repassant dans son esprit cette soirée durant laquelle il a éprouvé tant de plaisir, il remarque qu'il n'y a joué lui-même aucun rôle : ses réflexions sont tombées dans le vide et n'ont réveillé chez les autres aucun écho; peut-êtrene l'a-t-on même pas remarqué et au...
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Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle de Jean de La Bruyère (analyse détaillée)
THÈMES DOMINANT S • La nature humaine . Moraliste admirateur des anciens (Tout est dit et l'on vient trop tard[ ... } l'on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes. [I, 1)), La Bruyère peint l'humanité éternelle, presque toujours mauvaise : pour ce pe ssimiste, les vices et les ridicules sont toujours les mêmes . Aussi n'innove - il guère, par exemple dans les reproches adressés aux femmes (coquetterie, légèret...
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Étudiez les marques de la présence de l'auteur dans « De la cour » et « Des grands »
Le souci du style La Bruyère se pose aussi en écrivain soucieux d'exactitude. Dans DC, 84, «que dis-je? » et « ajouterai-je? » lui permettent de surenchérir dans la peinture de la fatuité. Il manifeste certaines précautions dans l'analyse: «je crois pouvoir dire [ ... ] » (DC, 33). Dans DC, 87, il atténue le ton du moraliste par une modalisation de la phrase : «il me semble que ... ». Les variations et les corrections Il peut exposer une même...
- ► Qu’est-ce qui différencie le texte de Jacques Cartier des textes de La Bruyère, Voltaire et Montesquieu ? Explicitez l’objectif principal qui rapproche ces trois derniers écrits. Votre réponse s’efforcera d’être synthétique.
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La Bruyère écrit dans le chapitre De l'Homme : « Il est difficile de décider si l'irrésolution rend l'homme plus malheureux que méprisable; de même s'il y a toujours plus d'inconvénient à prendre un mauvais parti, qu'à n'en prendre aucun. » Quelles réflexions ce passage vous suggère-t-il ?
Les Nourritures terrestres (IV, I) : « La nécessité de l'option me fut toujours intolérable; choisir m'apparaissait nontant élire, que repousser ce que je n'élisais pas... Je ne faisais jamais que ceci ou cela. » Mais, on le voit, malgrél'irrésolution qui en résulte, c'est ici le choix en lui-même qui est pénible.Gide nous montre d'ailleurs lui-même dans son Journal (p. 777), que loin de souffrir de cette irrésolution, il en tiremême profit en tant qu'artiste (et peut-être est-ce le cas de b...
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Dissertation : D'après votre lecture des caractères de La Bruyère et d’autres moralistes que vous avez lus, peut-on dire que “tous les hommes se valent”, ou émerge t’il des différences entre les personnes et les caractères ? Vous développerez vos impressions de lecture en vous appuyant sur des exemples précis.
Francais Dissertation : D'après votre lecture des caractères de La Bruyère et d’autres moralistes que vous avez lus, peut-on dire que “tous les hommes se valent”, ou émerge t’il des différences entre les personnes et les caractères ? Vous développerez vos impressions de lecture en vous appuyant sur des exemples précis. Le devoir du moraliste consiste à montrer au public le reflet de la réalité des choses. Quand il entame l’écriture des Caractères, La Bruyère s’exprime en moraliste. Comme...
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La critique de la société de cour dans « De la cour » et « Des grands »
Ill. Les réponses du moraliste L'ambiguïté de La Bruyère La Bruyère est très ambigu quand il s'agit de juger la situation sociale de la cour. D'une part, il entérine la situation d'inégalité qui existe : tout en critiquant la dureté et le mépris que manifestent les grands, il se moque des courtisans qui singent les grands, comme si cette imitation était impossible et que les grands eussent, par naissance, une distinction inégalable (DC, 17). Il se...
