1894 résultats pour "regardées"
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Commentaire de texte : extrait du Livre de ma mère, d'A. Cohen (chap. 6)
complet décalage avec la réalité, puisque personne ne se préoccupe d'eux (« Ils s'habillaient très bien pour personne », l. 13, «inutilement bien habillés », l. 11-12). Cette impression de décalage est encore renforcée par l'oxymore « ridiculement bien habillés» (l. 10-11) et par la comparaison ironique qui clôt le paragraphe deux : « On s'habillait comme des chanteurs d'après-midimondaine » (l. 21-22), qui suggère que l'enfant et sa mère sont comme des duettistes sans public.Les deux personnage...
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Dfinition: AGONIE, substantif fminin.
1.... je me reportai en pense cette nuit, veille de la rdemption du genre humain, o le Messager divin avait bu jusqu' la lie le calice de l' agonie, avant de recevoir la mort de la main des hommes, (...). (...) je me reprsentai l'ocan d' angoisses qui dut inonder le coeur du Fils de l'homme quand il contempla d'un seul regard toutes les misres, toutes les tnbres, toutes les amertumes, toutes les vanits, toutes les iniquits du sort de l...
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Lisa à la Préfecture de police.
— Hein ! çat’amuse, grandebête,ditCadine quiriait aussi. Ilssont drôles, lespigeons, quandilsrentrent latête, comme ça,entre lesépaules, pourqu’on neleur trouve paslecou… Allez, cen’est pasbon, cesanimaux-là ; çavous pincerait, siça pouvait. Et, riant plushaut delahâte deplus enplus fiévreuse deMarjolin, elleajouta : — J’ai essayé, maisjene vais passivite que lui… Unjour, ilen asaigné centendix minutes. Le cadre debois s’emplissait ; onentendait lesgouttes desang tomber danslacaisse. AlorsClaude...
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Définition:
EXAMEN, substantif masculin.
JULIEN GREEN, Moïra, 1950, page 196. b) Spécialement. MÉDECINE. Ensemble d'observations faites par divers moyens (auscultation, palpation, radiographie, analyses, etc.) qui fournissent des indications sur l'état de santé d'une personne. Examen médical, clinique; examen de santé; examen cardio-vasculaire, rectal, radiologique. La table d'examen avait un air d'instrument de torture passé au ripolin blanc (ELSA TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, page 40 ). Lorsque le médecin...
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Définition du terme:
CROISÉE, substantif féminin.
nuit, 1932, page 342) : Ø 4. Les contrevents battent, on entend tomber une échelle; les croisées de la chambre de Thérèse, qui étaient mal fermées, s'ouvrent toutes grandes. CHARLES-FERDINAND RAMUZ, Derborence, 1934, page 65. — Par métaphore : Ø 5. Je fuis et je m'accroche à toutes les croisées D'où l'on tourne l'épaule à la vie, et, béni, Dans leur verre, lavé d'éternelles rosées, Que dore le matin chaste de l'infini Je me mire et me vois ange! (...). STÉPHANE MALLARMÉ, Poésies, Les Fenêtres...
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Citation Georges Duhamel: "le Cinéma Est Un Divertissement D'ilotes ..."
le spectateur vit au travers d’un personnage une expérience nouvel\ le qui pourra lui servir d’enseignement, une expérience parprocuration dont il pourra tirer les bienfaits comme s’il l’avait \ vécue. C’est la part psychologisante du cinéma qui est alors en\ jeu. C’est différent du théâtre où les corps sont en action devant le s\ pectateur mais le cinéma reproduit le plus possible cette proximité\ , par l’intermédiaire des gros plans par exemple. En effet, c’est ce \ que nous pouvons constater...
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Dictionnaire en ligne:
ENVELOPPANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
1. [Ce qui sert à entourer n'est pas constitutif de l'objet] a) [Le sujet désigne une personne] a ) [L'objet désigne une chose concrète] — Envelopper (quelque chose) dans/de (quelque chose). Envelopper un paquet, envelopper un objet dans du papier, une toile. Quasi-synonymes : emballer, empaqueter; antonymes : défaire, déballer, développer (rare). Et les ruches, soigneusement enveloppées de paille, ne faisaient plus entendre cette rumeur confuse de travail (ÉMILE MOSELLY, Terres lorraines, 1907,...
