2752 résultats pour "savoirs"
-
Dans quelles mesures l'art, la poésie et la musique nous aident-ils a dévoiler nos sentiments ?
juste titre pour le moyen privilégié d'exprimer nos sentiments en raison des moyens sémantiques et phoniques quisont les siens. Car la poésie est un usage singulier du langage qui exploite autant que possible ses ressourcespropres afin d'exprimer de manière optimale les sentiments qui habitent l'auteur du poème, lequel utilise le plussouvent, et de manière significative, le pronom personnel « je ». Prenons l'exemple de ce poème fameux de PaulVerlaine, tire du recueil Romances sans par...
-
Article paru dans le journal « Gil Blas » (1883) MAUPASSANT
Les hommes de guerre sont les fléaux du monde. Nous luttons contre la nature, contre l'ignorance, contre les obs- 25 tacles de toutes sortes, pour rendre moins dure notre misé rable vie. Des hommes, des bienfaiteurs, des savants usent leur exis.tence à travailler, à chercher ce qui peut aider, ce qui peut secourir, ce qui peut soulager leurs frères. Ils vont, acharné"s à leur besogne utile, entassant les décou- 30 vertes, agra...
-
Etre moral, est-ce vouloir le bien d'autrui ?
immédiatement de percevoir les actions faites avec bienveillance. · La bienveillance est à l'origine de toutes les vertus, elle est une tendance à se soucier d'autrui et de son bien. Elle est elle-même rendue possible par la sympathie. Mais si elle l'asuppose elle ne s'y réduit pas. La bienveillance est un instinct direct, une tendancenaturelle (cf. Enquête sur les principes de la morale, Appendice III). Il s'agit d'unetendance à approuver les qualités qui contribuent au bonh...
-
Jules SUPERVIELLE: « l'Arbre », Les Amis inconnus.
1. Description de l'arbre • Le poète ne décrit pas une espèce précise, n'indique ni le lieu ni l'époque, mais retient certaines caractéristiquesphysiques de tous les arbres : — leur matière, le bois (v. 2, 4, 7), et la fibre (v. 8). Le lecteur peut même se demander si le « cœur d'amoureuse »n'est pas une allusion au « cœur » du bois, terme employé pour le centre du tronc. — l'exubérance végétale : la branche (v. 8), la feuille (v. 22), et surtout le « feuillage », les « ramilles » (v. 4), les «f...
-
DM : la philosophie est-elle une science comme les autres ?
premiers penseurs aux spéculations philosophiques, Aristote explique les effets de celui-ci sur ceux qui l'éprouvent. Il prépare ainsi le terrain, au moyen du concept d'ignorance, à l'énoncé de sa thèse, selon laquelle les philosophes s'adonnent à la connaissance en n'ayant aucune visée utilitaire. L'étonnement aurait pour effet la prise de conscience de l'ignorance qui conduit à l'éprouver: « apercevoir une difficulté et s'étonner, dit-il, c'est reconnaître sa propre ignorance ». De fait, p...
-
A-t-on le droit de résister à la loi ?
3) Comment respect la volonté de chacun sans tomber dans les revendications particulières destructrices d'un ciment social ? Tel est en quelque sorte le problème que se pose Rousseau dans le Contrat Social : il s'agit d'être aussi libre qu'auparavant, à savoir pouvoir obéir à soi-même dans une société.La solution réside dans la volonté générale à laquelle chaque citoyenparticipe. Volonté générale une, indivisible et inaliénable (ce qui suppose doncl'unanimité et la non-représentati...
-
Le monde de l'écrit
Des apprentissages progressifs
Entrer dans l'écrit
Le tri de textes
Le tri de textes en maternelle amène les enfants à classer des textes selon des critères qu'ils
doivent expliciter.
pour sensibiliser à la diversité des types d’écrits et de textes : textes complets originaux, échantillons de supports originaux, photocopies associés aux vrais supports, livres, textes apportés par les enfants, textes sur un même thème… pour faire dégager les propriétés linguistiques d’une catégorie de textes par contraste avec d’autres : textes relevant seulement de 2 catégories à comparer pour trouver des solutions diverses à un problème d’écriture : des débuts de textes, des descripti...