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- "La liberté n'est pas oisiveté; c'est un usage libre du temps, c'est le choix du travail et de l'exercice. Etre libre, en un mot, n'est pas ne rien faire, c'est être seul arbitre de ce qu'on fait ou de ce qu'on ne fait point. Quel bien en ce sens que la liberté!" La Bruyère, Les Caractères. Qu'en pensez-vous ?
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Développer ce jugement de Jules Lemaitre sur Les Caractères : Les ciselures du style n'empêchent point l'oeuvre de La Bruyère d'être impitoyable et triste.
140 I.a Bruyère le cliquetis des mots La Bruyère dresse un réquisitoire impi toyable contre la société de son temps qui s'élargit bientôt en une peinture sans indulgence de l'éternelle humanité. C'est en ce sens que Jules Lemaitre a pu dire : «Les ciselures du style n'empêchent pas l'œuvre de La Bruyère d'être impi toyable et triste. » I. Le style de La Bruyère est ciselé Son art n'est pas suprême, car il se voit et se sent, comme...
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Tout est dit et l'on vîent trop tard, depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes et qui pensent. Sur ce qui concerne les moeurs, le plus beau et le meilleur est enlevé; on ne peut que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes. Que faut-il penser de cette opinion de La Bruyère, au chapitre « Des ouvrages de l'Esprit »,dans les « Caractères » ?
pensées qu'elle pouvait former et sm·tout des sentiments suscep' tibles de l'agiter. La littérature, qui se pique de donner une expression exacte de ces idées et de ces sentiments, serait donc condamnée à reprendre sans cesse les mêmes thèmes. C'est en ce sens que Byron a pu prétendre qu'il ne saurait y avoir « d'éori vain absolument original ». II. En quoi consiste la véritable originalité. Aussi n'est-ce pas dans le choix du sujet qu'il...
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Jean de La Bruyère, «Du Souverain ou de la République», Les Caractères, 1688.
La guerre a pour elle l'antiquité ;...
Jean de La Bruyère, «Du Souverain ou de la République», Les Caractères, 1688. La guerre a pour elle l'antiquité ; elle a été dans tous les siècles : on l'a toujours vue remplir le monde de veuves et d'orphelins, épuiser les familles d'héritiers, et faire périr les frères à une même bataille. Jeune Soyecour1 ! je regrette ta vertu, ta pudeur, ton esprit déjà mûr, pénétrant, élevé, sociable, je plains cette mort prématurée qui te joint à ton intrépide frère, et t'enlève à une cour où tu n'as fait...
- La Bruyère a écrit en tête de ses Caractères: Tout est dit et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes et qui pensent. Un de ses obscurs imitateurs répliquait, quelques années plus tard (1699) : Tout n'est pas dit, tout n'est pas fait; il reste beaucoup à approfondir dans les sciences, beaucoup à inventer dans les arts. Vous expliquerez comment ils peuvent avoir raison tous les deux, l'un pensant à la littérature qui finit, l'autre à celle qui commence.
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Étudiez les différentes formes des remarques dans Les Caractères
Au-delà de la maxime Cependant, par certains traits, les remarques échappent à la forme de la maxime. D'abord, la plupart des remarques sont trop longues pour être des maximes. La Bruy~n:s)111use par fois à commencer une phrase: sur un ton de)QLg.énérale, pour mieux montrer qu'il ne s'agit que d'une loi particulière, et même personnelle : « Il n'y a rien à la cour de si méprisable et de si indigne qu'un homme qui ne peut contribuer en...
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Lecture linéaire-Giton – La Bruyère 1688
Lecture linéaire-Giton – La Bruyère 1688 Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l’œil fixe et assuré, les épaules larges, l’estomac haut, la démarche ferme et délibérée. Il parle avec confiance ; il fait répéter celui qui l’entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu’il lui dit. Il déploie un ample mouchoir et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément ; il ronfle en compa...