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Dictionnaire en ligne:
DORÉ, -ÉE, participe passé, adjectif et substantif.
DIT HENRI DE GRAFFIGNY, Les Industries du caoutchouc, 1928, page 55 ). b) CUISINE. [En parlant d'une préparation culinaire] Qui a une couleur d'or, un aspect brillant, dû à la cuisson et/ou à un enrobage d'oeuf battu. Une belle boulangerie (...) étalait sous le nez des passants des gâteaux et de grands pains dorés (ÉMILE ZOLA, Travail, tome 1, 1901, page 18 ). C'était une cuisse de poulet, rôtie à point, dorée, que je humais déjà (ANDRÉ GIDE, Journal, 1943, page 208 ). — Spécialement, régionalis...
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Emile ZOLA. La Curée
CORRIGÉ • Introduction Dans La Curée, deuxième volume de« !'Histoire naturelle d'une famille sous le Second Empire », publié en 1871, Zola dénonce les grandes fortunes qui ont dévoré, tels des chiens pendant la curée, les entrailles de Paris. Dans le présent extrait, Zola, en procédant à une des cription subjective de la ville, semble attaché à faire apparaître à travers le regard visionnaire de Saccard, la menace spéculative qui guet...
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BARBEY D’AUREVILLY : sa vie et son oeuvre
des Diaboliques) le placent au tout premier rang des constructeurs d'univers. Le monde aurevillien est étrange, de cette étrangeté qui n'est pas moins inquié tante d'être, au fond, familière : ensemble poétique sans référent à force de références, système moral unique et qui servit de repère à beaucoup, modèle idéologique ter riblement déchiffrable parce qu'irréductiblement contra dictoire. u Une lente et pénible résignation à la littérature n (J. P...
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Les fenêtres - Baudelaire: Dans le commentaire composé que vous ferez de ce poème en prose, vous étudierez en particulier comment la prose poétique s'adapte, comme le disait Baudelaire lui-même, « aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ».
Baudelaire « Les fenêtres » Petits poèmes en prose 1869 Les fenêtres Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde unefenêtre fermée. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissantqu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui sepasse derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie,...
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Vocabulaire:
COMME, adverbe.
c) [Comme modifie un verbe] ? [?tre + pr?position (le verbe ?tre est employ? dans son sens plein et ?quivaut ? " se trouver ").] Pierre de Craon. ? Pax tibi. Comme toute la cr?ation est avec Dieu dans un myst?re profond! (PAUL CLAUDEL, L'Annonce faite ? Marie, 1re. version, 1912, prologue, page 16 ). ? [Autres verbes] ? Lucy, ma ch?re, j'ai rencontr? votre Ollivier, dimanche... Comme il a grandi! (?MILE ZOLA, Nana, 1880, page 1174 ). Comme tu as chang? depuis la mort de ton mari. Le p...
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Incipit Beckett
II- Les deux monologues : une exposition étrange A- Celui de Clov 1- Le refus de l’illusion théâtrale - la « voix atone » : exigée par Beckett, comme une sorte d’abstraction forcée, le refus du réalisme ou de l’illusion théâtrale . De même qu’il refuse les effets de style et veut écrire en français. Va avec « regard fixe » vers la salle. - Les silences et l es ruptures : la didascalie « un temps » revient sans ar rêt da...
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Etude détaillée de l'oeuvre Une Vie, de Maupassant « Une vie » de Maupassant
infinie l'envahit. Elle découvrit brusquement la figure de l'enfant qu'elle n'avait pas encore vue : la fille de son fils. Etcomme la frêle créature, frappée par la lumière vive, ouvrait ses yeux bleus et remuant la bouche, Jeanne se mit àl'embrasser furieusement, la soulevant dans ses bras, la criblant de baisers. Mais Rosalie, contente et bourrue,l'arrêta. « Voyons, voyons, madame Jeanne, finnissez ; vous allez la faire crier. » Puis elle ajouta, répondant sansdoute à sa propre pensée : «...
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Peut-on prétendre se connaitre soi-même ?
Nous avons aussi probablement besoin des autres pour pouvoir nous définir, puisque c'est grâce au regard des autres que nous existons. Il est vrai que autrui est celui qui m'appelle par mon nom, qui m'attribue une profession, des qualités, des défauts... C'est aussi vis à vis de lui, que nous allons ressentir de la honte, donc c'est à travers son regard que nous allons nous juger, et décider de changer de comportement par exemple. Par conséquent, autrui à la capacité de nous faire prendr...