- Sujet : La science peut-elle fournir à l'homme des réponses définitives ?
-
-
Blaise PASCAL: L'homme [... ] n'est produit que pour l'infinite.
• Accomplissement progressif du savoir, impliquant une remise en question de tout principe d'autorité. Conceptiondynamique de l'histoire des sciences. Intérêt philosophique du texte Implications multiples • La reconnaissance d'un progrès n'implique-t-elle pas le rejet de tout principe d'autorité ? Ce rejet peut-il valoirailleurs que dans la pensée scientifique ?• Peut-on appliquer l'évolutionnisme du texte à d'autres domaines (traditions morales ou politiques, droit, valeurssociales, etc.) ?• Ra...
-
Montaigne: Peut-on se fier à la raison ?
d'humilité. Cela montre bien que ce n'est pas de leur propre chef et par la force de leur raison qu'ils ont pu accéderà une réalité divine, mais bien parce qu'ils ont reçu la vérité divine par la « libéralité d'autrui », c'est-à-dire par lebon vouloir de Dieu. B. Nous n'accédons pas à la vérité par le « discours », c'est-à-dire par l'argumentation réfléchie et organisée, ni parl'entendement, c'est-à-dire par sa faculté de comprendre, mais au contraire parce que nous recevons la vérité...
- Jacques Muglioni
-
Qu'est ce qu'un corps normal?
une force motrice. C'est-à-dire qu'il n'a pas besoin d'une première impulsion pour se mouvoir, et qu'il se produit lui-même. " Un tel être organisé et s'organisant lui-même peut être appelé une fin naturelle " CFJ, téléologique, § 65. Cette caractéristique fondamentale – la force formatrice – définit un corps normal, parce qu'elle implique de nombreuses autres actions, comme celle de réparation des lésions. En effet, un corps normal répare lui-même sespropres blessures, ce que ne fait pas une ma...
- La philosophie est-elle une science particulière ou la science universelle? Dans quel sens pourrait-elle être l'un et l'autre?
-
L'écriture appelle la lecture de P. RICœUR
seconde attitude qui est la vé1itable desti nation de la lecture. Car c'est elle qui révèle la véritable nature du suspens qui frappe Je mouvement du texte vers la signification . L'autr e lecture ne serait même pas possib le, si d'abo rd il n'apparaissait pas que le texte, en tant qu'écritu re, attend et appelle une lec ture; si la lecture est possible, c'est bien parce que le texte n'est pas fermé sur lui-même, ma is ouv ert sur autre...
-
Hegel: concepts principaux
Ili .u ~ rît r m · '' · 56 Hegel privés de leur sens ordinaire et rendus ainsi signifiants par un artifice. Aussi, certains traducteurs ont-ils préféré utiliser le terme commun «supprimer», en considérant que, dans Aujhebung, la négation donne son sens, en la médiatisant, à la conservation, et que le sens négatif est plus directement prégnant que le sens positif. Concept: Le concept [Begriff], n'est pas une simple représentation générale, universali...
-
L'évolution des sciences
partage des connaissances. L'histoire des sciences est particulièrement associée à des grands noms. Les pionniers de cette dernière sont connus pour avoir fait des découvertes fondamentales. Or, ils se sont appuyés sur les savoirs déjà acquis et leurs conclusions ont inspirés de nouvelles recherches à leurs successeurs. C'est ainsi que la science progresse. La progression se fait par l'accumulation de connaissances : observations, constitution de modèles, expérimentations, énoncés de lois et...
-
-
Les Etats-Unis, Superpuissance ?
Pour conclure, les Etats-Unis d'Amérique possèdent la plus grosse armée de la planète avec un million et demie de soldats sous son drapeau. Cette armée de métierbénéficie d'un budget de 607 milliards d'US dollars, soit 4.6 % du produit intérieur brut du pays en 2008, représentant à eux seuls, 41,5 % du budget internationaldes armées. A titre d'exemple, le budget de la Chine, le deuxième au niveau planétaire, est de 84,9 milliards de dollars. Les 10 pays au plus gros budget militaire b) Puissance...