- Nietzsche, qui fut grand lecteur des moralistes français, aimait, disait-il, leur loyauté. On évoque ainsi Montaigne, Pascal, La Rochefoucauld, La Bruyère, Vauvenargues, Joubert... A travers la diversité de leurs génies et de leurs tempéraments, on peut de fait connaître chez de tels écrivains des voies, et, pour ainsi dire, des méthodes qui les associent. Il y a chez tous un soin de pénétration, de définition à l'endroit des hommes et des mœurs. Sans pour autant méconnaître les élémen
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Vous expliquerez et vous commenterez cette définition que La Bruyère nous donne de la politesse : « La politesse, écrit-il, c'e&t la manière d'agir, de parler civile et honnête, acquise par l'usage du monde. La politesse n'inspire pas toujours la bonté, l'équité, la complaisance, la gratitude; elle en donne du moins les apparences. Elle fait paraître l'homme au dehors comme il devrait être intérieurement. Il faut très peu de fond pour la politesse dans les manières; il en faut beaucoup
oreille, s'insinuant dans l'âme et la fouillant dans ses plus secrets replis, est venu toucher cette fibre cachée qui nepeut résonner sans que toutes les puissances de l'être s'ébranlent avec elle et vibrent à l'unisson? Ne serait-ce paslà la politesse la plus haute, celle que nous avons appelée une vertu? C'est la charité s'exerçant dans la région desamours-propres, là où il est plus difficile parfois de connaître le mal que de le vouloir guérir. Une grande bonténaturelle en est le fond. »...
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Comment vous expliquez-vous le succès que connurent en leur temps Les Caractères de La Bruyère ?
144 La Bruyère sées en moins d'un an. Les gens du temps s'y jetaient pour y découvrir non sans rancœur une critique acerbe de leur propre personne ou de la classe sociale à laquelle ils appartenaient. Les autres y trouvaient, outre le malin plaisir de voir égrati· gner autrui, l'agrément plus désintéressé et plus profond d'une œuvre qui, empruntant les genres en vogue, traitait des thèmes d'actualité sous une forme aimable et attrayante...
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Victor Hugo, Demain dès l'aube.
- présence de la nature, cadre lyrique-évocation de la mort avec « tombe », « descendant »- C.L « chute »/ donc a la mort sous sa forme la plus concretedialogue avec la personne aimée:- présent d'énonciation/ Hugo s'adresse directement à sa fille- marque du destinataire/ affection familier associée avec Léopoldine III) Commémoration funéraireFermeture au réel:-métonymie v9-10 vision magnifique qui n'a plus aucun intérêt pour Hugo-antithèse « les yeux fixés sur mes pensées »/ ne sait pas ce qu'i...
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Explication linéaire ascension sociale - Jean de la Bruyère
Jean de la Bruyère, moraliste du 17ème siècle appartenant au courant classique, est passé à la postérité pour une œuvre unique qu’il aura façonnée durant toute sa vie : Les caractères ou les mœurs de ce siècle. Cet ouvrage, composé de seize parties, fut publié dans sa version définitive en 1694, après de nombreux remaniements, et son objectif était de pointer les travers de l’être humain, par le biais de remarques, portraits et d’autre maximes, afin de l’inciter à se corriger. Le texte que...
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Séance 4 : LL 1 Arrias de La Bruyère
Séance 4 : LL 1 Arrias Thèmes du texte : – l'apparence / le paraître – un personnage présomptueux – loin de l'idéal de l'Honnête Homme – pour la forme : plaire et instruire sont présents Mouvement du texte : l.1 à 3 : l'annonce du type de personnage l.3 à 10 : un personnage en action l.10 à 17 : l'ombre d'une contradiction l.17 à 20 : une chute brutale propre à faire rire Projet de lecture : Avec quel art La Bruyère, dans ce portrait comique d'Arrias, parvient-il à dénoncer un person...