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Bronzino, Panciatichi
1. Description de l’œuvre Le portrait est un grand format, 102 x 85 centimètres. Le cadrage du portrait est relativement distant, avec un fond architectural sombre où les colonnes forment une niche autour du personnage. L’ensemble du personnage sort en clair-obscur sur fond sombre. Le personnage st assis, avec le buste légèrement en trois quarts. La tête est quasiment frontale, le regard du personnage est tourné vers le spectateur et...
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Monsieur Parent
«A vendre.
Elle répliqua avec son air dévot et dur: Oh! non, Monsieur. Je m'assis et je prononçai:Contez-moi ça. Elle demeurait stupéfaite, immobile, silencieuse. J'insistai:C'est la propriétaire de cette maison, alors! Oh! non, Monsieur. A qui appartient donc cette maison? A mon maître, monsieur Tournelle. J'étendis le doigt vers la photographie. Et cette femme, qu'est-ce que c'est? C'est Madame. La femme de votre maître? Oh! non, Monsieur. Sa maîtresse alors? La béguine ne répondit pas. Je rep...
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Est-ce dans la solitude qu'on prend conscience de soi ?
celles-ci ne soient pas vraies. Il va même plus loin, en disant que, peut-être que le monde qui nous entoure n’est qu’une illusion. Par contre il certifie qu’il y a bien une chose qui est absolument sûre et certaine, c'est notre propre existence en tant que « chose pensante ». En effet, car même dans l’incertitude la plus complète, je prends conscience de ma propre existence. Et cette prise de conscience se fait sans la nécessité de l’existence d’autrui. Plus encore, il ne s'agit...
- En cas de mouvement d'humeur, regarder l'heure et la noter. Regarder la petite aiguille des secondes. Cela travaille tout seul contre le mal et le bien. Mélange (1939) Valéry, Paul. Commentez cette citation.
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MONTAIGNE : Essais
MONTAIGNE 533 livre à toutes sortes de « commerces », aussi bien avec les hommes qu'avec les livres. Son regard erre sur ce qui est à sa portée, il ne privilégie jamais une chose sur une autre. 1\1.ontaigne rédige ses Essais à une époque où l'au torité des Anciens, pierre angulaire de !'Humanisme de la Renaissance, commence à faire problème. L'Hu manisme est en crise ! Quand Montaigne se décide à écrire, tous ces beaux textes...
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--Vas-y, sers-toi, proposa Harry, ravi de pouvoir partager quelque chose avec quelqu'un
pour la première fois de sa vie.
des sorcières et sorciers célèbres mais Harry, lui, n'arrivait \ pas à en détacher les yeux. Bientôt, en plus de Dumbledore et de Morgane, il trouva les cartes de\ Hengist, de Woodcroft, d'Alberic Grunnion, de Circé, de Paracelse et de Merlin. Il s'arracha enfin à la contemplation de la druidesse Cliodna qui se grattait le nez pour ouvrir un sachet de \ Dragées surprises de Bertie Crochue. —Fais attention avec ça, dit Ron. On peut vraiment avoir des surpr\ ises en mangeant ces trucs-là. I...
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Misérables (chapitre (II, 8) : « L'onde et l'ombre », V. Hugo
II. Une page lyrique : grandeur et misère de l'homme. On sent dans cette page toute la sensibilité de l'auteur qui semble vivre au rythme du combat du naufragé, en luidonnant la dimension d'une lutte contre la destinée. 1. Misère de l'homme.« L'homme submergé » devient très vite simplement une « misérable tête », réduite à « un point dans l'énormité desvagues ». La fragilité de la destinée est sensible dans le passage si rapide de la vie à la mort. Hugo insiste sur ce quifaisait de l'homme « un...
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Les sens - Paul ÉLUARD, Le lit la table
— vue :Notion de lumière, qui lui permet de la voir : « clarté » terme leitmotiv, véritable refrain. Elle est « clarté » du matin,de « ce matin » privilégié ; mais aussi clarté de la femme qui lui permet, dans l'amour, de créer, de trouver la clartéde la poésie. Comparer à ce titre un recueil de 1929, L'amour la poésie. Les yeux de l'amant colorent la femmeprogressivement de cette clarté. Elle naît « bleue » : début de l'aurore ? ou par écriture automatique : la petitelumière bleutée qui danse...