-
Toutes croyances sont-elles respectables ?
croire, en ce cas, signifie refuser de laisser nos sens nous induire en erreur et conduire notrejugement (attitude bien plus respectable). Un bâton plongé dans l'eau paraît brisé, mais si nousjugeons qu'il l'est, nous ne sommes pas victime d'une illusion, mais responsables de notre erreur. Enelles-mêmes d'ailleurs, les données des sens ne sont ni vraies ni fausses. Les illusions des sensobéissent à des lois d'organisation du champ perceptif tout aussi régulières que celles q...
-
comparablement meilleurs que le mien; mais pource qu'on ne saurait si bien concevoir une chose, et la rendre sienne, lorsqu'on l'apprend de quelque autre que lorsqu'on l'invente soi-même.
Sixième partie 173 davantage. Ils sont comme le lierre, qui ne tend point à monter plus haut que les arbres qui le soutiennent, et même souvent qui re descend après qu'il est parvenu jusques à leur faîte : car il me semble aussi que. ceux-là re descendent, c'est-à-dire se rendent en quelque façon moins savants que s'ils s'abstenaient d'étudier, lesquels, non contents de savoir tout ce qui est intelligiblement expliqué da...
-
Le personnage de HAMLET
sait et ne sait pas, tout en ayant la force sou veraine de percer à jour le réel jusqu'en son tréfonds. Même quand il se laisse emporter un instant par son tempérament, par une émotion à son paroxysme, si bien que, croyant frapper le roi, il tue Polonius •, il n'est pas d'accord avec lui-même ; et eût-il atteint le roi, il ne le serait pas davantage. Pour que sa mission ait un sens, en effet, il faut que le crime du roi - et non pas seuleme...
-
l'oubli est-il une vertu de la pensée ?
Elysées (là où séjournaient les âmes vertueuses) : durant leur trajet, les âmes boiventde ses eaux pour oublier les circonstances de leur vie ; celles qui sont destinées à unenouvelle existence terrestre y boivent pour perdre tout souvenir de la mort. · L'oubli est ainsi ce qui garantit la séparation entre la vie et la mort en évitant que le souvenir de la vie ne vienne hanter les morts, et que le souvenir de la mort ne soitun obstacle à la vie. L'oubli a donc une « vertu » au sens prem...
-
Les sciences de la matière. — La méthode expérimentale.
SCIENCES DE LA MATIÈRE. -LE FAIT SCIENTIFIQUE 85 la Chauve -Souris pour un Oiseau. L'assimilation des choses entre elles autrement dit la conceptualisation vaudra donc ce que valent les savoirs sur lesquelles elle s'appuie. Ce que nous apprenons dans les écoles, dans les universités, dans les livres, ce sont les notions rectifiées, précisées, augmentées par le progrès des sciences. Naturellement, ce progrès a exigé souvent de nouveaux concepts (ex. : él...
-
epistimologie
établir une discrimination entre les cultures et les coutumes que l’on s’identifie le plus complètement avec celles qu’on essaie de nier – le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie – la notion d’évolution sociale ou culturelle n’apporte, tout au plus, qu’un procédé séduisant, mais dangereusement commode, de présentation des faits. – chap4 cultures archaïques et cultures primitives – le faux évolutionisme est extrêmement pernicieux – procédé qui consiste à prendre la partie pour...
-
les acheteurs n'en savent pas davantage, à moins d'être gymnastes ou médecins.
RHÉTORIQUE ET SOPHISTIQUE 91 les initiations et les prophéties; j'en vois même cer tains qui ont choisi la gymnastique, comme lccos de Tarente et ce sophiste contemporain qui ne le cède à aucun autre, Hérodicos de Sélymbrie, ci-devant de Mégare; c'est de la musique qu'a pris prétexte votre compatriote Agathocle, grand sophiste, de même Pythoclide de Céos et beaucoup d'autres. C'est par crainte de l'envie, j'y insiste, que tous...