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Le corpus qui nous est présenté est composé de trois textes.
pathétique est utilisé dans cette expression quand la femme de 80 ans dit qu'il y a > avec celle de 60ans. Dans ce passage MONTESQUIEU veut aussi montrer que le maquillage et la course à la beauté rendent les femmes plus bêtes qu'elles ne le sont réellement. Dans les 2 oeuvres citées, les auteurs portent un jugement critique et dévalorisant sur les femmes et leur maquillage. Cependant, parmi les trois oeuvres, l'une d'elles montre l'importance du maquillage pour les femmes. Il s'agit de l'es...
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Dissertation : L'oeuvre de La Bruyère, Les Caractères, relève-t-elle de la tradition théâtrale ?
Dissertation : L'oeuvre de La Bruyère, Les Caractères, relève-t-elle de la tradition théâtrale ? Introduction : Au 17ème siècle la comédie sociale est un topos littéraire très connu permettant d’expliquer le monde et la société contemporaine à l’auteur. Celle ci relève du theatrum mundi qui est une grande métaphore datant de l’Antiquité. Des auteurs comme Théophraste utilise cette notion pour leur ouvrages celui ci décrit l’époque et le monde qui l’entoure comme un théâtre. La Bruyère un...
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Commentez, au moyen des pièces de Corneille que vous connaissez, ce mot de
La Bruyère sur notre grand tragique :...
Commentez, au moyen des pièces de Corneille que vous connaissez, ce mot de La Bruyère sur notre grand tragique : « Il peint les Romains. Ils sont plus grands et plus romains dans ses vers que dans leur histoire. » PLAN DÉTAILLÉ Corneille a toujours manifesté une prédilection pour les tragédies à sujets romains, et à travers la succession de ses pièces revivent toutes les grandes périodes de l'histoire de Rome. Mais des héros qu'il met en scène il offre une image idéalisée ; en eux il se plaît à...
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Corrigé
disponible
« On ne doit parler, on ne doit écrire que pour instruire » affirme La Bruyère.
L'écrivain doit-il...
Corrigé disponible « On ne doit parler, on ne doit écrire que pour instruire » affirme La Bruyère. L'écrivain doit-il écrire que pour instruire ? => La littérature n’a-t-elle pour but que l’instruction, la réflexion ? NB : nous donnons des exemples, les œuvres, les auteurs…> ne sont pas exhaustifs. I- Rôle de la littérature Depuis très longtemps, les romanciers (Dickens, Rousseau, Zola…) mais aussi des poètes, des dramaturges utilisent leurs œuvres à des fins « sociales », en intervenant et/ou...
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L'art épistolaire de Mme de Sévigné. ?
ajoute avec malice : pour moi j'aime les relations où l'on ne dit que ce qui est nécessaire... je crois que c'est ici,sans vanité, le modèle des narrations agréables. »Quel entrain, quelle verve dans ses petites anecdotes : le madrigal du maréchal de Gramont, le cheval deNantouillet, le carrosse renversé de l'Archevêque! C'est bien le cas de répéter après elle son papier, sa plume, sonécritoire, tout vole.Ce qui fait aussi l'agrément des lettres féminines c'est la peinture de la vie fami...
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La Bruyère était classique : partisan résolu des anciens, il était persuadé qu'ils ont tout
dit sur la nature humaine....
La Bruyère était classique : partisan résolu des anciens, il était persuadé qu'ils ont tout dit sur la nature humaine. De plus, il venait après Pascal et La Rochefoucauld. De là cette affirmation modeste au début des Caractères : « Tout est dit... » I. Cette pensée s'explique par la théorie classique. 1. L'homme, en son fond, ne change guère. Les analyses des anciens moralistes restent toujours aussi vraies, parce qu'ils se sont attachés surtout à ce qu'il y a en nous d'éternel et de permanent....
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La Bruyère a refait le portrait de l'hypocrite, déjà tracé par Molière. L'intention de
critiquer est manifeste : Tartuffe et...