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Histoire de la folie
Table des matières Introduction I Un regard historique de la folie : de l' A ntiquité à nos jours 1) D éfinitions de la folie en fonction des époques. a) De la liberté à l'enfermement b) De la folie à la maladie mentale 2) La folie à travers les lieux d'hier à aujourd'hui a) U ne conception magico-religieuse (suggestion : ésotérique, mystique) à l'Antiquité b) La place du fou au Moyen Age c) La Renaissance d) XVIème siècle : naissance de l'Hôpital général e) Michel...
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L'objectivité de l'histoire suppose-t-elle l'impartialité de l'historien ?
Problématique : L'importance prise par les lois mémorielles dans l'actualité politique française, et les débats récents autour de la questionde savoir qui a autorité sur la connaissance du passé, contribuent à rendre saillant le problème de l'objectivité historique.Source de problème, au moins depuis les recherches en épistémologie historique de L'école des annales, l'histoireapparaît ainsi comme une science éminemment humaine, dont la fragilité est sans cesse renforcée par les acteurs d...
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d'être bloqués dans ce désert : il faudrait manger, il faudrait se coucher, comment ferait-on,
mon Dieu !
ces choses-là, çane s'écrit pas…J'aifailli ypasser mais,maintenant, çava déjà mieux, etje crois bienquej'enréchapperai, cettefois-ci encore. »Ill'examinait, effrayédesprogrès dumal, ne retrouvant plusrienenelle delabelle etsaine créature d'autrefois. « Alors, toujours voscrampes etvos vertiges, mapauvre tantePhasie. »Mais elleluiserrait la main àla briser, ellecontinua, enbaissant lavoix davantage : « Imagine-toi quejel'ai surpris… Tusais que j'endonnais malangue auxchiens, denepas savoir dansq...
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qu'il était déjà deux heures et demie et que nous n'avions pas déjeuné.
la salle, unefemme auvisage sérieux, àla fois doux etdistant, m'aditenanglais, Jesuis désolée, nousallons fermer. Oh, ai-je dit.Bien évidemment, j'étaissoulagé. Ça n'a aucun senspour vous, a-t-elle continué, delouer unordinateur, vousallezpayer pour une heure etnous fermons àquatre heures, dansquelques minutesseulement. Par égard pourFroma, j'aiessayé deprendre unair déçu. J'aihoché latête tristement. La femme, quisouriait vaguement, m'aregardé avecunair unpeu maternel etadit, Vous venez deloin...
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enfance, est tel qu'il ne souhaite ni puissance ni richesse.
— La révolution, ditBorodine brusquement, enseretournant, c’estpayer l’armée ! — Alors, cen’est pasdutout digne d’intérêt. Choisir ?Pourquoi ? Parcequ’ilya plus dejustice chezvous ? Je laisse cessoucis aurespectable Tcheng-Daï. Sonâgelesexcuse. Ilsconviennent àce nuisible vieillard. LaPolitique ne m’intéresse pas. — C’est ça,c’est ça,répond Garine. Desdiscours ! Sais-tuceque font lesdirecteurs desgrandes agences de Hongkong, encemoment ? Ilsfont queue chezlegouverneur pourobtenir dessubventions,...
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- Mille noms du diable !
– Eh bien, dit-il, queleduc deGuise vienne encore mefaire despropos, etj’allongerai agréablement sa moustache enlui contant lesexploits desabelle-sœur. Aprèscela,ditleroi enseravisant, jene sais plus sic’est de M. de Coconnas oudeM. de La Molequ’ilm’aparlé. – Pas plus l’unquel’autre, Sire,ditHenri, etjevous réponds dessentiments dema femme. – Bon !Henriot, bon!dit leroi ; j’aime mieux tevoir ainsi qu’autrement ; et,sur mon honneur, tuessibrave garçon quejecrois quejefinirai parneplus pouvoir mep...
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ses veines plus calme et plus rafraîchi qu'il n'avait jamais encore été depuis le moment du duel ; un jour
d'absence de La Mole eût rendu la connaissance à Coconnas, huit jours l'eussent guéri peut-être ;
alheureusement La Mole rentra au bout de deux heures.