-
-
LA VÉRITÉ DANS LES SCIENCES DE LA MATIÈRE
COMMBNTAIRB a) Présentation du texte La science, écrit Gaston Bachelard, « crée de la philosophie >>. Elle représente en effet la pensée vivante, dynamique. Elle « Instruit la raison >> car la raison ne s'apparaît à elle-même telle qu'elle est et telle qu'elle devient, que dans son activité réelle, actuelle, qui est l'activité scientifique. Le problème est alors de savoir quelle philosophie de la connaissance la science peut suggérer. A l'époque où é...
-
Peut on forcer quelqu'un à être libre ?
Rousseau partage avec les partisans du droit naturel l'idée que l'être humain est naturellement libre et autonome, chacun d'entre nous a naturellement le droit de décider de ses propres actions, dans son propre intérêt. Or, l'intégration à un Etat nécessite une organisation sociale, deslois, un pouvoir commun. Le problème central qu'examine le « Contrat social » est de savoir ce qu'est une loi légitime, ou encore de déterminer à quoi chacun de nous s'engage en vivant sous un pouvoir c...
-
Le débat philosophique exclut-il tout affrontement ?
- Il semble bien que dès qu'une philosophie n'est plus critique, elle tombe dans le dogmatisme. Le débat doit sans cesse affronter les différentes thèses, ses implications, ses conséquences ; il doit les soumettre àconfrontation pour en tester la validité. En réalité, critique et crise, et a fortiori affrontement sont toujoursliées car chaque philosophie procède d'une crise des concepts ; Husserl a bien montré cela en disant quel'histoire de la philosophie est l'histoire de crises succ...
-
Le langage suffit-il pour bien s'entendre ?
« Bien s'entendre » implique que les deux partis concernés par l'échange ou dialogue soient également disposés à rendre cet échange de qualité. Il faut que le locuteur fasse preuve de clarté et ne se livre pas à un bavardageinutile ou qu'il se gargarise de ses paroles. Le locuteur doit aussi être attentif et se donnes la peine d'écouter. Ainsile fait de « bien s'entendre » implique une volonté réciproque des interlocuteurs. Autrement, le bavard n'est entenduque de lui-même, et l'auditeur sourd...
-
l'oeuvre d'art : expression et représentation ?
« L'opinion la plus courante qu'on se fait de la fin que se propose l'art, c'estqu'elle consiste à imiter la nature...Dans cette perspective, l'imitation, c'est-à-dire l'habileté à reproduire avecune parfaite fidélité les objets naturels, tels qu'ils s'offrent à nousconstituerait le but essentiel de l'art, et quand cette reproduction fidèleserait bien réussie, elle nous donnerait une complète satisfaction. Cettedéfinition n'assigne à l'art que le but tout formel de refaire à so...
-
Peut-on forcer quelqu'un à être libre ?
de le faire lorsque l'on a affaire à un sujet qui ne comprend pas le sens de sa propre liberté. Dans Le contrat social , Rousseau considère que la véritable liberté n'est pas la liberté naturelle, mais celle à laquelle on s'élève en entrantdans l'état civil. Cette entrée se fait à la faveur d'un contrat par lequel pour assurer leur sécurité, les hommes sedémettent de leur liberté naturelle au profit de tous , c'est-à-dire au profit de la volonté générale . Or c'est la volonté générale qui e...
-
Est-il préférable de se connaitre ?
représentation a parfaitement mis à jour le processus psychologique qui conduit à prendre une fiction pour une réalité. Il y a en effet intégration de cette fiction dans une suite d'évènements passés. Ce processus consiste àremplacer un évènement réel souvent éprouvé comme insupportable par un évènement entièrement feint,susceptible néanmoins de s'accorder avec le cours de sa vie passée : « On comble alors artificiellement la lacuneainsi produite ». Il s'agit de masquer une action ou un...