La Bruyère a refait le portrait de l'hypocrite, déjà tracé par Molière. L'intention de critiquer est manifeste : Tartuffe et Onuphre s'opposent trait pour trait. Tartuffe lui semble outré et invraisemblable. Voyons qui a raison du moraliste ou du poète dramatique. I. Certaines exagérations s'expliquent par les nécessités du théâtre. 1. La scène en effet a ses exigences. Elle demande des traits accentués (optique théâtrale). Onuphre qui est discret, adroit, qui vient à ses fins sans se donner la...
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Arrias : Fiche Analytique de La Bruyère
Ici, la société est critiquée à travers l’exemple d’Arrias, car il cherche à se mettre en avant, en faussant l’étendue de ses connaissance : Il essaye de paraître savantpour plaire aux autres. b) Le clacissisme, seul remède contre la futilité « Historiette » => Le suffixe « ette » qui accentue le sens de petites histoires sans importances. Arrias peut apparaître comme une sorte de métaphore filée de la futilité. Il s’éloigne de ce qui est vrai, de ce qui est juste. (Ses fioritures prétentieuses,...
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LA BRUYERE LIVRE VIII DE LA COUR
LA BRUYERE LIVRE VIII DE LA COUR REMARQUE 63 Il y a un pays où les joies sont visibles, mais fausses, et les chagrins cachés, mais réels. Qui croirait que l’empressement pour les spectacles, que les éclats et les applaudissements aux théâtres de Molière et d’Arlequin, les repas, la chasse, les ballets, les carrousels couvrissent tant d’inquiétudes, de soins et de divers intérêts, tant de craintes et d’espérances, des passions si vives et des affaires si sérieuses ? LE PAYS= LA COUR...
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Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. Jean De La bruyère
énumérations des faits et gestes de Gnathon. D’ailleurs celui-ci n’est pas décrit physiquement ; il se définit par ses actes. Il n’y a pas d’indications chronologiques, les tableaux se succèdent avec pour seul lien le défaut de Gnathon. C’est une volonté de simplification pour mettre en valeur les traits essentiels de son caractère pour mieux les critiquer. Le portrait est donné avec un crescendo jusqu'à la force de la chute final. L’emploie du présent de l’indicatif permet aux lec...
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commentaire Ménalque
Bruyère. L'auteur, en explorant les formes culturelles dominantes qui expriment le Grand Siècle, nous propose une cartographie des mœurs de son temps, où s'entrelacent des modes d'expression esthétiques (style, éloquence presque tribunitienne de la Bruyère) et la réalité sociale dans un moment précis, celui d'une rupture entre les comportements mondains et l'idéologie qui les sous-tend (devenue un vestige d'archéologie). Les portraits servent d'exergue à un divorce : celui des protocoles...
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Les Moralistes du XVIIe siècle
d'étendre leur clientèle mondaine, montraient une indulgence plus grande pour le péché; ils étaient accusésd'accommoder la morale chrétienne aux faiblesses du monde par le moyen de la casuistique.— La casuistique est la connaissance et la solution des cas de conscience; elle pèse les fautes humaines en tenantcompte de tout ce qui peut les alléger, circonstances et intentions. Quelques théologiens en ont abusé grâce à desprocédés subtils, dont voici les principaux. — a) La « doctrine des é...
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MONTESQUIEU LE MORALISTE
premiers parmi les Persans que l'envie de savoir ait fait sortir de leur pays et qui aient renoncé aux douceurs d'unevie tranquille pour aller laborieusement chercher la sagesse. " Les premiers parmi les Persans, cela se peut ; maisn'étaient-ils pas des voyageurs semblables, le Spectateur d'Addison, le Siamois des Amusements sérieux etcomiques de Dufresny, ou l'Espion que Marana promenait dans les cours de l'Europe ? Eux aussi, ils avaient crayonnéle tableau des mœurs qu'ils regardaient de...