– Bon ! bon !ditLaMole ensouriant àson tour ; encecas jeserai làpour luienrafraîchir lamémoire. – Allons, soit !dansdeux heures vousaurez lapotion. – Au revoir. – Vous dites ? – Au revoir. L’homme sourit. – Moi, reprit-il, j’ail’habitude dedire toujours adieu.Adieudonc,monsieur delaMole ; dansdeux heures vous aurez votrepotion. Vousentendez, elledoit êtreprise àminuit… entrois doses… d’heure enheure. Sur quoi ilsourit, etLa Mole restaseulavec Coconnas. Coconnas avaitentendu toutecetteconversatio...
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du soi-disant arc de triomphe de Titus à Rome, lequel décrit le retour triomphal des légions
romaines ayant conquis la Judée en 70 après J.
s'était converti aujudaïsme souslatutelle duGaon et,pour cette raison, avaitétécondamné à brûler surlebûcher parlesautorités catholiques. Nousavons poliment scrutél'inscription en polonais surlatombe etj'ai luàvoix haute, lesouffle court,lenom dece Graf, en le prononçant phonétiquement. Potaki?ai-je dit,unpeu hésitant, etleguide asouri etadit, Non, non, le c est une sifflante sourde,çaseprononce Pototski.) Selon moi,ilya plus merveilleux encorequelesmaquettes :les magnifiques dioramastout aussi...
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Cependant Buquet activait le repas.
me ditlafemme quicommençait àtrembler etne pouvait faireunpas. Jeme mis àtâter surlatable etsentis mesdoigts se prendre dansquelque chosedegluant. "Jeconnais ça,pensai−je, c'estdusang." "Quand enfinnouseûmes allumé unebougie, nousvîmes Géraud étendusurson lit,latête fracassée. Sonbras pendait jusque surletapis oùson revolver étaittombé. Unelettre tachée desang était ouverte surlatable. Écrite desamain, elle était adressée àM. etàMme Buquet etcommençait ainsi:"Mes chers amis,vousavezétélajoie etl...
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debout devant un mur d'ombre, et de l'autre côté de ce mur, il y avait quelque chose d'intolérable, quelque chose
de trop horrible pour être affronté.
CHAPITRE VSyme avaitdisparu. Unmatin, ilavait étéabsent deson travail. Quelques personnes sanscervelle commentèrent sonabsence. Lejour suivant, personne nementionna sonnom. Letroisième jour,Winston se rendit auvestibule duCommissariat auxArchives pourregarder letableau desinformations. L’unedesnotices contenait uneliste imprimée desmembres duComité desÉchecs dontSyme avaitfaitpartie. Cetteliste paraissait àpeu près semblable àce qu’elle étaitauparavant. Rienn’avait étératuré. Maiselleavait unnom...
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intolérable.
VI J’agrandis lecercle demes connaissances Je menais cetteviedepuis unmois environ, lorsquel’homme àla jambe debois semit àparcourir lamaison avec un balai etun seau d’eau ; j’enconclus qu’onpréparait toutpour recevoir M. Creakle etses élèves. Jene me trompais pas, carbientôt lebalai envahit lasalle d’étude etnous enchassa M. Mell etmoi. Nous allâmes vivrejene sais oùetje ne sais comment ; ceque jesais bien, c’estque,pendant plusieurs jours,nousrencontrions partoutdeuxoutrois femmes, quejen’avai...
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ROBBE-GRILLET Alain : sa vie et son oeuvre
aussitôt investies par le fantasme ou, au contraire, livrées à l'ennui, méticuleux, inlassable, du regard descriptif. Les mots et les images Qu'un regard à ce point dénué d'« alibi, [d' ]épaisseur et [de] profondeur» (R. Barthes), explorant avec méthode sa « cellule génératrice» (titre du premier cha pitre de Topologie d'une cité fantôme, 1975), découvre le nécessaire passage de la «chambre secrète» (Instan tanés) à la caméra, faut-il s'en étonner? A pa...
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hébraïque.
toutes lesgrandes métropoles, cellequenous rencontrons dansparashat Vayeiraoffresans conteste sonlotdebeauté, deplaisirs raresetcompliqués, parmilesquels, eneffet, lesvices mêmes pourlesquels laville aété châtiée. Toutefois, c'estpeut-être lepaïen, l'helléniste qui parle enmoi. (Lerabbin Friedman, aucontraire, nepeut serésoudre àenvisager seulement ce que lesgens deSodome ontl'intention defaire auxdeux anges mâles, lorsqu’ils serassemblent devant lamaison deLot audébut durécit, àsavoir lesvioler...