-
Connaitre la vérité, est-ce découvrir le réel ?
vérité se distingue donc par le fonctionnement interne de son évaluation des propositions qui la constitue – oùfonctionnement interne autonome signifie une certaine indépendance abstraite envers le réel (penser à laconnaissance des vérités mathématiques, logiques, etc.). Dès lors il faut se demander si le réel, et sa découverteen est l'objet, en questionnant plus en avant les modalités du rapport de la connaissance (vraie ou non) au réel. Nb. Ici se loge l'opposition entre la conception...
-
-
l'homme ne peut devenir homme que par l'éducation ?
rattache. L'animal utilise tous ses instincts pour se protéger et ne pas se nuire à lui-même. Il est dès sanaissance « tout ce qu'il peut être ».En revanche, l'homme se découvre sans instinct, contraint de se dicter les lois de sa propre conduite. Or, dèssa naissance, il ne peut tout seul élaborer de plan. Donc, d'autres doivent le faire pour lui. Et, Kant pro¬posed'abord une constatation. Il s'agit de discipliner l'être car des penchants animaux le détourneraient de sonvéritable but....
-
La connaissance de soi est-elle forcément subjective ?
Je ne suis pas le mieux placé pour savoir qui je suis Une partie de moi-même m'échappe. Je peux ne pas être conscient de certains aspects de mon caractère. D'autres, plus expérimentés ou objectifs que moi, peuvent savoir mieux que moi-même comment je fonctionne. Les adolescents ne se connaissent pas encore L a vie humaine est un processus au cours duquel chacun doit se découvrir et se déter- miner. Les jeunes gens ne connaissent pas «Vient un jour où surgit [dans n...
-
Pourquoi n'y a-t-il pas de technique pour être heureux ?
Admettons que nous considérions que jouir d'une longue vie soit un moyen d'être heureux : Hélas, je risque de voir mes amis mourir, mon amour mourir. Je risque d'être l'objet d'un acharnement thérapeutique,d'être dépossédée d'un pouvoir sur moi-même, je risque de ne plus être autonome… On sait ce qu'il faut faire pour optimiser les chances de vivre le plus longtemps possible, mais est-ce qu'on est sûrque ça nous rendra heureux ? Le moyen que l'on choisit pour être heureux est trop général ! Ses...
-
instant forcés d'assembler l'être au non-être, alors que nous venions de convenir que c'est là l'impossibilité la plus absolue.
LA CONCEPTION DU SAVOIR 177 -É. Je pense donc qu'il faut distinguer deux imita teurs : celui qui ignore et celui qui sait. - T. Oui. -É. Où prendrons-nous le nom qui convient à cha cun? C'est évidemment difficile en raison de la paresse et du manque de sens dont nos devanciers ont fait preuve à l'endroit de la division des genres selon les espèces, au point qu'aucun n'a même essayé de diviser, d'où vient, c'est forcé, que nous som...
-
KANT: Empirisme et Causalité
Pour comprendre notre pouvoir de connaître, il convient de savoir d'où viennent nos connaissances.La réponse la plus immédiate à cette question consiste à affirmer qu'elles viennent de l'expérience. En effet, ce sontles exemples qui permettent d'accéder à l'idée (voir texte 1). L'esprit ne peut inventer ses objets ou, s'il le fait,c'est en imaginant, sans le secours des données sensibles : il ne s'agit alors pas d'une connaissance mais d'uneproduction fictive, qui intéresse l'artiste et non le s...
-
peut-on connaître autrui?
a) Critique des présupposés cartésiens Suivant la perspective cartésienne, la connaissance d'autrui est approximative, incertaine, parce qu'autrui est d'abord pensé comme corps, et comme un corps distinct de son intériorité, de sa conscience (pour Descartes, âme et corps sont 2 substances hétérogènes) ; ainsi, c'est bien cette distinction qui fait problème : ma relation à l'autrepouvant être schématisée ainsi : mon âme /mon corps—le corps d'autrui/ son âme . C'est donc une distance...
- La connaissance de la nature peut-elle nous aider à vaincre nos superstitions ?
- Pétrarque et l'humanisme
-
-
Les idées mènent-elles le monde ?
de choses perçues et de leurs formes dégradées, ombres ou mirages, correspond la connaissance sensible, quirelève du domaine de l'opinion. Celle-ci se répartit en deux domaines : la croyance ou la perception pour les chosessensibles, l'illusion ou la conjecture pour les formes inférieures. Au monde intelligible, finalisé par l'Idée du Bien, quiéclaire toutes les autres Idées ou formes, correspond une connaissance intellectuelle par Idées. Les objetsmathématiques appartiennent au mond...
-
L'imagination est-elle le refuge de la liberté ?
SUPPLEMENT: SARTRE : l'imagination, manifestation de la liberté Pour Sartre, « l'imagination est une condition essentielle et transcendantalede la conscience. Il est aussi absurde de concevoir une conscience quin'imaginerait pas que de concevoir une conscience qui ne pourrait effectuer lecogito ». Conscience réalisante et conscience imageante sont indissociables.L'imagination est la fonction irréalisante de la conscience. En effet, lorsque jeperçois un objet réel, je le perçois comme élém...
- Principe de base de la philosophie
-
Commentaire Arrêt Chambre sociale 18 Janvier 2011
La société fait grief a l'arrêt rendu d'avoir retenue sa qualité d'employeur conjoint des salariés et de l'avoir condamné a verser des dommages et intérêts alors que selon le principe d'autonomie des personnes morales, une société mère est une entité distincte juridiquement, les créanciers de la filiale ne pouvant réclamés un droit de créance à son encontre. Ensuite, elle remet en cause la dualité d'employeur qualifiée par l'accomplissement du travail d'un salarié sous la direction commune, qui...
-
Conscience de soi et Sincérité
C'est moi qui pense, ou qui doute, et si un autre peut le faire tout aussi bien que moi, ce sera sa propre expérience,à laquelle je ne pourrais jamais me substituer. Ainsi, nous aboutissons à des consciences séparées, enfermées enelles-mêmes, et dans une véritable vision solipsiste. Autrui ne peut pas être pris en considération, car c'est d'abordet avant tout ma propre subjectivité qui intervient. B. La conscience, source d'obsessions et de culpabilité Cesdéfauts de la conscience réflexive, ch...
-
L'énigme rebelle
penseront parfois à nous, amusés, emplis de la condescendance obligée de ceux qui naissent plus tard. Fabriqués de carbone et de pensée, seuls à être capables de faire l'amour et la mort - hors saison - marque de notre indépendance et de nos appétits pour l'infini, nous aurons été vivants! Vivants dans un monde voué à l'entropie, vivants pour l'unique plaisir d'exister et de fabriquer avec orgueil quelques chefs d'oeuvre, des utopies et des rêves plus grands que l'espace dans lequel nous vivions...
- stendhal, une sociologie romanesque
-
Descartes: utilité de la philosophie
« J'aurais ensuite fait considérer l'utilité de cette philosophie, et montré que, puisqu'elle s'étend à tout ce quel'esprit humain peut savoir, on doit croire que c'est elle seule qui nous distingue des plus sauvages et barbares, etque chaque nation est d'autant plus civilisée et polie que les hommes y philosophent mieux; et ainsi que c'est le plusgrand bien qui puisse être dans un État que d'avoir de vrais philosophes. Et outre cela que, pour chaque homme en particulier, il n'est pas seulem...
-
- Qu'est-ce qu'une opinion personnelle ?
-
l'Etat est-il facteur de liberté ou d'oppression ?
Si on considère avec les penseurs modernes que les hommes sont avant tout des êtres individuels, autonomes, complètement libres, qu'ils sont aussi des êtres de désir qui vivent dans une nature hostile, alors ilsemble évident que les rapports qu'ils entretiennent soient conflictuels. En effet, si les ressources naturellesexistent en quantité limitée, si aucun cadre ne vient régir les rapports entre les individus, et si de ce fait je peuxfaire ce que je veux pour posséder ce dont j'ai besoin ou en...
}})