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analyse rencontre madame arnoux et frederic moreau
(l-18 à 20) souligne le jeune âge de Frédéric et de ce fait son inexpérience envers les femmes. La rencontre devient mutuelle à partir du moment où « leurs yeux se rencontrèrent » (l-43). Le champ lexical du regard est essentiel dans la naissance de l’amour de Frédéric pour Madame Arnoux car tout d’abord il la « distingue » (l-3), puis la « regarde » (l-6), « l’observe » (l-17), « jamais il...
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les culs des charrettes ouverts montraient des chapelles ardentes, des enfoncements de tabernacle, dans les lueurs
lambantes de ces chairs régulières et nues ; et, sur le lit de paille, il y avait des boîtes de fer-blanc, pleines du sang des
cochons.
Madame Lecœurpinçaleslèvres etparut nepas vouloir endire davantage. — Toujours lemême, hein ?continua mademoiselle Saget.C’estunbien brave homme… Jeme suis laissé direqu’il mangeait sonargent d’unefaçon… — Est-ce qu’onsaits’ilmange sonargent ! ditbrutalement madameLecœur.C’estuncachottier, c’estunladre, c’est un homme, voyez-vous, mademoiselle, quime laisserait creverplutôtquedeme prêter centsous… Ilsait parfaitement que lesbeurres, pasplus quelesfromages etles œufs, n’ontmarché cettesaison. Lui...
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XXXI
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officier ravalesilencieusement seslarmes. « Etcomment s’appellecehéros ? » demandeDio.L’officier seméprend surle ton : « Lui ? » dit-ilbouleversé parcequ’ils’aperçoit qu’ilmontre dudoigt laflaque desang, « jenesais pas. Iladit qu’il s’appelait Paul. »« Non », faitDio, « pas Paul.L’autre là-bas,quis’en va,l’assassin galonné ! » « Ah ! »ditl’officier, « le colonel ? ColonelConstantin Dragasès. » « Quelnométrange ! » penseDio,« Constantinople, 29mai 1453, Constantin XI Paléologue, surnomméDragasès,...
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CHAPITRE SEPT LE BÛCHER DE DENETHOR
dôme. « Arrêtez ! Arrêtez ! cria Gandalf, s’élançan t vers l’escalier de pierre qui précédait la porte. Arrêtez cette folie ! » Car là étaient les serviteurs de Denethor, leurs épées et des torches à la main, mais, sous le portique, se tenait seul sur la dernière marche. Beregond, vêtu du noir et argent de la Garde, et il tenait la porte contre eux. Deux étaient déjà tombés sous son épée, souillant le mausolée de leur sang, et les autres le maudissaient, le qualifiant de hors...
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Mon enfant est mort hier, - c'était aussi ton enfant.
détresse lesfemmes lesplus pauvres, lesréprouvées, lesoubliées, làau milieu delaplus rebutante misère,c’est là que l’enfant, tonenfant, estvenu aumonde. C’estàmourir, cethôpital ; toutvous yest étranger, étranger, étranger ; etnous nousregardions commedesétrangères, nousquigisions là,solitaires, etmutuellement pleines de haine, nousqueseuls lamisère etles mêmes tourments avaientcontraintes àprendre placedanscette salle, à l’atmosphère viciée,emplie dechloroforme etde sang, decris etde gémissemen...
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Le mot "trou" dans l'oeuvre de DESCARTES
LA DIOPTRIQUE, DISCOURS SEPTIEME, DES MOYENS DE PERFECTIONNER LA VISION. Car, premièrement, lorsque ces actions sont si fortes qu'on ne peut assez étrécir les prunelles pour les souffrir, comme lorsqu'onveut regarder le soleil, il est aisé d'y apporter remède en se mettant contre l'oeil quelque corps noir, dans lequel il n'y ait qu'untrou fort étroit qui fasse l'office de la prunelle ; LA DIOPTRIQUE, DISCOURS HUITIÈME, DES FIGURES QUE DOIVENT AVOIR LES CORPS TRANSPARENTS POUR DÉTOURNER LES...
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Définition du terme:
CROISÉ, -ÉE, participe passé, adjectif et substantif masculin.
les regards (...) placé comme il l'était au milieu de la cheminée, illuminé par les feux croisés de deux candélabres. HONORÉ DE BALZAC, Le Député d'Arcis, 1847, page 390. b) JEUX. Mots croisés. Jeu consistant à trouver, à partir de définitions plus ou moins recherchées, des mots que l'on dispose horizontalement et verticalement sur une grille donnée, de telle sorte que certaines de leurs lettres coïncident. La grille des mots croisés reste à demi remplie (MICHEL BUTOR, Passage de Milan, 1954,...
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prenait un bain de quelques minutes.
Les amants s’égayaient encoredecette bonne histoire ; puisMaxime continuait desavoix câline : – Quand tuvenais mechercher aucollège danstavoiture, nousdevions êtredrôles touslesdeux… Jedisparaissais soustes jupons, tantj’étais petit. – Oui, oui,balbutiait-elle, prisedefrissons, attirantlejeune homme àelle, c’était trèsbon, comme tudis… Nous nous aimions sanslesavoir, n’est-ce pas ?Moijel’ai suavant toi.L’autre jour,enrevenant duBois, j’aifrôlé tajambe, etj’ai tressailli… Maistune t’es aperçu der...
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Dictionnaire en ligne:
DURCI, -IE, participe passé et adjectif.
rembruni, fermé. Le regard subitement durci de son hôte (MAURICE BARRÈS, L'Appel au soldat, 1900, page 493) : Ø 2. Jamais elle [Hortense] ne traduit une peine par une plainte; seulement une concentration plus grave de sa petite figure enfantine et durcie. JACQUES CHARDONNE, Attachements, 1943, page 184. 2. [En parlant du tempérament, du caractère, ou de la personne envisagée sous le point de vue de son caractère] Rendu, devenu plus dur, plus sec, plus agressif ou moins sensible. Coeur durci....
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CAMUS Albert : sa vie et son oeuvre
1936-37, disent un émerveillement devant l'accord vécu avec une terre désirable, une révélation païenne et sen suelle dont l'œuvre ultérieure ne cessera de convoquer le souvenir ou de dire la nostalgie : cet « accord», ce « silence >> qui, du monde au jeune Camus, > qui « me donne raison>> (l'Été), se double d'une fascination pour le désert et pour 1 'île, ces deux espaces contraires pour tant réunis dans une même invitation faite à l'homme de joui...
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Le mot "volonté" de l'oeuvre de DESCARTES
LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XIII, De la lumière. Et pour cela il faut savoir que lorsque je dis qu'un corps tend vers quelque côté, je ne veux pas pour cela qu'on s'imagine qu'il aiten soi une pensée ou une volonté qui l'y porte, mais seulement qu'il est disposé à se mouvoir vers là, soit que véritablement il s'ymeuve, soit plutôt que quelque autre corps l'en empêche ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS, RAISONS QUI...
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Définition:
BOUT, substantif masculin.
?taient consum?es jusqu'au milieu. Jamais l'expression ? br?ler la chandelle par les deux bouts ? ne fut plus juste. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 204. ? [Sans article] Bout ? bout. Les extr?mit?s jointes l'une ? l'autre. Coudre, attacher bout ? bout. La t?sure qui constitue le filet est form?e de 200 ? 400 ? roies ? ajust?es bout ? bout (ALBERT BOYER, Les P?ches maritimes, 1967, page 51 ). Au figur?. Mettre bout ? bout. Mettre ensemble plusieurs choses en les at...
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Le mot "demeure" dans l'oeuvre de DESCARTES
ce qui doit empêcher qu'on ne s'étonne de ce que l'action du soleil élève assez haut les petites parties de la matière dont secomposent les vapeurs et les exhalaisons, vu qu'elle s'étend toujours en même temps sur toute une moitié de la terre, et qu'elle ydemeure les jours entiers. LES METEORES, DISCOURS TROISIEME, Du sel. d'où vient que cette base demeure plus petite, et même l'eau peut être tant agitée que les parties du sel iront au fonds avantqu'elles aient formé aucuns grains. et aussi...
- « Regarder les événements de notre propre vie avec les mêmes yeux dont nous regardons ceux de la vie d'un autre, c'est une médecine convenable. Regarder les événements de la vie des autres comme s'ils étaient les nôtres, cela nous ruinerait à fond. » (NIETZSCHE, Aurore.). Commentez cette citation.